Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 01:40

coffret-hammer.jpgComme certains le savent déjà, j'ai un gros faible pour les films de la Hammer et pour Peter Cushing. Du coup, cette semaine, alors que je cherchais un des Frankenstein qui me manque, je suis tombée sur un coffret DVD, Les Trésors de La Hammer, contenant non seulement Frankenstein créa à la femme(que je cherchais), mais encore Dans les griffes de la momie, Le Redoutable Homme des neiges, Frankenstein et le monstre de l'enfer(le tout dernier de la série) et La déesse des sables. Comme le coffret comptait trois films avec Peter Cushing dont deux que je comptais acheter(en plus Frankenstein n'a plus de mains dans le dernier, vu qu'il les a perdu dans l'incendie du film précédent donc ça va être bien glauque surtout vu les illustrations de la pochette...), j'ai opté pour le coffret qui ne me faisait pas vraiment plus cher que si j'avais acheté mes deux Frankenstein en séparé. Je ne regrette pas mon achat car il va me permettre de découvrir des films que je n'aurais pas forcément essayé autrement et en plus on a trois documentaires, un sur Peter Cushing, un sur la malédiction de Frankenstein(car il a effectivement bien la poisse, bien que si nous étions dans une tragédie grecque, nous dirions qu'il s'agit d'une punition pour sa démesure) et un sur les studio Hammer.

 

abominable-snowmanDu coup, je vais vous parler du premier film que j'ai regardé : Le redoutable Homme des Neiges avec Peter Cushing dans le rôle du gentil Dr Rollason(je précise gentil, parce que Cushing arrive à être creepy même quand il ne joue pas le méchant). Le film date de 1957 et est en noir et blanc.

 

Le Dr Rollason, un botaniste et alpiniste, se trouve dans un monastère tibétain pour étudier des plantes en compagnie de sa femme et de son assistant. Un groupe est sensé les rejoindre mais contrairement à ce que le Dr Rollason avait annoncé, non pour les relever mais pour partir en expédition dans les montagnes. Malgré les supplications de sa femme et les paroles énigmatiques du Lama, le Dr Rollason se joint à l'expédition, qui ne sera composé que de Kusang, le guide local, Ed Shelley, un type assez robuste, Andrew McNee, le photographe qui n'y connait rien en alpinisme et Tom Friend, le chef de l'expédition, un aventurier. Les cinq hommes parviendront-ils à échapper à ce qui les attend dans la montagne ? et le Dr Rollason réussira-t-il à préserver son intégrité et ses principes dans un groupe qui s'avérera vite ne pas être motivé par l'intérêt scientifique ?

 

J'ai apprécié ce film, durant lequel je ne me suis pas ennuyé une seule seconde alors que les films d'aventures un peu flippant ne sont pas forcément le genre de films qui me captivent, vu que les films actuels sont un peu trop stéréotypés, déjà parce que pour des questions de quotas, il faut nécessairement une présence féminine, ce qui fait qu'on se retrouve en général avec la blonde bien cruche et qui pique sa crise d'hystérie(il y a aussi des blondes dans le film de la Hammer qui sont aussi des potiches, les brunes étant en général intelligentes mais avec une tendance à se faire tuer car le héros sauve toujours la blonde potiche...mais ici on n'a pas de femme-potiche, on se demande juste si l'assistant ne va pas tenter de la consoler de l'absence de son époux). Je trouve les films actuels(américains...) très stéréotypés dans ce genre de film avec l'intello gringalet qui sera soit un boulet pleurnichard, soit un casse-pied déconnecté du réel, soit en train de prouver qu'on peut aussi avoir des muscles en plus d'un cerveau et en face les méchants bien abrutis.

abominable snowman 2Alors que là dans ce film, on est à un point où tout n'est pas figé dans les stéréotypés, et donc même si on repère les fonctions de chaque personnage, je les ai trouvé moins typé. Par exemple, le Dr Rollason est le scientifique et la conscience morale du groupe mais c'est aussi un pragmatique, capable de se débrouiller tout seul et qui garde la tête froide(et Peter Cushing a vraiment une diction so british). En plus, dans ces films-là, on est avant que le psychologisme envahisse tout, donc on échappe à la grande séquence émotion dans l'émotion dans la montagne, où un des mecs à moitié en larmes explique qu'il s'est lancé dans cette quête parce que son papa l'avait toujours pris pour un moins que rien, ou autre absurdité de ce type de séquence à coeur ouvert. Ici on est entre hommes, donc on ne s'épanchera pas et on tâchera de garder la tête froide, sans pour autant que cela donne l'impression que les personnages manquent de profondeurs.

 

Le film ne fait effectivement pas peur, puisque l'on sait bien que l'on n'aura pas droit à la créature qui surgit tout d'un coup et qui fait peur faute d'effets spéciaux suffisamment avancés pour ça mais il y a tout de même une tension qui se maintient jusqu'à la fin, car les problèmes d'effets spéciaux obligent à ne pas montrer, ce qui crée un sentiment d'attente, parce que l'on voit la réaction de ceux qui l'ont vu mais pas forcément la chose(sauf une main qui ne fait pas peur). En plus de cela, tout n'est pas fondé sur le yéti mais sur les menaces que les hommes portent en eux.

 

abominable_snowman_of_himalayas_poster_01.jpgUn autre point que j'ai aimé est le fait que l'intrigue n'est pas fondée uniquement sur je veux prouver au monde que j'ai raison et Yéti gentil, toi pas tuer yeti au nom du profit, ça apparaît mais de façon plus élaboré car derrière le méchant profiteur se trouve notre propre curiosité pour les monstres qui fait qu'il y a effectivement un marché qui se crée, tandis que le Yéti remet en question la suprématie de l'homme et sa position de créature évolué, et le Rollason comme c'est finalement souvent le cas dans les rôles de Cushing, poursuit un idéal : le baron Frankenstein c'est celui qui veut faire progresser l'humanité en trouvant un moyen pour que les génies ne meurent pas, tandis que Rollason, c'est l'homme qui cherche à faire progresser l'humanité par la connaissance, mais qui reste du côté moral, sachant qu'il vaut mieux renoncer plutôt que de déchoir par nos actes.

