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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 09:34

last-man-in-the-world.jpgAujourd'hui je vais vous parler de The Last Man in the World une variation d'Orgueil et Préjugé, écrite par Abigail Reynolds.

 

Je vous avais déjà parlé d'Abigail Reynolds avec une précédente variation, Impulse and Initiative, où l'auteur explorait ce qui se serait passé si Mr Darcy était revenu faire sa cour à Elizabeth après le rejet de sa première demande en mariage. The Last Man in the World nous fait découvrir ce qui se serait passé si Elizabeth avait accepté la première demande en mariage de Mr Darcy. En effet, dans cette version, Mr Darcy, trop persuadé de son succès, ne se rend pas compte que ses sentiments ne sont pas partagés et au lieu d'attendre une réponse à sa demande, il embrasse Elizabeth. Malheureusement pour elle, le colonel Fitzwilliam et deux serviteurs de Lady Catherine sont témoins de la scène. Ainsi, pour sauver son honneur, mais surtout pour celui de sa famille, elle est obligée de confirmer qu'elle a accepté la demande en mariage de Mr Darcy.

 

Le livre commence par l'arrivée à Pemberley des jeunes mariés, pour passer rapidement à un retour en arrière où l'on découvre comment Elizabeth en est arrivé à épouser l'homme qu'elle détestait le plus. Ce qui est intéressant est que Lizzie va vite prendre en pitié Mr Darcy, parce qu'il l'aime véritablement et qu'il ne se rend absolument pas compte de la froideur de ses propres sentiements. Elle va culpabiliser à cause de sa propre duplicité.

 

Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est le côté extrêmement malheureux d'Elizabeth, qui se retrouve toute seule à Pemberley, avec presque aucun contact avec sa famille, et qui est obligée de faire semblant d'aimer Mr Darcy, jusqu'au moment où la vérité va éclater au grand jour et où Darcy va découvrir pourquoi elle l'a épousé. Dans la suite de l'histoire, on va suivre les efforts de Lizzie pour se réconcilier avec Mr Darcy, car, elle va bien évidemment finir par éprouver des sentiments pour lui, mais à ce moment-là, il est trop tard, Mr Darcy refuse de croire qu'elle puisse lui exprimer autre chose que ce que son devoir lui commande.

 

J'ai vraiment aimé la fragilité du personnage dans ce tome, car Lizzie va manquer de confiance en elle, ne comprenant pas ce que Darcy attend d'elle, et la situation va finir par être si étouffante qu'elle va songer au suicide. J'ai du coup préféré cette version à la précédente, car l'ambiance y est plus sombre et la reconquête de Mr Darcy va se faire lentement, et si l'on excepte l'épisode de l'accident de cheval qui est un peu cliché, les choses évoluent de façon assez vraisemblables. On va aussi bien-sûr retombé sur des passages obligés du roman comme la fuite de Lydia avec Whickam ou le mariage de Bingley avec Jane, mais ceux-ci s'insèrent très bien dans l'histoire et sont traités d'une façon satisfaisante.

 

Voilà une lecture très plaisante qui me donne envie de me relancer dans les réécritures de Jane Austen.

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 10:31

jane-austens-guide-good-manners-webb-henrietta-paperback-co.jpgAujourd'hui je vais encore vous parler d'un des livres que j'ai acheté en Angleterre avec the Jane'Austen's guide to good manners ; compliments, charades and horrible blunders by Josephine Ross, illustrated by Henrietta Webb qui fut un compagnon tout à fait approprié pour ma découverte du Peak District.

 

Comme son nom l'indique, il s'agit d'un guide des bonnes manières à l'époque de Jane Austen et qui s'attache à montrer les différents enseignements que son oeuvre nous donne. Les différents chapitres sont :

 

1. Manners Makyth Man- and Woman

2 The Forms of Introduction

3. Calling and Conversation

4. Dancing and Dining

5 Dress and Taste

6 The Subject of Matrimony

7 The Family Circle

8 The Assistance of Servants

 

good-manners.jpgC'est un guide qui se lit très bien et la présentation est très agréable. Les illustrations sont jolies et apportent parfois une pointe d'humour au contenu.

 

Ce n'est pas un guide qui vous expliquera comment vous comporter en société par le biais de principes intemporels dissimulés dans l'oeuvre de Jane Austen. C'est au contraire un guide qui a défaut de vous aider pour gérer vos relations sociales, vous aidera à mieux comprendre le comportement des personnages de Jane Austen, car il ne se fonde pas uniquement sur les romans mais aussi sur les lettres qu'elle a écrite.

 

C'est un livre qui montre l'importance jouée par les bonnes manières dans l'oeuvre d'Austen et permet d'éclaircir certains points(car on sent que l'auteur ne s'est pas contentée de lire Jane Austen pour composer ce guide). J'ai particulièrement aimé le chapitre qui expliquait le système des introductions ainsi que celui sur le système des visites, surtout que c'est un élément qui joue un grand rôle dans les Anne Perry et que je ne connaissais effectivement pas les règles sur le sujet(ou à quels horaires cela correspondait).

 

C'est un petit livre qui a été à la hauteur de mes espérances et avec lequel j'ai passé un bon moment, donc si le sujet vous intéresse, je vous le recommande.

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 21:22

Emma-and-the-Werewolves.jpgAujourd'hui je vais vous parler d'Emma and the werewolves d'Adam Rann et Jane Austen, livre que j'avais décidé de lire pour The Dark Side Challenge(ce qui fait que j'ai passé deux jours à ne lire que ça), essentiellement parce que j'avais un faible pour Mr Knihgtley donc je voulais voir ce qu'il pouvait donner en chasseur de loup-garous. Attention cet article contient des spoilers sur Emma de Jane Austen.

 

Tandis qu'Emma Wodehouse et les habitants de Highbury vaquent à leurs occupations sociales et spéculent sur les histoires de coeur de chacun, un mal terrible frappe la petite communauté : des meurtres bestiaux ont eu lieu rendant la campagne environnante peu sûre. Un seul homme sait quel est le véritable mal qui sévit et à l'insu de tous il combat les forces du mal. C'est homme c'est Mr Knightley, parfait gentilhomme de jour, tueur de loup-garous la nuit.

