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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 08:50

princess-jellyfish---tome-1-233787.jpgAujourd'hui je vais vous parler des trois pemiers tomes de Princess Jellyfish.

 

Tsukimi est une otaku des méduses et vit dans une résidence où il n'y a que des otakus, l'une est fan de poupée, une autre de train, une autre des vieux et une autre des Trois Royaumes. Il faut ajouter à cela l'Oracle, une mangaka qui ne sort jamais de sa chambre et communique avec les autres par le biais de feuilles glissées sous sa porte. Chacune vit dans son petit monde, mais tout cela va être perturbé lorsque Tsukimi fait la connaissance de Kuranosuke, un jeune homme qui aime se travestir en femme.

 

Le premier tome va être axé sur la découverte des différentes habitantes de la résidence Amamizu mais aussi sur les particularités des "filles moisies" et les fameuses questions à ne pas poser(je suis très fan du top cinq des questions à ne pas poser à une fille moisie). Dans les deux tomes suivants, l'intrigue s'est mise en place : des promoteurs immobiliers veulent raser le quartier pour construire un complexe hôtelier mais Kuranosuke est bien déterminé à s'y opposer et à aider nos otakus à garder leur refuge. A cela va s'ajouter une intrigue amoureuse entre Tsukimi et le grand frère de Kuranosuke.

 

Les personnages sont attachants par leur maladresse(je pense en particulier à Shû, le grand frère de Kuranosuke) mais aussi par leur inadaptation. Dans Otaku Girls, on avait affaire à des Otakus qui vivaient à fond leur passion mais en étant encore capable d'agir avec les autres. Dans Princess Jellyfish, ce n'est pas du tout le cas, on a vraiment affaire à des otakus qui se sont fermées au monde extérieur : elles n'ont pas d'emplois et dépendent financièrement de leurs parents, elles ne supportent pas les lieux publics et ne vivent que pour leur passion.

princess-jellyfish-tome-2.jpgCe manga joue sur les travers des otakus, mais moins au niveau de leur passion que de leur incapacité à affronter le monde actuel. Justement la menace qui pèse sur leur résidence va les obliger à lutter à leur tour au gré des plans de Kuranosuke qui va prendre la situation en main et les forcer à agir et surtout à surmonter leur peur du monde extérieur.

 

Mais je l'admets, mon principal intérêt pour ce manga n'est pas dans la lutte entre ces Otakus et le monde extérieur sans scrupule., mais dans l'histoire d'amour entre Tsukimi et Shû, car ils sont l'un comme l'autre novice en amour, ce qui est touchant et plein de suspens car aucun des deux ne semble capable de prendre une initiative. En plus de cela, toutes sortes de problèmes vont venir perturber leur relation, l'un d'eux étant que Shû ignore que la Tsukimi qu'il a rencontrée est la même que celle de la résidence, parce qu'à ce moment-là, elle était relookée.

 

Après ce qui fait aussi l'une des qualités de ce manga, c'est sa galerie de personnage, avec d'un côté nos otakus qui ont leur petites habitudes bien fixées et un sens des réalités à part, d'un autre, Kuranosuke, Shû et Tsukimi qui ont chacun leurs blessures et traumatismes, et encore d'un autre, des personnages secondaires plus ou moins excentriques comme l'oncle de Kuranosuke ou le chauffeur fan de mercedes.

 

Les situations sont drôles mais sans jamais tomber dans l'excès, le sérieux et le comique des différentes situations est plutôt bien équilibré. Jusqu'ici, c'est un manga intéressant et j'espère que la suite continuera de l'être.

 

10-jours-japonais

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 22:39

secret_girl_01.jpgAujourd'hui je vais vous parler d'une série en 5 tomes : Secret Girl d'Ako Shimaki.

 

Momoko est une jeune fille très gai et pas très douée pour les études, elle a un frère jumeau, qui lui travaille dur et doit intégrer un lycée prestigieux. Mais au moment de la rentrée, le voilà qui disparait sans laisser d'adresse et Momoko se retrouve obligée de prendre sa place, car sa mère préfère Akira et veut que celui-ci puisse continuer ses études prestigeuses à son retour. Momoko se voit obligée d'intégrer l'internat pour garçon de l'école mais ce qui au départ semble un vrai cauchemar, va vite prendre un tour différent quand son compagnon de chambre, le beau Kunio Itô, va découvrir son secret.

