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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 13:50
Après Dracula et les femmes, ce soir, j'ai continué ma découverte des films de la Hammer avec le Retour de Frankenstein, en anglais Frankenstein must be destroyed. Il s'agit du 5ème film du cycle Frankenstein produit par la Hammer avec Peter Cushing dans le rôle du baron Frankenstein, le film est de 1969. Il s'agit de mon premier Frankenstein produit par la Hammer et je trouve que c'est mieux que les Dracula.

Au début de l'histoire, le baron Frankenstein est obligé de quitter son labo installé dans une maison abandonnée parce qu'il a été découvert par un cambrioleur. Plus tôt dans la soirée, le baron a agressé un médecin et s'est emparé de sa tête, ce qui amène la police à se lancer sur sa trace. Le baron prend un logement dans la pension de famille tenue par la belle Anna et il surprend une discussion entre celle-ci et son petit ami, Karl, qui travaille à l'asile. Karl vole des drogues pour les revendre afin d'aider Anna a payer les soins médicaux de sa part. Frankenstein les tient alors sa coupe, les menaçant de tout révéler à la police s'ils ne lui viennent en aide. C'est à partir de là que la spirale infernale commence pour le jeune couple car Frankenstein veut l'aide de Karl pour faire évader de l'asile un des malades, un de ses anciens confrères, qui comme lui a fait des recherches sur la transplantation de cerveau humain mais lui a réussi là où Frankenstein a échoué. Le baron veut donc le faire évader pour soigner  sa folie et ainsi obtenir de lui la formule...

Quand on parle de Frankenstein, on s'attend à un film avec un monstre à la démarche plus ou moins mécanique et une tendance à se retourner contre son créateur et qu'il va falloir détruire, or le Retour de Frankenstein ne se limite absolument pas à ça, même si il y aura effectivement une expérience qui ne va pas tourner comme prévu pour le baron, car le vrai monstre s'avère ne pas être celui que l'on croit. Du livre, j'avais gardé de Frankenstein, le souvenir d'un médecin qui était allé trop loin et qui était tourmenté par l'acte qu'il avait commis, alors que là, ce n'est plus du tout le cas, Peter Cushing incarne un baron Frankenstein aussi effrayant qu'Hannibal Lecter. Son baron est élégant, très brillant mais prêt à tout au nom du progrès de la science, il est un peu l'ancêtre de Walter dans Fringe, avec par exemple, l'objet de ses recherches dans le film : conserver le cerveau des génies à leur mort pour ensuite le réimplanter dans un autre corps, parce qu'à ce moment-là ils sont à l'apogée de leur capacité et qu'il serait dommage de perdre un tel potentiel, ce serait un moyen de faire progresser la science.

Il y a une tension qui est créé autour du personnage car il faut déjà plusieurs minutes pour voir son visage. Quand le film commence nous suivons un homme vêtu de noir et très élégant transportant une boîte à chapeau, qui va se mettre à l'affut pour s'attaquer à un passant avec une faucille, puis on passe à un cambrioleur dans une maison abandonnée, qui en entendant le propriétaire revenir, part se cacher à la cave. On reconnait la silhouette du propriétaire de la demeure et on partage l'angoisse du pauvre cambrioleur qui cherche à rester silencieux derrière sa colonne, puis il tente de s'enfuir, un combat a lieu au coeur d'un labo où un cadavre est pris dans la glace, l'inconnu porte un masque terrifiant et il laisse tomber sa boîte à chapeau, qui s'avère contenir une tête humaine, et c'est seulement une fois que le cambrioleur s'est enfui que l'on découvre que l'homme en noir est le baron Frankenstein.
Durant le reste du film, ce qui va être très prenant va être de suivre la plongée en enfer du jeune couple, obligé d'assister Frankenstein et qui vont se retrouver entraîné dans une série de crime et de situations macabres. L'angoisse est dû au fait que Frankenstein n'a rien de gentil, il se sert d'autrui pour arriver à ses fins et on se demande sans cesse ce qu'il va faire ensuite.
En contre-poids à cette tension, on suit l'enquête sur la mort de la première victime du film mené par un inspecteur très imbu de sa personne et peu brillant, ce qui est assez drôle avec son refus de sauter sur la conclusion que le coupable est nécessairement médecin, parce que l'idée n'est pas venu de lui.

