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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 19:10

book_cover_kenshin_le_vagabond-_tome_2___les_deux_assassins.jpgAujourd'hui je vais vous parler du tome 2 de Kenshin, le vagabond : les Deux assassins.

 

Sanosuke a défié Kenshin, mais sa résistance prodigieuse suffira-t-elle face aux techniques de l'école Hiten Mitsurugi ?

Par la suite, Kenshin aura à affronter un ennemi redoutable, en la personne du tueur au chapeau noir qui maîtrise la technique du coeur à sens unique. Kenshin pourra-t-il gagner sans redevenir Battosaï ?

 

Dans ce tome, on continue de découvrir les injustices qui règnent dix ans après l'avènement de l'ère Meiji sensée être une ère plus juste, avec d'une part les assassins comme Jinné qui ont continué de trouver acquéreur pour leurs talents, et d'autre part avec ceux qui ont été des victimes du gouvernement, qui n'a pas hésité à se débarrasser de ses alliés devenus encombrants. La paix est là, mais il reste encore beaucoup à faire.

 

L'auteur explique que le chapitre sur Sôzô Sagara a été peu populaire auprès des lecteurs, ce que j'ai trouvé dommage, car j'aime beaucoup ce personnage et sa fin tragique. En plus, son histoire met en avant le fait que le gouvernement n'a pas tenu les promesses qu'il avait fait aux paysans pour s'assurer de leur soutien.

 

La fin de ce tome voit l'arrivée de Megumi, mais il faudra attendre le tome suivant pour connaître son histoire. J'ai bien aimé le personnage de Jinné, à cause de son look et aussi par le fait que son combat contre Kenshin est avant tout motivé par le désir de mener un combat exceptionnel, même si ça doit lui coûter la vie.

 

Ce second tome est très satisfaisant, j'ai aimé en particulier les scènes de combat, je vous parlerai de la suite dans quelques temps..

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 00:37

Albator_84___L_Atlantis_de_ma_jeunesse.jpgA la Japan Expo(oui, un jour, j'achèverai mon billet sur le sujet...), j'ai acheté le coffret d'Albator 84, donc aujourd'hui je vais vous parler du film l'Atlantis de ma jeunesse, qui est le point de départ de cette série.

 

La Terre a perdu la guerre et est maintenant sous la coupe des iIlumidas. Bien que le gouvernement soit complètement passé du côté des envahisseurs, il reste une voix qui s'élève contre la situation et qui prèche l'espoir par ses émissions de radio clandestine. Cependant, la résistance ne va pas plus loin, jusqu'au jour où les humanoïdes décident d'enrôler les humains pour détruire la planète Tokarga. C'est alors le début de l'association entre le pilote Albator et l'ingénieur Toshiro pour sauver cette planète.

 

Dans ce film, on découvre comment Albator perd son oeil, devient un pirate et fait la rencontre de Tôshiro et Emeraldas. C'est aussi pendant ces événements que l'oiseau de mauvais augure devient la possession d'Albator.

 

Ce qui est par contre très étonnant est que le film ne commence pas à l'époque d'Albator, mais par l'histoire de certains de ses ancêtres. Je reste sceptique quant à l'utilité de la chose et surtout je n'ai pas compris pourquoi Zoll décide de soumettre Albator et Tochirô à une machine permettant de découvrir que leurs ancêtres étaient liés...

 

arcadia-of-my-youth.jpgCe film fut censuré lorsqu'il sortit en France, car, un des ancêtres d'Albator était un pilote de la Luftwaffe. Comme je regarde la version en Japonais sous-titré, je suis assez perplexe devant certaines modifications qui ont été faites en Français, en particulier le fait de nommer le vaisseau Atlantis, alors qu'en fait c'est l'Arcadia, car mythologiquement l'Atlantis n'est pas la même chose que l'Arcadie, qui est un paradis perdu, alors que l'Atlantis, si on se fonde sur la version de Platon, c'est plutôt une cité immergée à cause de sa démesure, un peu comme Numenor. Sinon, comme on est dans une période où l'on francise à mort les noms des personnages, Tôchirô devient Alfred, et Havelock est mystérieusement devenu Albator.

 

Niveau intrigue, ce film n'est pas si mal, car l'histoire entre Maia et Albator est assez belle et c'est aussi le point de départ de la relation entre Toshirô et Emeraldas. L'accent est mis sur la recherche de la liberté et le refus d'une collaboration qui mènerait à la perte de toute dignité humaine. En plus, tout n'est pas manichéen, car, même chez les Illimidas, il y a des pilotes qui savent agir avec honneur.

