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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 11:57

Detective_Conan_Volume_1.pngComme ce mois-ci, c'est quartier libre pour le thème du challenge sur les pages du Japon, je vais vous proposer un mois spécial policier Japonais et je vais commencer avec les deux premiers tomes du manga Détective Conan de Gosho Aoyama.

 

Shinichi Kudo a dix-sept ans et de grandes capacités de déduction qui le mène souvent à prêter son concours à la police pour résoudre des affaires délicates, suivant les pas de son idôle : Sherlock Holmes. Un jour, il assiste à une scène qu'il n'aurait pas dû voir et de mystérieux hommes en noir tentent de l'éliminer en essayant sur lui un nouveau poison.

A son réveil, Shinichi s'aperçoit qu'il a rajeuni, le poison lui a donné l'apparence d'un garçon de six ou sept ans. Pour protéger les siens, il est obligé de garder le secret sur sa mésaventure. Sous le nom de Conan Edogawa, il est confié à la garde de Ran, sa meilleure amie dont le père est détective. Par le biais des enquêtes du père de Ran, il espère pouvoir retrouver la trace des hommes en noir et ainsi obtenir un antidote, mais ce n'est pas évident, car le père de Ran est un imbécile et que plus personne ne prend au sérieux ses déductions. Heureusement, il peut compter sur l'aide du Docteur Agasa, un inventeur farfelu qui va lui fournir toutes sortes de gadget.

 

Comme son nom l'indique, c'est un manga qui présente un héros inspiré de Sherlock Holmes mais avec ce point de divergence, tel Cassandre, personne n'écoute ses prédictions. Comme il est dans un corps d'enfant, il va devoir élaborer des stratagèmes pour mener les adultes sur les bonnes pistes et trouver des moyens de compenser sa faiblesse physique, car désormais son action est limitée sur de nombreux plans. En prime, pour maintenir sa couverture, il est obligé de retourner en primaire, ce qui va amener aussi des intrigues de ce côté-là.

 

J'ai trouvé ce manga sympathique, plus sombre que je ne m'y attendais, car on tombe sur pas mal de cadavres sanglants. Le côté comique est apporté par les deux détectives incompétents que Conan aide à leur insu. J'aime aussi le désespoir de Conan quand il est à l'école, car ce qui l'entoure est terriblement en-dessous de ses propres capacités intellectuels.

 

Un manga policier agréable avec des affaires de meurtres, de disparitions, un détective brillant, bref un ensemble dans la tradition des enquêtes de Sherlock Holmes ou d'Hercule Poirot.

 

challenge-sur-les-pages-du-japon

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 15:05

dossier_holmes_dracula.jpgAujourd'hui je vais vous parler d'un des livres que j'avais reçu dans le cadre du swap Holmes : le dossier Holmes-Dracula de Fred Saberhagen.

 

Alors qu'il est de retour à Londres, le comte Dracula se retrouve amnésique suite à un coup reçu à la tête, et est retenu captif dans un endroit où d'étranges expériences semblent être en cours. Il va donc consacrer ses efforts à retrouver son identité et à se venger de ceux qui l'ont attaqué. Pendant ce temps, Sherlock Holmes essaie de faire la lumière sur la disparition d'un certain John Scott, parti étudier la peste à Sumatra et qui a été aperçu à Londres et de comprendre le lien qui existe avec un cadavre retrouvé près de la Tamise complètement vidé de son sang.

 

Niveau chronologie holmésienne, cette histoire se déroule peu de temps après l'aventure du Pied du diable. Niveau chronologie historique, nous sommes en 1897, au moment du jubilé du règne de la reine Victoria. Fred Saberhagen prend pour point de départ l'affaire du rat géant de Sumatra, qui fait partie des enquêtes  d'Holmes dont on ne connais que le titre, et donne sa propre version du mystère.

 

La narration fonctionne sur une alternance, nous suivons tantôt le récit de Dracula, tantôt le récit de Watson. Personnellement, j'ai préféré les chapitres racontés par Dracula, car j'ai été séduite par sa personnalité et les remarques qu'il fait. J'ai aussi trouvé intéressant le fait que Dracula s'adresse à des lecteurs de la fin du XXIème siècle.

 

le_dossier_holmes_dracula_pocket9122.jpgJ'ai lu ce livre assez rapidement, ayant été très intéressée par la progression de Dracula et aussi curieuse quant à la manière dont Holmes allait réussir à remonter jusqu'à lui. On a d'un côté une enquête policière qui est assez  dans le ton des Conan Doyle et de l'autre, un récit qui est plutôt du côté du fantastique, puisque Dracula ne se transforme pas en détective. L'histoire réserve un certain nombre de surprise. Mon seul regret est qu'elle ne fasse que 222 pages, car j'aurai bien passé plus de temps en compagnie de Holmes et de Dracula.

 

Fred Saberhagen revisite le mythe de Dracula, on retrouve certains des personnages du livre de Bram Stocker mais celui-ci apparaît comme la version colportée par les ennemis du Comte, ce qui fait que j'ai terriblement envie de lire le livre précédent de Saberhagen(car le dossier Holmes-Dracula est le second livre d'une série sur Dracula)pour voir comment il modifie l'histoire originale(dont je ne suis pas fan), je suis très curieuse quant à la version des faits de Dracula ainsi que la manière dont certains personnages du roman original peuvent se retrouver dans des rôles de méchants. Saberhagen modifie certains des détails donnés par Stocker sur les vampires, il garde certains traits mais en critique d'autres. J'ai particulièrement aimé le fait que l'on découvre pourquoi un vampire a besoin de dormir dans sa terre natale.