Le seul bémol est que le revirement final est un peu rapide car je ne comprends pourquoi le collègue de Frankenstein se retourne contre lui et veut se venger, car il dit qu'il comprend pourquoi Frankenstein a transplanté son cerveau dans un autre corps, alors pourquoi vouloir tuer Frankenstein ? J'aurai aimé que ses motivations soient davantage explicitée et qu'on sache ce qui s'est finalement passé des années plus tôt quand il a réussi là où Frankenstein a échoué et ce qui l'a rendu fou.

J'ai vraiment aimé ce film et du coup j'ai commandé Frankenstein s'est échappé, le premier du cycle, et une messe pour Dracula dont je vous parlerais dans quelques semaines.
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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 15:16
 Pour me mettre un peu dans l'ambiance du Bloody Swap, j'ai décidé de me remettre aux romans contenant des vampires. Au collège, j'ai eu une période roman d'épouvante, ayant lu certains de Stephen King avant de me lasser parce qu'ils ne sont pas tous de la même qualité et divers autres livres comme l'exorciste, Dracula ou la maison hantée qui ne m'ont pas forcé plût. Mais c'est surtout le moment où j'ai découvert les Anne Rice, connaissant par coeur le film Entretien avec un vampire, car j'avais vraiment aimé les deux premiers livres de la série.
Je continue encore à lire ces romans alors que je ne cesse d'aller de déception en déception, n'ayant aimé de la trilogie des sorcières que le premier(je n'aime pas Rowan Mayfair, ni les Taltos ni même Mona donc ceux qui connaissent, doivent se douter de mon opinion sur le dernier livre de la chronique des vampires) et me moquant royalement de la biographie des différents vampires apparaissant dans les Chroniques, où la seule chose qui m'intéresse est de savoir quelle est la dernière trouvaille de Lestat pour faire grincer des dents les vieux vampires gardiens d'un certain code de conduite vampiresque.
Je pense que ma relation aux Chroniques des vampires est l'histoire d'un grand malentendu, qui commence avec Lestat le vampire, qui, comme il est suivi de la Reine des damnés du point de vue de l'action, donnait l'impression qu'Entretien avec un vampire était une sorte de livre à part alors qu'en fait, non, c'est le modèle même de toute la chronique : la chronique des vampires n'est qu'une succesion de récits biographiques, certains étant plus insérés dans une trame narrative que d'autres.

Le problème c'est que quand on lit Lestat, on a l'impression que l'on est au début du premier livre d'une série dont le héros sera Lestat et donc c'est normal si le premier livre raconte la vie de Lestat, sauf qu'après on s'attend à suivre une histoire centrée sur la situation problèmatique où s'est mis Lestat en publiant son livre et en devenant un chanteur de Rock... le concept avait l'air sympa et le héros plein de charme car pour une fois, nous n'avons pas un vampire qui se lamente parce qu'il est devenu une créature de la nuit qui doit se repaître d'êtres humains pour survivre et dont l'âm va être condamné à la damnation éternelle(oui, dans Buffy, j'aimais Spike, la version sans âme bien-sûr, et trouvais Angel barbant, lui qui s'appitoie sur lui-même quand il a une âme et est complètement psycho quand il n'en a plus, au moins Spike était un juste milieu). J'aime les vampires qui s'assument(oui, je n'ai pas non plus aimé la solitude du buveur de sang...)et la plupart des vampires d'Anne Rice ont cette qualité, sauf que malheureusement le lecteur n'a jamais la chance de les suivre au coeur d'une aventure.
Dès la Reine des Damnés, il s'avère qu'on ne suivra pas les aventures de Lestat, car une grande partie du livre raconte l'histoire de la reine des Damné, mais c'est encore équilibré, donc le lecteur croit encore qu'il va avoir le droit à ses aventures dans le prochain et rebelote dans le voleur de corps, on se retrouve avec le récit de la vie d'un autre personnage, insérée au coeur des aventures de Lestat et c'est ainsi de livre en livre...J'adore Lestat donc je ne peux m'empêcher de lire les suivants pour avoir de ses nouvelles or, une fois qu'on a dépassé Memnoch le démon(où on se demande ce qu'on fait là, parce que le coup de Lestat qui se retrouve en plein trip religieux avec un équivalent du diable qui le voudrait comme assistant et qui l'emmène voir la création et la crucifixion... c'est un tour assez radical...)les apparitions de Lestat se limitent souvent à quelques lignes(oui, j'ai dû attendre plusieurs années avant qu'il ne revienne vraiment dans un roman donc j'ai de bonnes raisons d'être agacée) et les récits biographiques ne s'insèrent quasiment plus au sein d'une autre histoire.