 

Ce que j'aime particulièrement dans Albator, c'est le design de l'Atlantis et du Queen Emeraldas, ce mélange entre bateau pirate et vaisseau spatial. Niveau extérieur, je préfère d'ailleurs le Queen Emeraldas.

 

Du coup, je ne regrette pas trop cet achat, car le coffret n'est pas mal et je n'ai pas vu l'intégralité de cette série(à la différence d'Albator 78 que j'ai vu en entier mais que je n'aime pas vraiment). En plus, c'est bien de voir découvrir la version Japonaise(le générique est kitsch aussi en japonais). Je vous parlerai sûrement de la série dans quelques temps.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 17:05

OhMyGoddess2.jpgAujourd'hui je vais vous parler de la saison 1 de l'animé Ah! My Goddess que j'ai trouvé dans ma bibliothèque.

 

Keichi est malchanceux, mais un jour, alors qu'il tente de passer un appel, il joint le bureau d'Intervention Divine, qui s'occupe d'établir un équilibre au niveau du destin. La déesse qui lui apparaît alors, lui propose de faire un voeu et Keichi, époustouflé par sa beauté et sa gentillesse, fait le souhait de l'avoir toujours à ses côtés, mais à partir de ce moment, sa vie va prendre un tour particulier. En effet, le voeu va être validé et Belldandy va rester à ses côtés, ce qui l'oblige à tenter de trouver un nouveau logement, car il se fait mettre à la porte de sa pension pour y avoir amener une fille... c'est ainsi que commencent leurs aventures pleines de romances, de déesses(car Belldandy a en fait des soeurs pots de colle)et de magie.

 

C'est un animé sympathique, mais que je n'aurais pas vu si j'avais dû l'acheter, car c'est très gentil et pas forcément dans mon style de manga. Belldandy est d'une naïveté incroyable et elle ne vit que pour servir Keichi(donc niveau image de la femme, ce n'est pas vraiment ça).

 

Nos deux héros sont très gentillets, ils ne font de mal à personne et ont même du mal à s'avouer leurs sentiments. Il leur arrive cependant des aventures, soit sous la forme de Maller, un démon qui veut se venger de Belldandy, ou de ses deux soeurs dont l'une essaie de favoriser leurs amours et l'autre de les empêcher, ou encore de la reine et du don Juan du campus qui sont tous deux jaloux de Belldandy et de sa popularité. On a aussi de temps à autres des histoires impliquant les membres du club auto, ce qui est assez sympa, car on a dans le lot un duo plutôt comique.

 

Les dessins sont plutôt jolis et les histoires sont sympathiques, il n'y a rien d'excessif et certains personnages sont intéressants, j'aime en particulier Urd, la grande soeur de Belldandy, qui n'est pas du genre à se laisser faire. L'épisode où il est question de son ange est mon préféré, l'histoire y est intéressante.

 

Ce n'est pas un animé qui va énormément me marquer et je ne compte pas me lancer dans le manga, car ce n'est définitivement pas trop mon style d'histoire.

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 13:00

kenshin1.jpgAujourd'hui je vais vous parler du tome 1 de Kenshin le Vagabond, Kenshin dit Battosaï Himura, de Nobuhiro Watsuki.

 

A la fin de l'ère Edo, un tueur sans égal se fit connaître, un patriote appelé Battosai l'assassin. Lorsque les combats cessèrent, il disparut.

Dix ans plus tard, à Tôkyo, Kaoru Kamiya, maître assistant de l'école de l'esprit vivant Kamiya, fait la rencontre d'un mystérieux vagabond aux cheveux roux, avec une cicatrice en forme de croix sur la joue, et qui se promène avec un sabre à lame inversée. Ensemble, ils vont essayer de redonner vie à l'école de l'esprit vivant.

 

Kenshin est un des tout premiers mangas que j'ai lu et c'est la première série que j'ai suivi avec assiduité car ma bibliothèque avait presque tous les tomes. Depuis quelques années ont passé et j'ai eu envie de m'y remettre, ce qui fait que je viens d'acheter les deux premiers en occasion chez Gibert(la série est beaucoup trop longue pour que j'achète les nouvelles éditions qui ont l'air très belles mais plus chers). C'est ce manga qui m'avait donné envie de découvrir l'histoire du Japon et d'en apprendre plus sur la fin de l'ère Edo et les débuts de l'ère Meiji.