 

J'ai été séduite par ce manga, l'histoire d'amour est intéressante car elle doit rester un secret et comme on se trouve dans un internat pour garçon, on a quelques personnages dignes d'un yaoi comme Kawakami, le pot de glue qui est amoureux d'Itô, j'ai d'ailleurs adoré la manière dont les choses tournent pour lui à la fin. On a aussi le perspicace Yôsuke Saeki, fils du directeur de l'école, qui va un peu compliquer les choses pour nos amoureux.

 

secret-girl.jpgCe qui fait l'intérêt de cette histoire d'amour, c'est qu'on suit les efforts des deux personnages pour rester ensemble ainsi que les questionnements de l'héroïne qui se met à douter de son attractivité parce qu'elle n'a pas d'occasion de se montrer féminine. On a aussi le problème du sacrifice, car pour rester ensemble, il faut qu'elle demeure un garçon et donc renoncer à vivre les mêmes expériences que les jeunes filles de son âge, or n'est-ce pas là un prix trop élevé à payer ?

 

La série est achevée et se déroule sur 5 tomes. Dans certains tomes, on a aussi des one-shot qui sont sympathiques mais sans être mémorables, à part peut-être secret boy, qui part sur l'idée de : "et si les rôles étaient inversés et qu'Itô se retrouve obligée de devenir une fille..."

 

Ce fut vraiment une bonne découverte, je trouvais l'histoire plutôt originale et l'ambiance est comique mais sans que ce soit excessif. Par contre, la mère de Momoko fait froid dans le dos. J'ai énormément aimé le dernier chapitre.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 13:46

Chevalier-d-Eon.jpgComme vous le savez peut-être, j'ai un gros faible pour les histoires de travestissement, donc quand j'ai découvert l'existence d'un roman pour ado mettant en scène le chevalier d'Eon, je n'ai pu résister à l'envie de l'acheter alors que j'ai une tendance à éviter comme la peste les romans pour ado. Ainsi aujourd'hui, je vais vous parler du premier tome du Chevalier d'éon, agent secret du roi : le masque, d'Anne-Sophie Silvestre.

 

Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d'Eon de Beaumont a un véritable don pour les imitations pour le plus grand délice de ses amis. Un jour, les dames du salon qu'il fréquente ont l'idée de se lancer dans une farce pour se divertir : emmener Charles-Geneviève à un bal à la cour déguisée en femme. De peur de passer pour un lâche, Charles-Geneviève accepte mais la plaisanterie prend vite un tour plus sérieux car il s'avère que le roi Louis XV a des vues sur l'innocente jeune fille qui vient de faire son apparition à la cour.

 

Dans ce premier tome, nous découvrons comment le chevalier d'Eon va se retrouvé envoyé en mission en Russie déguisé en femme afin de remettre à la tsarine une lettre du roi de France afin de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays. Les grandes lignes ne m'ont pas réservé trop de surprises puisque c'est déjà le sujet du film Le secret du chevalier d'Eon. Il y a cependant beaucoup de différences entre les deux, puisque dans le film Charles-Geneviève est une femme qui se fait passer pour un homme.

 

Ici, le chevalier d'Eon est un jeune noble désargenté qui finit ses études de droit et qui rêve de servir son pays. J'ai bien accroché au personnage, qui est un peu séducteur, un peu timide et qui n'est pas du tout du genre à se lamenter sur son sort, alors qu'il arrive à se mettre dans toutes sortes de situations gênantes.

 

Les chapitres sont courts, l'histoire est intéressante et pour le moment on a aucun excès de sentimentalisme. On remarque cependant par endroit le fait qu'il s'agit d'un livre jeunesse, car le livre est bref, on a le droit à un petite leçon de féminisme, on a une héroïne féminine plus de notre époque que du XVIIIème siècle et par moment, on tombe sur un terme familier dans les descriptions.

