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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 23:00

bushido.jpg

Aujourd'hui je vais vous parler de Bushido, l'âme du Japon de Inazo Nitobe que j'ai lu, il y a quelques temps(oui, j'essaie d'écouler les chroniques en souffrance avant le début du Rat).

 

présentation de l'éditeur : "Le Bushido"... fond culturel et moral du Japon tout entier, colonne vertébrale de la mentalité nippone, que d'actes de bravoure, on aura accompli en invoquant son nom ! Lorsque Inazo Nitobe écrivit Bushido, l'âme du Japon, au début du XXe siècle (vingt années seulement après la loi qui abrogeait l'existence officielle des samouraïs) son projet était de rendre compte d'un code de conduite qui plaidait en faveur d'une nation, d'un peuple, récemment bouleversé par l'intrusion de l'Occident dans son univers.

Et pourtant ce texte va bien au-delà de la simple description d'une morale. Pour des raisons qui tiennent à son extrême qualité d'écriture mais aussi et surtout à l'image très noble, très émouvante, qu'il donne de cette chevalerie orientale, Bushido apparaît comme un livre initiatique à dimension universelle.

 

Les différents chapitres sont :

I. Ethique

II. Les sources du Bushido

III. La rectitude ou la justice

IV. Le courage, l'esprit d'audace et la maîtrise de soi

V. La bienveillance  et la compassion

VI. La politesse

VII. La vérité et la sincérité

VIII. L'honneur

IX. Le devoir de loyauté

X. l'éducation et l'entraînement du samouraï

XI. Le contrôle de soi

XII. Les institutions du suicide et la réparation

XIII. Le sabre, âme du samouraï

XIV. L'éducation et la condition de la femme

XV L'influence du Bushido

XVI Le Bushido est-il toujours vivant ?

XVII. L'avenir du Bushido

 

 

Pour commencer, il faut savoir qu'il ne s'agit pas d'un guide de vulgarisation sur le bushido, mais d'un véritable essai. Inazo Nitobe a une culture remarquable, il connait très bien la philosophie européenne ainsi que sa littérature. C'est un ouvrage qui fut écrit au début du

bushido-image.jpg

XXème siècle à destination des Occidentaux auxquels il essaie de faire comprendre les valeurs japonaises, ce qui passe par de nombreux rapprochements entre les idées des penseurs japonnais et celles des penseurs occidentaux, il y a même Platon. Par contre, on remarquera que nous étions déjà ridicule aux yeux du monde à cette époque, car le texte contient quelques références à l'affaire des Dreyfus qui ne nous montrent pas forcément sous un bon jour. Certains passages demandent donc des efforts de concentration car par moment, l'auteur s'interroge de façon assez poussée sur certains problèmes de morale et surtout le regard qu'il convient de porter sur eux dans le cadre d'une confrontation entre sa culture et celle de son lecteur.


Au niveau du contenu, j'ai trouvé le chapitre sur la politesse tout à fait passionnant, car l'auteur cherche à expliquer pourquoi elle a une telle importance chez les japonais et il traduit ce que certaines actions signifient. Il y a d'ailleurs un passage très intéressant sur la cérémonie du thé, le cha no yu. Un assez grand nombre de passage m'ont intéressé, même s'il y a eu quelques discussions que j'ai trouvé un peu longues.

 

Je ne regrette pas du tout d'avoir acheté ce livre qui est un document historique intéressant(car il est très ancré dans son contexte politique d'écriture)et propose des réflexions pertinentes et une vision japonaise du Bushido avec des rapprochements avec notre culture, ce qui n'est pas forcément fréquent, surtout avec ce degré de précision.

 

challenge-In-the-mood-for-Japan

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 19:02

otaku-6.gifAujourd'hui je vais vous parler des deux derniers tomes de la série Otaku Girls de Konjoh Natsumi.

 

Il reste moins de trois semaines avant le Comiba, le temps presse d'autant plus qu'avant les vacances se déroulent les examens, Rumi et Asai vont avoir fort à faire si elle veut boucler leur Doujinshi à temps. Les garçons vont voir disparaître leur chance de passer un noël en amoureux mais sortir avec des otakettes demande des sacrifices. Avec tous ces événements, Abe réussira-t-il enfin à obtenir l'amour d'Asai ? Matsui et Shiba finiront-ils par passer à la vitesse supérieur ?