 

Ce livre m'a séduite et je pense que je vais tenter de mettre la main sur les autres, ce qui ne va pas être évident vu qu'ils ne sont actuellement plus édités. Heureusement j'ai déjà Dracula et les Spirites dans ma pal que j'avais reçu en même temps que celui-ci.

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 10:20

L-instinct-de-l---quarrisseur.jpgAujourd'hui je vais vous parler de l'Instinct de l'équarisseur de Thomas Day, que j'avais reçu dans le cadre du swap Holmes.

 

Sherlock Holmes existe ! Mais pas dans notre monde, c'est là le secret de l'oeuvre de Conan Doyle. Contrairement à ce que l'on croit le bon docteur n'a pas inventé Sherlock Holmes, il s'est seulement contenté d'édulcoré les aventures qu'il a vécu à ses côtés, car, le vrai Sherlock est trop effrayant pour être livré au public. Ainsi périodiquement le professeur Watson débarque chez Conan Doyle pour l'entraîner dans toutes sortes d'aventure dans un univers parallèle où les Worsh sont venus sur terre et provoqué toutes sortes d'avancées technologiques.

Cette fois, Holmes est sur les traces d'un éventreur qui sévit dans l'East End et le temps lui ait compté, car la grande partie d'échec qu'il joue face à Moriarty est sur le point de toucher à sa fin, mais pour quelles conséquences ? Holmes réussira-t-il à vaincre Moriarty qui cherche à percer le secret de l'Instinct de l'équarrisseur ?

 

J'ai adoré ce roman, qui est un mélange d'Uchronie, puisqu'on y découvre ce qui aurait pu se passer si d'adorables boules de fourrure avaient débarqués sur terre, et de Steam-punk. La version parallèle d'Holmes et Watson est géniale, je me pose d'ailleurs d'énormes questions sur la relation qui les unit ou a pu les unir... surtout au niveau de Watson. Le personnage de Conan Doyle est aussi très intéressant, l'apparition d'Oscar Wilde était savoureuse. Par contre, j'ai regretté de ne pas connaître vraiment Jack London, car du coup, je n'ai pas pu apprécier le personnage dans toute sa saveur.

 

instinct.gifLes situations sont souvent drôles, j'ai un gros faible pour Holmes et les aéroglisseurs. Mais mon passage préféré est celui-ci :

 

"Pour descendre jusqu'à celui-ci, Watson et Holmes se laissèrent glisser le long d'un mât métallique et inoxydable comme celui qu'utilisent les pompiers de Portsmouth pour gagner du temps en cas d'incendie. Il y avait sans doute quelque symbolique phallique, voire une forme peu banale de communion homosexuelle dans ce rituel enfantin, mais il était probablement déconseillé de faire ce genre de remarques à quelqu'un d'aussi fasciné par la violence que Sherlock Holmes, et qui, selon les dires de son fidèles compagnon, John Halliwell Watson, claudiquait à cause d'une relation homosexuelle ayant mal tourné."

 

L'intrigue est intéressante, certains détails sont donnés au compte-goutte, ce qui frustre bien(car j'aurais adoré avoir plus de détails sur la partie d'échec d'Holmes et Moriarty), Holmes est vraiment fascinant tout comme l'univers parallèle dans lequel il évolue ainsi que les Worsh. J'ai bien aimé découvrir les différences entre les deux mondes.

 

J'ai donc passé un très bon moment avec ce livre, je regrette juste qu'il n'y en ait pas d'autres, car j'adorerais découvrir d'autres aventures de ce Sherlock sanguinaire.

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 20:45

PeterCushing1959-19_276466s.jpgIl y a quelques temps j'ai mis la main sur un coffret d'adaptation de Sherlock Holmes par la bbc. Ce coffret est centré sur Peter Cushing et contient le chien des Baskervilles(qui est différente de celle qui fut réalisée par la Hammer), une étude en rouge, le signe des quatre, le mystère de Boscombe Valley et the blue carbuncle, ainsi que deux adaptations récentes : une autre version du chien des Baskervilles et Sherlock Holmes and the case of the silk stoking avec Rupet Everett dans le rôle de Holmes. Il y a aussi un documentaire. Aujourd'hui je vais donc comparer les deux adaptations de la bbc.

 

Tout d'abord, concernant la version Cuhsing, j'ai été étonnée, car je me suis terriblement ennuyée devant cette version, qui est certes beaucoup plus fidèle que la version Hammer, mais moins bonne, que ce soit dans la manière de filmer ou dans l'histoire, car on s'ennuie devant cette histoire. En plus, j'ai détesté Watson(d'où mon ennui peut-être...), Nigel Stock le joue comme si c'était un demeuré pédant, qui veut imiter Holmes et qui ne se rend même pas compte qu'il est parfaitement ridicule. La version Hammer semblait plus nuancée, en tout cas, elle ne donnait pas l'impression que Watson était un parfait nigaud.