 

J'ai bien aimé ce premier tome et je compte lire la suite qui doit sortir en août, car j'ai envie de voir comment les choses vont évoluer et comment Eon va réussir à conserver son secret.

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 18:23

priscilla folle du desert1Tandis que Merry et Pippin tentent de convaincre les Ents de l'urgence de la situation, je vais vous parler d'un film que j'ai revu dimance dernier : Priscilla, folle du désert.

 

Mitzi a besoin de changer d'air et accepte un contrat à Alice Spring, il emmène avec lui Bernadette, un transexuel qui vient de perdre son compagnon, et Félicia, une autre drag queen particulièrement exaspérante. Ensemble, ils vont traverser le désert à bord d'un bus et affronter l'intolérance des petites villes du fin fond de l'Australie.

 

J'aime beaucoup ce film, en particulier à cause de ses costumes incroyables. La bo est très sympathique, avec les Village People et Abba. Le film mêle humour et émotion, puisqu'on a des moments assez drôles comme lorsque Hugo Weaving danse dans le désert dans une robe verte, ce qui explique pourquoi le couple d'automobiliste fuit, et d'autres émouvants, car on voit les difficultés rencontrées par les personnages pour trouver leur place dans la société et surtout l'intolérance qui peut tourner facilement à la violence.

 

Au niveau des personnages, j'ai bien aimé le trio formé par Mitzi, Felicia et bernadette mais aussi la relation qui se noue entre Bernadette et Bob. Cependant celui qui m'a le plus marqué, c'est le fils de Mitzi qui se montre très tolérant, j'adore quand il lui demande s'il compte avoir un petit ami quand ils rentreront chez lui. Il est vraiment adorable.

 

Les acteurs jouent très bien, les différents numéros de chants que comporte le film sont vraiment super. C'est un vraiment un film dont je ne me lasse pas.

 

Le dvd est accompagné d'un making-off très intéressant, qui permet de découvrir la vérité sur les costumes mais aussi les coulisses du film, avec les difficultés qu'ont pu rencontrer les acteurs.

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 13:25

some like it hotAujourd'hui je vais vous parler de Certains l'aiment chaud, qui a enfin rejoint ma dvdthèque.

 

Nous sommes en 1929, en pleine prohibition et Jerry et Joe viennent enfin de trouver un job dans un bar clandestin. Malheureusement, une descente de police a lieu et les deux musiciens sont obligés de s'enfuir. Ils sont ensuite témoins d'un règlement de compte qui les amène à se travestir pour obtenir un jog dans un groupe de musiciennes qui part jouer dans un hôtel de Floride. Là-bas, tandis que Jospéhine tombe sous le charme de Sugar, Jerry-Daphne se voit confronter aux avances du riche Osgood Fieilding III dont la principale occupation est d'épouser des artistes.

 

Comme je l'avais déjà dit à l'occasion d'un précédent billet, je suis complètement fan de ce film. Les répliques sont très savoureuses, comme lorsque Joe énumère toutes les misères qui pourraient avoir lieu et inclut la possibilité d'un Krach boursier ou qu'il se fait passer pour l'héritier de Shell Oil. Mais parmi ces répliques, celles que je préfère sont celles qui ont lieu dans les échanges entre Daphne et Osgood.

 

Ce qui m'a le plus séduite dans ce film rdy le fait que Jerry-Daphne finit par se prendre au jeu et se met à envisager de faire sa vie avec Osgood(et Osgood avec ses références à sa mère est vraiment génial !). 

 

Dans ce film, nous avons aussi l'occasion d'entendre Marilyn Monroe chanter. Son rôle est assez drôle également, car elle joue le rôle de la fille sans trop de cervelle, facilement trompée par les hommes et qui rêve d'épouser un milliardaire.

 

C'est une comédie très agréable, que je vous recommande.

