Aujourd'hui j'ai l'immense joie de vous parler d'un livre que j'aime, issu d'une des trilogies dont je suis fan : Assassin's Apprentice, premier tome de The Farseer Trilogy de Robin Hobb, que j'ai relu il y a plusieurs mois mais que je n'avais jusqu'ici pas eu le temps de chroniquer, d'autant plus que j'ai énormément de mal à chroniquer les livres ou les films que j'apprécie particulièrement.
Un beau matin, un vieil homme vient frapper à la porte de la garnison de Moonseye et y abandonne un garçon de six ans : le bâtard du Prince Chevalerie. Cet événement va avoir de profondes conséquences sur le royaume des Six-Duchés : Chevalerie renonce à ses droits sur le trône et le prince Vérité devient l'héritier du trône, lui qui est plus un soldat qu'un diplomate. Le garçon, nommé Fitz par Burrich, le maître d'écurie et homme de Chevalerie, va être ramené à la cour et va devenir un apprenti-assassin au service du trône des Farseer.
Il s'agissait de ma troisième lecture du livre et je ne m'en lasse toujours pas car certains points m'ont intrgiuées comme par exemple : est-ce que Umbre n'en saura pas plus sur le Fou qu'il ne le laisse voir et surtout est-ce que le Fou lui a révélé son but ? De même, j'ai réalisé que le Fou sortait de Castelcerf, chose qui ne m'était jamais venue à l'esprit mais qui apporte un autre éclairage sur le personnage.
Ce qui m'a vraiment séduite dans cette série, ce sont les personnages secondaires, Umbre le maître assassin, le prince Vérité qui n'avait jamais voulu devenir roi-servant et qui est peu à peu consummé par l'Art(et j'adore la relation qui se noue entre Fitz et lui), l'excentrique Patience qui réserve bien des surprises et le vieux Roi Subtil. Mais bien-sûr, il reste encore un personnage, celui qui m'a fasciné des années durant et qui me fascine encore le Fou, qui ne va cesser de gagner en importance dans les tomes suivants.
Dans ce premier tome, les bases de l'intrigue se mettent en place, on suit l'apprentissage de Fitz. J'aime beaucoup cette partie d'apprentissage, les efforts de Fitz pour maîtriser l'Art et surtout réparer les dommages causés par Galen, je trouve d'ailleurs très émouvant, le moment où Martel parvient à empêcher Fitz de se jeter du haut de la Tour après que Galen ait percé ses défences. Un autre moment qui m'a énormément marqué, c'est le moment où Fitz est en train de se noyer et offre ses dernières forces à Vérité.
C'est un livre dont je ne me lasse pas et je pense que je vais bientôt relire la suite Royal Assassin, car j'ai hâte de relire le moment où le Fou accuse Fitz d'avoir tué le roi Subtil.
"That's as much as you need to know right now. In fact, more than you need to know. But I was surprised by your revelation. It's not like me to tell secrets not my own. If the Fool wants you to know more, he can speak for himself."
"If I had been there, I could tell you how no man dared to interfere, for it was as if the stablemaster had become as Burrich once was, an iron-muscled man with a black temper that was like a madness when it came on him."