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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 14:08

Rienn__estImpossible04_couv.jpgJe vais à présent vous parler du tome 4 de Rien n'est impossible de Hinako Takanaga. Ce tome clôt la série et a faillit ne jamais voir le jour, car le magazine qui prépubliait la série a cessé d'exister alors que la série n'était pas encore achevé.

 

Dans ce tome, Tomoé se voit offert la possibilité de réaliser son rêve : partir travailler pour le service recherche d'une firme américaine, sauf qu'il ne semble pas avoir pensé aux conséquences que cela pourrait avoir sur sa relation avec Kurokawa, qui à cette nouvelle, se met à s'interroger sur la profondeur des sentiments de Tomoé, d'autant plus qu'il doit en même temps essayer de repousser les avances d'une collègue, bien déterminée à le ramener dans le droit chemin...

 

Ce tome m'a un peu déçue, peut-être parce que j'avais eu le temps de nourrir des attentes quant à son contenu. Je ne l'ai pas trouvé aussi drôle que les autres et Sô-Ichi y est beaucoup moins présent, mais comme le dit l'auteur, le héros de la série est tout de même Kurokawa, donc il fallait bien se centrer un peu sur lui.

 

J'ai cependant bien aimé le premier chapitre qui raconte une petite histoire assez drôle, où l'on découvre pourquoi Kanako est persuadé que Sô-Ichi et Morigana sont ensemble. Par rapport, à The Tyrant(dont je vous parlerai très bientôt), c'est un chapitre intéressant, puisque l'on assiste à une nouvelle de Morigana.

 

Le reste du livre est consacré à l'histoire autour du départ de Tomoé pour les USA et c'est ça qui m'a un peu déçue, car je m'attendais à quelque chose de plus drôle, avec peut-être quelques irruptions de Sô-Ichi, même si j'ai bien aimé la fin de l'histoire quand Sô-Ichi découvre que Tomoé lui a menti. Mais je m'attendais à quelque chose de moins sérieux, vu la manière dont les événements sont résumés dans The Tyrant.

 

C'est tout de même un tome sympa et qui contient en plus à la fin, le récit de différentes choses qui sont arrivées à l'auteur pendant la réalisation de ce manga, dont sa visite à l'Université M, où elle a rencontré différents professeurs, sans oser avouer qu'elle se documentait pour un yaoi...

 

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 00:00

rien-est-impossible-3-taifu.jpgAujourd'hui je vais vous parler du tome 3 de Rien n'est impossible d'HInako Takanaga(vous n'avez pas espéré y échapper, j'espère ?).

 

Dans le tome précédent, nous avions lancé Kurokawa et Tomoé sur le point de passer leur première nuit ensemble. Dans ce tome, nous les retrouvons le lendemain et tout ne s'est pas passé comme prévu : la première fois est un désastre ! Kurokawa va donc devoir trouver un moyen de résoudre le problème, mais aussi essayé de ne pas se faire massacrer par Sô-Ichi surtout après que sa mère ait pris les choses en main et forcer Kurokawa et Tomoé à faire leur coming out auprès de celui-ci...

 

J'ai un avis mêlé sur ce tome, car certains chapitres m'ont moins plût, comme celui avec la mère de Kurokawa et ses amies, qui m'ont plutôt agacée par leur volonté de faire la morale à Sô-Ichi, et Reiko n'est pas un de mes personnages favoris. En plus je suspecte la traduction française d'avoir été un peu décevante, puisque cette péripétie découle de la manière dont Sô-Ichi s'adresse à la mère de Kurokawa à leur première rencontre, or je pense qu'en japonais, il devait y avoir des éléments syntaxiques qui renforçait le côté impoli de sa phrase et qui auraient pu être indiqués par une note comme le font les traducteurs des scans d'autres mangas qui font un travail vraiment génial, parce que du coup, on ne comprend pas trop bien pourqui Reiko lui dit "Dis donc comment tu parles à mon fils" alors qu'il a seulement dit "qu'est-ce que c'est que ces messes basses ?".

Le dernier chapitre ne m'a pas non plus passionnée, vu que c'est un plan déjanté de Reiko pour essayer de faire que Kurokawa retrouve confiance en lui et cesse de craindre que Sô-Ichi ne débarque pour le massacrer.


Rien-n-est-impossible-3-Tomoe.jpgPar contre, le premier chapitre est excellent, c'est certainement le plus drôle jusqu'ici, avec l'échec de la première nuit et la recherche d'une résolution à ce problème. J'aimais beaucoup le look du vendeur du sex shop. Les commentaires de l'auteur sont aussi assez drôles, parce qu'on sent derrière la critique d'autres yaoi qui ne se soucient pas du réalisme et où la première nuit se passe sans le moindre accro.