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 21:03
le secret du chevalier d eonIl y a quelques temps, à l'occasion du tag cinéma, je vous parlais de ce film très peu connu, que je rêvais de revoir depuis longtemps : le secret du chevalier d'Eon. C'est à présent chose faite, car ce film vient de resortir en dvd et je me suis donc empressée de mettre la main dessus.

Nous sommes sous le règne de Louis XV. Le Comte d'Eon a déjà sept fille et sa femme est sur le point de donner naissance à un nouvel enfant, il faut que cet enfant soit un fils, car toute la fortune de la famille repose sur le bon vouloir du riche oncle Antoine qui est déterminé à léguer sa fortune à l'héritier mâle du Comte d'Eon. Mais c'est encore une fille, alors le Comte d'Eon décide que ce sera son fils jusqu'à ce qu'un héritier mâle naisse. Ainsi la petite Geneviève est élevée comme un garçon et répond au nom de Charles.
Vingt ans plus tard, alors qu'un escadron s'arrête au château, Charles est repéré par l'officier à leur tête et rejoint l'escadron pour sa plus grande joie et la plus grande inquiétude de ses parents. En route, il aide une espionne du roi de France à rejoindre Versailles et attire ainsi l'attention du roi sur lui-même et se voit aussitôt confié une mission délicate : il doit se rendre en Russie, travestie en femme, pour apporter une lettre à la Tsarine de façon à la convaincre de s'allier avec la France. Se faisant passer pour mlle de Beaumont, Charles se met en route pour la Russie en compagnie de Bernard, un des autres dragons, qui ne tarde pas à découvrir le secret du chevalier...


le_secret_du_chevalier_d_eon_02.jpgJ'ai donc pris énormément de plaisirs à revoir ce film, car ce que j'aime dans ce film, c'est le fait que tout le monde croit que le chevalier est un homme, ce qui n'est pas le cas dans Lady Oscar
où tout le monde sait qu'Oscar est une femme - à part Fersen qui est un peu lent à la détente...- ce qui m'avait agacé parce que c'est tout à fait absu
rde, aucun de nos Rois n'auraient accepté de femmes travesties dans leur gardes(le vrai chevalier d'Eon était vraiment un homme).
Ici personne n'est sensé le savoir et Bernard ne le sait que parce qu'il aperçoit la poitrine de Charles à travers un jour dans la porte de l'auberge où ils sont arrêtés alors que Charles se change, mais Bernard ne dit rien et s'amuse ensuite à faire tourner Charles en bourrique, lui faisant croire que la roue du carosse est abîmée pour le forcer à marcher dans la neige avec sa robe, lui volant un baiser en prétextant que c'est la mode russe de s'embrasser comme ça ou se moquant d'Eon dès qu'il ne se comporte pas tout à fait comme un dragon, ce qui est assez plaisant à voir.

Le jeu sur les identités fictives est tout à fait passionnant, j'adore le fait que tout le monde croit que le chevalier d'Eon habillé en femme est un homme(ce qui est moyennement crédible vu son décolleté) tandis que le chevalier croit que Bernard le prend pour un homme, alors que Bernard sait mais fait semblant.

L'histoire d'amour est aussi très bien, parce qu'elle se fait attendre, le moment de la révélation étant un assez beau moment, assez drôle d'ailleurs quand l'ambassadeur revient et surprend Bernard en train d'embrasser Charles...

le_secret_du_chevalier_d_eon_03.jpgLes personnages secondaires sont aussi très savoureux, la tsarine à l'humeur très changeante ou Bernard Blier en agent du roi de prusse.
Le personnage d'Eon est aussi très intéressant, parce qu'Eon est en fait très content de rejoindre les dragons, la seule chose qui va faire basculer son identité du côté féminin, c'est son amour pour Bernard, qui ne peut être vécu que si elle est femme, mais en même temps, c'est son côté masculin qui a séduit Bernard donc accepter la relation ne va pas entraîner la destruction de leur amour comme c'est le cas dans Mademoiselle de Maupin où celle-ci préfère rester homme, parce qu'en épousant le narrateur, elle aurait dû inévitablement assumer à nouveau sa condition féminine, car ce n'est pas Théodore qui attire le narrateur mais sa beauté, donc le narrateur aurait fini par se révéler être comme tous les hommes, alors qu'entre Charles et Bernard, il y a un vrai respect qui naît, parce que Charles n'est pas juste une faible femme, j'adore d'ailleurs quand il jure en se prenant les pieds dans sa robe et qu'on sent bien que la tentation est grande de tout envoyer promener pour repasser le confortable uniforme des dragons(et pour posséder moi-même plusieurs jupes assez longue, je compatis assez facilement à sa situation).