Les récits en eux-mêmes sont intéressants, le seul problème c'est que quand on ouvre un livre en s'attendant à tel type d'histoire et qu'on tombe sur tel autre, ça gâche un peu la lecture, c'est un peu comme si dans une suite de Pride & Prejudice, au lieu de se retrouver avec le récit des actions de Mr Darcy, nous suivions Mr Darcy dans une visite chez Lady Catherine de Bourgh et que les 500 pages suivantes étaient consacrées au récit que celle-ci ferait à Darcy de la vie qu'elle a mené.
Je ne réalise qu'à présent avec le recul, que ma lecture d'Anne Rice est fondé sur un grand malentendu et qui fait que j'ai attendu avec impatience la sortie de tout nouveau volume avec l'espoir que la situation serait enfin différente et le pire c'est que malgré la tournure qu'a pris le dernier livre, si un nouveau sort, je l'achèterai.
Voilà c'est la fin de ce billet que j'avais voulu consacré à ma dernière lecture et qui finalement c'est transformé en une grande digression sur la Chronique des Vampires, donc je vous parlerais de Casimir le vampire plus tard.
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 00:00
Je vous avais déjà parlé, une fois, de mon intérêt vis à vis des films produits par la Hammer et donc à l'occasion d'une promotion amazon, deux dvd achetés dans la collection légende du cinéma, le 3ème gratuit, j'en ai profité pour commander ce DVD : Dracula et les femmes. Ce film date de 1968 et fait partie de la série de film où le rôle de Dracula est tenu par Christopher Lee. Je préfère le titre anglais Dracula has risen from the grave, qui fait tout de même plus film d'épouvante que Dracula et les femmes qui donne plutôt l'impression qu'on va avoir le droit à une comédie avec Dracula multipliant les conquêtes féminines, or il n'y a que deux jeunes femmes dans le film et une fois qu'il a obtenu d'elles ce qu'il voulait on ne peut pas dire qu'il est très tendre mais j'y reviendrais.

L'histoire se passe dans un petit village des Carpates qui a subi un an plus tôt le joug de Dracula mais à présent Dracula est mort, et pourtant le petit village vit dans la crainte car l'ombre d'une chateau plane toujours sur eux. Monseigneur Muller qui effectuait sa tournée trouve donc le village toujours dans la peur et décide de monter au chateau accompagné du prêtre du village mais celui-ci est lâche et l'abandonne avant le sommet. Monseigneur Muller arrive aux portes du chateau et conduit un rituel d'exorcisme afin d'empêcher Dracula de revenir,mais pendant ce temps, un orage se déchaîne, le prêtre du village prend peur, fait une chute et se blesse. Le sang qui coule de sa blessure va goutter sur la glace sauf que sous la glace se trouve prisonnier le Comte de Dracula qui est ainsi ramené à la vie et qui est loin d'être heureux lorsqu'il découvre que quelqu'un a barré la porte de son chateau avec un énorme crucifix. Le Comte s'avère rancunier et décide de se venger de Monseigneur Muller. Il part à sa poursuite en corbillard accompagné du prêtre qu'il tient sous son contrôle et une fois arrivée dans la ville où vit Muller, il décide de s'en prendre à sa nièce. Dracula triomphera-t-il cette fois ou Maria Muller sera-t-elle sauvée ?

C'est un film plutôt bien fait, Dracula apparaît très peu, ce qui crée une attente. Comme dans le cauchemar de Dracula, il a toujours sa super cape et il fait toujours très bien le chat. Le point nouveau est qu'un pieu dans le coeur ne lui fait rien s'il n'est pas accompagné de prières. Chrisopher Lee a un côté menaçant, son Dracula semble avoir du charme mais en fait, son petit sourire cache une très grande cruauté, car tout ce qui l'intéresse c'est que sa volonté soit accomplie. Je n'y avais pas fait attention dans le premier mais en fait il y a une grande tension sexuelle dans les scènes où Dracula va rejoindre sa victime. Les jeunes femmes sont tellement sous son emprise qu'elles se livrent à lui comme à un amant. Ainsi la douce Maria se met à bien dégager sa gorge quand le Comte pénètre dans sa chambre et dans ses instants, on arriverait presque à oublier la monstruosité de Dracula, mais après Dracula ne semble plus aussi aimant, n'hésitant pas à gifler ou bousculer les jeunes femmes si elles n'accomplissent pas sa volonté comme il le veut.