 

J'ai trouvé cette réécriture meilleure que Pride and Prejudice and Zombies. Contrairement à P&P&Zombies, Emma and the werewolves colle énormément au livre et surtout à l'ambiance austenienne, ici il n'y a nul ninja ou changement dans le caractère des personnages, donc pas d'inquiétudes à avoir de ce côté. Par contre, le problème de cette version est qu'elle colle trop au texte, car cette fois, on récupère l'intégralité du texte de Jane Austen à un ou deux mots près. Les passages sur le mal qui afflige Highbury sont très bien introduites et le comportement des personnages collent bien à l'image qu'on a deux, mais on n'a pas assez de loup-garous. Ils sont très peu présents dans la première partie et disparaissent trop vite dans la dernière, ce qui fait qu'on peut se retrouver avec des chapitres entiers du livre original sans la moindre modification. En même temps, je préfère qu'on en ait eu moins que trop, car le résultat d'ensemble est satisfaisant puisque du coup on ne se retrouve pas avec des passages où l'on a essayé à tout prix de caser un élément relatif au titre. Mais si vous vous attendiez à une modification de l'histoire ou à Emma en chasseuse de loup-garou, vous serez déçu. J'ai moi-même trouvé dommage qu'il n'y ait pas plus de références au mal qui accablait ou avait accablé Highbury.

 

Maintenant, plus en détail(comprendre : si vous ne voulez pas savoir comment le thème du loup-garou est développé dans le livre, ne lisez pas ce qui suit), j'ai trouvé que la manière de présenter Knightley comme un chasseur loup-garou bien trouvé, car ici, ce n'est pas justifié par une formation bizarre au fin fond de l'orient, mais tout simplement Knightley est présenté comme l'élu de dieu pour lutter contre les forces du mal, ce qui fait qu'il sent la puissance monter en lui dès qu'il se trouve à proximité des créatures, ce qui en soi colle assez avec l'imaginaire européen du XVIIIème. De temps à autres, on suit sa double-vie et ses efforts pour empêcher les autres de s'apercevoir du changement.

De même, j'ai beaucoup aimé la manière dont Emma réagissait aux rares manifestations surnaturelles : elle garde le silence sur le sujet pour ne pas perdre sa liberté de mouvement, sachant que son père ne la laisserait plus s'aventurer dehors s'il connaissait le danger, ce qui s'accorde avec le désir de liberté du personnage qui apparaît par son refus de se marier. Ensuite, on a sa volonté de ne pas parler des événements, ce qui va bien avec l'ambiance des romans où l'on ne s'intéresse pas à de tels sujets qui ne sont pas de bon ton. Je trouve que ça va bien avec la hauteur du personnage.

Au niveau des créatures, il y a du bon et du mauvais. J'ai beaucoup aimé la créature, qui au départ est un mélange d'homme et de loup, comme si c'était un loup-garou qui avait échoué dans sa métamorphose et se retrouvait coincé entre deux formes. Par contre, j'ai trouvé que les loup-garous et la créature étaient vaincus beaucoup trop vite.

 

Le livre est donc décevant, puisqu'on a finalement assez peu de loup-garou mais le côté positif dans mon cas est que ça m'a amené à relire Emma, chose que j'avais envie de faire depuis ma lecture de Perfect Happiness in Highbury mais que je n'avais pas fait car je trouve le roman un brin longuet par moment. J'ai apprécié cette relecture du coup, car j'ai pu m'amuser à repérer les signes dans le récit qui indiquait l'attachement entre Frank et Jane, Emma et Mr Knightley. J'ai donc beaucoup plus apprécié Emma à la deuxième lecture.

 

Dark-side-challenge.jpg

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 17:38

pride-and-prejudice-and-zombies.jpg"It is a truth universally acknowledged that a zombie in possession of brains must be in want of more brains."

 

Aujourd'hui je vais vous parler de Pride and Prejudice and Zombies de Seth Grahame-Smith et Jane Austen(qui n'avait rien demandé dans cet histoire), livre que j'ai emprunté à Cachou, parce que les critiques à son sujet étaient assez mauvaises pour ne pas me donner envie de l'acheter.

 

Cinquante-cinq ans plus tôt, une mystérieuse épidémie a frappé l'Angleterre, et les morts désormais sortent de leurs tombes en quête de cervelles à dévorer et quiconque a été mordu court le risque de contracter cette mystérieuse fièvre et d'aller rejoindre les légions de Satan. Face à ce monde hostile, Mr Bennet a fait instruire ces cinq filles en Chine dans les arts mortifères et c'est ainsi que les cinq soeurs Bennet sont les protectrices de l'Hertfordshire, toujours prête à débarrasser la campagne des hordes innommables qui la parcourt. Mrs Bennet, de son côté, ne pense qu'à marier ses filles et quand elle apprend que Netherfield a été loué par un jeune gentleman, c'est le début des projets, pour essayer de caser une de ses filles.


Le début du livre est trompeur, car il donne l'impression qu'on va passer un bon moment, mais je trouve que l'inspiration de l'auteur s'est essoufflé dès le bal de Netherfield, donc au bout d'un moment l'histoire est lassante et en particulier le fait d'introduire des Ninjas, en montrant notre bonne société anglaise prise d'un engouement pour l'Orient(je crois que je n'arriverais pas à me remettre de la décoration de Pemberley revu et corrigée à l'orientale) et ses arts martiaux.

pride---p-zombie.jpgCe qui m'a agacé dans ce recourt à l'Orient, c'est qu'il n'est absolument pas justifié et je n'ai pu m'empêcher de ressentir qu'il s'agissait là d'une faute de l'auteur, qui s'est servi des clichés véhiculés par les films d'arts martiaux pour faire son histoire, plutôt que de faire des recherches sur la pratique de l'escrime en Europe.  Car si l'auteur avait une quelconque connaissance de la pratique de l'escrime en Europe, il ne serait pas allé chercher les ninjas, puisque les Anglais n'ont jamais eu besoin d'eux pour apprendre à tenir une épée...Au début, la morale des samouraï et des Shaolin, c'est sympa mais ça m'a lassé très vite et j'ai fini par avoir envie d'étriper Lizzie à chaque fois qu'elle mentionnait ses "seven cuts of dishonor".