L'autre raison qui fait que j'aime beaucoup ce tome et que j'ai dû faire de très gros efforts pour ne pas commencer à le lire dans le rayon et ne pas couïner, c'est que ce tome contient une histoire qui s'étend sur deux chapitres et qui nous raconte la déclaration de Morigana ! C'était un des grands moments que j'espérais trouvé dans ce manga, car il y a pas mal de référence à cet épisode dans le premier volume de The Tyrant et en fait une fois que je l'ai vu ma vision de Sô-Ichi a un brin changé, car on comprend mieux certains points de son comportement dans the Tyrant.

Le moment que j'ai préféré c'est celui où juste après les aveux de Morigana, Sô-Ichi se rend à Tokyo pour voir son frère et fait une remarque où l'on comprend qu'il parle de Morigana et lui et qui est à mon avis la seule fois où on le voit envisager la possibilité de sortir avec Morigana, car ensuite il a fait son choix et va lutter pour que les choses restent comme il l'a décidé. La première foisque j'ai lu cette scène j'ai cru qu'il rendait visite à Tomoé pour régler la question de sa relation avec Kurokawa mais en relisant, je viens de réaliser que ce n'est pas le but de sa visite, mais qu'en fait il y va parce qu'il est troublé par les aveux de Morigana et qu'il a besoin de parler à Tomoé pour prendre une décision et comprendre comment il est possible que quelqu'un qui n'était pas attiré par les hommes vive avec un homme. J'ai trouvé ce passage assez émouvant par la faiblesse qui nous est dévoilé. J'aime aussi la scène suivante, quand il a pris sa décision et demande à Morigana de rester.

Rien-n-est-impossible-3-So-Ichi.jpgUn autre point que j'ai trouvé très sympa est que l'histoire n'est pas séparé du reste du volume et que l'on voit ainsi périodiquement ce qui se passe chez Kurokawa, ce qui est très drôle, parce que les personnages sont persuadés que Sô-Ichi va surgir pour massacrer Kurokawa et Sô-Ichi ne vient pas, ce qui les angoisse encore plus. Ces cases permettaient de créer un effet comique qui soulageait la tension de ces deux chapitres.


J'ai vraiment hâte de lire le tome 4(le site de l'éditeur dit qu'il sort lundi mais amazon donne une autre date donc on verra bien quand est-ce que j'arriverai à l'avoir). En plus, il paraît que dans le 4, le dessin est le même que pour the Tyrant, ce qui est dû au fait que le tome 4 est sorti plus tard, car le magazine qui prépubliait la série s'est arrêté. Je suis aussi très curieuse quant au contenu, parce que dans le tome 6 de The Tyrant, on voit que Kurokawa sait que Morinaga aime Sô-Ichi d'un amour à sens unique, donc je me demande si on ne va pas voir dans ce tome 4 une scène où Morigana va en parler à Kurokawa car j'ai dû mal à imaginer que Kurokawa l'ait deviné tout seul(car on ne peut pas dire qu'il soit très doué, ce brave garçon).


Avec de la chance, dans quelques jours, je vous parlerai enfin de The Tyrant who fall in love(mon intérêt n'a pas décliné d'autant que le chapitre que j'attendais du volume 6 est enfin disponible et qu'il était merveilleux !!! même si je commence à me demander si on ne se rapproche pas de la fin de la série...)et peut-être du tome 4 de Rien n'est impossible.

 

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 00:29

rien-n-est-impossible-2-taifu.jpg

Aujourd'hui, je vais vous parler du tome 2 de Rien n'est impossible(et cette semaine sort le premier tome de The Tyrant who Fall in love !!!).


A la fin du tome précédent, Kurokawa a avoué ses sentiments à Tomoé et Tomoé accepte de rester son colocataire, à la condition que Kurokawa ne tente rien.

Trois semaines se sont écoulées et la situation n'a pas bougé d'un pouce mais Kurokawa ne renonce pas et, entre l'arrivée de sa mère qui s'est disputée avec son cinquième époux et les efforts de Rick pour faire tomber Tomoe dans ses filets, il aura fort à faire, s'il veut se rapprocher de Tomoé.


J'ai bien aimé ce tome, l'humour est toujours au rendez-vous. Le dessin n'est pas encore aussi bon que dans The Tyrant mais n'est pas désagréable non plus.