 

Ces deux derniers tomes sont aussi bons que les précédents, Tsukamoto-sempai est toujours aussi grandiose(c'est définitivement un de mes personnages favoris dans ce manga surtout qu'il aime sans aucun espoir de retour), Asai reste dans un monde très personnel tandis que Shiba a créé un Abe supporter-club au sein de sa classe, groupe informel destiné à soutenir de loin Abe dans ses efforts pour conquérir Asai(j'ai adoré l'idée).

 

Ces deux tomes tournent autour du Comiba, j'ai adoré le 7 qui nous fait découvrir certains aspects de la création d'un manga et en particulier des effets graphiques qui sont confiés aux assistants du mangaka.

 

Otaku Girls est une série qui vaut le détour et qui par sa focalisation sur le phénomène otaku pose la question de l'acceptation d'autrui et de ses différences et montre qu'il est important de se raccrocher à ses rêves, qu'il ne faut pas céder à la pression d'autrui, car on est malheureux quand on ne peut faire ce que l'on aime.

 

A la suite de la lecture de cette série, j'ai lu mon premier Doujinshi et je me suis lancée dans l'animé Neo Genesis Evangelion. Je compte aussi me lancer dans Gundam Wings dans un futur plus ou moins proche, car j'ai envie d'approfondir les différentes références qui apparaissent au cours de l'histoire.

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 11:36

Parklife.gifAujourd'hui je vais vous parler de Park Life de Yoshida Shuichi.

 

présentation de l'éditeur : Ce petit roman est une bouffée d’air pur dans la vie affairée et raisonnable des citoyens du XXIe siècle que nous sommes. Un air venu du parc de Hibiya à Tôkyô, où l’on pénètre sur les pas d’un jeune employé légèrement excentrique, et soudain « l’exhalaison de terre et d’herbe vous chatouille les narines ». Là, il croise une triathlonienne consommatrice de bains moussants, rencontre un vieil homme qui fait voler un capricieux aérostat rouge, rêve, médite, s’exerce à chambouler la perspective pour voir le monde autrement. Il arrive que s’y nouent des idylles, à peine plus tangibles que le bruissement des pigeons qui s’envolent. Ce récit a le charme des parenthèses qui s’ouvrent parfois dans la vie pour laisser entrer l’enchantement, comme un léger vertige de déraison. La ville n’est pas loin, les buildings cernent l’horizon, mais dans cet espace clos et protégé, se jouent les menues aventures qui donnent son goût unique à l’existence, la petite musique d’un grand parc au cœur d’une immense capitale.

Park Life a été couronné en 2002 du prix Akutagawa, le Goncourt japonais.

 

Tout tourne autour du parc et des rencontres faites  par le narrateur. Un des problèmes qui se pose est celui de la vision, percevoir et être perçu. C'est aussi la vie en ville qui apparaît, avec une solitude acceptée et cultivée, mais aussi l'éloignement des individus pour ne pas incommoder l'autre de sa présence.

 

C'est un petit texte intéressant, plutôt prenant et j'ai particulièrement apprécié la postface du traducteur : La vie et les vies, mode d'emploi : la petite phénoménologie urbaine de Park Life. Cette postface était très intéressante car elle propose une brève analyse de l'oeuvre et offre ainsi quelques pistes de réflexion, ce qui m'a rappelée que je ferais bien de rouvrir un peu mes livres de critiques littéraires si je n'ai pas envie de perdre trop la main en ce domaine.

 

J'ai bien aimé cette plongée dans le quotidien japonais et j'ai maintenant envie de lire Parade du même auteur.

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 11:00

girl_friends_futabasha_jp_1.JPGAujourd'hui je vais vous parler de mon premier yuri : Girl Friends de Milk Morinaga. Pour commencer, le yuri est le pendant féminin du yaoi, donc, je vous rappelle qu'un yaoi est un manga qui met en scènes des couples gays. Du coup, un yuri raconte des histoires d'amour entre filles, mais la question du public visé reste ouverte.

 

Mariko est une lycéenne introvertie et très sérieuse, qui passe tout son temps toute seule. Un jour,Akko, une de ses camarades extravertie et peu bosseuse, lui propose de rentrer en sa compagnie, et c'est là le début d'une grande amitié, les deux jeunes filles étant rapidement inséparables. Mais est-ce véritable de l'amitié ?