 

Bref, j'ai bien aimé ce film, qui s'est avéré une bande surprise(parce que je m'attendais plutôt à un film avec un type en moumoutte blanche qui déambule façon zombie dans la neige ou du genre de la bestiole qui tente de manger Luke dans l'épisode V et où on lui tire dessus tandis qu'elle s'en va avec le bras d'un des membres de l'expédition).

Le Dvd contenait en prime le documentaire sur la Hammer, il ne s'agit pas d'un documentaire sur l'histoire de la hammer racontant sa fondation puis sa fin mais un documentaire sur les différents genres produits par la hammer. Je l'ai trouvé intéressant vu que pour moi la Hammer c'est les vieux films d'horreur avec Christopher Lee ou Peter Cushing, alors qu'en fait la production de la Hammer était très étendue, avec des films de guerre, des comédies, des thriller, des films de capes et d'épées, de la Sf et des histoires préhistoriques. ça m'a donné envie de voir certains films dont les sévices de Dracula(où il n'y pas Dracula mais Peter Cushing...)et the Nanny, thriller qui avait l'air bien flippant.

Partager cet article
Repost0
18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 15:51

fever_pitch_nick_hornby.pngAujourd'hui, nous allons parler de Fever Pitch de Nick Hornby, non parce que j'ai succombé à la passion qui anime en ce moment la blogosphère pour cet auteur, mais pour la bonne et simple raison que j'ai séché tellement de cours d'anglais ce semestre, que je me suis retrouvée avec plus ou moins l'obligation de faire mon commentaire de civilisation sur un texte tiré de ce livre(parce qu'en plus du partiel, il y a un commentaire obligatoire à rendre sur un des textes au planning, donc c'était ça ou un texte qui avait l'air d'être vraiment infernal).  Du coup, je me suis retrouvée à faire des recherches sur le football, l'hooliganisme et à lire une partie du livre. Je m'en suis finalement bien tiré pour le commentaire, ce qui me laisse une marge d'erreur assez bonne pour le partiel de demain(je peux descendre jusqu'à 5). Ayant déjà lu un tiers du livre et Hornby étant un auteur connu, je me suis finalement décidée à continuer de le livre malgré le fait que ça n'avait plus aucune utilité et je n'ai pas regretté d'aller jusqu'au bout, car c'était finalement un livre agréable(alors que bon, le sujet est tout de même le football).


Ce livre est le premier roman publié par Nick Hornby, il appartient à ce qu'on appelle la Lad Litt, c'est-à-dire la littérature de mec. C'est un roman autobiographique où l'auteur raconte son expérience de fan de l'équipe d'Arsenal. La forme choisi est celle du journal intime, mais avec la date match de football à la place des dates normales, ainsi on suit l'auteur de match en match de septembre 1968, quand l'auteur a onze ans et assiste à son premier match, à janvier 1992.


nick-hornby-fever-pitch.jpgL'un des but de ce livre est d'expliquer l'obsession de l'auteur pour le football, il est facile de suivre Hornby car il écrit pour un public qui n'est pas forcément fan de football. Le football apparaît souvent comme une métaphore de la vie de l'auteur, et souvent les événements sur le terrain reflète ses propres soucis. Par le biais des match, Hornby nous raconte sa vie mais aussi ses propres doutes par rapport à la place qu'Arsenal occupe dans sa vie et la anière dont ses choix ont pu être conditionné par son besoin de voir les matchs.


Ce livre nous donne aussi une autre vision du football, puisque c'est le football dans les années 70-80 qui est décrit, période très marquée par le hooliganisme, donc on suit aussi les dangers qu'il y avait à assister à un match et on entend parler aussi des tragédies qui ont eu lieu, parce que les mesures de sécurité de l'époque étaient plus ou moins inexistantes.


Ce livre m'a permis de découvrir toute une facette du football que je ne connaissais pas(et mes recherches pour mon commentaire ont aussi joué) et du coup, je comprends beaucoup mieux la manière dont le foot apparaît dans Unseen Academicals, qui s'inspire en fait de la manière dont le foot a évolué pour devenir ce que nous connaissons.


C'est un livre agréable à lire et qui permet de mieux comprendre ce que c'est qu'être un fan de football et en fait de découvrir une image différente des préjugés que l'on peut avoir sur le fan de foot. Mais une question que je ne peux m'empêcher de me poser  est : est-ce que Hornby continue d'assister à tous les matchs à domicile d'Arsenal ?(parce que dans le livre, il y a la grande angoisse de devoir manquer un match à cause du travail, or maintenant qu'il est un auteur connu, est-ce que ce qu'il a craint a fini par se produire ou son obsession s'est-elle relâchée ?).

 

"Even though there is no question that sex is a nicer activity than watching football (no nil-nil draws, no offside trap, no cup upsets, and you're warm), in the normal run of things, the feeling it engenders are simply not as intense as those brought about by once-in-a-lifetime last-minuste Championship winner."

Partager cet article
Repost0
20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 00:05

Lord-Arthur-Savile.gifEn ce 300ème article, nous allons parler d'Oscar Wilde, avec un recueil de nouvelles : Lord Arthur Savile's Crime and Other Stories. Ce recueil dormait depuis plusieurs années dans ma bibliothèque.

 

Ce recueil contient :

 

- Lord Arthur Savile's Crime

- The Canterville Ghost

- The Model Millionaire

- The Young King

- The Fisherman and His Soul

- The Happy Prince

- The Devoted Friend

- The Portrait of Mr W.H., dont je vous ai déjà parlé, il y a quelques jours.