 

Ce premier tome nous permet de découvrir Kenshin, l'homme au regard de tueur qui se cache sous une apparence inoffensive et qui n'aspire plus qu'à défendre ceux qui lui sont chers, sans chercher les honneurs que son nom et sa lame pourraient lui offrir.

 

C'est un tome d'introduction, on y découvre Kaoru, Yahiko et enfin Sanosuke, et l'on est entraîné dans la société japonaise du début de l'ère Meiji, où règne l'envie de goûter à la paix mais où il reste de nombreux problèmes, en particulier au niveau des samouraïs, qui ont perdu le droit de porter le sabre et qui n'ont souvent plus d'autres ressources que de devenir des hors-la-loi.

 

Je me suis replongée dans ce premier tome avec un grand plaisir, j'avais oublié à quel point les dessins étaient soignés et le fait que Kenshin passait son temps à dire Oyo, au grand désespoir de ses compagnons qui s'attendaient à une remarque plus héroïque. C'est un bon Shonen, les combats sont intéressants, l'équilibre entre sérieux et comique est bien établi, et les aspirations des personnages donnent de la profondeur à l'histoire et font qu'il ne s'agit pas juste d'une série de combats de samouraï. C'est donc un manga à connaître, surtout si vous avez envie d'en apprendre plus sur le Japon du 19ème siècle.

 

quinzaine-nippone

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 10:56

bakuman_1.jpgAujourd'hui dans le cadre de la quinzaine nippone, je vais vous parler du tome 1 de Bakuman, manga que m'a fait découvrir Ambroisie et que l'on peut obtenir en ce moment gratuitement pour l'achat de deux mangas Kana(ce qui fait que j'ai acheté les trois premiers tomes).

 

Mashiro a un don pour le dessin, mais il sait que son destin est tout tracé et qu'il deviendra un employé de bureau comme la plupart de ses camarades. Pendant les cours il dessine sur son cahier le portrait de Miho, la fille dont il est amoureux.

Un jour, il oublie son cahier en classe et c'est Takagi, le premier de la classe qui tombe dessus. Il lui propose alors de faire équipe, car son rêve est devenir mangaka, mais Mashiro hésite car il sait à quel point devenir mangaka est difficile.

 

J'avais eu envie de découvrir ce manga, parce qu'il nous entraîne dans les coulisses de la production d'un manga, ce qui est un sujet qui m'intéresse énormément. Ce manga explore une partie que je ne connais pas encore très bien, puisque dans Sekaiichi Hastukoi, nous suivons des auteurs qui ont percés et des éditeurs qui n'ont pas de soucis à se faire quant à leur travail, en dehors de ceux créés par leurs auteurs qui ne respectent pas les planning, et dans Not ready, sensei !?, nous suivons un futur mangaka qui a déjà fait son entrée dans l'univers des mangas tandis que dans Otaku Girls, nous découvrons l'univers des fan et des doujinshi. Ici, nous suivons les efforts des deux héros pour réussir à se faire publier et par le biais de l'oncle mangaka de Mashiro, nous découvrons qu'il y a assez peu de mangaka, car réussir à publier une série ne veut pas dire que l'on pourra vivre de ce métier.

 

J'ai trouvé  ce premier tome très instructif et l'histoire de l'oncle est passionnante. J'ai découvert un certain nombre de choses que j'ignorais, en particulier les nemus, qui sont une sorte de story-bord réalisé par le scénariste(car comme Takagi, je croyais qu'un scénariste pouvait se contenter d'écrire une description). En plus, à chaque fin de chapitre, les auteurs ont joints les nemus qu'ils ont chacun réalisés pour une page, ce qui permet de voir la différence entre les deux mangakas.

 

Le dessin est vraiment bon, avec beaucoup de détails, ce qui n'étonne pas vu qu'il s'agit des auteurs de Death Note, il y a d'ailleurs quelques clins d'oeil à cette oeuvre dans les premiers chapitres. L'histoire est assez belle avec une romance platonique, comme on en voit peu et qui est charmante.

 

C'est donc une série que je conseille à tous les amateurs de manga qui ont envie d'en savoir plus sur le métier de mangaka.