En plus c'est un film de cape et d'épée donc on a de très jolies scènes de combat dont une avec le chevalier d'Eon en robe. Mais une des choses que je préfère reste quand même les moments où Charles essaye de fuir les attentions des dames, alors que celle-ci sont toujours à deux doigt de l'embrasser, il est tellement doué pour ça, parce qu'il parle avec charme et arrive à trouver de bonnes excuses pour remettre à plus tard le moment d'obtenir sa récompense.

C'est donc un film que je ne regrette pas d'avoir acheté et qui fait certainement parti de mes films préférés.

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 16:26
Après avoir lu les avis favorables de Fashion, Karine :) et hérisson08, je n'ai pu résister et me suis empressée de mettre la main sur The Two Pearls of Wisdom d'Alison Goodman, qui est également paru sous le titre d'Eon : dragoneye reborn et de Eon : Rise of the dragoneye. Je préfère le titre australien qui est beaucoup plus mystérieux.

L'histoire se passe dans un pays inspiré de la Chine et du Japon médiéval, où existent des forces capables de manipuler l'energie naturelle qui existe en toute forme de vie et qui sont les douzes dragons. L'oeil du dragon est un homme choisi par chaque dragon pour manipuler ses énergies et protéger les terres. Chaque année un des dragons devient ascendant, c'est-à-dire que ses pouvoirs sont décuplés et il choisit un nouvel apprenti tandis que l'autre après ses douze ans de formation devient enfin oeil du dragon et son mentor prend sa retraite, épuisé par ses vingt-quatre ans au service du dragon.
Cet année, c'est l'année du Dragon Rat et Eon fait partie des douze garçons de 12ans choisis pour se présenter à la cérémonie au cours de laquelle le Dragon Rat choisira son nouvel apprenti. C'est un lourd fardeau qui pèse sur les épaules d'Eon, car la fortune de son maître dépend entièrement de sa réussite or qui sait ce qu'il adviendrait d'Eon s'il devait échouer. Mais ce n'est pas là le seul problème, car Eon est spécial, il peut voir tous les dragons, à l'exception du Douzième, le Dragon Miroir qui a disparu, mais Eon est en vérité une fille de 16ans, secret qui pourrait lui valoir une mort très déplaisante s'il était révélé.
Eon va donc se présenter à la cérémonie mais tout ne va pas se passer comme son maître et lui l'avaient espéré et Eon va se retrouver en plein milieu de terribles luttes de pouvoir et obliger de choisir son camps.

C'est un livre qui ne pouvait que me séduire avec son héroïne travestie, dans la mesure où je suis assez friande de cette thématique que ce soit en livre ou en film. La question est traitée de façon originale, on n'aura pas le droit aux fameuses scènes de conflit intérieur type oh-je-suis-amoureuse-de-ce-beau-jeune-homme-aux-muscles-très saillant-mais-horreur-notre-amour-est-voué-à-l'échec-parce-qu'il-me-prend-pour-un-homme ou qu'est-ce-que-ça-me-manque-de-porter-des-robes. Ici le thème du travestissement avec le problème de l'identité factice qui menace l'identité réelle est très peu présent puisque l'identité fictive a presque entièrement annihilé l'identité réelle et cette supression qui va entraîner de nombreux problèmes pour Eon. Je pense que le pochain livre devrait être très intéressant, car réapprendre à être soi-même risque d'être un thème important.