 

Je ne ferais pas durer le suspens : je n'ai pas aimé, je me suis ennuyée et je pense que je ne l'ai fini que parce que je l'avais emmené dans le train avec moi car l'histoire n'a vraiment pas réussi à susciter mon intérêt et plus de cent pages où les seules préoccupations sont les vêtements et la manière correcte de se faire les ongles, c'est trop pour moi.

 

Pour le moment, mon impression est que le yuri est encore pire que le shojo, car on a pas mal de considérations superficielles dans les shojo, mais le fait de ne plus avoir que des héroïnes féminines semblent empirer le problème, vu que du coup on n'a même plus le beau gosse pour sauver la situation(car pendant qu'il est là, il n'est pas question de vêtement...).

 

girl_friends_ch01.gf01_002.jpg

Ce que je reproche à ce premier tome est qu'il ne s'y passe rien, car il est évident dès les premières pages qu'Akko est amoureuse de Mariko, mais il faudra attendre la fin du tome pour que Mariko s'aperçoive qu'elle a elle-même des sentiments, par contre non, elle ne s'est aperçu de rien au niveau des sentiments d'Akko...car non, elle ne trouve pas étrange de recevoir des photos de son amie dans son bain. Donc entre les deux l'essentiel de l'histoire, nous entraîne dans leurs sorties entre filles.

 

Après ce premier essai, je suis sur l'idée que yaoi est définitivement plus intéressant, ce qui me donne un peu l'impression de devenir comme Asai l'héroïne givrée d'Otaku Girls. Car, dans un yaoi, on échappe aux grandes préoccupations vestimentaires(bien que je seconde Morinaga et que moi aussi je rêve de voir Sempai plus souvent en costume), leurs préoccupations semblent moins futiles(là je parle surtout de ceux qui se passent entre lycéens), vu qu'ils sont soit occupés par leurs clubs,  soit par leurs études ou leur recherche d'une fille(ce qui en général mène à des situations très drôles, puisque dans ce cas, le héros n'a pas du tout de vie sentimentale). Et en plus, dans un yaoi, on a souvent droit à des beaux gosses torse nu et je commence de plus en plus à penser que cela peut être un élément important pour expliquer l'intérêt que peuvent présenter les yaoi(bien que sempai soit sexy vêtu ou avec des oreilles de loup).

 

Du coup, je suis plutôt déçue par ce manga et je pense que je ne suis pas prête de développer une passion pour le yuri.

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 10:03

faussaire.jpegAujourd'hui, on reste dans le challenge in the mood for Japan avec un recueil de nouvelles de Yasushi Inoué.

 

Dans le Faussaire, un journaliste spécialisé dans les beaux arts est embauché pour faire la biographie d'un célèbre peintre par le fils de celui-ci, mais le projet  se met vite à traîner en longueur et l'attention du narrateur(le journaliste) se retrouve attirée par l'histoire de Hara Hôsen, un faussaire.

Dans Obasuté, thème et variations, le narrateur nous entraîne dans sa fascination pour la légende qui raconte l'abandon de vieillards sur le Mont Obasuté.

Dans Pleine lune, nous suivons l'ascension et la chute de Kagébayashi Miyuki.

 

On retrouve dans le faussaire et Obasuté l'ambiance du Maître de thé, car dans les deux, le personnage à une fascination pour un objet précis et malgré lui se retrouve sans cesse attiré vers celui-ci. La narration n'est pas linéaire, il y a des retours en arrière où le narrateur revient sur la manière dont l'objet refait surface dans sa vie après une période d'absence.

 

J'ai été un peu déçue par le Faussaire car j'ai trouvé que l'on n'allait pas au bout du mystère. Pleine lune ne m'a pas marqué plus que ça. Par contre, j'ai bien aimé Obasuté et l'évolution qui a lieu dans la vision que le narrateur porte sur cette légende, le revirement est très intéressant.

 

C'est un petit recueil agréable à lire mais je préfère le  Maître de thé.

 

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 08:24

A_PIED_SUR_LE_TOKAIDO.jpgAujourd'hui, dans le cadre du challenge in the mood for Japan, je vais vous parler d'un roman picaresque japonais, A pied sur le Tôkaidô de Jippensha Ikkû.