 

Ce qui m'a particulièrement étonné dans ces nouvelles, c'est l'importance de la morale chrétienne, où la piété triomphe ainsi que la charité.

 

Lord Arthur Savile's crime est une histoire de voyant. Lord Arthur est sur le point de se marier à la douce Sybil, mais à une fête donnée par Lady Windermere, le chiromancien de celle-ci lit dans sa main qu'il est destiné à commettre un meutre. Lord Arthur décide de retarder son mariage jusqu'à ce qu'il ait accompli son meutre.

 

C'est une histoire assez savoureuse car on suit les efforts de Lord Arthur pour accomplir un meutre afin d'être débarassé, mais ses efforts ne sont pas toujours courronnés de succès.

 

canterville.jpgPour ce qui est du Fantôme de Canterville, je l'avais lu, il y a des années et je l'avais détesté, mon opinion sur la question n'a toujours pas changé.

L'histoire en gros est celle-ci : une famille d'américain achète une vieille demeure anglaise qui se trouve être hantée, mais nos américains sont des gens bien pragmatiques, complètement insensibles aux apparitions du fantôme, qui finit par être tyrannisé par les enfants et être à moitié dépressif...

 

Dans cette histoire, Oscar Wilde joue sur les clichés autour des histoires de fantôme, pour tourner en dérision notre pauvre fantôme qui est complètement pathétique. Le fait que ce soit le fantôme qui se voit victime des habitants de la maison ne m'amuse absolument pas, il m'agace au contraire, vu qu'il est absolument pathétique, car je suis sûre que s'il avait mis tous ses efforts dans le fait de tuer les habitants de la demeure, ils auraient fini par le prendre au sérieux.

Bref c'est une nouvelle que je continue de détester.

 

The Model Millionaire est une nouvelle très courte qui raconte comment un jeune homme parvient à épouser celle qu'il aime grâce à la générosité d'un millionaire.

 

happy.prince.jpgThe Young King raconte le rêve que fait un jeune Prince sur le point d'être courronné et les conséquences que cela va avoir sur la conduite du royaume.

 

Cette histoire montre comment le luxe se nourrit des conditions misérables des pauvres et de quelle manière la pauvreté est aussi une forme d'esclavage.

 

The Fisherman and His Soul raconte l'histoire d'un pêcheur qui tombe amoureux d'une sirène, mais s'il veut l'épouser, il doit se séparer de son âme. Il accepte donc parce qu'une âme ne lui sert à rien mais celle-ci revient chaque année avec le récit de ses voyages pour essayer de tenter le pêcheur et l'amener à la reprendre. L'amour pour la petite sirène serait-il le plus fort ?


C'est histoire m'a un peu ennuyé, car elle avait un peu trop la structure d'un conte pour enfant, avec de nombreuses répétitions et de longues descriptions qui vont très bien dans une lecture orale mais qui sont un peu ennuyeux autrement.

 

The Happy Prince raconte l'histoire d'une hirondelle qui se lie d'amitié avec une statue en or, appelée the Happy Prince, mais qui en réalité pleure parce qu'elle voit toute la misère qui règne dans la ville. L'hirondelle va aider the Happy Prince a alléger les souffrances qu'il voit.

 

C'est une histoire assez triste et très marquée par les problèmes de pauvreté de la société victorienne.

 

The Devoted Friend raconte comment le pauvre petit Hans se fait exploiter par le meunier qui au nom de l'amitié qu'il lui porte ne cesse de suscité de lui toutes sortes de service, sans jamais le payer d'un retour.

 

En résumé, c'est un recueil de nouvelles intéressant, Lord Arthur Savile's crime est une nouvelle plaisante et le reste est souvent agréable à lire.


C'est là mon livre pour la lettre W du challenge ABC.

 

challenge-Abc-2010.jpg

Partager cet article
Repost0
16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 23:45

hot_fuzz.jpgComme je viens de revenir de chez Cachou, je ramène avec moi plein de choses merveilleuses, donc aujourd'hui je vais vous parler de Hot Fuzz(et demain vous aurez droit à du kitsch, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe et des livres). C'est un film que je voulais voir depuis longtemps et que j'avais découvert par Neph.


Nicholas Angel est le flic modèle, sorti meilleur de sa promo à l'école de police, devenu un officier de police hors pair, sans cesse en train d'améliorer ses compétences et au taux d'arrestation extrêmement plus élevé que ses collègues, ce qui fait que ses supérieurs décident de se débarasser lui parce que son excellence souligne leur propre incompétence. Ainsi Nicholas se trouve promu au grade de sergent et muté dans le petit village de Sandford, l'endroit le plus paisible d'Angleterre, où le taux de criminalité est au plus bas.  Son application extrêmement rigide de la loi va faire tâche dans le paysage, où les infractions sont punies par des offrandes alimentaires au poste de police, tandis que son partenaire, Danny Butterman, le fils du chef de la police locale, rêve d'imiter les super flics des films d'action et lui voue de ce fait une forme de vénération. Mais des accidents vont avoir lieu dans le village, qui vont amener Nicholas à penser qu'il y a un meurtier à Sandford...


J'ai adoré ce film, dont l'histoire de meurtres a un côté très chapeau melon et bottes de cuir, car c'est suffisamment délirant pour être un épisode de cette série(mais surtout le moment où tout le monde se met à sortir des armes, en particulier celle à vélo, c'est vraiment une chose qui aurait pu se produire, vu qu'il y a plusieurs épisodes avec des villages anglais bizarres, qui conspirent par le biais de plan assez originaux et au moins un où une vieille dame ou quelqu'un déguisé en vieille dame sort une arme du panier d'un vélo). Niveau référence le film renvoie à Bad Boy II et à Point Break, que je n'ai pas vu. C'est assez drôle de voir comment le film qui nous parle d'un gentil policier, bien respecteux de l'ordre, va tourner au gros film d'action, c'est très hilarant.