 

quinzaine-nippone

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 06:05

sabre-takeda.jpg

Aujourd'hui je vais vous parler du sabre des Takeda de Yasushi Inoue.

 

Présentation de l'éditeur :  Dans le Japon du XVIe siècle, les seigneurs se disputent âprement leurs territoires : de bataille en bataille, c'est toujours un nouvel opposant plus dangereux qui se profile à l'horizon, dans un climat de violence où la force, la ruse et le courage ouvrent seuls les chemins du pouvoir. De cette période de chaos se détache une figure tout aussi prodigieuse, Yamamoto Kansuke, décrit comme nain, borgne, boiteux, de teint noir et marqué de petite vérole, devenu un chef mémorable, le stratège génial et secret du seigneur du clan des Takeda. Porteur d'un rêve immense, celui de l'unité du Japon, fidèle à son maître et à sa concubine Yubu, qu'il idolâtre pour sa beauté et son caractère indomptable, il mourra sans avoir vu se réaliser la vision qui soutient son existence.

De ce personnage historique célèbre entouré d'un halo de mystère, Inoué a tiré une chronique bruissante de batailles et d'épisodes héroïques, peinture effrénée d'une époque féconde en héros et qui parle puissamment à l'imaginaire, où l'absolue nécessité de vaincre pour survivre transforme un être disgracié en guerrier de légende.

 

Je n'ai pas réellement réussi à être prise par l'histoire, peut-être parce que je connais assez mal cette période de l'histoire du Japon et que je ne connaissais pas Kansuke avant d'avoir lu ce livre. La manière dont les batailles sont abordées ne m'a pas vraiment séduite, puisque leurs noms ne m'évoquaient rien et que je m'attendais à davantage de réflexions stratégiques. Je n'ai pas vraiment senti le génie stratégique du personnage(en même temps, j'étais dans les Annales de la compagnie noire encore récemment, donc cela a peut-être influencé mon idée de ce  que devait être un combat stratégique...).

 

C'est une histoire intéressante, avec son lot de calculs politiques et d'ambition visionnaire, mais je n'ai pas réussi à être captivée par le récit et je me demande si une mauvaise connaissance de l'histoire du Japon n'est pas un obstacle à la lecture de ce livre, qui devait peut-être reposé sur des éléments supposés connus du lecteur. Le livre aurait d'ailleurs gagné par l'ajout d'une post-face qui resitue les choses dans leur contexte historique et surtout révèle l'issue de la bataille finale, car la fin du livre est très bien écrite mais doit reposer sur le fait que le lecteur connaît déjà le nom du vainqueur, donc quand on ne le connaît pas, ce n'est pas évident de savoir si la fin est tragique ou si elle annonce la victoire.

 

C'est donc avec ce livre que je clos en principe ma participation au challenge In the Mood for Japan. C'est un challenge que j'ai fini sans problèmes puisque j'ai même dépassé la barre des douze livres qu'il fallait lire(et je n'ai même pas fait compter dedans les derniers Trinity Blood que j'ai lu)et je ne regrette pas cette plongée dans l'univers du roman japonais.

 

challenge-In-the-mood-for-Japan

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 22:35

switch-girl-011.jpgAujourd'hui, je vais vous parler des cinq premiers tomes d'un manga qui a l'air d'avoir du succès au sein de la blogosphère, mais qui ne me tentait pas plus que ça et que je n'aurais pas lu si je n'avais pas trouvé les cinq premiers tomes dans une brocante, il s'agit de Switch Girl !! de Natsumi Aida.

 

Nika est la fille la plus charismatique du lycée, sa garde-robe est parfaitement étudiée, elle a un fait caractère et n'hésite pas à défendre les plus faibles, mais elle a un secret qui pourrait anéantir sa popularité : c'est une switch girl ! Quand elle est en mode on, c'est une fille hyper populaire que tous les garçons courtisent, mais loin du regard de ses camarades, elle laisse apparaître sa vraie personnalité, son mode off : une fille hyper bordélique et pas très sophistiquée dans ses goûts et ses manières. Cependant, Arata, un nouvel élève, a découvert son secret, mais les deux vont rapidement trouver un terrain d'entente car Arata, lui, aussi n'est pas le binoclard que ses camarades voient, ses lunettes ne sont qu'un artifice pour dissimuler sa beauté et éviter que les filles ne lui courent après.