 

Au début du XIXème siècle, Yajirobei et son compagnon de route, Kitahachi, décident de quitter Tôkyô, après une énième combine qui a échoué, pour se lancer dans un pèlerinage aux Grands Temples d'Ise. Les voilà donc partis sur la route de la Mer de l'Est, aussi appelée le Tôkaidô car elle relie Tôkyô à Kyôto. Sur la route, ils vont croiser des vagabonds, des pèlerins, des samouraïs, des voleurs. Dnas les auberges, ils vivront toutes sortes d'aventures, en particulier lors de leurs tentatives pour ne pas passer la nuit en solitaire...

 

C'est un livre qui raconte les différentes aventures de deux personnages plutôt miteux, spécialisés dans les combines foireuses, qui ne cessent de jouer de malchance et d'être pris à leurs propres tours. On est dans le domaine du l'humour assez bas et graveleux.

 

Je me suis parfois ennuyée en lisant ce livre, puisque aucune des plaisanteries ne m'a fait rire et beaucoup de choses reposent sur les jeux de mots, qui ne sont plus très drôles à partir du moment où on a besoin de notes pour les comprendre. J'ai trouvé le prologue très ennuyeux et j'ai finalement remercié intérieurement l'éditeur qui a choisi de ne publier que les 4 premiers livres, car en fait, ce livre a connu tellement succès que l'auteur s'est mis à exploiter le filon jusqu'au bout en composant des suites et un prologue qui explique pourquoi nos deux héros se retrouvent sur la route, ce qui en fait n'avait aucune utilité.

 

Cependant, ce qui a fait l'intérêt de ce livre est qu'il nous fait découvrir le Japon de l'époque et surtout la manière dont se déroulait un voyage, avec les étapes, les conditions de logement ou la manière de se déplacer. Je retiendrai surtout les harponneuses qui se trouvaient à l'entrée des étapes et qui harcelaient les voyageurs pour les pousser à descendre dans l'établissement pour lequel elle travaillait.

 

Un livre instructif mais un brin ennuyeux.

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 10:41

oeil-serpent.jpegAujourd'hui, je vais vous parler d'un petit recueil de contes folkloriques japonais intitulé L'oeil du serpent.

 

Le recueil est constitué des trois parties :

- Les Femmes Serpents qui contient : l'oeil du serpent ; l'oeuf de l"aigle ; la mariée au corps de serpent ; la métamorphose d'Oriya ; l'étang de Toshima ; les sandales mouillées ; le tambour de l'ogresse.

- Les épouses du serpent qui contient : le serpent galant et les pois grillés  le serpent épinglé ; le serpent samouraï ; l'épouse du serpent qui devint elle-même serpent ; l'épouse du serpent transformée en serpent ; la maîtresse de l'étang ; la mare à Oyoshi.

- Belles et monstres qui contient : l'homme araignée ; le crabe reconnaissant ; la vengeance de la serpente ; la femme enlevée ; la grotte des ogres ; le blaireau et la belle coiffeuse ; pierres à loup.

 

La chose qui m'a le plus frappé ce sont les similitudes entre les contes folkloriques japonais et nos propres contes, car on retrouve les histoires d'épouses qui s'éclipsent mystèrieusement et qui disparaissent définitivement quand l'époux brise sa promesse et décide de l'espionner dans ces moments-là, ainsi que celles où un charmant inconnu arrive à la rescousse et s'avère ne pas être humain.

 

Par moment, j'ai trouvé que c'était un peu monotone, parce qu'il y avait plusieurs histoires assez similaires et ça ne m'a pas captivé plus que ça, même si ainsi j'ai pu découvrir les croyances qui entourent les serpents, ce qui a eu son utilité quand j'ai lu Fantômes et samouraïs. Je pense que s'il avait été question de Tanuki ou de kappa, cela m'aurait davantage intéressée, car ce sont des éléments du folklore japonais qui piquent davantage ma curiosité.

 

C'est un petit recueil sympa, idéal pour découvrir certains points du folklore japonais mais ce n'est pas pour autant un ouvrage mémorable.

 

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 14:00

aime-les-sushis-1-delcourt.jpgAujourd'hui, je vais vous parler des deux premiers tomes de J'aime les sushis de Ayumi Komura, manga que j'ai découvert grâce au billet d'Erato.

