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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 11:15

pardonne-moi-taifu.jpgAujourd'hui je vais vous parler d'un de mes coups de coeur : Pardonne-moi de Kaname Itsuki.

 

Des années plus tôt, Shôtarô Shiraishi a été quitté par sa femme, qui est partie en le laissant élever seul leur fille.Sa fille est à présent adulte et sur le point d'épouser Masumi, le jeune éditeur de Shôtaro, mais le jour de la cérémonie, elle disparaît en laissant seulement un message : "pardonne-moi". Comme Masumi avait déjà rendu les clefs de son appartement, Shôtarô lui propose d'habiter chez lui pour quelques temps. La présence du jeune homme va l'aider à supporter sa peine.

 

 Une des choses qui m'a énormément plu est que dans la première partie, l'essentiel des sentiments de Masumi est exprimé par des regards et des remarques qui sont un brin décallées. Ce que j'aime d'ailleurs dans cet aspect est que le héros ne se rend pas compte des sentiments de Masumi, ce qui crée une tension particulière lorsqu'il demande la main de Risaki, car on ne comprend justement pas pourquoi il la demande en mariage alors qu'on sent bien que ce n'est pas elle qu'il aime.

 

Les sentiments des personnages sont traitées avec une certaine pudeur. J'ai été un peu émue par le personnage principal qui est très fragile et qui fait ce qu'il peut pour supporter le départ de sa fille. C'est un manga un peu plus mature que ceux que je chronique habituellement mais ce fut une bonne lecture.

 

J'ai aussi aimé le dessin et en particulier le fait que le héros se promène en tenue traditionnelle japonnaise, j'ai aimé cette particularité vestimentaire.

 

C'est un bon manga, qui nous entraîne dans une assez belle histoire d'amour.

 

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 21:32

chemistry-lab.jpgHier, j'étais de passage à Dijon et j'en ai donc profité pour faire des provisions de livres(et de dvd de Kaamelott...). Parmi mes nombreux achats, il y a eu le tome 1 de welcome to the chemistry lab ! de Rie Honjoh. Cela fait partie de ces mangas que je connaissais de nom mais que je n'avais pas eu envie d'essayer car la couverture ne m'inspirait pas. Mais à présent, comme j'ai fait un peu le tour des yaoi qui me tentaient, je commence à tester ceux qui ne m'avaient pas inspirés, ainsi j'ai découvert Viewfinder et Le jeu du chat et de la souris. En ce qui concerne Welcome to the chemistry lab !, je ne regrette pas mon achat et j'attends même la suite avec impatience.

 

Kôsuke est le seul membre actif du club de chimie, ce qui l'amène à passer beaucoup de temps seuls avec le professeur Shibaura, qui passe pour quelqu'un de glacial et qui est entouré de pas mal de rumeurs. Mais rien de tout cela n'entame l'enthousiasme de Kôsuke, pour le grand désespoir de son grand frère qui voudrait le voir intégrer le club de foot mais surtout s'éloigner de Shibaura, car il suspecte celui-ci de ne pas avoir des intentions très pures. 

 

Ce volume ne contient pas uniquement l'histoire entre Kôsuke et son professeur, mais s'intéresse aussi à trois autres personnages. L'histoire qui m'a marqué est bien-sûr la principale : celle de Kôsuke.

 

chemistry-01-003.pngKôsuke est le uke tout ce qu'il y a de plus traditionnel : il est naïf, inexpérimenté, avec un petit complexe d'infériorité, mais énormément de bonne volonté(ce qui va faire sa perte, à mon avis). Mais ce qui est intéressant, c'est que le seme, son professeur, n'a par contre rien du gentil initiateur mais surtout n'est pas animé des meilleurs intentions(enfin, ça s'est mon avis), car, comme ce n'est pas un one-shot, tout n'est pas fini dans ce tome mais d'après les éléments que l'on a, je suis persuadé que le professeur est en fait un sale pervers manipulateur, qui ne s'intéresse à kôsuke que par un amusement sadique et qui ne tombera jamais amoureux de Kôsuke. Donc en soi, ça me change, car jusqu'ici, je n'étais pas encore tombé sur un seme mal-intentionné(car même s'ils ne sont pas toujours tendres dans Viewfinder, ils éprouvent tout de même des sentiments). Mais c'est aussi pour ça que j'attends la suie avec impatience, car il n'est bien-sûr pas dit que Shibaura est un sale type, le héros est persuadé qu'il est aimé, que son professeur est quelqu'un de bien, qui a besoin d'être protégé, mais la manière dont Shibaura le manipule et parvient à le conditionner de telles sortes qu'il obtienne de lui une obéissance aveugle et se comporte comme s'il s'agissait d'une expérience m'empêche de le considérer comme un brave type amoureux. J'attends la suite pour avoir la confirmation de mes soupçons.