Dans les autres points négatifs, ce sont les modifications apportées à certains personnages, comme le fait que Whickam en plus de laisser des dettes, sème des bâtards en quantité, que Mr Bennet n'a pas toujours été fidèle comme Mrs Gardiner et surtout le fait que Darcy n'hésite pas à donner de bonnes corrections à ceux qui le trahissent(je n'ai pas du tout apprécier le fait qu'il tabasse Whickam au point de le rendre infirme, ce n'est pas du tout dans le personnage).


Sinon, il y a des points positifs, le début est assez bien fait, j'ai bien aimé l'explication donnée à l'obsession de Mrs Bennet de marier ses filles. J'ai aussi beaucoup aimé les euphémismes utilisés pour désigner les zombies et le nom des ligues et associations auxquelles Mr Bingley et Mr Darcy appartiennent.


p-p-zombie.jpgEnsuite(attention spoiler), j'aimé le fait que Charlotte devienne un zombie, et surtout le fait que personne ne semble s'apercevoir de la chose lors de la visite de Lizzie dans le Devonshire, en particulier ses parents, car tout de suite, ça donne une autre image des personnages, qui sont tellement obsédés par les biens matériels, qu'ils se fichent de l'individu lui-même et donc on ne s'intéresse à Charlotte que par les avantages matériels qu'elle a et c'est la seule compte qui compte à son sujet. C'est également ce que j'ai aimé dans le fait que Whickam devienne infirme, j'ai adoré les exclamations de joie de Mrs Bennet qui ne s'intéresse qu'au fait que sa fille soit marié et non à l'état dans lequel se trouve le mari. Ces deux éléments donnaient une vision plutôt sombre de la société victorienne, ce qui est un effet que j'ai apprécié, mais que j'ai trouvé mal exploité, car on ne parle pas tant que ça du fait que Charlotte soit un zombie, ce que j'ai trouvé décevant et pour Whickam, j'ai trouvé que c'était mal introduit, car quand on ne sait pas pourquoi il épouse Lydia et que tout le monde s'interroge sur la raison pour laquelle il l'accepte pour si peu, j'ai trouvé ça peu cohérent vu que s'il est infirme et incontinent, il devrait au contraire être empressé de s'assurer une garde-malade non-rémunérée à vie. Puis quand on sait que c'est en fait Darcy qui l'a rendu ainsi, j'ai trouvé que c'était pire, vu que ça ne ressemblait pas du tout à Darcy.


Pour la question de ma référence à Flaubert dans le titre de cet article, il s'agit d'une réflexion qui m'est venu en lisant la seconde demande en mariage de Darcy et les scènes qui suivent où Darcy explique comment il est tombé amoureux de Lizzie. J'ai trouvé que c'était très décevant, parce qu'on tue seulement des zombies sur le chemin du retour, alors que ça aurait été génial s'ils avaient tenu cette discussion sur l'origine de leurs sentiments, pendant une grosse attaque de zombie, le contraste aurait pu donner quelque chose de drôle, ce qui m'a fait pensé à Flaubert, car, dans Mme Bovary, le moment où Rodolphe fait sa cour à Emma avec son discours sur les âmes soeurs avec en bruit de fonds les commentaires des commices agricoles dont "Fumiers", est vraiment l'exemple parfait d'une mise en dérision du langage amoureux, et c'est un tel effet qu'on aurait pu attendre d'une parodie à base de zombies.(fin des spoilers).


Une autre chose que j'ai aimé furent les illustrations.


Dans l'ensemble, c'est un livre décevant, une parodie assez plate bien qu'il y ait un ou deux passages assez savoureux.

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 13:49

clueless.jpgAujourd'hui, nous allons parler de Clueless autre film que j'ai ramené avec moi lors de mon séjour en Belgique. C'est un film que je voulais voir parce qu'il est inspiré d'Emma de Jane Austen, mais il ne m'inspirait pas forcément au départ, vu l'héroïne du film.


Cher est la fille d'un avocat et est persuadé qu'il n'y a aucune situation dont elle ne puisse se tirer par le biais de ses facultés de persuasion. Ainsi pour amener son prof de débat  à changer sa note, elle décide de lui trouver une copine et parviens à le faire tomber amoureux d'une des profs de l'établissement.  Heureuse de son succès d'entremetteuse, Cher décide de répandre le bien autour d'elle et fait de Tai, une nouvelle élève, portée sur la fumette et mal habillée, son projet : elle va la relooker et faire son possible pour la rendre populaire, mais tout ne tourne pas comme Cher l'avait prévu et ses efforts pourraient bien se retourner contre elle.


Au départ, je me disais, "oh non, un film centré sur une cruche hyper populaire" et finalement j'ai bien aimé ce film qui ne se prend pas au sérieux, où il y a une bonne dose d'humour (avec par exemple, les discours de Cher en cours de Débat qui sont digne du discours d'une Miss, dans un concours de beauté)et qui a en fait bien saisi le personnage d'Emma.


Le film apporte beaucoup de changement, le père de Cher n'est plus un hypocondriaque, mais un avocat, qui pense que l'on peut toujours trouver un moyen d'argumenter pour se sortir d'un problème et qui est fier de sa fille pour sa capacité à entourlouper ses professeurs. J'aime beaucoup ce changement, car je n'ai jamais vraiment aimé Mr Wodehouse, en plus c'est le même acteur que celui qui fait Tully dans la famille Addams.

clueless-2.jpgCher a une meilleur amie, Dionne, dont il n'y a pas d'équivalent chez Austen, puisqu'une des raisons pour lesquelles Emma s'attache à Harriet c'est qu'elle n'a justement pas de compagnie de son âge. Pour notre époque, cette meilleure amie est très bien trouvée à elle deux, elles me font beaucoup penser au club de mode dans Daria et Tai n'est pas aussi cruche qu'Harriet Smith et s'avère finalement en certains domaines beaucoup mieux instruites que Cher, ce qui la rend plus sympathique.