 

C'est une adaptation qui a mal vieilli et est très décevante, pourtant l'ouverture du film reposait sur une bonne idée puisque le film commençait sur Sir Charles racontant à ses invités la légende du chien des Baskervilles et nous permettait de voir à quel point Sir Charles est inquiet à cause du chien, puis on passait à l'ouverture réelle du livre avec Watson jouant les détectives mais la scène est gâchée par le jeu de Nigel Stock. Je ne suis pas fan du casting, le seul point vraiment notable est le fait de choisir quelqu'un de jeune pour incarner le Dr Mortimer.

 

holmes_cushing.jpgEt le plus étonnant, c'est que je n'ai pas aimé le jeune de Peter Cuhsing alors que j'avais trouvé qu'il incarnait parfaitement Holmes dans la version Hammer, comme quoi dix ans d'écart entre deux adaptations peuvent avoir leur importance, déjà parce que Cuhsing fait trop vieux(et nous ne parlerons pas de Watson...)et le look ne va pas. En plus Holmes passe son temps à boire du thé. Je ne comprends pas comment son jeu peut me sembler aussi terne alors qu'il l'avait déjà incarné avec génie. Peut-être est-ce parce qu'il le joue d'une façon trop chaleureuse. Je préférais quand il le jouait plus froid avec d'importants changements d'humeur. J'espère que les autres adaptations seront moins décevantes.

 

holmes-2003.jpgConcernant l'adaptation 2003 avec Richard Roxburgh dans le rôle de Holmes, Ian hart en Watson mais surtout Barnaby en Dr Mortimer !(ou pour les non-accros à Barnaby, John nettles), elle est meilleure que la précédente bien que bien moins fidèle, mais j'ai trouvé qu'il y avait de bonnes idées.

Ce qui joue beaucoup est la mise en scène, car l'accent est mis sur le côté effrayant de l'histoire et ainsi le film commence avec l'autopsie de Sir Charles par le Dr Mortimer puis on a l'évasion de Selden. Le film met plus l'accent sur le paranormal avec le fait que la femme du Dr Mortimer est portée sur le spiritisme ce qui mène à une séance où l'on tente de contacter Sir Charles.


C'est une version plus violente et dont la fin est différente puisque l'on voit deux policiers mourir dans une des tourbières, deux autopsies mais surtout au niveau de la fin, puisque Watson retrouve Beryl pendue, Sir henry s'est fait à moitié arracher l'oreille par le chien, Watson se prend une balle tirée par Stapleton(après que Watson tente d'étriper Stapleton parce qu'il a pendu sa femme) et Holmes est à deux doigt de mourir englouti dans la lande(mais est sauvé par Watson qui tire sur Stapleton, qui ainsi ne meurt pas englouti dans les marais).

 

La liberté prise avec la fin n'est peut-être pas très justifiable, par contre, j'ai aimé l'accent qui a été mis sur la question de la confiance, ce qui donne une touche d'humour très appréciable, puisque l'on a Holmes qui manipule Watson et un Watson peu enclin à lui pardonner.

 

holmes11.jpgMais ce qui m'a vraiment gêné, c'est le fait de montrer Holmes comme un drogué, puisqu'on le voit s'injecter de la morphine deux fois pendant le film, ce qui est un complet contresens, puisque Holmes ne se drogue jamais pendant une enquête.

 

Le gros plus de cette adaptation c'est John Nettles, car c'est rare de le voir ailleurs que dans Barnaby et j'ai pu ainsi découvrir ses talents d'acteur, car son jeu est assez différent de Barnaby.

 

Niveau Casting, celui-ci a été assez satisfaisant, même si Richard Roxburgh ne vaut pas Robert Downey ou Cushing version Hammer, il est tout de même bon dans le rôle, même si ici, l'acteur vraiment notable est Ian Hart qui incarne un Watson vraiment bon, car je pense que telle est la faiblesse de l'autre adaptation, car le jeu de Cushing aurait peut-être été meilleur avec un meilleur partenaire. Par contre, Ian Hart est génial, c'est un Watson jeune, qui n'a aucune envie d'être manipulé par Holmes et qui a un bon esprit pratique. Je viens d'ailleurs de m'apercevoir que je connaissais déjà l'acteur, car il s'agit de Quirrell !

 

Cette adaptation est donc agréable mais je préfère tout de même la version Hammer avec ses décors kitch et un Peter Cushing très en forme.

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 00:31

Without-a-clue.jpgAujourd'hui je vais vous parler du film que j'ai reçu dans le cadre du Swap Holmes : Without a Clue.

 

Et si Sherlock Holmes était un parfait imbécile, coureur de jupons, alcoolique et joueur ? Et si le véritable génie n'était autre que le Dr Watson ? C'est l'idée sur laquelle se fonde ce film, où Holmes n'est qu'une création d'un Dr Watson qui cherchait à dissimuler son petit passe-temps et s'est retrouvé dépassé par sa création et obligé d'engager un acteur pour tenir le rôle du grand détective...sauf que Reginald Kincaid commence à sérieusement lui taper sur les nerfs mais Watson va vite se rendre compte que s'il veut sauver l'Angleterre du péril qui la menace, il n'a d'autres choix que d'accepter une dernière fois de faire équipe avec Sherlock Holmes.