 

Concernant le reste, j'aime beaucoup Kobayashi, l'ami de Kosuke. Au début, il me fait un peu penser à Isogai par sa capacité à s'interposer entre le grand frère trop protecteur et Kôsuke. Ensuite j'ai trouvé son histoire intéressante.

 

Je me demande ce que va contenir le prochain volume et surtout s'il va contenir les suites que j'attends, car je sais qu'à l'origine, il y avait davantage d'histoires différentes mais qu'un tri a été fait pour la réédition. En tous cas, si vous m'entendez hurler, c'est que dans la suite, il s'avère que le prof n'est pas un salaud(or une grande partie de mon intérêt pour le manga repose sur ce point, car si on enlève ce point, ça devient un yaoi tout ce qu'il y a de plus banal).


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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 07:29

yebisu-celebrities_couv_1.jpgAujourd'hui je vais vous parler d'un yaoi un peu différent de ceux que je lis en temps normal, puisque pour une fois ce n'est pas un manga qui m'a séduit à cause de son effet L'oréal, qu'il n'y est pas question de créatures démoniaques ou magiques à tendance gay et où il n'y a pas de petits coeurs roses sur la couverture. En fait, je pense que la raison majeure pour laquelle j'ai acheté ce yaoi est dû à la pauvreté des rayons yaoi où j'habite(et je ne peux actuellement pas recevoir de courrier chez moi donc je dois me faire livrer au bahut... ce qui fait que je ne me fais livrer que des choses en rapport avec Jules César...)et en fait le résumé m'a attiré, car j'espérais y retrouver des traits de Sekaiichi Hatsukoi, par le fait qu'il s'agit d'une série qui nous entraîne dans les coulisses d'une agence de graphisme. Je vais donc vous parler de Yebisu celebrities 1 de Shinri Fuwa et Kaoru Iwamoto.

 

Haruka Fujinami, jeune diplômé, sans talent particulier mais passionné de graphisme vient de réussir à se faire embaucher à temps partiel chez Yebisu Graphics, une des plus grandes agences de graphisme japonaises. Le patron, un grand solitaire, va le prendre sous son aile et lui apprendre les ficelles du métier, et bien plus encore peut-être...

 

Ce manga a plutôt tenu ses promesses, car on suit le quotidien d'une agence prestigieuse, bon ce n'est certes pas aussi drôle que l'envers de la production d'un Shojo, mais c'est tout de même intéressant de suivre les progrès du héros de la distribution du café à la réalisation de son premier projet.

 

yebisu.jpgNiveau romance, le manga ne se focalise pas sur un seul couple, mais suit les différentes histoires d'amour des membres de l'agence(qui à mon avis, vont étrangement tous s'avérer être gay à mesure que les tomes avancent...c'est un peu comme la proportion de gays dans une même famille...). Je trouve ça plutôt sympa, car ça donne un peu de variété et en plus cela permet de voir des quotidiens différents.

 

Niveau graphisme, la couverture fait très austère, mais ça n'empêche pas ce manga de contenir quelques moments comiques et les héros ont de beaux cheveux(même si ce n'est pas l'effet l'oréal, puisque l'effet l'oréal implique un héros aux longs cheveux capable de les secouer dans le vent).

