17 septembre 2009
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Grâce à Craklou, j'ai découvert les bibliothèques municipales parisiennes et hier j'ai enfin fait ma carte de bibliothèque, que je suis empressée d'utiliser. Aujourd'hui je me suis rendue à la bibliothèque Faldre dans le 19ème afin de mettre la main sur la suite de vampire knight. Je me suis donc empressée de dévorer ce volume 3 qui nous entraîne dans le passé de Yuki et de Zéro, nous racontant comment ceux-ci sont arrivé chez Kurosu, le directeur de l'académie Cross. Ce volume nous raconte aussi la première tâche de Zéro comme vampire hunter et l'arrivée d'une nouvelle élève dans la night class.
Ce volume est sympathique avec ce retour sur l'enfance de Yuki et l'amour qu'elle a nourri durant toutes ces années pour Kaname. Les sentiments de Zéro pour Yuki sont assez bien suggéré, j'aime beaucoup le triangle amoureux Kaname-Yuki-Zero. L'épisode aussi de l'exécution du vampire de niveau E est très intéressant, car il nous présente le devoir du hunter et l'absence de motivation de Zero pour ce genre de tâche.
J'ai bien aimé mais je n'ai pas grand chose à vous en dire de plus vu que l'essentiel de l'action m'était connu puisque l'animé était très fidèle au manga.
Le petit plus de la version manga ce sont les petits délires de l'auteur comme chercher quels personnages auraient le plus de chances de survivre sur une île déserte. Par contre, dans ce volume, il ya peu de planches bonus et je ne les aies pas trouvées aussi drôles que celles du 2.
Pour la suite, il faudra attendre ma prochaine visite à la bibliothèque Flandre.
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Children of the Night
17 septembre 2009
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La rentrée du cinéma a été pour moi l'occasion devoir le nouveau Harry Potter vu que je n'avais pas été très motivée pour y aller cet été, les critiques étant assez sévères ce qui m'avait donné peu envie de payer la place de ciné pour un film que j'achèterai de toutes manières en Dvd histoire de compléter ma collection.
Je ne vous raconte pas l'histoire et si vous n'avez pas lu le 7 ou que vous ne voulez pas avoir de spoiler sur le 6, passez directement au film suivant.
Je n'ai pas trouvé que c'était le plus mauvais de la série, le 5 restant en tête de ma liste mais j'ai bon espoir de le voir détrôné par le 7 car l'idée qu'il soit en deux parties me fait craindre le pire.
Je ne me rappelais plus non plus beaucoup du livre, certaines diront que c'est mieux, or dans la cas présent, ça n'a pas été le cas, car le fait de me rappeler mal du livre m'a plus agacé qu'autre chose dès que certains passages me semblaient trop mauvais pour être dans le livre ou passer sous silence quelque chose d'important dont je n'étais plus sûr du détail.
Mon gros problème a été que Harry Potter était trop centré sur les amourettes adolescentes tandis que la question du prince de sang-mêlé était expédiée en 4ème vitesse, diminuant ainsi ma dose de Severus.
J'ai trouvé que ça faisait vraiment trop saison des amours, au pays des sorciers, rien qu'avec le début, Harry a perdu son oncle adoré, il y a quelques mois et que fait-il ? il est dans un café en train de draguer une jolie serveuse, ensuite Hermione et ses histoires de dentifrice puis la petite amie de Ron qui bave d'envie à chaque fois qu'elle le voit pendant toute la partie où ils ne sortent pas ensemble et le fait que ça se bécote dans tous les coins étaient un peu trop, la cerise sur le gâteau étant le fait que Dumbledore lui-même fait des remarques et s'intéressent aux histoires de coeur de nos adolescents.
Je crois que j'ai passé l'âge pour ce genre d'histoire, les peines de coeur des ado ne m'intéresse plus, parce que c'est un temps où l'essentiel consiste à s'embrasser dans les coins et se tenir la main, ce qui une fois arrivé à la vingtaine ne marche plus, donc c'est mignon mais je préfère les harlequins et Love at Stakes, car je leur trouve un côté très cathartique, une sorte de purgation des désirs de romance.
Et Harry est un personnage que je n'aime pas énormément, car il m'agace avec son hostilité pour Snape qui n'a pas vraiment de raison d'être à un tel point(et nous ne parlerons pas du ridicule qui est atteint dans l'épilogue du 7).
Mais je n'ai pas pour autant détesté le film car ce qui le sauve, -vous vous en doutez sûrement vu mon choix d'illustration- c'est le jeu d'Alan Rickman, qui est vraiment extra dans ce rôle, rendant assez bien le côté torturé du personnage, qui d'un côté voudrait protéger Draco et, de l'autre, est manipulé par Dumbledore depuis des années et arrivé au point où il est obligé d'agir alors que ce que veut Dumbledore est trop pour lui. Je pense que je n'aurais jamais autant accroché à la série s'il n'y avait eu Alan Rickman, vu que j'ai découvert Harry Potter à l'occasion de la sortie du tout premier film.