 

J'ai bien apprécié ce film, qui finalement est très plausible, car on voit les artifices mis en place pour dissimuler le vrai cerveau de l'histoire, comme quand Holmes dit que tout est tellement évident que Watson peut expliquer ou quand Holmes part inspecter n'importe quel recoin à la loupe pour permettre à Watson de chercher ce qui l'intéresse. Tout repose sur un concept assez Pratchéien en fait : les gens croient ce qu'ils veulent voir, et c'est là l'essence de l'illusion, tout le monde s'attend à voir Sherlock Holmes le génie, et Watson son pauvre idiot d'assistant, et donc personne ne s'interroge sur les coups d'esbrouffe d'Holmes, car tout le monde part du principe que ce sont là des traits de génie ou des ruses. On voit d'ailleurs le revers de cette illusion quand Watson cherche à s'affranchir de Sherlock Holmes et passe pour un imbécile, car personne n'est prêt à accorder de l'intérêt à ses paroles et Watson manque d'assurance dans ce qu'il dit.


Ce film n'est pas d'ailleurs pas sans me faire penser à la série Remington Steele, car l'idée de départ est assez semblable, nous avons un personnage qui ne peut assumer son rôle de détective, dans un cas parce que cela pourrait nuire à sa respectabilité et dans l'autre, parce que personne ne prendrait une femme au sérieux, et obligé d'inventer un enquêteur fictif et qui se retrouve ainsi coincé avec un boulet, mais dans Remington Steele, Laura se retrouve coincée avec Remington parce que Remington est un escroc  et s'est incrusté.


C'est un assez bon film et je remercie Lounima, car ce fut vraiment un excellent choix de DVD.

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 15:24

baskervilles_000.jpgAujourd'hui, nous allons parler du chien des Baskervilles de Sir Arthur Conan Doyle, que je viens de finir de relire et qui est le premier Conan Doyle que j'ai lu et  qui reste mon Sherlock préféré(et le fait que Peter Cushing a interprété Holmes dans l'adaptation Hammer n'a rien à voir avec ce fait).


Est-il vraiment utile de résumer le chien des Baskervilles ? Brièvement, Sherlock Holmes est appelé à la rescousse par un certain Dr Mortimer, qui se demande s'il convient de laisser Sir Henry Baskervilles s'installer à Baskervilles Hall, après l'étrange mort de Sir Charles, trois mois plus tôt, mort que le médecin ne peut s'empêcher de rapprocher de la légende familiale, selon laquelle les descendants des Baskervilles doivent éviter la lande la nuit, car une présence maléfique y rôde, prête à s'attaquer aux descendants du vil Sir Hugo.


J'aime énormément la manière dont les récits sont enchassés, car l'histoire est racontée par le biais de différents témoignages, nous avons d'abord la narration de Watson, puis les deux rapports qu'il envoie à Holmes et finalement des extraits de son journal, ce qui nous permet d'en apprendre pas mal sur Watson et sa relation à Holmes. Car, la partie où Watson raconte les événements à son lecteur nous plonge dans l'univers habituel des enquêtes de Sherlock Holmes, où perce l'admiration de Watson mais surtout sa volonté de faire comprendre Holmes et ses méthodes à son lecteur, tandis que les deux rapports, nous montre Watson s'adressant à Holmes, ce qui nous donne un aperçu de leur intimité, et nous donne une image de Watson dans l'intimité, puisque là, le récit se centre sur ses actions et permet de deviner certains aspects de son caractère. Dans son journal, nous suivons également les doutes de Watson face à l'affaire mais surtout face aux responsabilités que Holmes a mis sur ses épaules.

Mais dans tous ces récits c'est la figure de Holmes qui domine, même quand il n'est pas présent, car Watson cherche sans arrêt à se montrer digne de la tâche que le détective lui a confié et nous suivons ses incertitudes face à la conduite à suivre, car Holmes ne lui donne pas beaucoup d'indication, donc Watson est obligé de se fier à son propre jugement pour savoir si tel est ce que voudrait Holmes, mais toujours il semble agir en pensant à Holmes. Le récit est très marqué par la quête de reconnaissance de Watson, son envie d'obtenir l'approbation de Holmes, ce qui n'est pas évident vu que Holmes a des exigences élevées et n'est pas très expansif. Dans cette perspective, il est intéressant de noter la manière dont Watson parle de Lestrade, on sent que Watson, par son rôle d'observateur de Holmes(voir de disciple, car il essaie lui aussi de mener l'enquête et d'interpréter les indices selon les méthodes de Holmes), se sent supérieur à Lestrade.


baskervilles-hound.jpgL'ambiance est aussi très intéressante, il y a la lande déserte et ses dangers, et le fait que finalement on ne voit que très peu le chien, tout est dans l'attente et dans les superstitions qui entourent la bête.

Ce que j'ai aimé dans la manière de rapporter cette enquête, c'est qu'elle est réellement axé sur l'énigme, et non sur les causes du crime, ce que je trouve être un défaut des autres romans, en particulier d'une étude en rouge et du signe des quatre(je ne me rappelle plus de la vallée de la peur) où une grande partie du roman est consacré à la biographie du criminel, alors que là le tout est traité en quelque page, ce qui permet de concentrer l'attention uniquement sur le chien des Baskervilles.


