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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 09:52

the_picture_of_dorian_gray_penguin_popular_classics.jpgAujourd'hui je vais vous parler de the Picture of Dorian Gray d'Oscar Wilde. Cet article peut contenir des spoilers.

 

Dorian Gray est un jeune homme innocent, tout à fait inconscient de sa beauté, mais, un jour, chez le peintre auquel il sert de modèle, il fait la rencontre de Lord Henry Wotton, qui va lui ouvrir les yeux sur sa beauté et introduire en lui les germes de sa propre corruption, car le jeune homme ne va pouvoir résister à la fascination qu'il exerce et va se mettre à suivre les conseils de ce dandy qui ne prend rien au sérieux, ne croit pas en la morale et met en avant les plaisirs sensuels.

C'est ainsi qu'en voyant son portrait achevé, Dorian Gray ne va pouvoir s'empêcher de jalouser la peinture car elle le montre dans toute sa splendeur, et il va alors souhaiter que les rôles s'inversent : que la peinture soit marquée par les atteintes du temps tandis que lui conserverait intact toute la beauté de sa jeunesse.

 

J'ai énormément aimé ce livre, où l'on retrouve tout l'esprit d'Oscar Wilde. Les considérations sur le rapport entre l'art et la réalité étaient très intéressantes, en particulier dans la préface. C'est un livre qui est marqué par l'influence de Théophile Gautier mais aussi par A rebours de Huysmans.

 

Dorian Gray m'a énormément fait penser à Faust, car c'est un personnage influençable et qui fait le mal mais sans être capable d'aller au bout de la voie qu'il s'est fixé et qui va par moment tenter de revenir en arrière et d'effacer sa propre corruption. En plus, Lord Henry est bel et bien une sorte de Mephistopheles, car c'est lui qui va entraîner Dorian dans cette voie et l'y maintenir. Il est le guide aux maximes trompeuses. A la fin, Dorian ne peut être sauvé, car comme Faust, son repentir n'est pas sincère, il est juste une tentative pour échapper au poids de ses actions.

 

C'est un livre d'une grande richesse, très marqué par les théories sur l'art et qui va poser la question de la formation de l'individu, car comment Dorian Gray peut-il apprendre de ses erreurs si ce n'est pas lui qui en paye le prix ? Maintenant, j'aimerais bien mettre la main sur la version non-censurée, car j'ai découvert récemment qu'il existait une autre version du livre.

 

challenge colin firth

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 12:33

st-trinan-s-cartoon.jpgIl n'y a pas longtemps, je vous avais parlé du film St Trinian's. Eh bien, aujourd'hui je vais vous parler des cartoons à l'origine du film, avec l'édition penguin de St Trinian's, the cartoons de Ronald Searle.

 

St Trinian's est une école pour jeunes filles très particulière : le meurtre et le crime y sont monnaies courantes. C'est une école où les pensionnaires fument, boivent et parient sur les courses de chevaux et où les professeurs enseignent le combat à mains nues et l'art des poisons.

 

C'est un petit livre que j'ai dévoré sitôt reçu et qui contient toute une série de dessins rangés sous différents chapitres :

1 Welcome To St Trinian's

2 Sports Days

3 Love at St Trinian's

4 St Trinian's Abroad

5 Sith Form

6 Christmas & New Year's & Home for the Hols

7 Back to the Slaughterhouse

8 St Trinian's : The End

 

J'ai énormément aimé l'humour des différentes scènes et j'ai eu le plaisir de voir que le film reprenait certains dessins. L'ensemble est extrêmement savoureux, mon seul regret est qu'il n'y ait pas davantage de pages, car c'est un vrai plaisir à feuilleter.

 

Voici deux dessins pour vous permettre de vous faire votre propre idée sur ces cartoons :

 

trinian-combat.jpg

 

searle_trinians.jpg

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 15:13

dr-faustus-christopher-marlowe-paperback-cover-art.jpgAujourd'hui, sur l'idée d'Isil et de Cryssilda, c'est lecture commune dans le cadre du challenge Elisabethain, avec le Dr Faustus de Christopher Marlowe, que j'ai lu dans la version de 1604.

 

Faust est un érudit qui ne croit plus dans aucune sorte de sciences et décide de se tourner vers la nécromancie pour obtenir puissance et connaissance et se faire l'égal d'un dieu. Mais le pouvoir a un prix et  pour s'attacher un démon, Faust doit renier Dieu et vendre son âme au diable.