Hot-Fuzz-free-2007.jpgLe casting est prestigieux, avec Simon Pegg et Nick Frost dans notre duo héroïque, Jim Broadbent(le professeur Slughorn dans hp6) joue le chef de la police, Bill Nighy(qui à ce propos va jouer dans HP7 !!!) dans le rôle du supérieur de Nicholas à Londres qui apparaît peu mais qu'on ne peut manquer de remarquer, et bien-sûr Timothy Dalton, en méchant bien repérable et qui rend certains passages savoureux, par le fait qu'on a un ex-bond dans l'histoire.

Il est à noté que Peter Jackson apparaît dans le rôle du père Noël qui a transpercé la main de Nicholas et Cate Blanchett dans le rôle de l'ex de Nicholas.


J'ai énormément apprécié la manière dont la situation se dénoue dans le village, et la relation qui se noue entre Nicholas et son partenaire. En plus, j'ai pas mal compati à la situation de ce pauvre Nicholas.


Dans les scènes que j'ai particulièrement aimé, il y a le début sur la scène de crime, où Nicholas découvre l'identité du nouveau copain de son ex, la dernière et l'avant-dernière apparition du cygne et le moment où Nicholas quitte Londres avec sa plante verte.

J'ai aussi aimé le côté gore des meutres, qui n'est pas sans évoquer Shaun of the dead(que je n'ai pas vu mais que j'ai aussi ramené dans mes sacs...), c'est encore mieux qu'un Barnaby(et il y en a pourtant des biens gores et bien tordus dedans).


J'ai adoré ce film et j'ai hâte de voir Shaun of the Dead, je remercie Cachou qui a eu la gentillesse de me les procurer.

Partager cet article
Repost0
15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 00:37

W.H-jpgAujourd'hui nous allons parler de mon texte favori d'Oscar Wilde, the Portait of Mr W.H., que je viens de relire à l'occasion d'une lecture commune avec Karine :). J'ai du lire ce livre pour la première fois quand j'étais au lycée parce que ça faisait partie des rares éditions anglaises de ma bibliothèque de campagne(en fait c'était une édition bilingue) et je l'ai relu une autre fois en prépa, parce que j'avais eu une explication de texte à faire sur un passage. Du coup, quand je l'ai découvert dans la pal de Karine :), je n'ai pu résister à la tentation de faire une relecture de ce texte.


Cette nouvelle est une histoire de faussaire, ou jusqu'où l'on peut aller pour prouver une théorie. La théorie ici porte sur l'identité de W.H., la personne à qui les sonnets de Shakespeare sont dédiés.

Tout commence par une discussion entre le narrateur et son ami Erskine sur les faux dans le domaine de l'art, qui va conduire Erskine a raconté l'histoire de son ami Cyril Graham, un jeune homme passionné de théâtre, qui un jour acquiert la conviction que W.H. n'est pas lord Pembroke, comme tout le monde le pense, mais un acteur spécialisé dans les rôles féminins à cause de sa beauté et qui répondrait au nom de Willie Hughes. Cyril n'a aucune preuve de ce qu'il avance en dehors de la simple conviction qu'il a tiré de l'analyse des sonnets et finit par commander un portrait de W.H. de façon à prouver à Erskine l'existence de celui-ci. Mais Erskine découvre la vérité et Cyril se suicide pour prouver la force de sa conviction tout en léguant à Erskine le tableau et la tâche de faire savoir au monde la vérité sur Willie Hughes. Ce récit touche le narrateur qui se met à son tour à croire à Willie Hughes et à poursuivre la quête entreprise par Cyril.


SonnetsDedication.jpgC'est une nouvelle passionante qui nous entraîne dans le domaine de l'érudition Shakespeare, par le biais du problème de l'identité du mystérieux W.H. mais ce n'est pas juste une question d'érudition où l'on cherche la vérité sur un point de détail, car à travers l'identité de W.H. se pose le problème de l'interprétation des Sonnets, car par le biais de Cyril et du narrateur, Oscar Wilde va montrer comment les sonnets sont porteurs d'une réflexion de Shakespeare sur le théâtre.


L'argumentation elle-même est très bien présentée, elle ne nécessite aucune connaissance des Sonnets ou de Shakespeare, car les vers sur lesquels la théorie s'appuie sont cités et leur interprétation est donné, tout comme souvent celle qui est faite d'ordinaire, donc on peut suivre facilement la progression des personnages dans leur quête de W.H. et avoir soi-même par moment envie de croire dans cette théorie. Car c'est une lecture passionnante des sonnets qui est proposé, mais la seule famille en est que l'on ne peut prouver l'existence de W.H.


C'est un sujet passionant et la narration en elle-même rend cette lecture agréable, car cette théorie ne sera pas sans conséquences pour ceux qui la poursuivent. J'ai particulièremet aimé le thème des faux ou les manipulations qui se font au nom de cette théorie.


EnglishClassicsMaxi-copie-1.jpg

C'est là ma seconde lecture dans le cadre du challenge English Classics et on se retrouve vendredi pour le récit de ma visite chez Cachou, car je m'en vais la retrouver dans quelques heures pour une découverte de la Belgique et Thumper sera impliqué.

Partager cet article
Repost0
11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 13:08

ideal-husband-poster-0.jpgAujourd'hui, je vais vous parler de l'un des films que j'ai acheté vendredi, An Ideal husband. Initialement, j'avais failli ne pas choisir ce film, parce que je n'en avais jamais entendu parler et que la couverture du Dvd avec Rupert Everett et les trois femmes du film laissait craindre une comédie peu profonde, mais il y avait Jeremy Northam et ça se passait au dix-neuvième siècle, donc ça a titillé ma curiosité et je ne le regrette pas.