La fin du film est pas mal, j'ai bien aimé la manière dont Dracula meurt : empallé sur un énorme crucifix, avec un filet de sang s'échappant de ses yeux. Comme il y a des rituels religieux, on a le droit à du latin(je pourrais te le prêter, Neph, si ça te manque tellement d'en entendre ) et je trouve le personnage du prêtre sous l'emprise de Dracula très intéressant, il semble lutter contre son emprise ou être horrifié parce qu'il est amené à faire, comme lorsqu'il doit jeter dans le feu le corps de la jeune servante dont Dracula lui a ordonné de se débarassé après qu'il l'ait massacré.
Je pense que je verrai avec plaisir, si j'en ai l'occasion, les autres films qui ont été fait par la Hammer.

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 16:59
A l'académie Cross, célèbre internat pour lycéens, existe une classe normale, la Day class, et une classe de nuit, la Night class, mais la Night class cache un secret qu'ignorent les élèves de la day class et qui est protégé par les deux chargés de discipline, Yuki Kurosu(ou Cross selon les traductions) et Zero Kiryû, et ce secret c'est que tous les élèves de la Night Class sont des vampires, là pour promouvoir l'idéal du directeur de l'académie d'une coexistance pacifique entre humain et vampire.

Le premier volume nous entraîne à la découverte de l'académie et surtout de la Night Class avec ses élèves tous plus sexy les uns que les autres, à commencer par Kaname Kuran, le mystérieux chef de la Night Class, qui fait fondre bien des coeurs et en particulier celui de Yuki. Pour ma part, si je devais craquer pour un des élèves de la night class, ce ne serait pas pour lui mais pour Hanabusa Aido, surnommé Idol, que je trouve assez drôle avec son côté vaniteux et qui ne cesse de commettre des bourdes.
On découvre également que Zero cache un terrible secret...

Zero est mon personnage préféré et celui sur lequel je craque avec son côté renfermé et cette lutte qui fait rage en lui contre sa nature vampirique qui est en train de s'éveiller. L'autre personnage que j'aime énormément c'est le directeur de l'académie qui au premier abord, a l'air complètement barge, c'est lui qui a recueilli Zero et Yuki, et donc il est assez drôle dans ses tentatives pour être un papa gâteau sans compter qu'il est souvent emmitouflé dans des châles ou vêtu de façon un brin ridicule qui ne laisse rien suspecter de son passé, ni de ce qui se cache derrière son apparence enthousiaste.


Dans le tome 2, l'auteur nous entraîne plus en avant dans la découverte du monde des vampires. Zero a de plus en plus de mal à lutter contre ses instincts vampiriques depuis que sa nature vampirique s'est éveillée et qu'il a goûté au sang de Yuki mais il n'est pas au bout de ses problèmes car son ancien maître débarque à l'académie, bien déterminé à abattre Zero si celui-ci s'avère ne plus être capable de se contrôler lui-même...

Dans ce volume, nous découvrons l'existence des vampires hunter par le biais de Tôga Yagari, l'ancien maître de Zero chez les vampire Hunter. Je suis contente de l'entrée en cette année de ce personnage que j'avais beaucoup aimé dans la version animé, le guerrier solitaire qui a un air de cow boy avec son long manteau et sa cigarette. C'est un personnage mystérieux et le fait qu'il ait perdu un oeil, ajoute encore à son charme.
J'ai particulièrement aimé l'huitième nuit intitulée l'impardonnable, qui donne lieu à une scène que je trouve magnifique entre Yuki et Zero.
Ce que j'ai aimé aussi ce sont les bonus intitulés "entrée interdite aux vampires couverts de sang"  où on découvre certaines scènes du manga revue et corrigée à la sauce comique, ce qui donne parfois des résultats assez hilarant.

Voilà donc sur ce manga que je vais continuer de suive car l'histoire est passionnante, les dessins soignées et le tout est un brin sensuel, avec ses personnages masculins si séduisant.