 

Cette pièce repose sur la question du salut de l'âme de Faust, Faust parviendra-t-il à échapper à la damnation éternelle ? Tout au long de la pièce, il lui sera donné des occasions de se repentir mais Faust est victime de son propre hybris(sa démesure) et ne comprendra que trop tard son erreur. Comme les pièces de Shakespeare, cette pièce mêle scènes comiques et scènes sérieuses, avec les laquais qui tentent d'imiter Faust et d'obtenir les satisfactions de leurs désirs médiocres.

 

J'ai aimé cette pièce, certaines tirades sont  d'une grande beauté mais le héros en lui-même ne me marquera pas plus que ça, car je le trouve plus faible que maléfique, il se tourne vers la nécromancie car c'est ce qui est le plus facile et il refuse de faire machine arrière, quand il comprend que bien qu'ayant accès à tous les savoirs, les splendeurs du ciel ne lui seront jamais accessibles, car il craint les châtiments de Mephistopheles.

Je lui préfère la démesure de Don Juan, qui reste égal à lui-même du début à la fin et n'hésite pas à se cacher sous le masque de la dévoterie pour continuer, ou le désespoir de Frollo; qui est allé au bout de tous les savoirs possibles et n'a plus rien à rechercher.

La situation de Faust ne m'a pas émue plus que ça, même si les moments où il cherche à échapper à sa condition sont très intéressants. En effet,  je trouve que c'est un personnage qui manque d'ambition et n'est pas si différent de son laquais, car il se sert de ses pouvoirs pour satisfaire ses caprices et ses désirs sont les mêmes, seule l'échelle est différente.

 

Par contre, j'ai particulièrement aimé la première scène, où Faust s'exprime par moment en latin.

 

C'est une lecture intéressante qui nous entraîne dans le mythe de Faust et qui fut aussi l'occasion pour moi de découvrir Christopher Marlowe.

challenge-elisabethain-1

Je vous invite à aller faire un tour chez les autres lectrices de Faustus : Cryssilda,  Fashion, Emma, IsilIsleene, Lou, Martial, Sabbio, Stéphie, Titine, Yueyin et Céline.

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 09:25

st-trinian.jpgAujourd'hui, dans le cadre du challenge Colin Firth, je vais vous parler de St Trinian's.

 

En ce moment, les temps sont durs pour le pensionnat St Trinian's, la pire école d'Angleterre :  le nouveau ministre de l'éducation a décidé d'en faire un exemple dans le cadre de sa lutte contre le laxisme et l'école doit de grandes quantités d'argent. Si la directrice ne parvient à payer ses dettes, l'école devra fermer. Pour préserver leur mode de vie anarchique, les élèves décident de prendre les choses en main.

 

Quand j'ai commandé ce dvd, je dois dire que je n'étais pas très convaincu, m'attendant à trouver un truc kitsch ou dans le genre de Dr Who, et finalement, j'ai été très surprise, car je me suis retrouvée devant une comédie tout à fait géniale, par ses multiples clin d'oeil à la filmographie de Colin Firth et en particulier à Orgueil et Préjugés.

 

L'école en elle-même est un endroit génial, entre les différents groupes au sein des élèves, les activités pédagogiques et les professeurs... la découverte des lieux fut un moment très intéressant, avec quelques parodies d'Harry Potter. J'adore les différentes activités plus ou moins légales dans lesquelles trempent les élèves(en particulier le coup du téléphone rose).

 

Au niveau de l'intrigue et des personnages, le duo Colin Firth/Rupert Everett est vraiment hilarant. J'adore le personnage de Miss Fritton avec son hideuse garde-robe et son chien(Mr Darcy). Il n'y a pas vraiment de personnage que je n'ai pas aimé, car tous ont quelque  chose d'extrêmement drôle. Un autre point positif est que l'on retrouve aussi Stephen Fry dans ce film.

 

St-Trinians-Movie.jpg

 

C'est un film devant lequel on ne peut s'ennuyer, qui est d'une grande richesse au niveau des clin d'oeil et qui m'a vraiment fait rire. Mon gag préféré sera l'épisode de la chemise mouillée.

Je pense que je vais rapidement commander la suite ainsi que la bd qui en est à l'origine.

 

challenge colin firth

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 19:34

a_year.jpgAujourd'hui je vais vous parler de A year in the Merde de Stephen Clarke, que j'ai trouvé dans la bibliothèque d'une amie.

 

Paul West a été embauché par une firme française pour développer un projet de chaîne de salon de thé et le voilà qui débarque à Paris pour un an. Au cours de son séjour, il va découvrir que la grève est un sport national, que certaines idées sur les français sont fausses et que leur cuisine est loin d'être si mauvaise que ça, mais surtout, il va être initié à l'amour à la française.