Eon, le personnage principal, est intéressant, avec le côté décevant de Fitzchevalerie, c'est un héros non héroïque, qui n'avait aucune envie d'avoir le pouvoir qu'il détient ni un tel rôle sur le plan politique et donc il va lui falloir du temps avant d'accepter d'endosser vraiment sa destinée. Les personnages secondaires sont aussi très attachant, Lord Ido l'oeil du dragon rat terriblement assoiffé de pouvoir, Dame Dela, une femme dans le corps d'un homme, un Contraire, et Ryko son garde du corps au grand dévouement.

Le livre possède un univers très intéressant, plein de lutte de pouvoir dont je ne me lasse pas, j'ai juste quelques réserves sur le lien entre Eon et son ancêtre et ce n'est peut-être pas aussi profond que les ouvrages de Robin Hobb.

J'attends avec impatience la suite, The Necklace of the Gods, dont je sais une partie des éléments vu que mon édition en donnait le résumé, qui donnait beaucoup de détail sur le sort des personnages donc pour le suspens lié à la fin de THe two pearls of wisdom a été complètement sabordé par ce résumé.


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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 00:00
En ce long week-end d'ascension, j'ai emprunté à la bibliothèque de Châlons les trois volumes de la Rose de Versailles de Riyoko Ikeda, beaucoup plus célèbre sous le nom de Lady Oscar. J'ai vu le film, il y a quelques années mais il ne m'a pas hyper marqué. Donc là j'en ai profité pour lire l'intégralité de ce manga dont j'avais déjà dû lire des morceaux. Ce manga se compose de deux volumes de près de 1000pages et d'un troisième volume de seulement 300pages. L'histoire en elle-même compte 9 chapitres, le deuxième volume contient une histoire annexe et le troisième volume est composé de quatre histoires. J'aime beaucoup moins ces histoires annexes à cause de l'introduction du personnage de Loulou, la nièce d'Oscar, que je n'aime pas, que ce soit au niveau graphique ou de son rôle, car elle appartient beaucoup trop au côté manga pour JEUNES filles.

L'histoire commence en 1755 où trois enfants naissent à différents points de l'Europe : Marie-Antoinette d'Autriche, Hans Axel de Fersen et Oscar François de Jarjayes, ensuite on saute plusieurs années et l'histoire commence véritablement avec le mariage de Marie-Antoinette et du futur Louis XVI, qui est aussi le moment où Oscar devient capitaine de la garde de la garde et l'histoire va couvrir le destin tragique de ces trois êtres jusqu'à la mort de Marie-Antoinette et la Révolution. Bien-sûr l'héroïne c'est Oscar, 6ème fille du Général de Jarjayes dont la famille sert le roi depuis des années et qui se désolant de n'avoir su produire de fils pour lui succéder, décide que cette fille sera son fils, donc Oscar est éduqué comme un garçon et devient capitaine des gardes royaux, un corps de garde trié sur le volet pour leur élégance et leur beauté, le seul corps où une femme pourrait être acceptée.
L'histoire nous peint Marie-Antoinette comme une jeune fille espiègle, qui étouffe à la cour de France, est utilisée par Mme Polignac et ne cesse de faire des dépences extravagantes pour oublier son ennui d'être reine. Il y a aussi le côté tragique avec son amour pour Fersen qu'elle ne peut vivre parce qu'elle est reine, tandis qu'Oscar est amoureuse aussi de Fersen puis finit par s'apercevoir des sentiments d'André, son ami d'enfance qui ne la quitte jamais et qui a tu son amour car leur écart de situation rend tout mariage impossible. Il y a une insistance sur le côté tragique de la noblesse qui n'est pas libre et donc on suit la misère qui s'étend dans le pays, préparant la révolution.

J'aime énormément le personnage d'Oscar, même si je trouve dommage que le fait qu'elle soit une femme ne soit pas un secret, ça choque un peu mon sens historique qui me dit que jamais une telle chose n'eût été acceptée à l'époque mais en même temps, c'est assez amusant car Oscar est le chouchou de toutes les dames de la cour, qui soupire après lui même si elles savent que c'est une femme. J'aime beaucoup le peu d'importance accordée à sa féminité et l'ironie qui fait que ce n'est pas un homme en dépit des apparences. J'aime beaucoup la manière dont il est dessiné. J'admets j'adorerai être à la place d'Oscar, elle sait tellement bien manier l'épée et ses uniformes lui vont si bien.