Je trouve Alan Rickman vraiment génial au tout début et j'adore la décoration de son salon, et j'aime aussi énormément le moment où il soigne les blessures de Draco et quand il se dispute avec Dumbledore.
Mais le gros problème est que l'on ne voit quasiment pas Snape, vu que l'essentiel de la scène où il explique à Harry qu'il est le prince de sang-mêlé a été coupé(tout ça pour nous donner davantage de scènes de bécotages...) ni celle où il demande des explications à Harry pour ce qui est arrivé à Draco.
Les moments que je préférais dans le livre ont été bâclé. La quête de Dumbledore également et je trouve aussi très dommage que ce qui se passe chez les Weasley soient passé sous silence car, c'est bien dans ce volume que Bill est blessé et est avec Fleur ? et aussi que Lupin et Tonks ont des problèmes de couples, le comportement de Lupin étant dû à son refus de s'engager et non à l'influence de la lune ? Bref; je trouve très dommage que les amours de Lupin soient passés sous silence.
Conclusion, j'ai envie de relire Harry Potter histoire de redecouvrir les passages manquant et surtout repérés les signes relatifs aux tourments de Snape, vu que je ne l'ai pas encore relu depuis que j'ai lu le 7, donc y en a-t-il qu'une relecture en commun d'Harry Potter intéresse ?
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(Re) Reading Hp
16 septembre 2009
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Après How to marry a millionaire vampire, j'ai poursuivi ma découverte de la série des Love at stakes de Kerrelyn Sparks avec le deuxième volume Vamps and the city, avec pour sous-titre Can the Undead find real love on reality TV ? Dans le volume précédent, on apprend que le père de Shanna est à la tête de l'opération Stake out destinée à éliminer les vampires et dont les membres, peu nombreux, sont recrutés pour leurs pouvoirs psychiques, parce qu'il ne sert à rien de combattre les vampires si ceux-ci peuvent manipuler votre esprit. Le père de Shanna refuse de croire qu'il y a des bons vampires et de voir que Shanna aime vraiment Roman.
Dans ce volume, il cherche à la retrouver et à empêcher son mariage. La création de la première émission de tv réalité sur Digital Vampire Network va être pour lui l'occasion d'infiltrer deux de ses agents, Garret et Austin au sein du show mais le résultat pourrait ne pas être celui qu'il espérait car Austin s'avère très attiré par la directrice, Darcy Newhart, pour qui la réussite de ce show est très importante, car il pourrait lui permettre de reprendre sa carrière télévisée, interrompue 4 ans plus tôt lorsqu'elle a disparu mystérieusement du monde des mortels pour se retrouver dans le harem de Roman. Le mariage de Roman est pour elle un moyen de tenter de regagner un peu de liberté hors du harem, puisque Roman a été obligé de se débarasser de lui comme signe de son amour pour Shanna, -non pas que Roman ait éprouvé quoique ce soit pour son harem mais un chef de conven se doit d'en avoir un, puisque c'est un signe de sa puissance et Roman n'avait jamais eu le coeur de s'en débarasser car les femmes du harem sont pour la plupart des femmes d'une autre époque, tout à fait incapable de s'occuper d'elle-même et tout à fait heureuse de leur situation de femmes entretenues. Le mariage de Roman change la donne pour ces femmes dont certaines acceptent de participer à L'homme le plus sexy au monde, où le but sera pour elles de se choisir un nouveau maître. Ce livre va donc nous entraîner dans le monde de la tv vampire mais aussi nous donner un aperçu de la condition de la femme vampire avec ses membres du harem qui vivent dans leur propre bulle temporelle, continuant de porter les vêtements de leur époque et pleines des préjugés de celle-ci, donc la question sera Darcy arrivera-t-elle à les faire changer ou celles-ci vont-elles reprendre leur routine avec leur nouveau maître ? J'ai bien aimé ce volume, où on partage les interrogations d'Austin sur Darcy, est-ce un vampire ou une mortelle prisonnière du monde des vampires, et onse demande quel est ce fameux événement qui a causé son entrée forcée au sein du monde de vampires et le rôle que Connor a pu y jouer.
Les membres du harem sont extrêmement drôles et les épreuves trouvées pour éliminer les candidats sont très sympas. Du précédent livre, on retrouve Gregori et Connor, ce dont je suis très heureuse, car ce sont deux personnages que j'aime beaucoup, tout particulièrement Connor, tout plein du charme écossais et que j'imagine avec a voix de Scotty dans Star Trek. L'histoire d'amour, comme dans le volume précédent, n'est pas d'une grande inventivité et joue sur la question de l'amour est-il possible entre deux êtres appatenant à deux mondes différents et Austin parviendra-t-il à surmonter ses préjugés sur les vampires.
Mon seul petit bémol est l'expérience sur laquelle travaille Roman, car c'est un peu trop gros mais ça reste bien introduit.