 

Hanayu rêve de devenir Maître Sushi mais elle est la fille d'un maître pâtissier et est sensée reprendre l'affaire. Elle n'ose pas avouer à ses parents et du coup élabore un plan pour réaliser son rêve : épouser le fils d'un maître sushi  et il se trouve justement qu'Hayato, un de ses camarades fasciné par les pâtisseries, est le candidat idéal puisqu'il est le fils unique d'un maître sushi ! Elle va donc tout mettre en oeuvre pour l'attirer dans ses filets.

 

C'est un manga plutôt intéressant qui mêle amour et ambition personnelle. J'aime surtout l'héroïne qui ne pense qu'aux sushis et qui gagne en profondeur dans le deuxième tome. On suit le déroulement des cours de la section cuisine et on découvre les efforts des deux héros pour essayer de réaliser leur rêve.

 

Ce que j'aime surtout ce sont les personnages secondaires et en particulier Mlle Azumi, la prof de l'option cuisine, qui n'hésite pa à rappeler à l'ordre ses élèves d'une façon très musclé. J'aime aussi un personnage qui prend de l'importance dans le 2, Matsuyama, aussi connu(ou méconnu) en tant que Matsu-truc, qui est l'élève fantôme, l'ami de Hayato que personne ne remarque.

 

Le graphisme est plutôt agréable et j'aime bien le look des personnages, en particulier celui de Mlle Azumi. Les situations sont parfois drôles puisque les deux héros sont chacun des fanatiques, l'un des sushis, l'autre de la pâtisserie, ce qui donne des situations un peu décalées.

 

C'est un shojo plutôt intéressant, je pense que je vais guetter la sortie du suivant(d'autant plus que celui-là se trouve facilement en librairie).

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 20:23

okamoto-fantomes-et-samourais.jpgAujourd'hui je vais vous parler d'un ouvrage d'Okamoto Kido, Fantômes et Samouraïs, ou Hanshichi mène l'enquête à Edo.

 

Ce livre est un recueil d'enquêtes où le plus souvent le vieil Hanshichi raconte un jeune homme ses exploits passés, lorsqu'il était au service du gouvernement d'Edo, avant la restauration de Meiji de 1868. Ces enquêtes ont pour la plupart comme point commun le fait qu'elles présentent des faits qui semblent être dus à des manifestations surnaturelles.

 

Les différentes histoires sont :

- L'esprit d'Ofumi

- La lanterne de pierre

- La mort de Kanpei

- A l'étage de la maison de bains

- Le professeur-monstre

- Le mystère de la cloche d'incendie

- La dame de compagnie

- L'étang de la ceinture-voleuse

- La fonte des neiges au printemps

- Hiroshige et la loutre

- La demeure Belles-de-jour

- Chats en rébellion

- La fille de la déesse Benten

- La nuit de la fête de la montagne

 

Hanshichi est présenté comme le Sherlock Holmes japonnais, ce que j'ai trouvé assez inexact, car même si Hanshichi résout ses enquêtes par des déductions, celles-ci sont moins extraordinaires que celles de Sherlock Holmes et les solutions reposent rarement sur la découverte de preuves que personne n'avaient su voir ou interpréter. Je trouve que c'est plus proche des enquêtes du juge Ti.

 

Ces enquêtes sont assez intéressantes, non au niveau du crime lui-même dont la résolution ne m'a pas passionnée plus que ça, mais à cause de l'ambiance, car ces enquêtes nous entraîne dans le Japon de la première moitié du XIXème siècle et nous font découvrir un certain nombre de croyances populaires ainsi que des coutumes. C'est en même temps la description d'un monde qui n'existe plus, puisque le héros passe son temps à se rappeler à le passé et à le comparé au présent qui est assez différent. C'est une époque où les samouraïs existent encore ainsi que l'ancienne organisation sociale. Les histoires nous entraînent dans des maisons de thé, dans des bains ou dans les commerces de l'époque. J'ai donc trouver le cadre très intéressant.

 

Ces enquêtes m'ont assez plu et je pense que je lirai le second tome.

 

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 07:32

otaku-girls-manga-volume-1-simple-19599.jpgAujourd'hui je vais vous parler d'Otaku Girls dont j'ai déjà lu les cinq premiers tomes et qui est une série assez sympathique.

