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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 23:45

pop.jpgCe soir, j'ai succombé au charme de Hugh Grant et j'ai regardé le Come back, film que je n'avais encore jamais vu, car j'étais tombée un jour sur une critique peu élogieuse de cette comédie, ce qui ne m'avait pas donné envie de la voir, alors pourtant qu'elle comporte des choses dont je suis très friande : une jolie histoire d'amour et des moments où les acteurs chantent.

 

Alex Fletcher était une star dans les années 80, maintenant c'est un has-been prêt à tout pour un contrat et qui se produit dans des occasions de moins en moins prestigieuses. Mais se présente un jour où une occasion en or de faire son come-back : écrire une chanson intitulée le chemin de l'amour, pour Cora, une chanteuse en vogue peu vêtue et portée sur le bouddhisme. Le seul problème : Alex n'est pas doué pour écrire des paroles, le projet semble mal parti, jusqu'au moment où il découvre que Sophie, la fille un peu givrée qui vient arroser ses plantes, est capable de composer...

 

J'ai adoré ce film !!! J'admets que les moments où Hugh Grant chante, ont beaucoup contribué à mon enthousiasme(et j'ai désormais la bo sur mon ordi, car c'est encore mieux que Colin Firth dans Mamma Mia).

 

J'ai vraiment aimé l'humour du film, qui tourne assez bien en dérision les chansons des années 80, avec en particulier le clip de "Pop" qui ouvre le film et qui contient tout ce qu'il y a de kitsch dans ce genre de clip(mais ma version préférée est celle du générique de fin avec les petites bulles qui racontent toutes sortes de ragots comme dans les émissions type Classic 80)

 

Le personnage de Sophie m'a énormément plu, en particulier son rapport aux plantes vertes et Hugh Grant était terriblement sexy. J'ai aussi énormément aimé Cora, la chanteuse complètement zen et qui porte des tenues à la limite de la décence(j'adore la réaction de la soeur de Sophie lors du concert).

 

C'est donc une comédie romantique très drôle, avec un Hugh Grant particulièrement sexy(oui, ce sera vraiment le point que j'ai retenu...). J'ai désormais la bo sur mon ordi, car je n'ai pu résisté à la voix de Hugh Grant(même si j'ai de bons doutes quant au fait qu'il s'agit bien de sa voix).

 

Et je vous laisse avec le clip de Pop! goes my heart, que j'avais découvert initialement grâce à Cachou :

 

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 21:20

bimboland_1998_reference.jpgAujourd'hui je vais vous parler de bimboland, film que j'aime beaucoup malgré le fait qu'il soit souvent mal considéré.

 

Cécile est ethnologue mais sa carrière bat sérieusement de l'aile depuis que la tribu primitive qu'elle a découvert a cessé de l'être, ce qui a remis en question sa crédibilité dans le milieu universitaire. Pour couronner le tout, son nouveau directeur de thèse, le grand Laurent Gaspard, spécialiste des Maoi, est plus intéressé par les femmes  au physique de rêve que par Cécile et son doctorat. 

Mais l'arrivée d'une bimbo dans sa résidence va bouleverser le quotidien de Cécile, qui va décider de se lancer dans l'étude de cette tribu particulière et devenir Brigitte.

 

Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est le fait que l'héroïne ne va pas supporter le fait d'avoir deux identités et va se mettre à jalouser Brigitte, parce que Brigitte obtient ce qu'elle voudrait avoir en tant que Cécile et qu'elle refuse de se reconnaître en tant que Brigitte. Par contre, on peut déplorer le fait que le film ne reste pas très longtemps sur ce problème, car j'aime énormément le moment où elle raconte comment Brigitte a passé la nuit et que Brigitte apparaît comme la face décomplexée de l'héroïne, car sous une apparence d'idiote, elle peut faire ce qu'elle veut, car personne n'attend rien d'elle.

 

bimboland-1998-03-g.jpgL'autre point que j'ai aimé est le fait qu'on va suivre les analyses que Cécile va faire de cette tribu, ce que je trouvais assez savoureux, car on a le décalage entre le vocabulaire propre à l'analyse ethnographique et son objet.

 

Gérard Depardieu joue l'Homme, Laurent Gaspard, personnage plutôt antipathique en fait puisqu'il est souvent blessant envers Cécile et qu'il incarne le type de l'universitaire qui se sert de son prestige pour faire tomber dans son lit les étudiantes bien roulées sur lesquelles il jette son dévolu.

 

Par contre, je l'admets, la fin est très convenue et hyper gentillette, bien que j'aime le fait que Laurent Gaspard comprenne tout seul que les deux ne font qu'une et qu'il finit par préférer Cécile(même si c'est très facile comme changement...mais si les bimbos triomphaient, ce serait trop déprimant). Mais le fait que l'héroïne décide de changer sa lecture des bimbos et que Alex décide de ne pas se faire refaire les seins sont des points décevants car ça fait tomber l'histoire dans le gentillet, puisqu'on atténue la critique des bimbos.