 

Les chapitres correspondent à un mois de l'année, cela va de septembre à mai et l'histoire se déroule au début du second mandat du président Chirac. On suit les progrès professionnels du héros et l'évolution de sa relation avec son boss, ce qui est intéressant car cela permet de donner un fil conducteur au récit et ne pas avoir l'impression d'avoir devant soi une succession d'anecdotes sans logique.

 

J'ai un avis partagé sur ce livre, car certains passages sont extrêmement drôles, comme quand le héros nous fait part de la manière dont il comprend les abréviations de petites annonces et d'autres sont un peu trop caricaturaux.

 

Le livre parle surtout de la vie parisienne, , on y retrouve les cafés parisiens et les difficultés qu'il y a à trouver un logement décent, ça m'a rappelé des souvenirs. Paris me manque un peu, surtout parce que j'aurais aimé retourner au salon du livre.

 

En vo, c'est très bien à lire, l'auteur mêle anglais et français, le mot merde étant bien entré dans son vocabulaire. Il essaie aussi de rendre la manière dont les français massacrent la langue anglaise.

 

Je ne pense pas que je lirai la suite, à moins que je ne le trouve dans la bibliothèque de quelqu'un car niveau comique, je préfère un bon Pratchett.

 

 

"Christine didn't know that we Brits had come a long way since Jane Austen's heroines could be sure that they wouldn't get a good rogering as soon as they said yes to a walk in the woods."
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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 12:14

the-king-speech-discours-dun-roi.jpgLe printemps du cinéma ne fut pas seulement pour moi l'occasion de voir Paul, mon cinéma passait également le discours d'un roi que je regrettais de ne pas avoir vu.

 

Le Duc de York est le second fils du Roi d'Angleterre et il est bègue, ce qui est un grand handicap à un moment où se développe la radio et où l'on s'attend à ce que la famille royale face des discours. A force de passer de spécialiste en spécialiste, il a perdu tout espoir de guérir un jour, mais son épouse refuse de baisser les bras et finit par lui trouver un praticien aux méthodes peu orthodoxes.

 

Ce qui avait particulièrement attiré mon attention sur ce film est le fait que le futur George VI me fait énormément penser à Vérité dans The Farseer Trilogy. En effet, tous deux ne sont pas destinés à règner par leur naissance, ce sont tous deux des soldats et ils ont vécu dans l'ombre de leur frère, mais l'abdication du frère aîné pour cause de problèmes de moeurs(dans the Farseer Trilogy, Chevalerie à un bâtard, pour Edward VIII, le problème est sa volonté d'épouser une femme deux fois divorcée)les oblige à assumer une position qu'ils ne voulaient pas vraiment. Sur ce point, je n'ai pas été déçue, Bertie est effectivement rongé par des responsabilités qu'il ne peut fuir à cause de sa naissance et parce que son frère est un égoïste. J'ai énormément aimé sa colère contenue au début quand Logue lui dit que chez lui on parle d'égal à égal et qu'il lui répond que si c'était le cas, il ne serait pas là, car on le laisserait dans son coin.

 

Le jeu de Colin Firth est comme à l'accoutumé, irréprochable, il donne une très grande profondeur à son personnage et d'ailleurs j'ai eu mal pour lui à chaque fois qu'il devait s'exprimer en public. Niveau casting, je dois dire que je n'ai pas réussi à reconnaître Jennifer Ehle et que c'est grâce à internet que j'ai trouvé pourquoi Mme Logue me semblait si familière. J'ai aussi eu la joie de retrouver Derek jacobi, que je connaissais dans le rôle du frère Cadfael, et j'ai été assez amusée quand je me suis aperçue que Guy Pearce, qui jouait Edouard VIII, était un des trois acteurs principaux de Priscilla Folle du désert.

 

C'est un film dont le succès est mérité et qui me donne envie de mettre la main sur une biographie de George VI.

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 15:14

a-l-assaut-du-khili-khili.jpgAujourd'hui un peu d'humour avec A l'assaut du Khili-Khili de W.E. Bowman, livre que j'ai découvert alors que je traînais au rayon récit de voyages de ma librairie(qui est tellement grande qu'il est effectivement facile de se retrouver devant des rayons que l'on ne fréquente pas chez Gibert).

 

Le sommet du Khili-Khili est encore plus haut que l'Everest et n'a jamais encore été atteint. Une expédition anglaise se lance donc à l'assaut du Khili-Khili, mais ils ne sont pas arrivés au sommet !