 

C'est donc le premier tome d'une série qui est en cours et le prochain est sensé sortir fin octobre, ça va faire partie des sorties que je vais attendre(déjà que le tome 2 de The Tyrant n'est mystérieusement toujours pas sorti...). Par contre, j'ai vu qu'il existait une version animée, malheureusement je n'ai pas supporté plus de deux minutes tant l'animation est mal faite vu que ce sont surtout les bouches des personnages qui bougent et que pour donner une impression de mouvement, on a en fait l'image qui glisse tantôt dans un sens tantôt dans un autre, du coup on a l'impression de regarder les pages du manga, donc ça n'a pas l'air d'apporter grand chose de plus.

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 08:07

love-neko.jpgIl y a quelques jours, je vous ai parlé de Lover's Doll de Kazuhiko Mishima, aujourd'hui, je vais vous parler d'un autre volume du même auteur : Love Neko, toujours sur le thème de la poupée ou Doll, c'est d'ailleurs ce terme que je vais utiliser dans le reste de l'article, car je trouve que le terme français est inapproprié pour désigner l'objet, puisqu'il s'agit d'une Love Doll.

 

Eiji est un prof de fac qui, un soir de déprime où il se lamente sur le fait qu'il voudrait bien qu'il y ait quelqu'un pour l'attendre le soir et lui préparer des petits plats, tombe sur une publicité pour une Doll et l'achète, espérant par là obtenir une présence...sauf qu'au lieu de se retrouver avec la sexy femme-chat de ses fantasmes, il se retrouve avec Necoco,  un prototype masculin très déterminé à lui apporter du plaisir et pour couronner le tout, il découvre que ce sont certains de ses élèves qui fabriquent ces poupées et se voit embarqué comme testeur contre son gré...

 

J'ai bien aimé cette histoire, peut-être même plus que Lover's Doll car je l'ai trouvé beaucoup plus drôle, étant donné que le héros se retrouve coincé avec the Ultimate Mow Angel, c'est-à-dire un fantasme de Geek(l'éditeur explique que Mow est un terme qui s'applique à tout ce qui fait fantasmer un geek, donc peut s'appliquer aussi bien à un personnage à oreille de chat ou déguisé en soubrette), car il est l'incarnation de l'idéal des trois geeks du club de robotique qui l'ont créé et bizarrement ces trois geeks ont une tendance à ne créer que des modèles masculins tout en faisant de la pub pour un modèle féminin. Bref j'ai trouvé très drôle le fait que le héros se retrouve à subir un fantasme qui n'est pas le sien et encore plus le fait que dans l'histoire en bonus, on s'aperçoit que nos geeks ont créé uniquement des poupées semé(actif) et que le héros de la mini-histoire se retrouve en uke contre son gré ce qui n'est pas sans rappeler le gag que l'on trouve dans le tome 2 de rien n'est impossible.

 

Donc comme pour Aijin Incubus, ce manga joue sur les stéréotypes du public japonais relatifs aux fantasmes. Par contre, entre ce manga et Lover's Doll on peut remarqué quelques similarités que ce soit dans le fait que certains personnages ont à peu près les mêmes traits et qu'une des péripéties est assez semblable.

 

Sinon, je dois dire qu'après avoir lu ce manga, je comprends mieux l'intérêt du fantasme du chat, car le personnage est vraiment adorable avec ses petites oreilles et je ne vous dirais pas ce que la queue de chat peut apporter...

 

Niveau graphisme, comme pour Lover's Doll, il n'y a rien à redire, les dessins sont agréables et les costumes de Necoco sont intéressants(bien que comme Bolet, je me plaindrai du manque de dentelle).

 

C'est donc un manga plutôt agréable et pour lequel on peut déplorer le fait qu'il ne soit pas disponible actuellement en France.

 

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 20:24

lover-s-doll.jpgComme la paie est tombée(ma toute première !!!), je suis allée fêter ça en visitant des librairies et parmi mes derniers achats, il y a eu Lover's Doll de Kazuhiko Mishima.