La surprise est surtout au niveau de Christian, le Frank Churchill de l'histoire, qui est absent au départ, parce qu'il alterne entre cet établissement et un autre, car ses parents ont la garde conjointe et qui s'avère être gay(j'avais eu quelques soupçons lorsqu'ils sont à la fête), ce que je trouvais assez savoureux, comme idée.

Josh, ou Mr Knightley, est le demi-frère que Cher a récupéré lors d'un des précédents mariages de son père, c'est quelqu'un de cultivé, qui lit des ouvrages de philosophie et qui participe à toutes sortes de cause humanitaire. Le contraste était assez frappant entre Cher et lui, car Cher a du vocabulaire mais ne sais pas forcément ce que signifie ce qu'elle dit, elle préfère les dessins animés aux infos et son idée de la lecture pour se cultiver, c'est de lire des livres sur la perte de poids ou ce genre de chose. Je trouve ça bien trouvé, car dans Emma, on a le contraste entre Knightley et Emma, car Emma ne finit jamais ce qu'elle entreprends et même les livres qu'elle commence, alors que Mr Knightley est un grand lecteur.


J'ai finalement bien aimé et la scène du baiser dans l'escalier m'a fait bien glousser(ce qui fait que j'ai failli me faire léchouiller sauvagement le visage par Yorkvador). J'ai eu surtout un gros faible pour l'histoire d'amour entre les deux profs et le fait que la prof de sport était lesbienne(ce qui n'est pas sans rappeler la copine d'O'Neil dans Daria, qui n'est certes pas lesbienne, mais qui est tout de même sensible elle aussi à tous les discours contre les hommes).

Il y a des rumeurs qui circulent sur la possibilité d'un clueless 2(et aussi d'un Gremlins 3 apparamment).

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 23:41
impulseinitiative.jpgAujourd'hui nous allons parler d'un livre que j'ai découvert grâce à Yueyin, et qui a aussi eu du succès auprès de Pimpi, qui m'a fait me détourner de mes fiches de philo en me faisant miroiter une histoire de bougeoir, de chemise de nuit et de bibliothèque. Il s'agit d'Impulse and Initiative, ou What if Mr Darcy had set out to win Elizabeth's heart ? C'est une variante de P&P, écrite par Abigail Reynolds, un auteur qui est spécialisée dans l'écriture de variante de P&P.

Le concept de cette variante se résume par ces trois questions qui figurent en 4ème de couverture de mon édition :


"What if... Instead of disappearing from Elizabeth Bennet's life after she refused his offer marriage, Mr Darcy had stayed and tried to change her mind ?
What If Lizzy, as she gets to know Darcy, finds him undeniably attractive and her impulses win out over her sense of propriety  ?
What if... Maddly in love and mutually on fire, their passion anticipates their wedding ?"

En bref, que se serait-il passé si Mr Darcy avait été pris d'une passion telle pour Elizabeth qu'il n'eût pu supporter l'idée de ne plus la revoir, après l'échec de sa demande en mariage et que le colonel Fitzwilliam soit parvenu à le convaincre de retourner dans l'Hertfordshire pour faire à nouveau sa cour à Lizzie ?

Ce livre nous offre un mr Darcy qui a des airs de Mr Rochester, avec les remords en prime, car c'est un Darcy très passionné que nous découvrons ici, qui rencontre de grandes difficultés à maîtriser son désir pour Elizabeth et qui finalement est prêt à envoyer promener les convenances si celles-ci se trouvent entre lui et l'objet désiré. Donc il vaut mieux parfois ne pas trop réfléchir en lisant ce livre, car des questions comme "non, mais sérieusement, Darcy agirait-il vraiment comme ça ? vous êtes sûr qu'on parle du même ?" pourraient sinon se poser, or ce sont là des détails auxquels il ne faut pas trop s'attacher pour apprécier ce livre.


C'est une lecture très plaisante, si tout ce que l'on y cherche c'est une bonne romance, avec un certain Mr Darcy en principal protagoniste. Il n'y a là rien de romanesque comme dans The Darcys and the Bingleys, mais il faut être prêt à accepter le postulat de départ qui est que Darcy et Lizzie puisse être gouvernés par leurs passions et non par leur raison.
J'ai réussi à peu près à le faire, jusqu'au moment de LA scène, parce que c'est l'événement tant attendu et c'est très agréable de suivre la cours que Darcy fait et les différents problèmes qui se posent autour du simple fait de se tenir la main, mais j'ai trouvé que LA scène arrivait trop tôt, parce qu'elle a lieu aux environs de la page 194, or le livre fait 390 pages... donc j'aurais aimé qu'elle se fasse davantage attendre et qu'il y ait davantage d'exploration des bosquets de Pemberley, parce qu'une fois arrivée à ce moment-là, je me suis demandé de quoi on allait bien pouvoir nous parler le reste du livre, parce qu'après il n'y a plus vraiment de fil conducteur, on rejoint un peu certains événements de P&P et on suit un des événements traditionnels des suites mais c'est moins satisfaisant, il n'y a plus vraiment cette surprise comme dans la première partie du livre.