En effet, entre Jungle, le guide qui ne cesse de perdre, Constant, l'interprète qui ne réussit pas toujours à se faire comprendre des porteurs, Prone, le médecin de l'expédition qui ne cesse d'être terrassé par toutes sortes de maladies ou encore Trait-d'Union, le chef de l'expédition complètement aveuglé par les récits qu'il a lu sur la camaraderie des montagnards, on ne peut pas dire qu'ils soient aidés, mais le plus grand danger qu'ils vont rencontrer est Pong, le cuisinier yogistanais, capable de massacrer n'importe quel plat et qu'il est impossible de semer.

 

Ce livre est une très bonne parodie des récits d'expédition en montagne. Les membres de l'expédition sont une bande d'incapable qui ne s'en sortent que grâce au sens pratique des porteurs. Ce qui est surtout savoureux c'est l'ironie du texte, car on comprend rapidement qu'il y a un décalage entre la perception du narrateur et la réalité. Trait-d'Union, le narrateur, est une sorte de Fabrice del Dongo qui ne s'apercevrait pas du décalage entre les hussards et la Jérusalem délivrée(qu'il faudrait d'ailleurs que je lise). Il est tellement imprégné par les récits qu'il a lu, qu'il ne se rend pas compte de l'absence de camaraderie qui règne dans l'expédition, ce qui créé toutes sortes de situations comiques, car, il va par exemple faire des binômes sur l'idée qu'il est important que les deux partenaires aient toujours de quoi discuter et soient en mesure de débattre d'un sujet.... et met ensemble des gens qui ne se supportent pas et sont incapable de s'entendre sur un sujet. Il va y avoir aussi le fameux mystère du premier camp de base. Mais le grand point comique de l'histoire, c'est Pong, le cuisinier dont l'expédition va essayer de se débarrasser et toutes les stratégies vont être élaborées pour essayer d'échapper à sa cuisine.

 

Je garde donc un bon souvenir de cette lecture et je vous laisse donc avec un ou deux extraits :

 

"Après trois mois de fiévreux préparatifs, nous nous réunîmes à Londres, la veille du départ, pour examiner une dernière fois ensemble notre plan. Seul Jungle, qui devait nous entretenir de l'emploi du matériel radio et de ses méthodes personnelles de navigation en montagne, était absent au rendez-vous. Il téléphona pour annoncer qu'il s'était trompé d'autobus et qu'il ne savait pas très bien où il se trouvait ; mais il venait d'apercevoir l'étoile Polaire et comptait nous rejoindre incessamment."

 

"J'essayai de me souvenir de tout ce que j'avais lu sur la technique de l'ascension à de pareilles altitudes. Je faisais un pas en avant, puis j'attendais dix minutes. C'était indispensable ; nos prédécesseurs avaient unanimement insisté sur ce point : un pas en avant, puis dix minutes de repos, réduites à sept en cas d'urgence. Cette méthode me parut plus difficile à pratiquer que je ne l'avais escompté."

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 21:34

lolita.jpgAujourd'hui, dans le cadre du challenge ABC 2010, je vais vous parler de Lolita de Vladimir Nabokov, que j'ai fini de lire il y a quelques jours.

 

Voici l'histoire d'Humbert-Humbert, un homme emprisonné qui va confesser au lecteur la passion criminelle qu'il a voué à une fille de douze ans, Lolita. A travers son récit, Humbert-Humbert explique le drame de son existence : son amour pour les nymphettes et comment celui-ci prit un tour particulier avec sa rencontre avec Lolita.

 

Une de mes amies passait le capes d'anglais l'année dernière, donc entre Humbert-Humbert et le tabouret de Jane Eyre(don't ask), on peut dire que j'ai eu le droit à pas mal de références issues du programme du concours. Ayant donc beaucoup entendu parler de Lolita, j'ai donc eu envie de le lire et mon amie ayant eu son concours a été très empressée de me prêter une des éditions. C'est ainsi que j'ai pu faire plus ample connaissance avec humbert-humbert. Par contre, il se trouve que j'ai été quelque peu spoilée sur les grands moments de l'histoire, car j'avais lu auparavant le pastiche qu'en avait fait Umberto Eco sous le nom de Nonita, dans le recueil Pastiches et postiches.

 

Finalement, j'ai bien plus aimé ce livre que prévu. En effet, j'ai été agréablement surprise par le style de Nabokov. J'ai aimé la richesse de son texte, l'abondance des références proustiennes et Humbert-Humbert est un personnage fascinant.