 

Pas facile d'être amoureux d'une otaku, surtout quand celle-ci est tellement partie dans ses délires qu'elle confond réalité et boy's love. C'est pourtant ce qui arrive à Abe, lycéen tout ce qu'il y a de plus normal, sans vrai succès auprès des filles, mais qui est bien déterminé à conquérir Asai, ce qui n'est pas partie pour être du gâteau. Car entre les tentatives pour comprendre l'univers des Otaku, celui des Boy's love et l'amour lui-même, on peut dire que le pauvre Abe n'est pas au bout de ses peines. Surtout qu'à cela s'ajoute le fait qu'Asai est persuadé qu'Abe ferait un magnifique couple avec Chiba, son meilleur ami, le tombeur de la classe, et qu'il va aussi falloir compter sur Matsui, une beauté qui va vite s'imposer comme la meilleure amie d'Asai.

 

Cette série compte apparemment sept tomes et le dernier devrait être publié en mars. Les situations sont plutôt drôles, mais ce qui m'a surtout intéressée c'est le fait que l'on découvre l'univers des Otaku, c'est-à-dire des fans, et dans le cas présent des fans de yaoi, avec des héroïnes qui sont complètement passionnée par Full metal Prince... J'ai plusieurs reprises craint d'être déçue et que les situations deviennent ennuyeuses puisque Abe ne cesse d'aller d'échec en échec, mais en fait la lassitude ne s'installe pas, car les deux Otakettes, Asai et Matsui, se mettent à progresser dans l'univers des Otaku, d'événement en événement, on les suit à travers de nouvelles expériences, à travers la création d'un Dôjinshi, l'équivalent manga des sites de réécriture où l'on utilise des personnages existants pour les placer dans de nouvelles histoires et souvent en inventant des relations homosexuelles entre certains personnages, ce qui est le cas de nos héroïnes qui partent de Full metal prince, un manga de fantasy et se mettent à le lire comme s'il y avait une relation entre le Prince et Kazoo... je me demande d'ailleurs si Full metal prince ne renvoie pas un peu à full metal alchemist, car certains costumes y ressemblent un peu mais c'est dur à dire quand on ne connait pas vraiment ce qui se produit au Japon. On découvre les conventions et les soirées Cos-play. C'est donc un aspect qui m'a beaucoup plu et fait que chaque tome n'est pas monotone, car on ne suit pas uniquement les déboires amoureux de quatre lycéens.

 

otaku-girls-doki-2.jpgL'autre aspect qui fait l'intérêt du manga et son humour est bien-sûr la rencontre entre l'univers des Boy's Love et la réalité ou ce qui se passe quand une otakette se met à projeter ses fantasmes dans la réalité. Lisant moi-même beaucoup de Boy's Love(autre manière de nommer les yaoi), j'ai trouvé certains gags assez savoureux surtout dans les premiers tomes, quand Asai se sert de ce qu'elle a appris dans les boy's love(qui constituent ses seules expériences sur l'amour) pour comprendre ce qui se passe avec Abe, or l'amour dans les boy's love est aussi proche de la réalité d'une lycéene qu'un harlequin audace...

 

Au fil des tomes se rajoutent d'autres personnages, qui viennent apporter un peu d'humour à l'histoire. J'ai un gros faible pour Tsukamoto-senpai, le géant président du club de judo qui est tombé sous le charme de...Chiba. Mais la soeur de Chiba est pas mal non plus, car elle représente le versant plus mature et posé des otaku, en opposition à Asai et Matsui qui sont toutes les deux très enthousiastes et qui vivent dans une autre réalité(surtout Asai).

 

En dehors de cela, ce manga explore les difficultés des relations amoureuses ainsi que les problèmes d'incommunicabilité qui peuvent avoir lieu(pauvre Abe!). On y trouve également le problème de la passion pour une chose, faut-il l'assumer et la vivre jusqu'au bout quitte à endurer le mépris de la société, ou bien dissimuler ses propres goûts de façon à rentrer dans le moule et se faire accepter ?

 

J'ai donc trouvé ce manga intéressant et je vous parlerai certainement en mars des deux derniers tomes. Mais l'enthousiasme des deux otakettes est très communicatifs, car il m'a fait souhaité que Full metal prince existe dans la réalité tant l'histoire semble passionnante. J'ai eu aussi des regrets de ne pas avoir vu tout gundam wings et ne pas connaître toutes les séries que connaissent les héroïnes.

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

Challengevalar 2

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