Une petite chose pour celles qui l'ont lu, à votre avis quel était le plan caché du vice-président lorsqu'il invite Yuki et Zero à sa fête d'anniversaire ? Je pense que le but devait être de tuer Zero mais comme on a peu d'élément, ce n'était peut-être pas quelque chose de si radical, si ?
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 21:24
En ce temps-là, les tempes de Christopher Lee grisonnaient seulement, Peter Cushing était vivant, le sang ressemblait étrangement à de la peinture rouge, les décors étaient peints, le réalisme importait peu, Dracula imitait très bien le chat en colère et avait une cape qui déchire, les actrices n'avaient pas de grosses poitrines ni n'étaient forcément très canon, les combats et autres activités physiques avaient une tendance à décoiffer les acteurs et le respect de l'histoire importait peu, c'était l'année 1958 et sortait Dracula de Terence Fisher. C'était le temps des films de la Hammer, films cultes, enfin paraît-il vu que moi dans mon enfance, ça ne faisait plus partie des choses diffusées donc du coup je n'ai jamais eu la chance de voir Christopher Lee en tant que Comte Dracula dans mon enfance.
En fait il s'agit du premier film de la série de film produit à la Hammer pour dépoussiérer un peu notre vampire, dont la précédente apparition remontait aux années 30 et suite au succès connu par une même tentative faite un peu avant avec Frankenstein(j'aimerai voir ce film, car en plus de Peter Cushing, il y a Christopher Lee dans le rôle de la créature ce qui doit valoir le détour). Le premier titre était Dracula mais il fut renommé Horror of Dracula pour éviter les confusions avec le Dracula des années 30 avec Bela Lugosi, le titre français est le cauchemar de Dracula.


Or ce soir, ne sachant trop quoi regarder, faisant le tour de ma bibliothèque, je me suis laissée tentée par ce film qui depuis plusieurs mois demeurait dans un des recoins de mon disque dur externe. Je ne l'ai pas regretté, je préfère cette version à la version Coppola, c'est le petit côté Désuet et où on ne s'embarasse pas d'une histoire d'amour qui n'était pas dans le livre.


Niveau décor et éclairage c'est un peu comme le Chien des Baskerville, qui est également de Terence Fisher, mais bon c'est les années 50 donc on est tolérant et Peter Cushing est là dans le rôle de Van Helsing avec ses magnifiques yeux bleus. L'histoire n'est pas respectée, apparament Lucie se retrouve propulsée au rang de fiancée de Jonathan Harker et le pauvre Harker sera tué par Dracula avant cela, car en fait Harker n'est pas le naïf petit employé de bureau comme dans le livre, en fait c'est un ami de Van Helsing et qui est donc venu régler son compte à Dracula. Malheureusement c'est Dracula qui lui règle son compte mais avant il a eu le temps d'envoyer une lettre à Van Helsing et donc Van Helsing débarque au moment où Dracula quitte le château dans son corbillard et est là juste à temps pour faire en sorte que son ami repose en paix. La géographie dans l'histoire est aussi très particulière, on ne sait pas bien si l'action se passe à Londres ou pas, vu qu'ils arrivent rapidement à des endroits avec des panneaux en allemand. Mais c'est un film anglais, donc on a le charme de l'accent et ce je-ne-sais-quoi de so British dans le jeu de Peter Cushing. Le film évite d'avoir recours aux effets spéciaux mais la mort de Dracula est pas mal faite, pour le visage c'est un peu raté mais par contre la main qui se transforme en cendre était bien faite. Le petit détail de la fin du film, il y avait du grec écrit sur le sol !!!

Ce film fait partie des références à connaître, surtout pour les lecteurs de Carpe Jugulum, car ça fait partie de l'univers parodié par Pratchett dans ce volume, par contre, il n'y a pas de Igor dans le film, c'est dommage. Dans la série des comparaisons, le Dracula de Christopher Lee c'est le vieux comte De Magpyr tandis que la version Coppola serait les plus jeunes vampires. Car on a toute cette tradition d'ameublement avec effectivement les chandeliers qui se transforment facilement en symbole religieux et tout le nécessaire pour permettre au héros de détruire le vampire.

PS : cet article a été édité le 3 septembre 2009, pour apporter une ou deux précisions de plus.
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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
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"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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