 

L'histoire est très prenante, on suit les rélfexions du héros sur sa passion, on attend le moment où il va basculer et on le voit s'enfoncer tout en se demandant comment il finit en prison. J'ai juste trouver un peu longue la fin, à partir du moment où Humbert-Humbert se retrouve seul.

 

Lolita est donc un excellent livre, écrit dans un style très agréable.

 

challenge-Abc-2010.jpg

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 22:49

Death-at-a-Funeral-2007-2.jpgEn cette veille de Rat, après avoir fait mes provisions, bouclé le devoir sur table que je donne à mes classes lundi, retourné mon studio à la recherche du chargeur de mon appareil photo en vain, j'ai pris du repos devant un film que j'avais eu envie de voir au cinéma tout en ayant eu la flemme d'y aller et que j'ai désormais en DVD. Il s'agit de Joyeuses Funérailles.

 

Daniel est sur le point d'enterrer son père mais rien ne va se passer comme prévu, surtout quand un invité surprise menace de dévoiler certaines vérités sur le défunt...

 

J'admets que le résumé ne donne pas forcément envie mais le problème c'est qu'on ne peut pas dévoiler l'autre ligne directrice sans anéantir l'effet de surprise qui le rend encore plus savoureux, puisqu'on s'attend basiquement à une comédie anglaise où l'on cherche à se débarrasser du vilain maître chanteur, or ce n'est pas que ça, puisque ce film nous entraîne dans une cérémonie funèbre qui ne cesse d'aller de tuile en tuile, ce qui est très savoureux. J'ai particulièrement aimé le gag d'ouverture du film, c'est plutôt bien trouvé.

 

Niveau personnage, la veuve éplorée assez cassante est pas mal, Matthew Macfaden fait un héros intéressant, et le reste du casting est satisfaisant, mais le must est Simon, car l'acteur tient très bien son rôle et a des yeux très globuleux.

 

Cette comédie s'avère meilleure que ce à quoi je m'attendais, l'humour so british est au rendez-vous mais par contre, il ne faut pas s'attendre à une fin originale.

 

Maintenant je vais aller m'enfouir sous ma couette, histoire d'être bien en forme pour demain. *o* *o*

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 00:42

petits-meurtres-a-l-anglaise.jpgAujourd'hui je vais vous parler d'un film que j'ai vu vendredi : Petits meurtres à l'anglaise avec Bill Nighy, Emily Blunt et Rupert Grint.


Victor Maynard est un tueur à gage, le meilleur sur le marché et vient de s'ouvrir à l'international, mais un grin de sable vient se mettre dans sa mécanique bien huilé, lorsqu'il est embauché pour éliminer une petite arnaqueuse, qui sans le faire exprès va déjouer ses tentatives d'assassinat. Fasciné par l'absence de retenue de la jeune femme, Mr Maynard ne va pas réussir à remplir son contrat et va se retrouver à jouer les gardes du corps pour celle-ci en compagnie d'un laveur de carreau, qu'il décide de prendre pour apprenti...


J'ai adoré !!! Je m'attendais à quelque chose de beaucoup moins réussi et en fait j'ai été complètement séduite par cette comédie qui va du coup être parmi mes coups de coeur.


Bill Nighy est génial en tueur à gage très coincé, hyper professionnel et qui apprend le français... il faut absolument voir ce film en vo, de façon à profiter du charmant accent de Bill Nighy.

Rupert Grint joue également très bien, je n'ai pas pensé une seule fois en le voyant "oh tiens c'est Ron Weasley", il remplit très bien son rôle de jeune homme un peu paumé, qui n'aurait rien contre le fait de changer de vie. Emily Blunt que j'avais découvert dans Victoria, les jeunes années d'une reine, me plaît toujours autant et son personnage est intéressant par son côté complètement manipulateur.


L'intéraction entre ces trois personnages est très bien, j'ai particulièrement aimé les différentes scènes tournant autour du mystère de l'orientation sexuelle de Mr Maynard. Au niveau des méchants, je les ai aussi trouvé très satisfaisant, en particulier Rupert Everett en commanditaire esthète, complètement amateur dans le domaine de l'assassinat. J'ai aussi énormément la mère de Victor.


wild-target.png


J'ai vraiment adoré ce film du début à la fin, l'épisode du perroquet et celui du Bonsaï resteront dans mes moments favoris. La Bo était aussi très sympa, du coup je n'ai pu résister au fait de la télécharger. Mais surtout je reste sous le charme de Victor Maynard et j'aime la manière dont l'histoire tourne.

J'ai hâte qu'il sorte en DVD.

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
*****
Le Huitième Sortilège p.87
*****
La huitième Couleur p.91
*****
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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