 

C'est donc un film que j'aime, même s'il y a un ou deux passages un peu lourd(comme les tentatives désespérées de l'héroïne de capter l'attention de Laurent en mettant des décolletés), car l'opposition entre intellos et bimbos n'est pas si mal faite à mon avis.

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 22:32
PhillipMorris.jpgAujourd'hui, comme promis, nous allons parler de I love you Phillip Morris que je suis allée voir mardi après-midi.

Il s'agit d'une histoire vraie. Steven Russell a cherché pendant des années à être un homme modèle pour compenser le fait qu'il est adopté, ainsi il vit une vie étouffante, étant un parfait père de famille, avec une épouse chrétienne jusqu'au bout des ongles et en dissimulant son homosexualité. Mais un jour, il a un accident de voiture qui l'amène à reconsidérer sa vie et surtout à vouloir la vivre, la conséquence en est qu'il décide de tout plaquer, pour refaire sa vie en Californie, où il vit au grand jour son homosexualité mais il s'aperçoit vite que vivre la vie qu'il désire coûte cher, ce qui va l'obliger à commettre des arnaques pour maintenir son train de vie et ainsi le conduire en prison où il va rencontrer le grand Amour en la personne de Phillip Morris et va alors tout faire pour rester avec lui.

J'ai trouvé que ce film était une très bonne comédie romantique, j'ai énormément aimé la manière dont est montrée l'histoire d'amour entre Steven Russell et Philip Morris et j'ai même trouvé certaines scènes émouvantes. Je trouvais que Steven Russell avait un petit côté Harry, un ami qui vous veut du bien, mais en moins meurtrier.
J'ai bien aimé le jeu de Jim Carrey, que je n'ai pas trouvé excessif, car, par exemple, dans la scène où Steven va voir sa mère biologique, il fait une scène, ce qui, à mon avis, convenait assez à la situation surtout par le fait qu'il alterne entre l'indignation et les excuses, c'est-à-dire le personnage qu'il a endossé et son être véritable qui lui, commence à apparaître, face à ce rejet qui détruit les espoirs qu'il avait nourri pendant des années de recommencer à zéro avec sa mère.
Ewan McGregor incarne de son côté un personnage qui mêle fragilité et naïveté, à une certaine force, car il est parfois capable de surprendre.
J'aime aussi beaucoup les petites piques lancées contre la religion, ou la question de la volonté divine.

C'est donc une comédie que j'ai particulièrement aimé et comme j'aimerais en voir davantage.

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 13:03
Aujourd'hui je vais vous parler d'Angélique, marquise des Anges d'Anne et Serge Golon, que j'ai enfin lu.

Je ne vais pas vous résumer l'histoire vu que c'est tout de même quelque chose d'assez connu avec les films mais si vous tenez à en lire un, je vous renvoie à l'article de Pimpi.

Je connaissais donc jusqu'ici seulement le film que j'ai revu de nombreuses fois. Le livre a l'avantage de nous permettre de comprendre davantage la raison de la condamnation de Jeoffrey et l'importance de l'histoire du coffret, nous découvrons aussi une France ravagée par la misère et les luttes entre catholiques et protestants. Je n'ai toutefois pas été enthousiasmée par le livre, il était bien mais il manquait quelque chose, car mis à part dans la partie à Toulouse où j'attendais impatiemment le moment où Angélique céderait à Jeoffrey, le reste du temps, j'ai lu sans ce petit quelque chose qui pousse à dévorer les pages mais je pense que c'est dû au film, parce qu'une fois qu'on sait l'issue du procès, par exemple, et les grands moments de son déroulement, je trouve qu'on perd un peu de l'intérêt et en plus, la chimie c'est pas mon truc donc supporter les explications deux fois sur la manière dont on tire l'or de certains métaux, ça a été un peu dur et en plus je m'en fichais royalement.

Une autre raison est que je n'aime pas Jeoffrey de Peyrac, je le trouve arrogant, fort de la supériorité de sa naissance et de ses connaissances intellectuels, trop sûrs de son pouvoir sur les femmes et égoïste, parce que c'est tout de même sa démesure qui a causé sa perte, car s'il avait fait l'effort de ne pas défier la puissance religieuse de Toulouse et de se montrer plus servil envers le roi; le roi n'aurait pas ressenti le besoin de s'en débarasser, tout comme Fouquet, parce que l'indépendance envers le pouvoir qu'il revendiquait tant ne pouvait que paraître dangereux. Du coup, il est condamné et c'est sa femme qui doit en supporter les frais avec ses deux enfants, sans compter qu'en plus, il ne meurt pas pour de vrai mais n'ira pas voir sa chère épouse pour lui dire qu'il est en vie et lui donner le choix. Bref je reproche à Jeoffrey de ne pas s'être assez soucié de la sécurité de sa famille.


Par contre, celui que j'ai été heureuse de retrouver c'est Desgrez, l'avocat de Jeoffrey, qui travaille aussi pour la police parce que cela paye davantage. L'avantage du livre est qu'on découvre davantage de choses sur ce personnage. J'aime énormément ce personnage, parce qu'il est pragmatique et on sent bien que la belle marquise  ne le laisse pas insensible mais qu'en même temps, il sait qu'elle n'est pas pour lui.