Plus spécifiquement et là, il pourrait y avoir des spoilers :

Je suis déçue de la manière dont est traité le mariage de Jane et Bingley, car finalement, on n'y assiste pas, on ne sait même pas pourquoi leur mariage est retardé et après on ignore tout de ce qui se passe de leurs côtés, Lizzie mène sa petite vie de maîtresse de Pemberley et les Bingleys ne viennent même pas en visite !
Je regrette aussi que l'auteur ait choisi de garder l'épisode avec Whickam, parce que j'avais tout oublié de cette affaire jusqu'au moment où les deux lettres sont arrivées à Pemberley, et là je me suis dit "tiens voilà comment l'auteur va nous faire passer le temps", mais en fait il n'a pas été question du départ de Lydia au début du livre(ou alors ça ne m'a vraiment pas marquée) ou de l'opposition de Lizzie à ce voyage, et je ne trouvais pas logique que le voyage à Brighton ait lieu, alors que Bingley est de retour et donc la perspective pour Mrs Bennet de marier ses filles grâce à la société de Mr Bingley et le fait que du coup l'ambiance n'est plus d'un complet ennui. En plus, je trouvais le coup de Whickam qui part avec Lydia pour atteindre le porte-feuille de Darcy comme très tiré par les cheveux, ça m'aurait davantage plût si la solution trouvée avait été différente et que le mariage n'ait pas eu lieu.
Je trouve surtout dommage que nous n'ayons pas le droit à la réaction de Mr Collins et de Lady Catherine face au mariage de Darcy, j'aurais préféré ça à Whickam.
J'ai aussi un peu de mal avec le besoin de nos deux amoureux de toujours tout se dire et surtout la capacité de Darcy de toujours sauter à la pire conclusion et son grand besoin d'être rassuré, au moment où il fait sa cours, je comprends qu'il manque d'assurance mais après j'ai eu plus de mal avec cette vision du personnage, en particulier toute l'histoire autour de Lady Anne.

Voilà pour les spoilers.


Sinon, j'ai pris beaucoup de plaisirs à cette lecture et je ne regrette pas du tout de l'avoir lu, je pense même lire une des autres variantes écrites par cet auteur, si jamais son oeuvre est rééditée, car The Last Man in the World me tente beaucoup car il suit la piste du "que ce serait-il passé si Lizzie avait accepté la première demande en mariage de Darcy ?" qui est une question qui m'intéresse beaucoup, car à sa place, j'aurais accepté sa demande, parce que les réserves que Darcy émet me séduisent car ça prouve qu'il a bien considéré la question et qu'il est vraiment amoureux pour être prêt à surmonter tous ces inconvénients, mais du coup je suis très curieuse, quant à la manière dont on peut arriver à un happy end dans ces circonstances.

Il s'agit de mon dernier ouvrage pour le challenge Jane Austen 2009, puisque je n'aurais pas l'occasion de lire d'autres ouvrages ou de voir d'autres adaptations d'ici la fin du mois.

Pour finir, je vous laisse sur l'épisode des fleurs sauvages :

"Tomorrow is a very long time away, Miss Bennet," he said persuasively.
She gave him an arch look. "I suppose you will say next that no one has taken the time to show you the wildflowers that bloom behind the churchyard wall."
"Are they very private wildflowers ? "
"They never share their secrets with anyone," sge assured him gravely.
"Have I mentioned, Miss Bennet, that wildflowers are a particular passion of mine, and that I hope that they are very nearby ?"
"I would not want to keep you from one of your particular passions, sir," she said provocatively.

challenge-Austen.jpg
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 23:54
JA-guide-to-dating.jpgAprès the Darcys and the Bingleys, j'ai eu envie de lire un autre livre inspiré de Jane Austen et je cherchais sur amazon, une suite de Sense and Sensibilityque je n'ai pas trouvé, (donc si quelqu'un a des suggestions...) mais je suis tombée sur ce livre : Jane Austen's Guide to Dating de Lauren Henderson et je n'ai su y résister. Vu le titre je m'attendais plutôt à un livre du genre Lost in Austen, où on nous parlerait avec humour de comment épouser Mr Darcy ou des diverses manières pour séduire un homme à l'époque de Jane Austen, et en fait non, ce livre n'est pas un guide sur la drague sous la Régence. Il s'agit d'un vrai livre sur comment trouver la personne qui nous convient et la garder à partir des principes pleins de bon sens que l'on trouve chez Jane Austen.

L'auteur a écrit ce livre en réaction contre les nombreux livres aux USA qui donnent des conseils dans ce domaine et où on explique qu'il faut avoir un minuteur à côté de son téléphone pour ne pas parler trop longtemps ou comment interprêter le fait qu'un mec vous invite à tel moment de la semaine. L'auteur critique ce genre de livre, qui compliquent tout et amènent à voir des motifs cachés là où il n'y en avait pas et nous propose de revenir à Jane Austen.

Le livre présente dix règles à suivre, chacune traitée dans un chapitre, chaque chapitre aborde la situation de trois personnages ou couples Austénien de façon à en tirer une leçon particulière en relation avec la règle présentée dans le chapitre. Chaque leçon est subdivisée en deux parties, l'une sur ce qu'il faut éviter de faire, l'autre, ce qu'il convient de faire, ces deux aspects sont général illustrés par le récit de la situation vécu par un couple de notre époque. La fin de chaque chapitre résume les points principaux abordés et conseils sur un point spécifique tel que "Tips for Spotting a Man Who's Trying to Reel You In and Then Dump You" ou encore "Tips for Spotting a Toxic Flirt". La fin du livre propose aussi un quizz pour déterminer à quel héroïne austénienne la lectrice correspond et surtout un second quizz pour déterminer à quel personnage masculin correspond son petit ami et un tableau de compatibilité pour voir si les deux correspondent, eh oui, c'est meetic affinitiy version Jane Austen ou presque.