Sir Robert Chiltern(Jeremy Northam) est un politicien plein d'avenir, admiré pour sa droiture et sa respectabilité, fou amoureux de son épouse Gertrude(oui, il faut bien prononcé à l'anglaise, sinon c'est tout de suite moins glamour)(jouée par Cate Blanchett) mais son bonheur est menacé par l'arrivée de Mrs Cheveley(Julianne Moore) qui menace de rendre publique une lettre écrite par Sir Robert des années plus tôt et dans laquelle il se rendait coupable d'un déli d'initié - à l'origine de sa fortune - si celui-ci refuse de changer sa position au parlement et de parler en faveur d'un projet de canal dans lequel Mrs Cheveley a des intérêts. Sir Robert craint alors de perdre sa situation, mais surtout l'amour de sa femme, car celle-ci n'est pas du genre à accorder des secondes chances. Sir Robert va-t-il choisir de perdre son intégrité ou bien l'amour de sa femme ? Son ami Lord Goring(Rupert Everett), dandy, coureur de jupon, qui fuit le mariage et les discussions sérieuses, pourra-t-il lui venir en aide ?


ideal-husband-DVDcover.gifCe film m'a agréablement surprise, entre Rupert Everett, le dandy narcissique et complètement vain, et Jeremy Northam tiraillé entre le désir de préserver son amour et sa situation et celui de conserver son intégrité, qui semble pencher tantôt d'un côté, tantôt de l'autre. Les quiproquos s'enchaînent bien et j'ai énormément aimé les différents lieux où se déroulent l'histoire car cela donne un assez bon aperçu du déroulement d'une saison à Londre avec les rencontres dans le parc, les soirées, un univers souvent décrit mais qu'on ne voit pas tant que ça en film(je pense là uniquement à la promenade dans le parc).


Initialement, il s'agit d'une pièce d'Oscar Wilde, que je ne connaissais pas avant ce film. En tous cas, le casting est bien choisi et j'ai particulièrement aimé le couple Chiltern et la manière dont l'amour qu'ils se portent est montré à l'écran. Mais le personnage incarné par Ruppert Everett apporte une touche de légèreté à l'histoire avec les différentes excuses qu'il invente pour essayer de se débarasser de son père qui veut le pousser au mariage, les théories vestimentaires qu'il explique à son valet et en particulier celles sur le choix de la fleur à porter en boutonnière.


Bref une bonne comédie, qui en plus n'est pas complètement centrée sur la question du mariage comme on pourrait le craindre en voyant le titre et la vouverture.

Partager cet article
Repost0
9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 01:06

Thumper !Après les événements de mercred(et ppur ceux qui se posent la question, non je ne suis finalement pas allée à l'épreuve suivante, je trouvais ça trop déprimant)i, il m'a fallut trouver quelque chose pour me remonter le moral et me changer les idées.  Le mercredi soir j'ai lu Winnie-The-Pooh(dont je vous reparlerai un peu plus bas) et ait été frustée parce que les peluches que j'ai à Paris sont trop petites pour être réconfortantes(parce que Huggy la marmotte reste chez mes parents et si vous avez suivi, vous savez que je n'ai pas gardé Bourriquet puisque c'était le cadeau de noël de mon neveu), du coup, Bourriquet me manquait.


Donc jeudi, quand je me suis enfin levée, après un passage à la bibliothèqe Flandre où j'ai été très optimiste, je suis allée à la boutique Disney et... je suis ressortie avec un Pan-Pan en peluche, que j'appelerai à présent de son nom anglais, Thumper(parce que l'idée de dormir avec une peluche appelée Pan-Pan me perturbe).

Initialement, je m'attendais plutôt à ressortir avec un Bourriquet, puisqu'à Noël, il n'y avait pas de Thumper, mais cette fois, c'était l'inverse, il y avait presque toutes les peluches Winnie sauf Bourriquet. J'avais aussi songé à la peluche de prof, puisque l'année dernière étaient sorties les peluches Blanche-neige et les sept nains, mais là il y avait un certain nombres de Nains mais pas prof(ni simplet d'ailleurs).

L'éfélant est aussi sympa, mais je n'ai pas vu le film, doncje ne l'ai pas choisi.


SDC13263.JPGEn fait, le choix en peluche était assez limité mais il y avait Thumper(qu'au départ je voulais offrir à mon neveu à Noël, mais que je ne l'avais alors pas trouvé). J'aime Bambi, qui est certainement mon disney préféré, donc je me suis sans hésitation emparée de Thumper(parce que la peluche Bambi n'a pas une forme qui donne envie de le serrer tout plein dans ses bras) et ensuite j'ai fait le tour du magasin, voir s'il n'y avait pas des peluches planquées au sous-sol, ce qui n'était pas vraiment le cas et en plus le rayon sur l'étrange Noël de Mr Jack avait disparu et il n'y avait aucun produit dérivé d'Alice aux pays des merveilles(non, pas que j'aurais troqué Thumper pour Absolem...). Le rayon tasse était très réduit, j'ai tout de même hésité devant les tasses bourriquet, mais comme j'achetais déjà Thumper, 10euros pour une tasse, ça décourage un brin. 

A la fin de la balade dans le magasin, je m'étais attachée à Thumper, donc on est reparti ensemble et je ne le regrette pas car il est tout doux.


Voilà pour l'adoption de Thumper, maintenant revenons à Winnie.

 La semaine dernière à la bibliothèque Buffon, je suis tombée sur l'édition anglaise de Winnie-the-Pooh de A.A.Milne et illustrée par E.H. Shepard, et j'ai eu envie de découvrir l'histoire à l'origine des dessins animés disney que j'aimais beaucoup(je parle des vrais, ceux avec des beaux dessins et pas de ces affreuses versions 3D... oui je n'ai pas digéré le fait que le manège enchanté ait été fait en 3D).