Un des points que j'avais complètement oublié est le fait que le Dr Mortimer était un mordu de phrénologie, j'ai trouvé assez drôle la manière dont il se met soudain à inspecter le crâne de Holmes...

J'aime aussi beaucoup le début du roman où Watson essaie d'appliquer les méthodes de Holmes pour en apprendre davantage sur le mystérieux visiteur qui a laissé sa cane chez eux.


Bref, j'ai pris énormément de plaisirs à relire ce livre, d'autant plus que je ne l'avais jamais lu en anglais auparavant et j'aime beaucoup plus le style de Conan Doyle en vo.

 

EnglishClassicsMaxi-copie-1.jpg

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 14:09
sherlock-holmes novels 1Aujourd'hui nous allons parler d'un Scandale en Bohème, première nouvelle du recueil les aventures de Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle.

Nous sommes quelques temps après le mariage de Watson. Watson a un peu perdu le contact avec Holmes suite à sa vie de jeune marié, d'autant qu'il exerce à nouveau la médecine. Un jour qu'il passe par Baker Street, il décide de s'arrêter saluer Holmes et se retrouve aussitôt embarqué dans une nouvelle enquête où Holmes doit réussir à reprendre des documents pouvant menacer le futur mariage du roi de Bohème.

L'intérêt de cette nouvelle, en dehors des stratagèmes de Holmes pour découvrir l'emplacement des documents à retrouver est le personnage d'Irene Adler, qui est le véritable objet de cette nouvelle, car elle s'ouvre sur ces mots :

"To Sherlock Holmes she is always the woman. I have seldom heard him mention her under any other name. In his eyes she eclipses and predominates the whole of her sex. It was not that he felt any emotion akin to love for Irene Adler. All emotions, and that one particularly, were abhorrent to his cold, precise but admirably balanced mind. (...) And yet there was but one woman to him, and that woman was the late Irene Adler, of dubious and questionable memory."


Pourquoi est-ce que je vous parle de ça ? Simplement parce que dans le film qui vient de sortir nous retrouvons le personnage d'Irene Adler et que je vais maintenant relever  les écarts entre le film et le livre.
irene-adler-2009.jpgCette relecture m'a fait voir que le film prenait de grandes libertés avec la chronologie, car l'histoire se passe avant le mariage de Watson, or l'aventure avec Irene Adler a lieu après celui-ci et l'histoire du film ne peut se passer qu'après un scandale en Bohème, puisque ni Holmes ni Watson ne connaisse Irene avant cela, bien que Holmes ait un dossier sur elle, mais comme il a un dossier sur tout le monde ou presque, il n'y a rien de spécial, et c'est à la fin de l'histoire que Holmes obtient la photo d'Irene que l'on retrouve dans le film. Le film ne suit donc pas forcément le canon, je crois qu'il y a une référence au mariage d'Irene, mais celui-ci n'est plus qu'une escroquerie parmi d'autres exploits d'Irene.
Pour ce qui est de la relation entre les deux, le film insiste sur l'intérêt particulier qu'Holmes lui porte, ce qui n'est pas vraiment contradictoire avec le livre, car ce que l'on sait de l'estime qu'il lui porte, c'est tout à fait possible.
Le personnage d'Irene Adler est un brin modifié pour en faire une arnaqueuse professionnelle. Ce n'est pas contraire au livre, même si le livre nous donne l'impression qu'à la fin elle se range mais là encore, l'idée que se soit une nouvelle ruse est possible ou un amour passager est possible, donc le changement que le film apporte n'est pas énorme.

Les quelques libertés prises par le film que j'ai relevé ici, ne changent pas mon avis sur le film, car j'aime les changements flagrants, car au moins il n'y a pas de risque de confondre les éléments propres au film et ceux du livre et j'ai trouvé assez drôle de voir Holmes rivalisé avec Irene pour savoir qui aurait le dessus sur l'autre, car nous avons là, l'illustration même de la mauvaise influence des sentiments sur la raison ou sur les facultés déductives.

C'est une relecture agréable et que j'ai fait dans le cadre de lunettes noires sur pages blanches.

challenge lunettes noires

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 23:48
Holmes-Robert-Downey.jpgCe soir, je suis allée voir Sherlock Holmes en avant-première et je n'ai pas été déçue, Robert Downey Jr incarne un très bon Sherlock Holmes, plus maladroit que dans le livre au sens où c'est ici sur Holmes et non sur Watson que va reposer le côté comique du film.

Il colle à la description qui est donné de Holmes dans une étude en rouge(dont j'ai parlé ici), car Holmes est d'abord décrit à Watson en ces termes :

"Holmes is a little too scientific for my tastes - it approaches to cold-bloodedness. I could imagine his giving a friend a little pinch of the lattest vegetable alkaloid, not out of malevolance, you understand, but simply out of a spirit of inquiry in order to have an accurate idea of the effects. To do him justice, I think he would take it himself with the same readiness. He appears to have a passion for definite and exact knowledge."