Un des éléments que j'aime dans les ouvrages de cet auteur est la maladresse des personnages car en général, les deux partenaires sont aussi largués l'un que l'autre et ne se comprennent pas, ce qui entraîne toutes sortes de malentendus et que l'auteur exploitera surtout dans The Tyrant, puisqu'ici l'essentiel est surtout fondé sur l'innocence de Tomoé.


So-ichi.jpgMais surtout la raison pour laquelle j'ai dévoré ce tome(et je vous passe les couinements refoulés lorsque je l'ai feuilleté chez Gibert), c'est que le chapitre intitulé "Secret inavouable" est centré sur Sô-Ichi, le grand frère hyper-protecteur de Tomoé qui est persuadé que tous les homosexuels sont des pervers. Cette histoire introduit Morinaga, qui assiste Sô-Ichi dans ses expériences, ayant deux ans moins que lui mais Morinaga a un secret : il est gay et amoureux de Sô-Ichi depuis son arrivée en fac.

Dans ce chapitre, on découvre le fameux épisode(je dis fameux, parce qu'il en est question très brièvement dans the Tyrant et que j'ai donc spéculé pas mal sur ce sujet) qui explique pourquoi Sô-Ichi est persuadé que les homos sont des pervers. Dans mon article sur le tome précédent, je m'étais interrogé sur les origines de l'homophobie et finalement c'est ce chapitre qui explique tout, Sô-Ichi ayant failli se faire violer par le professeur qu'il assistait et qui semblait prêt à abuser sexuellement de lui durant tout le reste de sa scolarité. Cet épisode qui montre la déchéance de la figure d'autorité, qui trahit la confiance que l'on avait dans sa probité, explique pourquoi Sô-Ichi devient si hostile envers les homosexuels et pourquoi il se montre si protecteur envers Tomoe, mais cet incident n'étant connu que de Sô-Ichi et Morigana, Sô-Ichi passe pour le personnage excessif et irrationnel.


En plus ce chapitre est l'occasion de suivre les efforts de Morigana pour entrer en contact avec Sô-Ichi et se rapprocher de lui, ce qui n'est pas évident, quand l'autre est asocial et incapable de retenir un nom.

So-Ichi-sourit.jpg

Mais le must, c'est qu'on voit à un moment Sô-Ichi sourire et surtout sourire à Morigana, ce qui ne se reproduit plus ensuite et qui est un événement que j'attends de voir se produire, car la seule fois, dans les six volumes que compte actuellement The Tyrant, où on le voit sourire c'est à sa petite soeur.


En plus ce qui est intéressant, c'est qu'on voit la relation entre Sô-Ichi et Morigana avant que celle-ci ne soit altérée par l'aveu de Morigana.

J'ai aussi découvert une autre facette de Sô-Ichi, car je l'avais toujours imaginé comme le type enfermé dans ses recherches et heureux de ce qu'il fait, alors qu'en fait, c'est un personnage qui a dû faire des sacrifices pour s'occuper de sa famille après la mort de sa mère pour compenser les absences d'un père qui semble plus intéressé par ses travaux que ses enfants.

Par contre, la grande question que je me pose et qui est pour le moment restée sans réponse est : est-ce que Sô-Ichi est déjà sorti avec quelqu'un ? J'ai de gros doutes sur le sujet vu qu'il n'est jamais fait référence à une ex, que le fait qu'il puisse aimer les femmes n'est jamais utilisé comme un argument, et ce n'est pas le genre de personnage qui se soucie de ce genre de chose et comme il est un peu particulier, on imagine mal une jeune fille aux yeux humides lui courrir après(non, ça, c'est le rôle de Morigana).


Je ne me lasse pas de ce manga, en plus à la fin de ce tome on a une série de planche consacrée aux histoires recallées dont certaines sont assez drôles, j'ai en particulier aimer celle sur Sô-Ichi surgissant à la fenêtre de Kurokawa et repartant en volant et le petit délire sur la première nuit de Kurokawa.

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 14:27

rien-n-est-impossible-1.jpgJe suis revenue à Paris pour quelques jours et c'est le pur bonheur !