Je pense que si tout reposait sur l'histoire d'amour ça me lasserait vite, car le resumé des suivants montre que l'on continue sur un schéma de type grande histoire d'amour entre vampire et mortels, mais le fait est que j'ai très envie de lire les deux suivants car dans le prochain c'est Angus MacKay qui va trouver l'amour, et dans le suivant Jean-Luc Echarpe, ce qui promet, vu que l'un est écossais et l'autre français et une très fine lame. Je vais attendre pour les commander, car c'est comme un harlequin ou les chocolats, il ne faut pas en abuser. Pour les Janéites, voici un extrait sympa :
"What ?" He lowered his feet to the floor. "You're Darcy Newhart ?"
"Yes. You will notice on my résumé that I have -"
"But you're a woman."
Her eye twitched again. "Yes, I am, and as you can see" - she pointed to a section on her résumé - "I worked several years at a local news station here in the city -"
"Goddammit !" Mr Bacchus pounded a fist onto his desk. "You were supposed to be a man."
"I assure you, I've been female all my life."
"With a name like Darcy ? Who the hell names a girl Darcy ?"
"My mother did. She was very fond of Jane Austen -"
"Then why didn't she name you Jane ?"
et pour celles qui aiment Casimir le vampire :
"Wait a minute, lad," Connor interrupted. "I told Angus MacKay about you, and he wants to hire you. We need your help in locating Casimir. He's somewhere in Eastern Europe."
(...)"Who is Angus MacKay ? and who is Casimir ?"
"Casimir is the leader of the Malcontents," Roman explained. "He's the cruellest, most vicious vampire in the world."
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Sexy Undead
11 septembre 2009
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Après Paul of Dune, je continue mon incursion dans le cycle de Dune avec le Messie de Dune de Frank Herbert. L'histoire se passe 12 ans après Dune, Paul Atréides devenu l'empereur Paul Muad'Dib, porte le lourd fardeau du Jihad qui a été accompli en son nom tandis que sa soeur Alia et lui sont de plus en plus prisonniers de la religion qui lui a servi à atteindre le pouvoir. Le pouvoir de Paul est à présent fermement établi mais son Jihad a laissé de nombreux mécontents, que ce soit parmi les Fremens dont le mode de vie a changé avec la victoire de Paul et la richesse qu'il leur a apporté, ou parmi ceux qu'il a évincé du pouvoir, et une conspiration s'est mise en place dans le but de détrôner Paul, tandis que le problème de l'héritier de Paul se pose, Chani, sa concubine, n'ayant toujours pas réussi à lui donner d'enfant, alors qu'Irulan, l'épouse officielle, se désespère de ne pas avoir le droit de porter l'héritier du trône, parce que Paul a juré de ne jamais entrer dans sa couche.
Paul saura-t-il déjouer les plans des conspirateurs dont les activités sont dissimulés à sa vision par les pouvoirs du navigateur de la guilde ? Chani réussira-t-elle à lui donner un héritier et à quel prix ? Quelle est cette vision qui hante Paul et cette voie qu'il refuse d'emprunter ? Réussira-t-il à faire que l'univers s'engage dans la bonne vision ?
J'ai bien amé ce livre, car Paul est très intéressant, lui qui doit gérer un culte qu'il n'a pas voulu, qui sait qu'il sera haïs par les générations futurs et qui lutte face à ses oracles et quand on a lu les enfants de Dune, on sait quel est cet avenir qu'il cherche à fuir, ce point où il a refusé de s'engager.
Alia est un personnage qui m'a énormément plu avec son éveil aux sentimentset le fait qu'elle est elle-même tout aussi prisonnière que Paul du culte qui leur est rendu.
Le texte a des allures de tragédie antique, Paul incarnant une sorte d'Oedipe, prisonnier des oracles mais qui à la différence d'Oedipe aurait su qu'il épousait sa mère et y aurait été obligé pour le salut de l'humanité. La fin fait effectivement pensé à la fin de Matrix revolutions, ce que j'avais déjà noté pour le côté manque d'inventivité de Matrix.
Je compte lire bientôt Winds of Dune, la suite directe de ce livre écrite par Brian Herbert et Kevin J. Anderson.
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Retour vers le futur
10 septembre 2009
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Après Dracula et les femmes, ce soir, j'ai continué ma découverte des films de la Hammer avec le Retour de Frankenstein, en anglais Frankenstein must be destroyed. Il s'agit du 5ème film du cycle Frankenstein produit par la Hammer avec Peter Cushing dans le rôle du baron Frankenstein, le film est de 1969. Il s'agit de mon premier Frankenstein produit par la Hammer et je trouve que c'est mieux que les Dracula.