Ce qui apparaît bien dans le film, où Holmes fait des expérimentations sur le chien, le fameux bull pup dans le premier chapitre d'une étude en rouge et dont il n'est plus jamais question, ce qui a mené certains à s'interroger sur les possbiles sens métaphoriques de cette expression, et Holmes empoisonne aussi un chien à la fin d'une étude en rouge pour prouver sa théorie(le chien était mourrant et devait être euthanasié par Watson), donc j'ai trouvé que c'était pas mal d'avoir réintroduit le chien.
Ensuite on a plusieurs reprises Holmes en train d'essayer de nouveaux moyens de faire une chose comme inventer un silencieux, ce qui est présent encore dans une étude en rouge où lors de la première apparition de Holmes, celui-ci vient de découvrir un moyen infaillible d'identifier les traces de sang.

sherlock-holmes-2009.jpgLe seul bémol à mon avis est que sa consommation de cocaïne et de morphine est remplacée par une tendance à avaler n'importe quelle substance alccolisée, ce qui ne colle pas trop dans le personnage. Pour ce qui est du côté bordélique, je ne me rappelle plus assez des livres pour pouvoir le dire, car je ne crois pas que ce soit à ce point, mais il y a effectivement le fait que Holmes tire des coups de feu dans l'appartement et procède à toutes sortes d'expériences. Le violon est là, ce qui est tout fait génial, parce qu'on retrouve du coup le fait qu'il joue des notes au hasard quand il est plongé dans ses pensées.
Par contre ce que j'ai apprécié comme bien trouvé, c'est les moments où l'on suit la réflexion de Holmes lors d'un combat et donc l'usage qu'il fait de ses déductions pour remporter le combat, car je n'avais pas pensé à relier ses talents de boxeurs et d'escrimeurs à ses facultés déductives alors qu'il est évident qu'elles doivent lui servir puisqu'un combat repose beaucoup sur la stratégie.
Par contre, je n'ai rien relevé donnant à penser que Holmes soit gay(je dis ça pour toutes les personnes qui vont tomber sur cet article suite à une recherche sur google avec comme mot-clef Holmes gay), parce que dans le livre, il n'accueille pas avec joie le mariage de Watson, donc qu'il cherche à le saboter un peu ne veut pas dire qu'il éprouve une attraction d'ordre sexuelle pour Watson, il peut très bien apprécier la compagnie de Watson amicalement, le seul truc c'est que Holmes se retrouve avec un petit côté Dr House par son manque d'engouement pour le mariage de Watson
Pour ce qui est de sa relation avec Irène Adler, j'en reparlerai bientôt, quand j'aurai relu un Scandale en Bohème, mais c'est sympa d'avoir ressorti La femme.
Sinon, niveau interprétation, je n'ai pas encore décidé si je préfèrais Robert Downey Jr ou Peter Cushing, car le Holmes de Cushing est élégant, avec des remarques cruelles, assez froid ce que j'aime beaucoup, tandis que celui de Downey Jr est plus orienté sur le côté excentrique de Holmes, plus soucieux de sa personne que des autres mais qui en même temps, montre diverses facettes de Holmes. J'aime beaucoup le moment où il découvre qu'on est en Novembre... c'est très dans le personnage qui refuse de faire de la place dans sa mémoire pour toutes informations inutiles.
Par contre, je veux le poster avec Robert Downey Jr(le premier, pas le second), ça doit être de l'avoir vu partout dans le métro mais mantenant j'ai envie de l'accrocher au-dessus de mon lit.

sherlock-holmes-watson-jude-law-poster.jpgPour ce qui est de  Watson, Jude Law est parfait, car c'est un personnage beaucoup plus proche du livre que ce que l'on trouve souvent dans les adaptations où Watson est un brin bedonnant, lent à comprendre et inutile, alors que là, Watson est plutôt fin, ce qui colle avec le fait que quand il revient d'Afghanistan, il est particulièrement amaigri suite aux privations et maladies qu'il a enduré.
C'est ici un homme d'action un brin brutal, trait qui n'ont rien de déplacé chez un ancien militaire. Il est peut-être ici plus violent que dans les livres, mais en même temps, dans les livres c'est lui qui raconte donc on peut envisager que ce sont des détails passés sous silence, mais qui sont plausibles, car si vous allez affronter un dangereux meurtrier, vous n'allez peut-être pas demander à une version de Sheldon ou de Daniel Jackson pour vous accompagner. Ici Watson n'est pas stupide, c'est quelqu'un d'une intelligence normale, qui a les pieds sur terre et qui veille sur Holmes, l'empêchant de trop se laisser  aller. Son soucis pour Holmes est dans le livre mais là c'est peut-être exagéré, au sens où je ne me rappelle pas que Watson fasse quelque chose pour empêcher Holmes de se laisser là, je crois qu'il se contente de faire des commentaires, comme dans le signe des quatre, lorsque l'on découvre que l'occupation de Holmes entre deux enquêtes réside pour beaucoup dans sa seringue, mais je crois que Watson respecte davantage le droit de Holmes à faire ce que bon lui chante.
Le film joue beaucoup aussi sur le mélange de fascination et de lucidité de Watson quand il s'agit de Holmes, car il n'est pas aveugle sur ses défauts mais en même temps, il ne peut résister à le tentation de le suivre dans une de ses enquêtes.
Pour ce qui est de son mariage, j'aborderai la question dans quelques jours, quand j'aurais relu le signe des quatre, car je n'ai pas exactement compris pourquoi il voulait présenter sa fiancée à Holmes, alors qu'il l'a connait déjà, tout comme le coup de la bague, car Watson n'est-il pas sensé avoir déjà fait sa demande ? Bref je laisse la question en suspens en attendant d'avoir relu le livre.
blackwood.jpg Pour ce qui est de Lord Blackwood, j'ai adoré son manteau, ça du méchant qui a de la classe. Je trouve que Mark Strong est assez bon pour jouer les méchants, parce que bon en Mr Knightley, il est pas top, la coupe de cheveux n'aidait pas non, mais par contre il est fait pour jouer les méchants.