 

Shin est un étudiant en fac d'art et a pour hobby de confectionner des vêtements de poupée. Un jour, il achète en ligne une poupée magnifique, nommée the Bloody Doll, car au vu de la rapidité par laquelle elle passe de main en main, on a finit par la croire maudite, mais Shin va rapidement découvir la vérité. Car si la poupée n'est pas maudite, elle n'en est pas moins particulière, puisqu'elle a la capacité de prendre vie grâce à l'amour de son maître et de changer de taille, donc elle es tout à fait adorable sous sa mini forme et sexy en grand format...

 

Pour ce manga, c'est la couverture qui m'a séduite. Bolet, la poupée, est vraiment adorable, j'aime surtout la version miniature. Le graphisme est agréable et Bolet a quelques tenues intéressantes.

 

Il s'agit d'un one-shot. J'ai bien aimé l'histoire et la relation qui se noue entre la poupée et son maître.  Niveau tonalité, on dirait un conte. J'aime la manière dont Bolet découvre peu à peu son humanité. Ce n'est pas non plus hyper profond et il n'y a pas non plus de ces situations ridicules dont je suis friande.

 

C'est un donc un manga sympa, que je ne regrette pas d'avoir acheté, car c'est une petite histoire agréable avec des personnages bien dessinés.

 

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 22:35

junjou_romantica_vol5_act7_img000a.jpgAujourd'hui, en ce quatre-centième article, je vais vous parler du tome 5 de Junjo Romantica, qui contient l'acte 7 et 7,5 de Romantica, l'acte 9,5 d'Egoist mais surtout les trois premiers actes d'une nouvelle série : Junjo Terrorist !

 

Dans Romantica, nous sommes quelques semaines après les événements du tome 4 et Isaka a réussi à trouver un moyen de forcer Usami à aller à la réception organisée par sa maison d'édition pour fêter l'obtention de son prix littéraire. C'est ainsi qu'à l'hôtel où une suite a été réservée pour eux, Misaki fait la connaissance du frère d'Akihiko, ce qui risque d'avoir des retombées inattendues...

 

En ce qui concerne Egoist, il s'agit d'un petit épisode autour de l'envie de Nowaki de prendre un bain avec Hiro-san...

 

Dans Terrorist, Miyagi, le professeur déjanté dont Kamijo est l'assistant, se trouve confronter à son propre terroriste, quand le petit frère de son ex-femme vient lui déclarer son amour et lui parler de destinée. Shinobu est-il aussi sérieux qu'il le dit ou est-ce là un simplement un caprice d'adolescent, comme Miyagi veut le croire, bien agacé de voir ce jeune homme essayé de se faire une place dans sa vie bien règlée et à l'abri de toutes émotions.

 

junjou_romantica_vol5_act7_img001.jpgJe vais passer assez vite sur Romantica et Egoist, car les deux sont sympas, mais ce n'est pas ce qui faisait que j'avais hâte de lire ce tome(et j'ai craqué et l'ai lu d'abord en ligne ainsi que tous les tomes suivants...ce n'est pas ma faute... c'est celle de l'animé, car comme je voulais voir l'animé seulement après avoir lu les tomes concernés et que j'avais envie d'avancer dans l'animé...bref j'ai hâte de commander la suite mais ça attendra que je sois dans mon nouveau logement car ce sera déjà ça de moins à déménager). Le point sympa, dans Romantica, est que l'on voit Misaki s'énerver et pas après cet idiot d'Usami(cf tome 4 pour la référence), et l'épisode des vêtements et du lion ornemental sont aussi assez drôles. Et je ne me lasse pas non plus des petits aperçus des coulisses de l'édition japonnaise avec les déboires d'Aikawa-san, toujours obligée de surveiller Usami pour s'assurer qu'il fait son travail.

 

Concernant Junjo Terrorist, j'ai vraiment adoré, car on découvre une partie du passé de Miyagi mais aussi une autre facette du personnage, que ne laissait pas présager ses différentes apparitions dans Egoist, où il passe son temps à flirter avec Kamijo ou à se tourner les pouces. J'ai trouvé le personnage assez émouvant et sa relation avec Shinobu est également intéressante, d'autant que Shinobu est le reflet de celui que Miyagi a été des années plus tôt et qu'on a une opposition entre le trentenaire désabusé, bien déterminé à ne plus laisser les sentiments venir bouleversé son existence et le jeune homme obstiné, qui ne veut qu'être aimé en retour et ne se soucie pas des sentiments des autres. J'aime beaucoup ce couple et je suis curieuse de voir comment il va évoluer, d'autant plus que les personnages ont dix-sept ans d'écart.