SDC13265.JPGLe livre est tout mignon, avec au départ une carte de la forêt puis des dessins qui accompagnent les histoires. Il y a 10 chapitres qui racontent 10 histoires :


1. In which we are introduced to Winnie-the-Pooh and some Bees, and the stories begin

2. In which Pooh goes visiting and gets into a tight place

3. In which Pooh nd Piglet go hunting and nearly catch a Woozle

4. In which Eeyore loses a tail and Pooh finds one

5. In which Piglet meets a Heffalump

6. In which Eeyore has a birthday and gets two presents

7. In which Kanga and Baby Roo come to the Forest, and Piglet has a bath

8. In which Christopher Robin leads an expotition to the North Pole

9. In which Piglet is entirely surrounded by water

10. In which Christopher Robin gives a Pooh Party, and we say good-bye


Le contexte est simple, il s'agit d'un petit garçon, Christopher Robin, qui demande au narrateur de raconter une histoire à son ours en peluche, Winnie-the-Pooh, une histoire sur lui-même parce qu'il est ce genre d'ours("Because he's that sort of Bear")et ainsi le narrateur va raconter les aventures de Winnie, un ours qui a peu de cervelles, de Porcinet(Piglet), Coco lapin(Rabbit), Bourriquet(Eeyore) et Christopher Robin. On croisera aussi le Hibou, maman et bébé Gourou et il sera question d'Efelant(Heffalump). Par contre, nulle trace de Tigrou, donc la question se pose, apparaît-il seulement dans the House at Pooh ou est-ce une création Disney ?


SDC13262.JPGSinon, ce sont des petites histoires très agréables, j'ai lu le livre d'une seule traite et j'ai trouvé assez drôle de découvrir que la deuxième histoire se trouvait être celle que j'avais offert à un de mes neveux pour noël, il y a quelques années, c'était un joli livre avec les personnages Disney(oui, je m'en souviens très bien, parce que le 1er janvier suivant alors que je comatais allègrement sur le canapé après une nuit du 31 bien arrosée chez mon frère, mon neveu[qui n'est pas le même que celui qui a eu Bourriquet à Noël]a débarqué avec "Tata, tu me lis mon livre"... c'est le moment où l'on regrette d'avoir eu l'idée d'offrir un livre...).

J'adore Bourriquet et son côté constamment déprimé, qui fait qu'on a l'impression qu'il vit dans son petit monde intérieur :


"Good morning, Eeyore," said Pooh.

"Good morning, Pooh Bear," said Eeyore gloomily. "If it is a good morning," he said. "Which I doubt," said he.

"Why, what's the matter ?"

"Nothing, pooh Bear, nothing. We can't all, and some of us don't. That's all there is to it."

"Can't all what ?" said Pooh, rubbing his nose.

"Gaiety. Song-and-dance. Here we go round the mulberry bush."


Rabbit m'a un peu étonné, par son côté assez froid, j'ai eu l'impression qu'il était un peu différent du dessin animé. Mon histoire préférée est la quatrième sur la queue perdue de Bourriquet.


sat-totoro.jpgPour finir sur mes histoires de douceur, j'ai fini ma journée en regardant mon voisin Totoro, que je n'avais encore jamais vu et j'ai adoré !!!! Totoro est trop choupi. J'adore la scène de l'arrêt de bus avec sa petite feuille sur la tête, mais mon préféré c'était le chat-bus, je le trouvais très très amusant.


C'était un très beau film, que je placerai niveau préférence juste après le chateau ambulant et le voyage de Chihiro qui sont mes deux Miyazaky préféré(mon personnage préféré de tous est le sang-visag de Chihiro).


Le documentaire qui passait ensuite, était intéressant, suurtout sur les questions de différences de perception dans l'animation japonaise et l'animation occidentale. ça m'a donnée envie de revoir Pompoko et le roi et l'oiseau.


Bref, rien de tel qu'un Miyazaki et une peluche Disney pour se remonter le moral.


Au programme demain : visite des boutiques spécialisées dans les figurines et produits dérivées de Star Trek, histoire de les faire découvrir à une amie.

Partager cet article
Repost0
8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 17:49
remains-of-the-day.jpgAujourd'hui nous allons parler de The Remains of the Day de Kazuo Ishiguro, livre que j'ai voulu lire après avoir vu la magnifique adaptation avec Anthony Hopkins et Emma Thompson.

L'histoire se déroule sur six jours et raconte le voyage qu'entreprend Mr Stevens, le majordome de Darlington Hall dans le but de revoir celle qui vingt ans plus tôt en était l'intendante, dans l'espoir que celle-ci veuille revenir à Darlington Hall. Mais à mesure que son trajet avance, Mr Stevens se retrouve plongé dans ses souvenirs du temps de la splendeur de Darlington Hall, sous son précédent employeur Lord Darlington, avant que celui-ci ne tombe dans la disgrâce, et quand Miss Keaton travaillait à ses côtés...

Ce livre mélange d'un côté le récit du voyage où notre majordome prend pour une fois le temps d'apprécier les choses et de l'autre des souvenirs derrière lesquels on perçoit autre chose, car derrière l'apparence du parfait majordome, il y a certains conflits ou plutôt des remises en question de ses choix, comme le fait de ne pas avoir dit les mots qui auraient empêché Miss Keaton de se marier avec un autre, ou sa foi en Lord Darlington, qui s'est avéré ne pas être si digne du dévouement de Stevens, mais ces doutes, Stevens ne les expose jamais vraiment, Ishiguro nous laisse deviner ce qui se cache derrière les paroles du narrateur qui a un moment où sa vie perd son sens, cherche à lui redonner sa cohérence en insistant sur le caractère professionnel de sa relation avec Miss Keaton ou sur les nobles intentions de Lord Darlington.