A peine arrivée, j'ai foncé chez Gibert chercher le yaoi que je veux désespéremment lire depuis plusieurs jours : Rien n'est impossible de Hinako Takanaga, parce que c'est de cette série qu'est tiré The tyrant who fall in love. Comme the tyrant est un spin-off, il y avait pas mal de références qui m'intriguaient parce qu'ils semblaient faire référence à des événements précis d'une histoire précédente. Du coup, j'ai spéculé pendant plusieurs jours sur le contenu de Rien n'est impossible. J'ai donc dû faire beaucoup d'effort chez Gibert pour ne pas couiner dans le magasin parce que j'avais trouvé le tome 3 et que le tome 3 montrait justement THE scene que j'espérais. Après je me suis rendue chez Album, pour mettre le main sur les deux autres et ce fut très dur de m'empêcher de les lire dans la rue(bon j'ai tout de même attaqué le 1 dans le métro...).

Donc aujourd'hui je vais vous parler du tome 1.


Kurokawa est un homme qui a beaucoup de succès auprès des femmes, bien que lui-même ne soit pas très motivé pour en tirer partie, au grand désespoir de son ami Isogai, qui lui voudrait bien rencontrer un tel succès en amour. Après une soirée bien arrosée, les deux amis tombent sur le jeune Tomoe, un lycéen venu à Tokyo passer un concours d'entrée dans une école prestigieuse, et qui erre à la recherche d'un hôtel. Kurokawa est touché par une telle innocence et décide de l'héberger. Mais rapidement il s'aperçoit qu'il éprouve des sentiments pour ce jeune homme tout naïf et quand Tomoe est de retour à Tokyo quelques mois plus tard en quête d'un appartement, il décide de lui louer la chambre libre qu'il possède, espérant ainsi se rapprocher de Tomoe, mais c'est sans compter l'arrivée du grand frère de Tomoe, Sô-Ichi, qui suspecte aussitôt Kurokawa de vouloir profiter de la naïveté de Tomoe. Kurokawa réussira-t-il à avouer ses sentiments à Tomoe sans se faire assassiner par Sô-Ichi ?


challengers_v01_c05_187.pngAu départ, le dessin peut reputer parce qu'il est très loin de l'élégance que l'on trouvera dans le Tyran mais c'est une tarre seulement du premier tome et que l'auteur reconnaît, car il se trouve que c'était le tout premier travail de mangaka de l'auteur et ça remonte maintenant à il y a plus de dix ans. Donc le dessin s'améliore ensuite. Il vaut la peine de s'accrocher, car ce tome est en fait très drôle, surtout quand on connaît déjà le tyran, parce qu'on s'attend aux réactions de Sô-Ichi, qui est homophobe et prêt à tout pour protéger son gentil petit frère de ces hordes perverses qui veulent profiter de lui.

Mais finalement quand on lit l'histoire, l'homophobie de Sô-Ichi devient très compréhensible : le père est constamment absent, ce qui fait que Sô-Ichi est obligé d'endosser le rôle de la figure paternelle et il prend son rôle très au sérieux, donc au départ tout vient du fait qu'il a peur qu'il arrive quelque chose à Tomoe, donc au départ il hait les gays, parce qu'il a peur que quelqu'un n'abuse de son petit frère, alors que celui-ci est dans une autre ville et qu'il ne peut du coup plus le protéger. Et quand on voit Tomoe, ses inquiétudes deviennent moins irrationnelles, car Tomoe est vraiment naïf, au point que dans un rêve Kurokawa l'imagine en train de lui dire après l'amour qu'ils vont avoir un bébé(scène particulièrement drôle à cause de la personne qui va se retrouver dans le berceau avec sa clope à la main) et assez facile à manipuler parce qu'il ne voit le mal nulle part, et d'ailleurs, il n'a pas tord, puisque Kurokawa invite effectivement Tomoe chez lui dans l'espoir de le séduire...

J'ai d'ailleurs adoré la manière dont Sô-Ichi est introduit dans l'histoire. Il arrive dans le chapitre 2, dans la première planche, il apparaît de façon discrète, il n'est pas nommé, on voit juste un profil imprécis qui s'adresse à Tomoe qui est au centre de l'image. On penserait plutôt qu'il s'agit du père de Tomoe vu ses paroles, et ce n'est que quelques pages plus tard qu'on nous apprend que c'est en fait le grand frère de Tomoe, qui a élevé celui-ci depuis la mort de leur mère, parce que leur père est toujours absent, donc on s'attend plutôt à une sorte de figure bienveillante(moi, non, donc je jubilais devant ces fausses pistes), puis arrive la rencontre entre Kurokawa et Sô-Ichi(l'image du dessous), où Sô-Ichi apparaît tout de suite comme le personnage hostile.


e1971_2_hywpy_challengers_v01_c02_062.jpgPour en revenir au contenu, les situations sont souvent assez drôles, entre l'innocence complète de Tomoe qui va mener à quelques malentendus et de l'autre la fureur de son frère, prêt à débarquer à tout instant pour protéger son frère, il me fait énormément penser à Kaori l'assistante de Ryo Saeba/Nicky Larson, parce qu'un peu comme elle, il a l'art d'arriver au moment opportun prêt à donner une correction à Kurokawa, je l'imaginerais d'ailleurs bien sortir un maillet de son sac. En plus, on découvre dans ce premier tome, un personnage qui n'est pas dans the Tyrant, c'est Rick, l'américain, que j'ai baptisé Super Gay, car il est vraiment présenté comme le Gay pur et dur.