Voici la liste des dix règles :

- "If You Like Someone, Make It Clear That You Do"
- "Don't Put Your Feelings on Public Display, Unless They're Fully Reciprocated"
- "Dan't Play Games or Lead People On"
- "Have Faith in Your Own Instincts"
- "Don't Fall for Superficial Qualities"
- "Look for Someone Who Can Bring Out Your Best Qualities"
- "Don't Settle - Don't Marry for Money, or Convenience, or Out of Loneliness"
- "Be Witty If You Can, but Not Cynical, Indiscreet or Cruel."
- "Be Prepared to Wait for the Right Person to Come Along"
- "If Your Lover Needs a Reprimand, Let Him Have It"

Ce qui fait l'intérêt du livre, c'est que l'auteur ne s'intéresse pas que aux couples principaux, mais va parler de Mary et Charles Musgrove, des Bennet, de James Morland et Isabella Thorpe et même des Palmer, donc ça attire l'attention sur des points qui sont présents dans les romans mais auquel on ne fait pas forcément attention vu qu'on est occupé avec la romance principale. Le propos est assez pertinent, elle extrait des livres un message qui peut nous être utile à notre époque. Mes seules réserves sont sur ce qu'elle dit de Charlotte Lucas et Mr Collins, mais c'est plus parce que j'ai un faible pour Mr Collins et je ne veux pas croire qu'il fait un si mauvais époux que ça. L'illustration des choses à faire et à ne pas faire par des exemples actuelles est aussi intéressant parce que ça fait une page ou deux à chaque fois donc ce n'est jamais lassant.


C'est donc un livre que j'ai pris plaisir à lire, alors que ce n'est absolument pas le genre de sujet qui m'intéresse, vu que là je suis dans une période "comment vais-je me séparer de Bourriquet" car Bourriquet est mignon avec son air de dépressif chronique et Bourriquet est doux, Bourriquet est réconfortant, mais Bourriquet ne m'est pas destiné. C'est vraiment une lecture agréable et que l'on peut lire même si on ne cherche pas de conseils matrimoniaux.

challenge-Austen.jpg
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 00:10
darcys-and-bingleys.jpgDans le cadre d'une lecture commune avec Karine:) et Pimpi, je vais vous parler de The Darcys and the Bingley's : A tale of two Gentlemen's Marriages to Two Most Devoted Sisters, une suite de Pride and Prejudice écrite par Marcha Altman et qui est le premier livre d'une série dont le suivant sort bientôt, et que j'ai initialement découvert grâce à Lou.

Le livre présente deux parties : book One A bit of Advice et book Two : the question of consent, parce qu'il n'est pas possible de faire 417pages sur une seule intrigue à moins d'inclure des forces surnaturelles.
Dans A bit of Advice, le sujet c'est le mariage, car tout commence après la demande, pendant les préparatifs du mariage, période pleine de frustrations pour les amoureux qui ne peuvent pas se voir comme ils le voudraient et de toutes sortes d'inquiétudes face à la nuit de noces, car pour Jane et Lizzie c'est le moment de découvrir quel est le principal devoir d'une épouse, tandis que Charles Bingley cherche conseil auprès d'un Darcy pour le  moins réticent, quant à la manière dont il pourra rendre sa femme heureuse... ce qui va mener à l'entrée un scène d'un livre d'origine indienne, qui ne peut être que le Kama-Sutra et donc cette partie va se centrer sur les péripéties liées à ce livre et nous amené à découvrir les premiers temps du mariage de Lizzie et Darcy ainsi que de Jane et Bingley.

Dans the question of consent, l'intrigue tourne autour de Miss Bingley, où l'on découvre Charles sous l'angle du chef de la famille Bingley, puisque c'est à lui que revient le fait d'accorder ou non la main de sa soeur, or celle-ci vient de se trouver un prétendant en la personne d'un Lord écossais, tout à fait plaisant mais voilà, Bingley a un mauvais feeling sans pouvoir s'expliquer pourquoi. Il décide donc d'appeler à la rescousse Mr Darcy, pour sa capacité à voir le mal en autrui et dans leur tentative pour déterminer si Lord Kincaid est ou non un époux acceptable, ils vont se retrouver entraîné dans une série d'aventure romanesque.

J'ai vraiment aimé ce livre, je le place juste après Emma & Knightley dans la catégorie des réécritures-continuations de Jane Austen que j'ai aimé. Mais en même temps, je pense qu'écrire une suite à P&P est plus difficile que pour Emma, car à la fin d'Emma tout n'est pas résolu, Emma et Knightley se marient sans avoir eu d'autres obstacles que celui de reconnaître la nature de leurs sentiments l'un pour l'autre, mais du coup on peut voir que la différence d'âge et le fait qu'ils sont obligés de vivre chez Mr Wodehouse au lieu d'habiter à Donwell Abbey pourrait poser problème, tout comme le fait de faire passer la relation frère-soeur qu'ils entretenaient à quelque chose de plus fort, alors que dans P&P, tout est résolu, il n'y a plus de raison pour qu'il y ait de difficulté entre Darcy et Lizzie, d'autant que Jane Austen nous donne des indications de la bonne entente qui règne entre eux lors du mariage, donc trouver matière à un livre n'est pas évident, ça se sent d'ailleurs, parce que dans les premiers chapitres, la tension est importante, je les ais dévoré, mais une fois la nuit de noces atteinte mon intérêt est un peu retombé, parce que là, il n'y a plus rien à attendre si ce n'est la naissance du premier enfant et à partir de là le livre peut continuer et encore...
Du coup la deuxième partie est la bienvenue, car même si les chapitres suivant la nuit de noces sont aussi bons que les précédents, retrouver un fil directeur est appréciable, celui-ci est Miss Bingley, ce qui n'a rien d'original car une intrigue liée au fait que Miss Bingley s'est trouvé quelqu'un se trouve aussi dans le premier des Mrs and Mr Darcy's Mystery de Carrie Bebris, Pride and Prescience. Car à la fin de P&P, le choix est limité, dans les personnes à marier, car on a  juste Georgiana Darcy, Kittie et Marie Bennet et Miss Bingley, or Miss Bingley est le personnage désignée, parce que c'est la plus âgée donc son mariage est urgent car elle est sur le point de finir vieille fille et donc le fait qu'elle tombe sur des prétendants pas forcément convenables se justifie par le fait qu'elle n'est plus dans une situation  où elle peut vraiment attendre d'autres demandes.