L'usage du "on" est très intéressant dans ce texte, car on a l'impression d'un effacement du narrateur, qui cherche à éliminer ce qu'il y a d'individuel dans son récit, il s'efface, comme il s'efface quand il s'adresse à son employeur, les mécanismes de son fonction rejaillisse dans la structure narrative. C'est un texte qui est très agréable à lire par son style.

J'ai énormément aimé le personnage de Mr Stevens, qui n'a vécu que pour être un bon majordome et qui nous explique ce qui fait la valeur d'un majordome.

Certainly it is observable that figures like Mr Marshall and Mr Lane have served only gentlemen of indisputable moral stature - Lord Wakeling, Lord Camberley, Sir Leonard Gray - and one cannot help get the impression that they simply would not have offered their talents to gentlemen of lesser calibre. Indeed, the more one considers it, the more obvious it seems : association with a truly distinguished household is a prerequisite of 'greatness'. A 'great' butler can only be, surely, one who can point to his years of service and say that he has applied his talents to serving a great gentleman - and through the latter, to serving humanity.


Je n'ai pu m'empêcher me le représenter sous les traits et avec la voix d'Anthony Hopkins.

Donc c'est un livre que j'ai vraiment apprécié et je l'ai lu dans le cadre du challenge Abc 2010.

challenge-Abc-2010.jpg

CLAP-Donnie.jpgEt sinon, pour une fois que j'y pense, j'ai lu un bout de ce livre au réveil pendant le rat, puis dans le bus 57 menant à Arcueil avec mon tumbler dans l'autre main en essayant d'éviter de me retrouver avec du café partout à chaque secousse, puis dans la cour de la maison des examens le jour de la dissertation pour le capes de lettres classiques. Et après j'ai dû en lire un tout petit bout avant the Wolfman.


Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 14:52
Aujourd'hui, en direct de ma glaciale chambre d'étudiante, je vais vous parler de Richard III que je viens juste de finir. C'est une pièce que je voulais lire depuis longtemps, car un soir, où France 3 diffusait encore de vieux films de qualité en deuxième partie de soirée le dimanche soir, j'étais tombé en plein dans l'adaptation cinématographique de cette pièce avec Laurence Olivier et j'ai été captivée par le regard de Laurence Olivier, qui arrivait à donner une incroyable intensité au personnage. J'ai donc acheté la pièce quand j'étais en prépa et je n'ai jamais eu le temps d'aller au-delà de l'introduction, donc quand j'ai vu que ce livre figurait dans la liste des lectures communes de Karine :), je n'ai pu résister à la tentation de m'incruster dans celle-ci. Du coup, c'est un livre que j'ai lu en commun avec Karine :), Isil et Hermione.

Cette pièce est la dernière partie d'une tétralogie, ce qui fait qu'il est un peu dur de suivre au départ si l'on n'a pas lu les pièces précédentes et si l'on ne connait rien à l'histoire anglaise et en particulier la guerre des deux Roses qui prend fin avec la mort de Richard.
Au début de la pièce, Edward IV est monté sur le trône avec l'aide de ses deux frères, George, duc de Clarence, et Richard, duc de Gloucester et la paix semble pouvoir règner. Mais voilà, Richard, difforme de naissance, n'est pas satisfait de sa situation et décide de prendre sa revenge sur la nature qui a fait de lui un être disgracieux, en prenant le pouvoir et pour ce faire, il va devoir se débarasser des obstacles qui se trouvent entre le trône et lui.
A travers les quatre premiers actes, on va le voir, d'abord se débarasser de son frère, le duc de Clarence, en faisant croire que c'est un coup de l'entourage de la reine, ce sera ensuite le tour du roi, de plusieurs nobles et des deux fils du roi, qu'il a d'abord écarté du pouvoir en remettant en cause la légitimité de leur naissance mais dont il doit se débarasser pour conserver sa place sur le trône, car tant qu'ils sont vivants ils constituent une menace.
Le Cinquième acte est celui de sa chute face aux troupe de Richmond venu revendiquer le trône.

Richard est un personnage que j'aime, parce qu'il est brillant, il me fait un peu penser à Scar dans le Roi Lion, celui qui avait en fait toutes les qualités intellectuelles pour être le leader et qui est écarté du pouvoir par le droit d'aînesse mais surtout la nature qui ne leur a pas fournit un corps à la hauteur de leur intellect, Scar n'ayant pas la force de Mufasa et Richard, étant bossu. Ce sont donc des personnages qui vont réussir à prendre ce qu'ils considèrent comme leur dû(désolé, moi, je suis du côté de l'intelligence Machiavélienne), la seule différence est que Mufasa est un mauvais monarque, alors que pour Richard, ce n'est pas un point sur lequel Shakespeare s'attarne, étant plutôt occupé à nous le peindre comme un affreux meutrier sans scrupule, donc on ne sait si Richard, une fois au pouvoir, est si mauvais que ça, car nous sommes chez Shakespeare et chez Shakespeare, le crime ne paie pas, donc comme pour Macbeth, savoir si l'usurpateur est ou non un bon monarque n'importe pas, tout ce qui compte c'est le châtiment de celui-ci pour ses crimes et le triomphe final de la cause juste tandis que celui qui a mal agis se retrouve inévitablement face à sa conscience(oui, je trouve que le coup des fantômes est un coup bas, histoire d'imposer de façon déloyal le triomphe de la morale).

Je suis fascinée par la manière dont Richard arrive à manipuler son monde pour obtenir le pouvoir, entre la manière dont il séduit Anne Neville, l'épouse d'un homme qu'il a tout de même assassiné, la façon dont il fait tuer son frère, celui-ci ne comprenant vraiment d'où vient le coup qu'au moment où les assassins le lui disent, tant Richard s'est montré convaincant dans son rôle du frère éploré et dévoué. Richard est donc d'une intelligence admirable, sa seule erreur, à mon avis est d'avoir refusé d'honorer sa promesse envers Buckingham, car Buckingham était trop mouillé dans l'affaire pour ne pas comprendre qu'il allait sur la liste des prochains obstacles à abattre, alors que lui accorder ce qu'il demande était un bon moyen de lui tenir la bride, puisque cela aurait lié sa fortune au fait que Richard reste ou non sur le trône.