J'ai bien aimé ma lecture, je pense que je vais regarder les 40 épisodes de l'animé qui sont disponibles sur Dailymotion histoire de comparer, mais ça a été très agréable en dépit des points historiques douteux, mais en soi j'adore les histoires de travestissement, surtout comme ici, où le personnage assume pleinement cet autre identité.
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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 19:31

Voilà un film que j'ai vraiment aimé, dans la lignée de mon goût pour les films(et les livres) mettant en scène des travestissements. J’avais aimé Bimboland parce que l’identité fictive finissait par prendre plus de réalité que l’identité réelle menant à un trouble de l’héroïne quant à sa propre identité, car cet autre qui obtient ce que je veux et que je hais parce qu’il réussit là où j’ai échoué avec des mérites inférieurs, c’est en même temps moi. Donc comment réintégrer l’être fictif et en même temps supporter l’affrontement de ces deux identités ?


Certains l’aime chaud est aussi un film que j’aime énormément avec sa fameuse réplique finale “Nobody is perfect” car on trouve un peu cette perte d’identité mais avec en plus le problème de la consommation puisque le milliardaire demande en mariage le personnage qui est, je crois, joué par Jack lennon ou lemmon, et dont je ne me rappelle pas le nom mais le personnage commence à oublier l’obstacle majeur de cette relation et qui est le fait qu’il n’est pas une vraie femme.


Dans Tootsie, on retrouve ce problème, puisque Michael-Dorothy finit par passer énormément de temps en tant que Dorothy et à un moment, il semble prêt à rester une femme puisque la célébrité lui sourit et son discours se détache de plus en plus du fait qu’il n’est pas une femme, croyant être le parfait porte-parole des problèmes féminins mais en même temps l’amour intervient avec comme originalité par rapport au travestissement ordinaire le fait que le personnage est amoureux d’un être du même sexe que son déguisement et courtisé par des hommes, ce qui rend sa situation plus difficile, puisque la tromperie s’étend à plus de monde. A cela, on a aussi au début le petit côté réflexion sur le théâtre, le rôle de l’acteur et j’aime aussi cette ironie qui fait qu’il trouve un emploi en se faisant passer pour une femme alors que l’usage est que ce sont les femmes qui doivent se masculiniser pour se faire une place dans la société, je retrouve ce retournement très intéressant. Bill Murray est aussi comme toujours très bon, ici, dans l’ami-colocataire qui met en lumière le trouble d’identité qui s’opère et qui souligne l’importance que prend le personnage féminin et introduit une forme de recul face à la conduite de Mickael.  A la fin, on a l’inévitable révélation, car il est très rare que la tromperie soit complètement consommée, puisque l’élément que l’autre possède n’a d’intérêt que si c’est moi qui le possède puisque l’autre n’est souvent pas en état de jouir de ce qu’il possède. Mademoiselle de Maupin est un des rares cas où le personnage choisit de rester la personne fictive, alors que le personnage du narrateur pouvait lui donner la possibilité de redevenir femme. Ce choix fait par Gauthier est très rare, mais on est déjà dans une situation différente de Tootsie…

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
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"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

Archives

Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

Et pour me laisser un message sans lien avec un article c'est par là :



 
 

One Challenge to rule them All

logo fondcomble

 

Pour s'inscrire, c'est par là.


Pour consulter les billets publiés par les autres membres de la Communauté ou laisser les liens de vos article, c'est ici.


Pour les logos des différents niveaux c'est là.


Pour les différents logos généraux, c'est ici et .

 


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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

Challengevalar 2

mes coups de coeur

Mes coups de coeur 2009














Mes coups de coeur 2010

sherlock-holmes-2009

Homère et Shakespeare en banlieue
seigneursOlympe
team medical 01
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starship troopers
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petits meurtres à l'anglaise
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Mes coups de coeur 2011
gemmell legende
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grammaire
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Mes coups de coeur 2012
Crimson Spell