the-plight-of-the-Darcy-Brothers.jpg
Ce qui fait l'intérêt de ce livre, c'est la dose d'humour que Marsha Altman arrive à y instiller, que ce soit dans les échanges entres les personnages ou dans les situations, car elle n'introduit pas d'élément invraisemblables, j'aime par exemple beaucoup les "récits de Cambridge" où en général Bingley raconte des souvenirs du temps où il a fait la connaissance de Darcy à Cambridge et où il a été témoin de moment où Darcy n'était pas le gentleman parfait que l'on connait. J'apprécie beaucoup le fait que Darcy ne tienne pas l'alcool, parce que ça permet des anecdotes comiques et c'est un défaut qui peut très bien coller avec le personnage.
Autre point positif dans les détails ajoutés : Darcy est une fine lame des plus talentueuses !!! ce qui donne lieu à quelques passages avec des épées, ce qui m'a rendu très contente et du coup, j'ai découvert et essayé de mettre en pratique le concept "du il ne faut pas attaquer tout de suite un adversaire mais faire preuve de patience et l'étudier", mais bon, mon succès fut très relatif : je conserve mon côté très bourrin avec un fleuret, un de mes adversaires ayant estimé que j'étais plutôt faite pour le fléau d'armes.
En fait il y a énormément de détails qui m'ont plû, des différentes réflexions de Darcy sur la raison pour laquelle il n'aurait jamais épousé Miss Bingley à la rivalité entre Darcy et Bingley quant à leur réussite amoureuse, de la nécessité pour Darcy de maintenir l'honneur de sa famille par sa conduite à la relation entre Mr & Mrs Bennet... bref je ne vais pas vous faire la liste, mais j'ai vraiment trouvé ça super, y compris le côté plus romanesque de la deuxième partie et en particulier pour le côté romanesque, déjà rien que parce qu'il permet la scène de la page 309 qui m'a fait pleurer de rire, moi aussi tous les éléments qui arrivent durant ces pages-là, même l'arrivée tout à fait opportune de William Knicaid m'a plû, mais ça c'est le charme du kilt^^.

Je pense que je vais arrêter là ce que j'ai à dire sur ce livre mais si je suis sûre que j'en laisse encore beaucoup de côté sur ce que je voulais vous dire mais tant pis. Par contre, je ne crois pas que je lirais la suite, car je pense que faire d'autres livres après celui-ci est une mauvaise idée, car le romanesque de la deuxième partie est acceptable parce qu'il arrive après la première qui nous présente une situation normale, donc quand l'irruption du romnesque se fait dans la deuxième partie, le lecteur est prêt à l'accepter parce que c'est tout à fait possible que les personnages se trouvent dans cette situation mais si, au contraire, ils passent leurs temps à se retrouver dans de telles situations ça devient peu crédible et ça casse le charme et le résume de The Plight of the Darcy Brothers que vous pouvez trouver ici, me laisse à penser que l'on va vraiment avoir le droit à une aventure bien romanesque, or je trouve que ça trahit Jane Austen, car la fin de P&P n'est pas que Darcy et Lizzie vont avoir une vie très mouvementée mais qu'ils vont vivre heureux, donc là je trouve que ça va trop loin, donc je ne le lirais pas pour rester sur un bon souvenir de The Darcys and the Bingleys, car je crois que là, faire une suite, c'est trop commercial, car the Darcys and the Bingley's se suffisait à lui-même.

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 14:35
Hier soir, revenue d'escrime bien crevée(et avec de nouveaux bleus en puissance), j'ai eu envie de me caler sous ma couette à regarder un film sympa et mon dévolu s'est jeté sur Coup de foudre à Bollywood ou Bride & Prejudice.

Il s'agit de Pride & Prejudice version bollywood et transposé à notre époque. Comme toujours, je considère que vous connaissez l'histoire(comment ça, je suis fainéante ?), donc si vous vouliez un résumé, je vous renvoie  à l'article de Cachou sur ce film.

Le film présente certains changements par rapport à Jane Austen, par exemple, on a 4 filles au lieu de 5, ce qui est une bonne idée car quand on voit les adaptations de P&P, on se rend compte que Kitty n'est pas d'une grande utilité, à part sortir en compagnie de Lydia, Lady Catherine devient la mère de Darcy, Anne de Bourgh une new yorkaise blonde.

Ce que je trouve particulièrement intéressant c'est la modernisation du l'histoire, car les scénaristes sont parvenus à trouver comment raconter l'histoire tout en traduisant celle-ci à notre époque.
Ainsi les ambitions de notre Mrs Bennet sont autour de la carte de séjour américaine, car  Mr Bakshi ou Mr Bennet a refusé d'aller s'installer aux USA quand l'occasion s'était présentée, Balraj ou Bingley est un avocat(?) qui a fait fortune en Angleterre et qui revient au pays à l'occasion d'un mariage, William Darcy appartient à une famille qui a fait fortune dans l'hotellerie.
Mais le must du must revient à Mr Kholi qui est un comptable qui a réussi aux USA et qui revient en Inde pour épouser une des filles Bakshi parce que tout ce qui lui manque dans son luxe américain c'est une épouse et les indiennes aux USA sont trop libérées à son goût, donc il veut une épouse plus traditionnelle, il est donc le gendre rêvée pour Mrs Bakshi. C'est mon personnage préféré du film et qui montre l'effort d'adaptation qui a été fait pour trouver quel serait notre équivalent Mr Collins, flatteur, et ridicule et le résultat est génial : Mr Collins qui énumérait les fenêtres de Rosing et leur coût s'est transformé en Mr Kholli qui parle du nombre de pièce de sa maison et la valeur qu'elle a prise sur le marché. Il porte des bijoux voyants et d'un coût douteux, il fait du sport, c'est le beauf par excellence et en plus il mange d'une façon écoeurante.