Au début de l'histoire, le baron Frankenstein est obligé de quitter son labo installé dans une maison abandonnée parce qu'il a été découvert par un cambrioleur. Plus tôt dans la soirée, le baron a agressé un médecin et s'est emparé de sa tête, ce qui amène la police à se lancer sur sa trace. Le baron prend un logement dans la pension de famille tenue par la belle Anna et il surprend une discussion entre celle-ci et son petit ami, Karl, qui travaille à l'asile. Karl vole des drogues pour les revendre afin d'aider Anna a payer les soins médicaux de sa part. Frankenstein les tient alors sa coupe, les menaçant de tout révéler à la police s'ils ne lui viennent en aide. C'est à partir de là que la spirale infernale commence pour le jeune couple car Frankenstein veut l'aide de Karl pour faire évader de l'asile un des malades, un de ses anciens confrères, qui comme lui a fait des recherches sur la transplantation de cerveau humain mais lui a réussi là où Frankenstein a échoué. Le baron veut donc le faire évader pour soigner sa folie et ainsi obtenir de lui la formule...
Quand on parle de Frankenstein, on s'attend à un film avec un monstre à la démarche plus ou moins mécanique et une tendance à se retourner contre son créateur et qu'il va falloir détruire, or le Retour de Frankenstein ne se limite absolument pas à ça, même si il y aura effectivement une expérience qui ne va pas tourner comme prévu pour le baron, car le vrai monstre s'avère ne pas être celui que l'on croit. Du livre, j'avais gardé de Frankenstein, le souvenir d'un médecin qui était allé trop loin et qui était tourmenté par l'acte qu'il avait commis, alors que là, ce n'est plus du tout le cas, Peter Cushing incarne un baron Frankenstein aussi effrayant qu'Hannibal Lecter. Son baron est élégant, très brillant mais prêt à tout au nom du progrès de la science, il est un peu l'ancêtre de Walter dans Fringe, avec par exemple, l'objet de ses recherches dans le film : conserver le cerveau des génies à leur mort pour ensuite le réimplanter dans un autre corps, parce qu'à ce moment-là ils sont à l'apogée de leur capacité et qu'il serait dommage de perdre un tel potentiel, ce serait un moyen de faire progresser la science.
Il y a une tension qui est créé autour du personnage car il faut déjà plusieurs minutes pour voir son visage. Quand le film commence nous suivons un homme vêtu de noir et très élégant transportant une boîte à chapeau, qui va se mettre à l'affut pour s'attaquer à un passant avec une faucille, puis on passe à un cambrioleur dans une maison abandonnée, qui en entendant le propriétaire revenir, part se cacher à la cave. On reconnait la silhouette du propriétaire de la demeure et on partage l'angoisse du pauvre cambrioleur qui cherche à rester silencieux derrière sa colonne, puis il tente de s'enfuir, un combat a lieu au coeur d'un labo où un cadavre est pris dans la glace, l'inconnu porte un masque terrifiant et il laisse tomber sa boîte à chapeau, qui s'avère contenir une tête humaine, et c'est seulement une fois que le cambrioleur s'est enfui que l'on découvre que l'homme en noir est le baron Frankenstein.
Durant le reste du film, ce qui va être très prenant va être de suivre la plongée en enfer du jeune couple, obligé d'assister Frankenstein et qui vont se retrouver entraîné dans une série de crime et de situations macabres. L'angoisse est dû au fait que Frankenstein n'a rien de gentil, il se sert d'autrui pour arriver à ses fins et on se demande sans cesse ce qu'il va faire ensuite.
En contre-poids à cette tension, on suit l'enquête sur la mort de la première victime du film mené par un inspecteur très imbu de sa personne et peu brillant, ce qui est assez drôle avec son refus de sauter sur la conclusion que le coupable est nécessairement médecin, parce que l'idée n'est pas venu de lui.
Le seul bémol est que le revirement final est un peu rapide car je ne comprends pourquoi le collègue de Frankenstein se retourne contre lui et veut se venger, car il dit qu'il comprend pourquoi Frankenstein a transplanté son cerveau dans un autre corps, alors pourquoi vouloir tuer Frankenstein ? J'aurai aimé que ses motivations soient davantage explicitée et qu'on sache ce qui s'est finalement passé des années plus tôt quand il a réussi là où Frankenstein a échoué et ce qui l'a rendu fou.
J'ai vraiment aimé ce film et du coup j'ai commandé Frankenstein s'est échappé, le premier du cycle, et une messe pour Dracula dont je vous parlerais dans quelques semaines.
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Children of the Night
5 septembre 2009
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Comme je le disais dans mon billet précédent, j'ai décidé de me remettre aux romans racontant des histoires de vampire, d'autant que ces dernières années ont l'air d'avoir été prolifique en ce domaine. Je me suis donc laissée tenter par ce livre de Kerrelyn Sparks, How to marry a millionaire vampire, qui est le premier livre d'une série appelée Love at stake. Le titre semblait prometteur, un vampire aux qualités digne d'un Harlequin(sauf sur un point, qui serait tout à fait impensable dans un Harlequin, car too shocking chez l'Homme), une romance et une pointe d'humour(dans certains cas à l'insu de l'auteur...). Les sous-titres aussi piquent la curiosité "It's just as easy to fall in love with the undead" et "Nobody said love was perfect".