 

Le dessin est un peu meilleur qu'avant, mais à côté de Pure Love par exemple, on est encore assez loin du dessin soigné mais au bout du cinquième tome, on ne s'en aperçoit plus trop, car on s'habitue aux proportions particulières des personnages.

 

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 17:59

pure_love.jpgAprès les incubes, voici les fantômes au pays du yaoi, avec ce manga que j'ai trouvé parmi les occasions de chez Gibert : Pure Love de Row Takakura, décrit comme "Une histoire d'amour sur fond de mysticisme, de fantômes et de possession !". Présenté comme ça je ne pouvais y résister, d'autant plus qu'il y avait l'effet l'Oréal.

 

Kyôji Mogami est destiné à être moine, car c'est ainsi dans sa famille de génération en génération. De fait, il a le pouvoir d'exorciser et d'exterminer les fantômes, sauf qu'il a horreur du surnaturel et il est incapable de voir les esprits, mais heureusement, Yû Himuro, son ami d'enfance est là pour lui prêter main forte et veiller à ce que personne ne profite de la gentillesse de Kyôji. Mais les fantômes ne sont pas leur seul problème, car, bien que Kyôjo et Yû s'aiment depuis des années, ils ne sont jamais parvenu à aller jusqu'au bout, car sous ses airs frêles, Yû dissimule une force incroyable, ce qui rend leurs ébats quelques peu mouvementés...

 

J'ai bien aimé ce manga, surtout que c'est un rapport aux esprits qui est un peu différent du nôtres, bon, par contre, la chasse aux fantômes tient une place plutôt minime dans l'histoire, ce n'est pas pour rien qu'il y a la mention public averti sur la couverture, mais au vu du physique du héros, ce n'est pas forcément une mauvaise chose

 

pure loveJ'ai assez apprécié la relation entre Kyôji et Yû et en particulier leurs différentes tentatives ratées et en particulier celle où c'est l'oncle qui en est la cause. D'ailleurs, le transfert de certaines qualités du seme, comme le fait que ce soit le Uke(le partenaire passif) qui soit doté de la plus grande force physique mais aussi qu'il soit souvent le plus entreprenant, apporte un peu de changement et surtout mène à quelques situations plutôt drôles.

 

Mais ce qui m'a surtout séduite c'est le dessin(ou l'effet l'Oréal, car j'ai bien aimé le soin de l'auteur dans sa manière de dessiner ses personnages mais ce qui m'a le plus plu c'est le look du héros avec sa longue et magnifique chevelure, qui sur certains dessins me rappelait un peu Sô-Ichi... Car comme j'ai déjà dû le dire, les cheveux jouent parfois un grand rôle dans la manière dont je choisis mes mangas et là, en l'occurrence, avec le physique et les cheveux du héros, je pense que l'histoire aurait pu nous entraîner dans l'étude des petits lapins et de la magie des arbres, que ça ne m'aurait même pas dérangée, car le dessin est vraiment agréable et je me lasse pas de le regarder.

 

C'est donc un manga que j'ai trouvé assez plaisant, avec la présence d'esprits à exorciser et des dessins vraiment agréables à regarder, et l'humour est également au rendez-vous.

 

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 12:03

aijin-incubus.jpgComme je quitte bientôt Paris, je suis allée faire le plein en manga à la fnac et chez Gibert, et parmi mes nouvelles acquisitions, il y a eu le tome 1 de Aîjîn Incubus de Rize Shinba. L'intrigue de ce manga avait piqué ma curiosité, il y a quelques temps quand je l'avais aperçu à la fin d'un de mes mangas mais ce qui m'a convaincu de l'acheter est le look de l'incube. 