 

Ce manga ne m'a pas conquise plus que ça, j'ai préféré les différents passages où l'auteur raconte les différents déboires qui lui sont arrivés et toutes ses mauvaises habitudes à l'histoire elle-même. Ce manga repose beaucoup sur des situations délirantes et les excès de l'héroïne et de sa famille en mode off.

 

switch-girl-delcourt-5.jpgAu niveau de l'histoire d'amour, ce n'est pas d'une grande originalité, on a droit à la jalousie, à la sortie onsen et aux stratagèmes pour démasquer des méchants. Dans le premier tome, c'était sympa, car la relation était moins clichée et il y avait plus d'incertitudes, d'autant que la personnalité d'Arata, y était intéressante avec son côté misogyne. Malheureusement ça n'a pas duré.

 

Je n'ai pas trop accroché aux personnages et j'ai eu du mal à prendre au sérieux les problèmes de l'héroïne. Par contre, j'ai bien aimé Binoclard, qui est complètement ridicule et est le premier fan d'Arata.

 

Le tome 3 contient l'histoire courte à l'origine de cette série, je l'ai trouvé plus intéressante que le manga, car il y a moins de situations farfelues et tout s'arrête avec le happy end.

 

C'est un manga qui plaira à celles qui aiment les shojos déjantés et les histoires d'amour assez classiques.

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 09:12

professeur-eiji-kana-3.jpgAujourd'hui je vais vous parler des tomes 3 et 4 de Professeur Eiji d'Akiko Monden.

 

Le voyage scolaire à Okinawa se poursuit mais pas dans la quiétude prévue, car le corps enseignant va devoir tenter d'empêcher deux ados de se suicider.

Cependant c'est aussi l'occasion de faire mieux connaissance avec le professeur Kaji, de découvrir une autre face du professeur Mitsukura, rebaptisé Mitchy par Eiji, et de découvrir Naomi Ishihara, l'infirmière.

 

Comme dans les deux tomes précédents, ce manga aborde la question de l'adolescence, mais plus spécifiquement, les différents traumatismes qui peuvent se cacher derrière des élèves sans histoire et montrer que bien que nos sociétés ne soient plus en guerre, elles ne sont pas exempt de leur propre forme de violence. Dans ces deux tomes, on aura droit à des ados suicidaires, un cas de maltraitance et d'abus sexuels et aux séquelles de la violence conjugale. On suivra aussi Kaji et Eiji dans leurs efforts pour faire le deuil de ceux qu'ils ont perdus, tandis que Hiroshi expérience les difficultés qu'il y a à fonder une famille quand on est dans son état. 

 

professeur-eiji-4.gifCependant tout n'est pas sombre et des idylles prennent forme et nos ados tourmentés du début commencent à mûrir et tentent d'avancer dans un monde où les adultes se sont avérés indignes de confiance, d'autant plus que les tensions qui existent en salle des profs ne font rien pour améliorer l'image qu'ils ont de ce monde.

 

Mon intérêt ne faiblit pas pour cette série, qui ne cesse de s'enrichir de nouveaux personnages, j'aime beaucoup le fait que Kaji demeure présent après le voyage scolaire et les découvertes sur Mitchy sont plutôt hilarantes.

 

J'ai aussi beaucoup aimé les histoires courtes à la fin, qui dans le tome 3, nous ramènent dans le passé d'Hiroshi et d'Eiji, et dans le tome 4, nous font suivre Mitchy. C'est d'ailleurs un point que j'aime beaucoup dans cette série, c'est que les chapitres de fin portent toujours sur les personnages, car j'ai mieux ce genre de situations où on a l'occasion de découvrir les personnages dans leur vie quotidienne ou de voir développer une scène sur laquelle on est passé rapidement dans l'intrigue principale, plutôt que comme dans certains mangas où on trouve des histoires qui n'ont aucun rapport avec le manga où elles se trouvent.

 

C'est une série que j'apprécie énormément et dont je vous reparlerai sûrement bientôt.

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 10:48

profes14.jpgAujourd'hui je vais vous parler des deux premiers tomes de Professeur Eiji d'Akiko Monden, manga que j'ai découvert à l'occasion d'une offre promotionnelle des éditions Kana.