L'histoire : Roman Draganesti est le chef des vampires américains et à la tête d'un empire financier, étant l'inventeur du sang de synthèse, mais Roman est lassé d'être vampire, persuadé d'être une créature abandonnée par Dieu et morte à l'intérieur. Tout cela va changer lorsqu'il perd un de ses crocs pour avoir mordu, au cours de l'expérimentation d'une nouvelle idée marketing, dans une poupée gonflable...
Il va donc lui falloir trouver d'urgence un dentiste, car si sa dent n'est pas remise en place au lever du soleil, elle ne pourra jamais plus l'être et un chef des vampires avec une seule dent, c'est le ridicule assuré pour les prochains siècles. Il débarque donc dans une clinique ouverte 24/24 et c'est là que la situation va déraper.
La dentiste du nom de Shanna Whelan, fait partie du système de protection des témoins car elle a été témoin du meutre de sa meilleur amie dans un petit restaurant par la mafia russe et depuis ne supporte plus la vue du sang, et quand Roman fait son apparition, les Russes viennent de retrouver sa trace. C'est ainsi que Roman se retrouve à sauver la jeune femme d'une tentative d'assassinat des Russes et décide de la prendre sous sa protection car elle l'intrigue, étant la seule mortelle à avoir réussi à résister à son emprise mentale, mais le problème de Roman n'est pas résolu pour autant car Shanna refuse de remettre en place la dent, persuadée qu'il s'agit d'une dent d'animal. La nuit va donc être chargé pour Roman, puisqu'il va devoir réussir à trouver un moyen d'amener Shanna à lui remettre sa dent, tout en assurant sa sécurité, tandis que la jeune femme se demande pourquoi elle devrait faire confiance à ce type pas très net qui veut qu'on lui implante une dent d'animal et qui a une bande de Highlanders comme service de sécurité...
Du point de vue de la romance, c'est du pur harlequin, sur le plan physique, ils sont tous deux beaux(en même temps le vampire laid c'est tout de même rare, au moins du côté des gentils), et ils éprouvent une attraction l'un pour l'autre dès le premier instant, car notre vampire est sexy tandis qu'elle, est de son groupe sanguin préféré(Type A Positif, information qui revient au moins quatre fois dans l'histoire) est pleine de vie et lui résiste ce qui éveille son intérêt. Cette attraction est d'ailleurs mise en évidence par des signes bien physiques, d'une subtilité toute harlequine dont je vous laisse juger par vous-mêmes :
"Her body felt warm and soft in his arms. He dipped his head lower and inhaled deeply through his nose. The rich aroma of fresh, human blood filled his senses. Type A Positive. His favorite. His grip tightened. His groin swelled. She was so vulnerable in his arms, her head dropped back to expose her virginal white neck. And damn if the rest of her didn't look just as tasty."
Ensuite l'histoire est fondé sur les éléments habituels rejet, doute quant à la sincérité, personnage décidé à ne plus aimé suite à la précédente histoire d'amour. Mais mis à part certaines descriptions qui sont très clichées et un choix dans l'onomastique qui a mon avis bats les harlequins car le vampire français est appelé Jean-Luc Echarpe(et bien-sûr est dans la mode) et un des grands méchants vampires est appelé Casimir(bon, là faut reconnaître c'est pas la faute de l'auteur, on se doute que les américains ne connaissent pas Casimir mais ça ne m'empêche pas de rire à chaque fois que je pense à Casimir le vampire, du coup ça a enlevé le côté dramatique des deux ou trois moments où il était mentionné.), donc mis a part ces points, c'est beaucoup mieux écrits qu'un harlequin, même si certains aspects sont un peu trop gros, il y a aussi beaucoup de surprises et d'éléments qui sortent de l'ordinaire comme par exemple, les petits plus qu'il y a quand on couche avec un vampire ou ce qu'on peut faire avec une vitesse surhumaine, ainsi le vampire sex.
L'auteur s'approprie le mythe du vampire, elle reprend les éléments traditionnels tel que la nécessité de dormir le jour et les traditionnels points faibles du vampire mais en rajoutant des points comme le fonctionnement du corps d'un vampire, avec la digestion, la circulation sanguine et l'appétit sexuel. Elle crée aussi tout une culture vampire avec sa chaîne tv, le sang de synthèse et les produits dérivés comme du sang dans des boissons imitant les boissons humaines et qui mènent certaines Vamps à prendre un peu de poids.
Les personnages secondaires sont très savoureux avec Lazlo, le petit chimiste qui arrache les boutons de sa veste quand il est nerveux, Connor, le chef de la sécurité, un Highlander avec son Kilt et sa manière de parler si savoureuse ou Gregori, un vampire récent qui aimerait bien que Roman prenne du bon temps et à l'affut de détails croustillants.