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, vous vous doutez peut-être du fait que mon intérêt était assez limité et qu'en ce qui me concerne Holmes aurait pu aller enquêter sur les cercles de culture, que je m'en serais moqué, du moment que le personnage est bien joué. Je ne dis pas que l'histoire était sans intérêt, c'est juste que ce n'est absolument pas ce qu'on trouverait dans un Conan Doyle, même si une histoire de magie noire n'est pas si éloignée de certaines nouvelles qui inclinent un peu vers le paranormal, mais sinon, il y a beaucoup d'actions, alors que normalement Holmes est celui qui s'enorgueillit de pouvoir résoudre une affaire de son appartement sans sortir de chez lui, or là il passe son temps à échapper à toutes sortes de danger mais ça se tient, car ce sont des éléments qui se prooduisent dans la recherche de données, car Holmes ne peut réfléchir sans données.

Je suis assez contente de ce film, même si il faut que je finisse les livres avant de pouvoir avoir véritablement une opinion définitive, mais j'ai énormément apprécié l'importance des petits détails que l'on y trouve et donc j'attend le prochain film avec intérêt en espérant que l'histoire sera plus proche d'une enquête classique de Sherlock Holmes, ou au moins, moins , et la question qui se pose aussi sera, Moriarty serait-il ou non de la partie ?

Cet article a été rédigé dans le cadre du challenge lunettes noires sur pages blanches.

challenge lunettes noires
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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 23:42
sherlock-holmes-novels-1.jpgLe docteur John H. Watson, assistant chirurgien dans les armées anglaises combattant en Afghanistan, a été renvoyé en Angleterre suite à une blessure qu'il a reçue. Ses finances diminuant, il se lance à la recherche d'un logement confortable à un prix raisonnable et une de ses anciennes connaissance propose de le mettre en relation avec un individu un peu particulier qui fréquente le laboratoire médical sans que l'on sache quel peut bien être l'objet de ses études et qui cherche un colocataire.  Les deux hommes s'entendent et c'est ainsi que Watson et Sherlock Holmes emménagent au 221b, Baker Street.
La santé de Watson étant encore fort fragile,  il n'a pas d'autre occupation que de s'interroger sur son étrange colocataire afin d'essayer de découvrir quelle peut bien être son activité. Le mystère finit par être dissipée, lorsque Watson critique sévèrement un article sur la science de la déduction, qu' Holmes se trouve avoir écrit. C'est alors que Watson apprend que son colocataire est un détective consultant et se trouve embarqué dans une enquête sur un meutre survenu dans une maison abandonnée avec le mot Rache(vengence en allemand) écrit en lettres de sang sur le mur.

Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle est le premier roman avec le duo Sherlock et Watson. Il nous offre une assez bonne présentation des deux personnages et nous montre comment le duo s'est formé.
Ce que j'ai aimé dans cette histoire c'est le fait que nous suivons Watson dans sa découverte progressive de son colocataire et aussi sa conversion à l'art de la déduction, l'enquête apparaissant comme une illustration de celui-ci, avec une opposition entre la méthode de Sherlock Holmes et les deux inspecteurs les plus brillants de Scotland Yard, Lestrade et Gregson.

Le gros bémol de ce livre et qui fait que j'ai hésité à le relire vu que je l'avais relu assez récemment en français  et que j'ai ensuite hésité à lire en entier vu que ce qui m'intéressait c'était de voir les éléments que ce livre nous donne du caractère de Holmes et Watson, c'est l'histoire qui occupe cinq chapitres du livre et qui arrive en plein milieu(lLoren D. Estleman qui a rédigé l'introduction dit assez clairement que c'est un élément qu'elle saute).
Ce qui me gène avec cette histoire c'est son côté digression de l'auteur, parce qu'elle brise la narration, puisque l'on passe sans transition de l'arrestation du coupable à cette histoire, qui n'est introduite par aucun personnage, n'appartenant pas à la narration de Watson. La première fois que je l'avais lu, ça m'avait agacé, car on passe tout d'un coup à une histoire avec des personnages que l'on ne connait absolument pas, le lien n'étant donné qu'à la fin. Une fois l'histoire finie, le chapitre suivant reprend avec la narration de Watson où le coupable explique ses motivations et comment il accomplit son crime, et du coup, l'histoire qu'on nous a raconté pendant cinq chapitres n'a pas de fonction dans l'histoire et on a l'impression qu'on aurait pu s'en passer.
A la relecture, j'ai apprécié l'histoire intercalée, certaines lignes m'ont marquée la première fois que je l'ai lu, je déplore juste le fait que Conan Doyle n'ait pas fait davantage d'effort pour intégrer cette histoire au récit.