 

Eiji est un ex-reporter qui a été témoin de nombreux conflits à travers le monde. De retour au Japon, il se fait embaucher comme professeur d'anglais dans un lycée, où le directeur, qui vient du secteur privé, a tenté de mettre en place un nouveau système pour encourager la productivité au sein de l'établissement et qui passe par la notation des enseignants par leurs élèves. L'établissement est loin d'être paradisiaque, les élèves pensent faire la loi par leur pouvoir sur la carrière de leurs enseignants, tandis qu'en salle des profs, le climat est assez glacial, la plupart des enseignants étant assez peu enclin à s'ouvrir à de nouvelles méthodes. Eiji va rapidement se retrouver entraîné par les problèmes personnels de ses élèves et va essayer de tout faire pour les résoudre.

 

Je ne sais pas si c'est parce que je sortais de deux journées de formation consacrées à la question de la gestion des élèves à problèmes ou si c'est simplement parce que le sujet n'est pas si éloigné de mes propres problèmes, mais j'ai énormément accroché à ce manga, ce qui mérite d'être signalé, vu que je ne suis pas toujours très fan des mangas pour adultes qui portent sur la vie quotidienne.

 

prof-eiji.jpgOn suit l'histoire plutôt du côté enseignant(bien qu'on ne voit pas beaucoup Eiji faire cours ou préparer ses cours). Le héros a décidé de se mêler des problèmes de ses élèves, ce qui ne va pas aller sans lui causer des problèmes, puisqu'il va sortir du lot, mais il y a un côté réconfortant, car ses efforts pourront mener à de petits succès.

 

Les différents personnages secondaires sont intéressants, je suis surtout fan du professeur Mitsukura qui est très idéaliste et assez froid, je me demande comment il va évoluer. Le professeur Kaji est assez mystérieux, il a l'air de tirer du plaisir des problèmes des autres, il fait un peu sournois, je me demande comment les choses vont tourner dans le tome 3 où il apparaît sur la couverture. Le cousin d'Eiji est intéressant par la relation qui existe entre les deux, mais aussi par sa bienveillance.

 

C'est une série qui pose différents problèmes. Le premier problème est d'abord celui de l'éducation : de quelle manière convient-il de traiter les élèves ? De quoi faut-il les protéger ? quelles expériences faut-il les laisser expérimenter pour leur permettre de vivre dans nos sociétés ? Quel rôle l'enseignant doit-il jouer ? Ensuite, on a la question de l'autorité et du rapport parents/enfant, avec les problèmes liées au fait que les parents cessent de jouer leur rôle d'autorité dans le développement de leur enfant.

 

C'est un manga très riche, qui aborde différents problèmes et présente des personnages qui ne manquent pas de profondeur. J'espère que la suite sera aussi bonne. L'ambiance est assez sombre mais en même temps, il y a des moments où une touche de lumière apparaît et fait voir qu'il est toujours possible de garder espoir dans notre société.

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 10:50

sushis-3.gifAujourd'hui je vais vous parler des tomes 3 et 4 de J'aime les sushis d'Ayumi Komura.

 

Le moment est venu  pour Hanayu de réaliser son rêve : le père d'Hayato lui a proposé de devenir apprentie dans son restaurant. Mais comment va-t-elle pouvoir annoncer à son père qu'elle ne veut pas devenir pâtissière ? Si elle veut poursuivre dans cette voie, il va lui falloir petre forte et affronter les réactions de son entourage.

 

Ces deux tomes sont axés sur les difficultés que l'on rencontre lorsque l'on veut poursuivre son rêve et sur la souffrance que cela provoque car on doit s'opposer à ceux que l'on respecte.

 

L'histoire n'a rien perdu de son intérêt, on découvre le restaurant Sushi Hyûga, les parents d'Hayato étant assez drôles et j'ai trouvé que l'histoire qui concernait Saki était passionnante, j'espère qu'on en verrai davantge dans les prochaines tomes. L'ambiance est sympathique, même si le ton est un peu plus sérieux.

 

L'histoire d'amour est très intéressante puisque Hanayu a réalisé quels étaient ses sentiments mais pense que ceux-ci ne sont pas partagés, ce qui fait qu'elle souffre en silence et s'efforce d'aider Hayato à réaliser son rêve, même si cela signifie l'aider à s'éloigner d'elle de plus en plus.

 

Je ne me lasse de ce manga, qui est intéressant même si on ne s'intéresse pas à la cuisine, le graphisme est agréable et dans le tome 4, on peut jouer à repérer les différentes boucles d'oreilles d'Hanayu.

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
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"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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