C'est une lecture agréable, un peu plus élevée qu'un harlequin mais qui reste de la lecture pour se détendre, avec une bonne pointe d'humour et des péripéties intéressantes. J'ai donc commandé la suite, Vamps and the city, qui avait l'air aussi prometteur, vu qu'il va être question d'un nouveau jeu de reality show sur la chaîne des vampires. Edit du 23 avril 2010 : je viens de découvrir que ce livre va être publié en français sous le nom de Bon Baisers du vampire, avec une couverture kitsch à souhait, ce qui m'exaspère pas mal, parce que le titre anglais très bien. En plus, il semble qu'il soit publié dans une collection Jeunesse !!!!! Faut peut-être pas abusé non plus, ou alors on peut faire de tous les harlequins des romans jeunesses... les love at stake ne sont pas des romans jeunesses !!! Ce n'est pas parce qu'il y a des vampires, que c'est nécessairement pour ado décérébrée(oui, je suis toujours anti-twilight et je doute qu'au collège, j'aurais davantage aimé le caractère niais de l'histoire).
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Sexy Undead
5 septembre 2009
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Pour me mettre un peu dans l'ambiance du Bloody Swap, j'ai décidé de me remettre aux romans contenant des vampires. Au collège, j'ai eu une période roman d'épouvante, ayant lu certains de Stephen King avant de me lasser parce qu'ils ne sont pas tous de la même qualité et divers autres livres comme l'exorciste, Dracula ou la maison hantée qui ne m'ont pas forcé plût. Mais c'est surtout le moment où j'ai découvert les Anne Rice, connaissant par coeur le film Entretien avec un vampire, car j'avais vraiment aimé les deux premiers livres de la série.
Je continue encore à lire ces romans alors que je ne cesse d'aller de déception en déception, n'ayant aimé de la trilogie des sorcières que le premier(je n'aime pas Rowan Mayfair, ni les Taltos ni même Mona donc ceux qui connaissent, doivent se douter de mon opinion sur le dernier livre de la chronique des vampires) et me moquant royalement de la biographie des différents vampires apparaissant dans les Chroniques, où la seule chose qui m'intéresse est de savoir quelle est la dernière trouvaille de Lestat pour faire grincer des dents les vieux vampires gardiens d'un certain code de conduite vampiresque.
Je pense que ma relation aux Chroniques des vampires est l'histoire d'un grand malentendu, qui commence avec Lestat le vampire, qui, comme il est suivi de la Reine des damnés du point de vue de l'action, donnait l'impression qu'Entretien avec un vampire était une sorte de livre à part alors qu'en fait, non, c'est le modèle même de toute la chronique : la chronique des vampires n'est qu'une succesion de récits biographiques, certains étant plus insérés dans une trame narrative que d'autres.
Le problème c'est que quand on lit Lestat, on a l'impression que l'on est au début du premier livre d'une série dont le héros sera Lestat et donc c'est normal si le premier livre raconte la vie de Lestat, sauf qu'après on s'attend à suivre une histoire centrée sur la situation problèmatique où s'est mis Lestat en publiant son livre et en devenant un chanteur de Rock... le concept avait l'air sympa et le héros plein de charme car pour une fois, nous n'avons pas un vampire qui se lamente parce qu'il est devenu une créature de la nuit qui doit se repaître d'êtres humains pour survivre et dont l'âm va être condamné à la damnation éternelle(oui, dans Buffy, j'aimais Spike, la version sans âme bien-sûr, et trouvais Angel barbant, lui qui s'appitoie sur lui-même quand il a une âme et est complètement psycho quand il n'en a plus, au moins Spike était un juste milieu). J'aime les vampires qui s'assument(oui, je n'ai pas non plus aimé la solitude du buveur de sang...)et la plupart des vampires d'Anne Rice ont cette qualité, sauf que malheureusement le lecteur n'a jamais la chance de les suivre au coeur d'une aventure.
Dès la Reine des Damnés, il s'avère qu'on ne suivra pas les aventures de Lestat, car une grande partie du livre raconte l'histoire de la reine des Damné, mais c'est encore équilibré, donc le lecteur croit encore qu'il va avoir le droit à ses aventures dans le prochain et rebelote dans le voleur de corps, on se retrouve avec le récit de la vie d'un autre personnage, insérée au coeur des aventures de Lestat et c'est ainsi de livre en livre...J'adore Lestat donc je ne peux m'empêcher de lire les suivants pour avoir de ses nouvelles or, une fois qu'on a dépassé Memnoch le démon(où on se demande ce qu'on fait là, parce que le coup de Lestat qui se retrouve en plein trip religieux avec un équivalent du diable qui le voudrait comme assistant et qui l'emmène voir la création et la crucifixion... c'est un tour assez radical...)les apparitions de Lestat se limitent souvent à quelques lignes(oui, j'ai dû attendre plusieurs années avant qu'il ne revienne vraiment dans un roman donc j'ai de bonnes raisons d'être agacée) et les récits biographiques ne s'insèrent quasiment plus au sein d'une autre histoire.