Rick est d'ailleurs le seul personnage complètement Gay de l'histoire, puisque Kurokawa se rend compte de ce qu'il est en rencontrant Tomoe, tandis que Isogai est réellement hétéro mais est une vraie marieuse, donc c'est lui qui va essayer de rapprocher Kurokawa et Tomoe, et c'est aussi lui qui va mettre son grain de sel dans The Tyrant, bien que dans The Tyrant on puisse avoir quelques doutes quant à l'efficacité de ses interventions.


Cette lecture m'a aussi permis de découvrir quelques différences entre la Vf et la version anglaise... Certaines sont assez impressionnantes, c'est à se demander combien de sens peut avoir une phrase japonaise.

Le truc que je reproche vraiment à la traduction française et qui est une tare qu'on trouve assez souvent dans la traduction des mangas, c'est le fait de ne pas conserver les suffixes japonais, alors que les anglais les gardent. Le grand drame arrivant dans les tomes suivants(au point que je me demande si je ne vais pas aussi acheter les versions anglaises...)c'est que Morigana appelle Sô-Ichi, Sô-Ichi, alors qu'il ne l'appelle jamais comme ça en anglais, mais Senpai, ce qui marque l'écart entre les deux. Les changements dans les suffixes sont des indices des relations entre les personnages, donc ça m'ennuie que ce genre d'information disparaisse dans la vf.


Bref c'est un premier tome qui mérite d'être lu malgré la qualité du dessin.

 

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 17:40

koi-suru-bo-kun-kaiosha-1Aujourd'hui est l'occasion pour moi d'ouvrir une nouvelle catégorie, bien dans ma tradition des titres obscurs puisque je l'ai intitulé Senpai !!!!!!! en référence à Souichi, le personnage de The Tyrant who fall in love, manga que j'ai découvert ce week-end et qui m'a été conseillé par une bloggeuse dont je tairais le nom mais qui se reconnaîtra. J'ai dévoré  ce manga, ayant lu d'une traite ses cinq volumes, ce qui ne m'était pas arrivée depuis ma découvert de Fullmetal alchemist(et Fullmetal vient de finir en beauté donc il fallait bien que je me trouve un nouveau manga à suivre). Je pense d'ailleurs que je vais le relire dans un futur très immédiat.

Malheureusement le premier volume ne sort en France que le 8 juillet(oui, je sais ce n'est pas dans longtemps, mais j'ai vraiment hâte d'y être) donc je ne vous parlerai de ce manga qu'à ce moment-là. P


Certaines l'auront peut-être compris, j'inaugure ici une catégorie spéciale yaoi(=manga ayant pour sujet des histoires d'amour entre hommes, aussi appelé Boy's love). Je doute que ça en étonne beaucoup d'apprendre que je me suis découvert une passion pour les yaoi, après tout je vous ai déjà parlé d'ouvrages pire que cela et je fais mon mémoire sur l'homosexualité grecque, donc il était inévitable que je me pique d'un intérêt pour ce type d'ouvrage et c'est plus passionnant que l'étude de la céramique grecque(bien qu'on puisse aussi comparer les deux). Parce qu'il faut savoir que les yaoi présentent des relations où les rôles de chaque participant sont clairement fixés, avec d'un côté le seme, le partenaire dominant, et de l'autre le uke, ce qui rappelle le couple grec eraste(celui qui aime)-eromenos(celui qui est aimé). La grosse différence avec les grecs est que les yaoi sont dessinés principalement par des femmes pour un public féminin.


Ce qui me passionne actuellement est d'étudier les variations dans la structure de ces histoires, car le uke et le seme n'ont pas toujours les mêmes caractéristiques, et la structure n'est pas forcément toujours initiatique. Donc attendez-vous dans les semaines qui viennent à une série d'articles sur le sujet. Dès demain, je vous parlerai d'un de mes coups de coeur : Hey  Sensei !

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
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"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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