Je n'ai pas regretté ma relecture, d'autant que c'est la première fois que je le lis en anglais et que j'ai ainsi découvert que c'est tout de même mieux en vo. Ma préférence va au deux premiers chapitres où l'on découvre Holmes et Watson et que la routine s'installe au 221b.

Ce livre est ma première lecture dans le cadre du challenge English Classics.

EnglishClassicsMaxi-copie-1.jpg
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 13:53
Voilà la situation du jour, j'avais une épreuve ce matin pour valider mon séminaire de latin et je me suis retrouvée face à la question, avec le sentiment d'être Cogite, dans Moving Pictures, lorsqu'il se trouve devant son sujet d'exam, dont la seule question est "What is your name ?" et se demande où est le piège. Normalement ça s'est bien passé mais je n'arrive pas à m'enlever de l'esprit que j'ai peut-être répondu complètement à côté, donc en sortant de l'épreuve, je suis allée chez Gibert pour me changer les idées... et à ce point, de l'histoire, vous devez vous demander quel est le rapport avec Cachou ou à quel moment un clip pourri mettant en scène Leonard Nimoy va apparaître...et bien le voici : Cachou hier nous a parlé du film Sherlock Holmes, ce qui a mené à une longue discussion sur la manière d'interprêter la relation entre Watson et Holmes, et j'ai eu envie de relire Sherlock Holmes, histoire d'élucider cette fameuse question qui semble beaucoup attirer sur mon blog : est-ce que Sherlock Holmes est gay ?, sauf que... mes livres sont chez mes parents et du coup, je suis ressortie de chez Gibert avec  ceci :

SDC12993
Je possède donc à présent l'intégralité des nouvelles et romans de Sir Arthur Conan Doyle, mettant en scène Sherlock Holmes, dans l'édition en deux volumes de Bantam Classic. Une des raisons pour lesquelles je l'ai acheté, c'est parce mes éditions de Conan Doyle sont en français,, à l'exception de The Adventures of Sherlock Holmes, mais au prix de l'édition Bantham, c'était plus rentable d'avoir des doublons que de racheter chaque livre... Il n'y a plus qu'à espérer que mon neveu se découvre bientôt une passion pour Sherlock Holmes, histoire que je lui refile mes livres.
Mais ça reste la faute de Cachou, qui n'a pas lu Sherlock Holmes...
En plus de l'intégrale de Sherlock Holmes, j'ai aussi craqué pour The Sherlock Holmes Comapanion de Daniel Smith, que j'ai eu le malheur de feuilleter...

SDC12994
ça fait plusieurs semaines qu'il est chez Gibert, mais je n'y avais jusqu'ici pas jeté de coup d'oeil parce que je pensais qu'il s'agissait seulement d'un livre qui tentait de tirer profit de la sortie du film et où on aurait trouvé la traditionnelle photo de la casquette de Holmes ou une biographie des personnages façon guide de séries tv, bref un livre aux belles images mais vide de contenu si on a déjà regardé les documentaires sur arte consacré à Sherlock Holmes(c'est à la suite de l'un d'eux que je me suis retrouvée plongée dans les Sherlock Holmes...).

SDC12995
Et en fait non, le livre présente un résumé en une page de chaque nouvelles et en une ou deux pages pour les romans, l'intérêt est que cela attire l'attention sur des détails comme le lieu de départ ou la résolution de l'affaire, des points que je trouve intéressant mais auxquels je ne prête pas attention quand je lis, et parfois il y a des détails relatifs à la réception de l'histoire, à sa publication ou à un élément qui se distingue des autres.  S'intercalent entre ces résumés le profil de Sherlock Holmes, Watson, Mme Hudson, Scotland Yard, Moriarty, the Strand magazine, des chapitres où des acteurs qui ont joué Holmes ou Watson et d'autres personnes parlent de leur expérience et d'autres chapitres qui abordent des points spécifiques comme "Holmes as a Detective-Scientist", "Holmes and his pleasures" ou encore "Holmes on Stage, Screen and Radio".

SDC12996
C'est donc une lecture qui promet d'être intéressante et la manière dont les personnages sont présentés est bien, car elle indique les problèmes que pose le corpus et surtout les variations ou détails qui se contredisent, comme le fait que la blessure de Watson est tantôt à l'épaule, tantôt à la jambe, ou, -problème qui m'intéresse davantage- le mariage de Watson, car à un moment, il se marie, mais on ignore les circonstances amenant la fin de ce mariage, mais à un moment donné, on retrouve Watson vivant avec Holmes.

Et pour finir, c'est en ce moment les soldes - non, ne fuyez pas, je n'ai pas racheté de nouvelles figurines Star Trek - et c'est donc le moment où j'aggrandis ma collection de DVD et voici donc ma dernière acquisition :

SDC12997
Le coffret DVD de la saison 2 de la Famille Addams ! Ce coffret propose en bonus 4 épisodes commentés par la Chose et le cousin Machin et un documentaire.
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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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starship troopers
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