Les récits en eux-mêmes sont intéressants, le seul problème c'est que quand on ouvre un livre en s'attendant à tel type d'histoire et qu'on tombe sur tel autre, ça gâche un peu la lecture, c'est un peu comme si dans une suite de Pride & Prejudice, au lieu de se retrouver avec le récit des actions de Mr Darcy, nous suivions Mr Darcy dans une visite chez Lady Catherine de Bourgh et que les 500 pages suivantes étaient consacrées au récit que celle-ci ferait à Darcy de la vie qu'elle a mené.
Je ne réalise qu'à présent avec le recul, que ma lecture d'Anne Rice est fondé sur un grand malentendu et qui fait que j'ai attendu avec impatience la sortie de tout nouveau volume avec l'espoir que la situation serait enfin différente et le pire c'est que malgré la tournure qu'a pris le dernier livre, si un nouveau sort, je l'achèterai.
Voilà c'est la fin de ce billet que j'avais voulu consacré à ma dernière lecture et qui finalement c'est transformé en une grande digression sur la Chronique des Vampires, donc je vous parlerais de Casimir le vampire plus tard.
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Children of the Night
4 septembre 2009
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Je vous avais déjà parlé, une fois, de mon intérêt vis à vis des films produits par la Hammer et donc à l'occasion d'une promotion amazon, deux dvd achetés dans la collection légende du cinéma, le 3ème gratuit, j'en ai profité pour commander ce DVD : Dracula et les femmes. Ce film date de 1968 et fait partie de la série de film où le rôle de Dracula est tenu par Christopher Lee. Je préfère le titre anglais Dracula has risen from the grave, qui fait tout de même plus film d'épouvante que Dracula et les femmes qui donne plutôt l'impression qu'on va avoir le droit à une comédie avec Dracula multipliant les conquêtes féminines, or il n'y a que deux jeunes femmes dans le film et une fois qu'il a obtenu d'elles ce qu'il voulait on ne peut pas dire qu'il est très tendre mais j'y reviendrais.
L'histoire se passe dans un petit village des Carpates qui a subi un an plus tôt le joug de Dracula mais à présent Dracula est mort, et pourtant le petit village vit dans la crainte car l'ombre d'une chateau plane toujours sur eux. Monseigneur Muller qui effectuait sa tournée trouve donc le village toujours dans la peur et décide de monter au chateau accompagné du prêtre du village mais celui-ci est lâche et l'abandonne avant le sommet. Monseigneur Muller arrive aux portes du chateau et conduit un rituel d'exorcisme afin d'empêcher Dracula de revenir,mais pendant ce temps, un orage se déchaîne, le prêtre du village prend peur, fait une chute et se blesse. Le sang qui coule de sa blessure va goutter sur la glace sauf que sous la glace se trouve prisonnier le Comte de Dracula qui est ainsi ramené à la vie et qui est loin d'être heureux lorsqu'il découvre que quelqu'un a barré la porte de son chateau avec un énorme crucifix. Le Comte s'avère rancunier et décide de se venger de Monseigneur Muller. Il part à sa poursuite en corbillard accompagné du prêtre qu'il tient sous son contrôle et une fois arrivée dans la ville où vit Muller, il décide de s'en prendre à sa nièce. Dracula triomphera-t-il cette fois ou Maria Muller sera-t-elle sauvée ?

C'est un film plutôt bien fait, Dracula apparaît très peu, ce qui crée une attente. Comme dans le cauchemar de Dracula, il a toujours sa super cape et il fait toujours très bien le chat. Le point nouveau est qu'un pieu dans le coeur ne lui fait rien s'il n'est pas accompagné de prières. Chrisopher Lee a un côté menaçant, son Dracula semble avoir du charme mais en fait, son petit sourire cache une très grande cruauté, car tout ce qui l'intéresse c'est que sa volonté soit accomplie. Je n'y avais pas fait attention dans le premier mais en fait il y a une grande tension sexuelle dans les scènes où Dracula va rejoindre sa victime. Les jeunes femmes sont tellement sous son emprise qu'elles se livrent à lui comme à un amant. Ainsi la douce Maria se met à bien dégager sa gorge quand le Comte pénètre dans sa chambre et dans ses instants, on arriverait presque à oublier la monstruosité de Dracula, mais après Dracula ne semble plus aussi aimant, n'hésitant pas à gifler ou bousculer les jeunes femmes si elles n'accomplissent pas sa volonté comme il le veut.