 

Fujimaru a seize ans, n'a jamais eu de copine et comme il sied à son âge, a un faible pour les magazines coquins. Mais tout se complique, lorsque débarque Rei, un incube, bien déterminé à se nourrir de l'énergie sexuelle de Fujimaru.

 

J'ai été séduite par ce manga. J'admets, au départ, je m'attendais à ce que l'histoire ne soit qu'un prétexte à une succession de scènes osées, mais ce ne fut pas le cas. Il y en a tous de même - car on se doute bien, s'il y a Incube dans le titre, qu'ils ne vont pas jouer au scrabble - mais ce n'est pas la grosse débauche, car certaines scènes sont du domaine du fantasme et du rêve, ce qui joue sur les désirs inassouvis de l'adolescent qui n'arrive pas à avoir de copines et se nourrit de revues coquines(ce qui donne lieu à quelques scènes assez drôles...).


Ce que j'ai aimé, c'est l'ambiance déjantée de ce manga, qui m'a fait rire à plusieurs reprises, que ce soit avec les deux givrés du club de l'occulte qui essaient de recruter le héros, ou les déboires du héros qui a ses premiers émois amoureux à cause de l'incube et est un peu naïf. En plus, on a le petit Fujimaru qui apporte une pointe d'humour dans les scènes hot et qui est, à mon avis, une trouvaille plutôt sympathique(mais non, je ne vous dirais pas ce qu'incarne ce mini Chibi, car vous êtes assez grand pour deviner tout seul).

L'autre point qui fait que ce manga m'a séduit est le personnage de l'incube qui semble un peu plus complexe qu'il paraît, puisqu'il apparaît comme une sorte de protecteur, ayant auparavant possédé le grand-père de Fujimaru, mais des brefs aperçus qu'on a dans ce tome, on sent qu'il y a plus qu'une simple histoire de coucheries, ce qui laisse espérer une évolution intéressante de l'histoire.

 

aijin rose


Du coup, je pense que je vais acheter les tomes suivants, car je suis assez curieuse quant à la tournure des événements et quant à la manière dont Rei va s'y prendre pour conquérir le coeur de Fujimaru. En plus, je trouve le héros assez attachant, par son côté ado normal qui voulait juste qu'on le laisse se masturber tranquille tout en rêvant à sa chanteuse favorite et qui se retrouve harcelé par un incube homosexuel(car si ça avait été une jolie succube, on se doute qu'il aurait été moins regardant...).

 

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 12:53

do-you-know-my-detective-asuka.jpgAujourd'hui je vais vous parler de Do you know my detective ? de Hirotaka Kisaragi, yaoi qui m'avait fait de l'oeil avec son résumé qui promettait de "drôles de rencontres, qui mènent à des enquêtes on ne peut plus saugrenues" et qui avait pour particularité d'être écrit par un homme, ce qui est extrêmement rare pour  un yaoi.


Shigure et Ryûnosuke sont détectives privés, mais les affaires marchent mal et pour payer les factures, ils sont obligés de bosser dans un bar gay. Entre un chat à retrouver et les problèmes de famille de Ryûnosuke, nos deux détectives auront de quoi s'occuper, même si l'on ne peut dire que les grands travaux de détectives frappent à leur porte.


A la première lecture, ce manga m'avait déçu, car je m'attendais à des situations plus déjantées, avec des clients excentriques, par exemple. Or, en dehors du chat à retrouver, on ne peut pas dire que l'histoire ait grand chose d'une histoire de détective et au niveau de la relation amoureuse, on ne peut pas dire que ce soit très mouvementé. Je me demande d'ailleurs dû au fait que l'auteur soit un homme, car du coup nous n'avons pas le droit à l'instant "girly", où le seme se met à se poser plein de question sur sa relation, ici ça ne dure qu'une ou deux pages et la résolution arrive beaucoup trop vite. En fait, nos héros sont déjà en couple, aucun d'eux n'a de mal à reconnaître son homosexualité et il n'y a pas réellement de mystères quant à leurs sentiments, et les éléments qui apparaissent dans l'histoire comme des menaces pour leur relation, ne sont pas présentées avec leur dose de doutes et de pathos, du coup, aucun moment on ne les perçoit comme une menace, donc il n'y a pas de suspens.