Dans le film, la raison de l'affrontement entre Darcy et Lizzie-Lalita sera autour de la question du mariage arrangé et le préjugé autour de l'image de l'Inde, d'un côté Darcy qui se retrouve lâché dans l'Inde qu'il ne connait pas et qui fait une bourde devant Lalita et de l'autre, Lalita qui est persuadé que Darcy méprise la culture Indienne parce qu'il est américain et qu'il se croit supérieur. Darcy, pour conquérir Lalita, devra lui prouver son amour de l'Inde et fera toutes sortes d'efforts pour s'imprégner de sa culture. On a aussi plusieurs visions du mariage qui s'affrontent avec Mr Kholi qui se cherche une épouse traditionnelle, la mère de Darcy qui cherche désespéremment à lui arranger un mariage avec une riche new-yorkaise, ce qui rend sa situation assez proche de la situation
indienne qu'il critique au départ.


Ce film c'est aussi pour moi la découverte de Bollywood(à ne pas confondre avec Kholiwood), ce qui m'a terriblement rappelé Buffy contre les vampires puisque dans une des premières saisons, Buffy, Alex et Willow se font des soirées bollywood où ils ne comprennent rien de ce qui se dit et où Willow essaie de broder sur les intonations des chanteurs. J'ai beaucoup aimé le côté Bollywood avec ses chants et ses danses qui arrivent de façons plus ou moins imprévues, c'est d'ailleurs avec Kholiwood ce que j'ai préféré dans le film car sans ça, ce serait une comédie romantique quelconque mais avec les chants, ça donne un rythme à l'histoire et en plus les tenues sont vraiment magnifiques.

Pour finir je vous laisse sur cette perle de Mrs Bakshi au moment où Whickam débarque chez elle :

"Il ne peut pas rester ici les hippies sont sales et sont des voleurs."
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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 01:19
Depuis quelques temps, il m'attendait sur l'étagère et ce soir, je me suis enfin sentie d'humeur à le regarder. Il s'agit donc de l'adaptation de 2007 de Persuasion avec Rupert Penry-Jones ands le rôle du Capitaine Wentworth et Sally Hawkins dans celui d'Anne Elliot.

Dans la mesure où j'ai déjà résumé l'histoire dans mon billet sur le livre,  je ne vais pas le refaire ici. Je pense que j'ai préféré cette version même si c'est vrai que Sally Hawkins a un côté carpe dans son jeu, car elle arrive à faire l'essentiel du film avec la bouche entre-ouverte et le moment où elle nous fait un petit footing dans Bath est assez déplacé mais de l'autre côté, il y a Rupert Penry-Jones, pour lequel je n'arrive pas à trouver actuellement de mot, pour vous décrire l'effet que me fait son Capitaine Wentworth, en dehors de quelques bruits félins digne de Catwoman, car il a véritablement un charme prenant, alors que celui qui tenait le rôle dans la version 95, n'était pas du tout renversant, alors que là, c'est vraiment le beau Capitaine Wentworth, on comprend l'agitation que son arrivée provoque chez les demoiselles Musgrove.

Les reproches que je fais à cette adaptation sont d'abord le manque de subtilité du film,  à savoir Anne Elliot qui tient son journal et donc qui nos révèle ce qu'il y a à savoir, nous ôtant la possibilité d'essayer de déchiffrer le comportement de chaque personnage mais on en sait aussi trop sûr ce que ressent Wentworth avant sa demande, il n'y a plus de mystère, même s'il est choupi tout plein dans ses scènes où il se croit obligé d'épouser Maria et donc de perdre définitivement Anne. Ensuite, j'ai trouvé l'ambiance trop sombre, le ridicule de certains personnages n'a pas été très développé, même si Anthony Steward Head était pas mal en Sir Walter il incarne tout de même une version méchante de Sir Walter mais sa capacité a toujours se regarder dans le miroir rattrapait le côté trop sombre de son jeu. Après il y a aussi le traitement d'Anne Elliot qui m'a un peu déplût(en dehors de l'air de carpe hors de l'eau de Sally Hawkins) je trouve qu'on lui donne un air trop maladif, comme lors de la promenade avec la scène où ils passent sur un tronc d'arbre et qu'Anne, évidemment, se crache, puis le fait que ce sont les Croft qui ont l'idée de prendre Anne avec eux et non Wentworth, alors que je trouvais le fait qu'il s'apperçoive qu'elle est fatigué vraiment mignon, alors que là, elle boîte à moitié donc on comprend que tout le monde le remarque.

Le film prend pas mal de liberté quant au déroulement de l'intrigue amoureuse, puisque ce n'est plus lors de la fameuse scène où Wentworth essaie d'écrire une lettre tandis qu'Anne et le capitaine Harville sont en train d'échanger leur point de vue sur qui de l'homme ou de la femme oublie l'autre le premier, un bout de la discussion se déroule désormais beaucoup plus tôt entre Anne et Benwick et n'a du coup plus le même sens, vu que ce n'est plus la révélation qui permet, comme dans P&P avec le récit que fait Lady Catherine à Darcy de sa visite à Elizabeth, à Wentworth d'apprendre qu'Anne a encore des sentiments pour lui et qu'il est encore temps de faire sa demande en mariage. Alors que là, on a moins de suspens, puisque l'on apprend plus tôt les raisons du comportement de nos personnages, avec le fait que Wentworth ne peut lui pardonner, puis le fait qu'en voyant en Marie l'inconvénient d'une trop grande constance dans un jugement et la peur de perdre Anne par l'obligation d'un engagement non voulu, Wentworth découvre qu'il est toujours amoureux et prêt à pardonner, du coup le problème n'est plus vraiment de savoir si une seconde demande en mariage sera acceptée mais juste s'assurer que l'autre est encore sur le marché du mariage. Mais les scènes où Wentworth et Anne se tourne autour, chacun sachant l'autre libre mais toujours empêché par l'irruption d'un personnage d'aborder vraiment ce qui les touche, sont des scènes vraiment très agréables et qui du coup, compensent assez bien la disparition de l'épisode de la lettre.

C'est donc une adaptation que j'ai apprécié, même si c'est peut-être un peu trop froid comme esthétique ou parfois un peu trop dans l'expression de ses propres sentiments, mais tout cela ne compte pour rien face au charme de Rupert Penry-Jones.

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
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"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

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Malakos is here too !!!

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Jusqu'ici j'ai peu avancé.

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Beowulf

 

 

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