Bref, je suis partagée sur cette pièce, car comme vous l'aurez  compris, je suis fascinée par Richard III et donc sa diabolisation me déplaît et surtout le manque de panache de sa mort, où l'on fait intervenir des esprits pour lui pourrir sa nuit et faire de lui un homme faible alors que son courage n'a jamais été une chose qui lui a fait défaut, donc je trouve que le coup des esprits entraîne un revirement invraisemblable : mort aux interventions surnaturelles ! Je suis donc attristée par la manière dont tourne les choses alors que Richard avait beaucoup de potentiel comme méchant plein de style. Maintenant, ce qui m'intéresserait ce serait de lire une biographie du vrai Richard III, car Wikipédia dit qu'il n'a pas commis tous les crimes dont on l'accuse, donc je suis curieuse de voir ce que pourrait donner une version non diabolisée du personnage.

Pour finir, je vais vous citer quelques vers de la première scène que j'aime énormément :

"Why I, in this weak piping time of peace,
Have no delight to pass away the time,
Unless to spy my shadow in the sun
And descant on mine own deformity.
And therefore, since I cannot prove a lover
To entertain these fair well-spoken days,
I a determined to prove a villain
And hate the idle pleasures of these days."

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 13:08
Aujourd'hui je vous parle de mon unique lecture de vacances. Car c'est le seul roman que j'ai eu le temps de lire, même si j'ai aussi lu le De la génération et de la corruption et les Parties des Animaux d'Aristote dans le train, et 3 bandes-dessinées, Vampire Hunter D volume 2 et le volume 2 de Buffy contre les vampires qui se déroule durant la saison 3. En principe, je ne vous en parlerai pas, sauf si quelqu'un m'en fait la demande. Et j'ai juste commencé The Romance of the Forest d'Ann Radcliff la veille de mon départ.

Le livre que j'ai lu c'est Alice's Adventures in Wonderland et Through the Looking-Glass de Lewis Carroll, que j'ai lu à cause du film de Burton qui doit sortir en 2010. En effet, je ne connaissais que la version Walt Disney et je n'en ai jamais été très fan, mais comme le film annonce la présence de personnages qui m'étaient inconnus, je m'étais dit qu'il était grand temps de voir ce qui se passait dans la version originale, histoire d'estimer ce que l'on pourra trouver dans le film et c'était très sympa de voir les scènes avec Chapelier fou en imaginant le côté un peu effrayant que va pouvoir lui donner Johnny Deep.

J'ai trouvé le livre sympa avec ses illustrations originales de John Tenniel et j'ai découvert aussi que Lewis Carroll n'était que le nom de plume de Charles Lutwidge Dodgson, un mathématicien d'Oxford avec un begaiement, c'est amusant de voir comme on en connait peu de ce qui est considéré comme un classique.

Dans la première aventure, on retrouve une bonne partie des éléments du Disney, même si certains autres viennent de la seconde comme le morse et le charpentier.
L'histoire raconte les aventures d'Alice qui a suivi un lapin blanc à travers un terrier particulier qui l'emmène dans un autre monde où elle va rencontrer toutes sortes de créatures, la chenille avec son hookah, le Chat Cheshire, le Chapelier fou, le roi et la Reine de Coeur.
Dans la seconde histoire, Alice part à la découverte du monde qui se trouve de l'autre côté du mirroir, monde marqué par l'univers des échecs où l'histoire comme par un échiquier où les aventures d'Alice sont exprimées sous forme de mouvement d'échec. Là encore elle fait toutes sortes de rencontre dans le but de devenir une Reine.
Les deux histoires comportent des poèmes et chansons, dont j'ai dû manquer une partie du sel, vu que je ne connais pas les comptines anglaises, mais dans le 1, il semblerait qu'il y ait des déformations de ces comptines tandis que dans le 2, on rencontre des personnages de ces comptines comme Humpty Dumpty ou Tweedledum et Tweedledee.
Les deux histoires sont toutes les deux marquées par une logique décallée, le deux est construit de façon beaucoup plus illogique, Alice se retrouvant en un clin d'oeil sans qu'on sache pourquoi d'un lieu à l'autre.
C'est sympa comme lecture, le décallage des deux univers sont intéressants.

Partager cet article
Repost0

Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
*****
Interesting Time p.19
*****
Le Huitième Sortilège p.87
*****
La huitième Couleur p.91
*****
*****

*****

*****
Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
*****
'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
*****
'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
*****
"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

Archives

Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

Et pour me laisser un message sans lien avec un article c'est par là :



 
 

One Challenge to rule them All

logo fondcomble

 

Pour s'inscrire, c'est par là.


Pour consulter les billets publiés par les autres membres de la Communauté ou laisser les liens de vos article, c'est ici.


Pour les logos des différents niveaux c'est là.


Pour les différents logos généraux, c'est ici et .

 


***********************


De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

Challengevalar 2

mes coups de coeur

Mes coups de coeur 2009














Mes coups de coeur 2010

sherlock-holmes-2009

Homère et Shakespeare en banlieue
seigneursOlympe
team medical 01
koi-suru-bo-kun-kaiosha-1
starship troopers
lovely_teacher.jpg
hei-sensei.jpg
rocky-horror-picture-show-posters.jpg
petits meurtres à l'anglaise
galaxy-quest-deluxe-edition-dvd
Couverture-Princesse-Soso.jpg
maurice.jpg
Mes coups de coeur 2011
gemmell legende
bowie labyrinth jim henson movie poster
grammaire
st trinian
Mes coups de coeur 2012
Crimson Spell