 

Cependant, à la relecture, l'histoire n'est pas si mal que ça, car une fois que la déception initiale est passée, ça reste tout de même sympa, même si c'est plutôt terne. J'ai bien aimé le fait que le bar gay où ils travaillent est un bar à hôtesse, donc avec des travestis qui apportent une petite pointe d'humour à l'histoire.

 

C'est un manga sympa mais sans plus, il ne m'a pas fait rire une seule fois, ce qui est un peu dommage, car le sujet aurait pu s'y prêter. Le dessin est, par contre, pas mal, les traits, cheveux et vêtements des personnages sont plutôt soignés.

 

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 14:24

junjou_romantica_004.jpgAujourd'hui je vais vous parler du tome 4 de Junjo Romantica de Shungiku Nakamura, qui contient les chapitres 8 et 9 de Junjo Egoist , les chapitres 6.1, 6.2 et 6.3 de Junjo Romantica et le premier chapitre de Junjo Minimum.


Dans Egoist, nous avons la suite de l'histoire commencée dans le tome 3, où nous découvrons l'importance des sentiments qu'Hiroki a eu pour Usami, tandis que dans le chapitre suivant, nous suivons les doutes de Nowaki qui se demande si Hiroki est vraiment heureux avec lui.


Dans Romantica, Usami vient de gagner un prestigieux prix littéraire, ce qui rappelle à Misaki à quel point il en sait peu sur lui et l'amène à vouloir faire quelque chose de spécial pour montrer à Usami que lui aussi tient à lui.


Quant à Junjo Minimum, il s'agit d'une nouvelle série, qui se passe peu de temps après le retour d'Usami en Angleterre et nous raconte comment l'amitié entre Hiroki et lui s'est développée.


J'ai trouvé intéressant dans Egoist de suivre pour une fois l'histoire du côté de Nowaki et j'espère qu'un jour nous aurons le droit à un chapitre où la focalisation se fera sur le personnage d'Usami.


junjo_minimum_pg05.jpgPlus les tomes avancent et plus j'aime le personnage d'Hiroki(non, le fait que ce soit un prof de lettres qui lance des craies sur ses élèves n'a rien à voir là-dedans...quoique), j'aime son côté perfectionniste, le fait qu'il est toujours en train de bosser sur quelque chose et son côté fier. Le découvrir jeune est un vrai plaisir, tout comme découvrir Usami jeune, j'aime d'ailleurs le fait qu'il porte déjà un long manteau et une écharpe, ce qui en fait une version miniature de l'Usami adulte qui porte à peu près la même chose dans le premier chapitre de Romantica.


Concernant Romantica, j'ai trouvé très drôle les deux planches où l'on voit Usami squatter le bureau d'Hiroki parce que Misaki ne veut plus parler après être tombé sur le contenu de certains des Boy's love écrit par Usami.


Dans la postface de ce tome, j'ai appris que Junai Romantica est paru au Japon, il s'agit des romans qu'Usami est sensé écrire et qui mettent en scène Misaki et lui. En fait, les extraits de romans qu'on peut lire dans Romantica ne sont pas Shungiku Nakamura, mais de Miyako Fujisaki, un auteur de Boy's love qui a écrit ces passages pour le manga et finalement il se trouve que cet auteur a fini par écrire les histoires en entier. Malheureusement ce n'est pas disponible en anglais... ce qui est dommage car j'aurais adoré lire un de ses romans, d'une part, parce que je suis curieuse quant à leur contenu, d'autre part, car je pense qu'il doit être encore plus drôle de lire le manga quand on connaît le contenu de ces fameux boy's love où le faux Misaki finit par faire des choses très éloignées de celles que fait le vrai.


Je ne me lasse pas de ce manga, mais je vais tâcher d'être raisonnable et attendre mon retour de vacances pour commander la suite(d'autant que j'ai déjà le premier tome de Silent Love en commande...).

 

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
*****
La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

Challengevalar 2

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