Bref, c'est un livre agréable mais j'en attendais davantage. Je ne vais pas lire le chemin de Versailles tout de suite même s'il se trouvait également dans l'édition que j'ai emprunté mais j'ai pleins d'autres livres qui me font davantage envie en ce moment.

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 00:37
Pendant que certaines personnes regardaient la cité de la peur et remplissaient leur profil facebook de citations cultes, j'ai de mon côté opté pour la rediffusion sur la tnt d'Angélique marquise des Anges et de Merveilleuse Angélique. J'avais manqué la précédente rediffusion, ce qui fait que j'ai revu ces deux films avec grand plaisirs, ne me rappelant plus de grand choses, si ce n'est des grands événements et du côté veuve noire d'Angélique.
Je ne vais pas vous raconter l'histoire, vu la fréquence des diffusions et sinon, allociné fait ça très bien.
J'aime énormément les décors de l'époque, je leur trouve un certain charme. Le château du comte de Peyrac ressemble énormément au château de Tanlay en Côte d'Or, ce pourrait-il que ce soit bien ce château ?
Ce que j'aime dans les Angélique, c'est la manière dont invariablement elle s'empare du coeur de beaux jeunes hommes au torse musclé qui inévitablement vont rencontrer une fin tragique tandis qu'elle cherche à venger son époux, puis à retrouver son rang. C'est une veuve noire involontairement, j'adore la manière dont elle utilise les hommes après l'exécution de Joffrey, Nicolas, l'ami d'enfance, une sorte d'André(Lady Oscar) qui va lui permettre de venger son mari et dont elle va entraîner la perte, parce qu'elle ne se soucie que de sa vengence, ce qui va fragiliser la position de Nicolas en tant que chef des bandits, puis il y a le poète crotté dont la plume va lui servir à se venger de ceux qui ont tué un des jeunes garçons qu'elle avait pris sous son aile et qui va se laisser tuer, quand il découvre l'étendue des ambitions d'Angélique, et il nous reste le beau marquis de Plessis-Bellière, qui va permettre à Angélique d'avoir à nouveau un titre et une place à la cour. On pourrait croire qu'Angélique est une fille facile, prête à user de tous ses charmes pour arriver à ses fins. Or il n'en est rien, Angélique est farouche et refuse d'accorder ses faveurs pour un gain, elle a aimé chacun des beaux jeunes hommes, car Angélique est fidèle mais seulement jusqu'à ce que la mort les sépare(ce qui posera, du coup, quelques problèmes assez compréhensibles dans Indomptable Angélique, mais en même temps, on ne peut pas dire que de son côté il ait été aussi très chaste). C'est la magie d'Angélique, les sentiments restent purs, mais on peut coucher à droite à gauche sans que cela prête vraiment à conséquence.
Angélique, c'est du rêve, on a plein de beaux jeunes hommes, une héroïne qui résiste quand il faut, c'est magique mais parmi tous ces beaux garçons, si je vous dis qui fait vraiment chavirer mon coeur, vous allez certainement vous moquer. Ce n'est pas Joffrey de Peyrac, qui est, certes, un grand humaniste, très séducteur mais qui est trop proche des libertains pour me faire rêver, je lui préfère nettement Mr Rochester, qui semble un peu plus rangé, ce n'est pas non plus Nicolas, l'amoureux dévoué envers et malgré tout, ni le beau marquis de Plessis-Bellières. Ils sont beaux mais un peu trop passionnés. Non, mon grand favori, c'est Desgrez et son chien Sorbonne, l'avocat de Peyrac dans le 1, devenu membre de la police du Roi dans le 2, l'ami d'Angélique, qui l'empêche de se suicider(j'adore cette scène) et qui l'aime mais est assez sage pour ne pas vouloir devenir son amant, il faut avoir des rêves proportionnés à sa condition et il rêve de la revoir marquise. Je trouve réellement Jean Rochefort craquant dans ce rôle, un personnage raisonnable, un brin calculateur avec son chien, qui va tout faire pour aider Angélique sans forcément lui faire sentir ce qu'il fait pour elle. C'est un personnage malin, intelligent, en même temps inaccessible, puisqu'il est celui qui ne se laissera pas gouverner par ses passions.

C'est donc un vrai plaisir de revoir ces films et j'ai hâte d'être à la semaine prochaine pour voir la suite, en espérant que la diffusion d'Angélique et le sultan n'ait pas lieu pendant que je serais à nouveau partie camper, car j'adore ce volet de la série, avec l'eunuque qui est une sorte de seconde Desgrez, l'adjuvant un brin assexué car prêt à se contenter d'une relation platonique, parce que toute autre forme pourrait être fatale. J'aimerais aussi énormément lire les livres, sauf que je n'ai pas envie de les acheter en grand format. Quelqu'un sait-il s'il y a une réédition en poche de prévu ?
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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
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"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

Archives

Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

Et pour me laisser un message sans lien avec un article c'est par là :



 
 

One Challenge to rule them All

logo fondcomble

 

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Pour les logos des différents niveaux c'est là.


Pour les différents logos généraux, c'est ici et .

 


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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

Challengevalar 2

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