La fin du film est pas mal, j'ai bien aimé la manière dont Dracula meurt : empallé sur un énorme crucifix, avec un filet de sang s'échappant de ses yeux. Comme il y a des rituels religieux, on a le droit à du latin(je pourrais te le prêter, Neph, si ça te manque tellement d'en entendre
) et je trouve le personnage du prêtre sous l'emprise de Dracula très intéressant, il semble lutter contre son emprise ou être horrifié parce qu'il est amené à faire, comme lorsqu'il doit jeter dans le feu le corps de la jeune servante dont Dracula lui a ordonné de se débarassé après qu'il l'ait massacré.
Je pense que je verrai avec plaisir, si j'en ai l'occasion, les autres films qui ont été fait par la Hammer.
Published by The Bursar
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dans
Children of the Night
3 septembre 2009
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19:38
Ayant réussi à me motiver, je vais vous parler aujourd'hui d'Audacieuce invitation, l'un des deux harlequins qu'il me reste à chroniquer(oui car après j'arrête, il ne faut pas abuser des bonnes choses et je viens de trouver encore mieux qu'un harlequin...).
Notre héroïne, Cleo Hollings est la première adjointe du maire de New York qui est connu pour son côté très ferme, étant appelée la sorcière de Murray Street, pour les détails physiques, je vous conseille d'aller voir le billet de Restling qui a traité de ces points et d'autres avec brio.
Le problème de notre adjointe c'est qu'elle est frustrée, car son dernier orgasme remonte aux Kalendes grecques et qu'elle n'a que ses rêves érotiques pour assouvir ses fantasmes, parce qu'entre ses responsabilité très prenante et son obstination à vouloir consacrer tout son temps libre à vouloir s'occuper de sa mère atteinte d'Alzheimer, qui serait certainement mieux dans une maison spécialisée, il ne lui reste plus de temps pour s'occuper d'elle-même et prendre du bon temps. Autre obstacle - car une héroïne se doit d'avoir une blessure secrète que l'Homme va devoir dépasser pour pouvoir réussir à l'épouser- elle ne fait plus confiance aux hommes depuis que son petit-ami l'a quitté parce qu'il refusait d'aller s'installer dans la maison de sa mère et donc elle est persuadé qu'aucun homme ne respectera son désir de s'occuper de sa mère et qu'il la quittera quand il apprendra le prix à payer pour être avec elle. Elle est donc décidé à ne plus avoir de relations sérieuses et à ne s'en tenir qu'au sexe.
Heureusement pour notre héroïne Sean O'Sullivan débarque dans son bureau (pendant qu'elle fait un rêve érotique...)pour lui demander d'intervenir dans un problème concernant le pub de son frère qu'un membre de la municipalité essaie de faire fermer. Ils sont aussitôt attiré l'un par l'autre et Sean décide de faire la conquête de cette très sexy adjointe au maire. Celle-ci se méfie parce qu'elle le suspecte de ne vouloir la séduire que pour qu'elle règle son problème. De rencontre en rencontre, elle finit par céder du terrain d'autant que Sean est capable d'amener une femme au bord de l'orgasme juste en l'embrassant. Elle trouve donc en Sean l'incarnation de ses fantasmes érotiques et luttent pour que leur relation reste une simple affaire de sexe mais, bien sûr, l'amour s'en mêle et Sean va tout faire pour faire comprendre à Cleo que ce qu'il y a entre eux n'est pas juste sexuel et il va réussir à lui prouver qu'on peut compter sur lui et qu'il n'a rien contre le fait d'habiter avec sa mère et de s'occuper d'elle.
Le dénouement vous vous en doutez, ils vécurent et eurent plein d'enfant mais le bonus c'est que leur fille devint présidente des USA et que comme dans un Jane Austen, la mère meurt de façon très opportune durant les premières années de leur mariage.
J'ai choisi ce livre parce qu'il appartennait à la collection audace, et qu'après mes harlequins des années 80, je voulais quelque chose d'un peu moins sage...La collection audace c'est celle qui a pour formule "Sexy. Impertinent. Osé.", bref , comme vous avez dû vous en douter par mon résumé, c'est la version érotique des harlequins, mais ça reste sage, on a un rêve érotique sympa, une autre manière de consommer de la crème brûlée, des baisers très brûlants et quelques parties de jambes en l'air qui comblent toujours nos héros d'une manière parfaite, mais ça reste très conventionnel et on ne trouvera pas les deux pratiques les plus courantes chez le marquis de Sade(non, mais je l'ai lu dans un but philosophique celui-là...). Le trait qui revient dans cette collection, c'est le coup de l'héroïne qui a eu sa dose des hommes et décide de ne plus avoir que des relations purement sexuelles, avant bien-sûr de redécouvrir l'amour grâce à son bel étalon et tout le monde se marie.
Par rapport à la fée captive et à prise au jeu, les deux romans des années 80 que j'ai étudié dans l'optique de la place de la femme, nous sommes face à une évolution. Dans ce roman, l'affirmation de la femme comme pouvant être l'égal de l'homme et donc son refus d'être une femme au foyer n'est plus un enjeu, notre héroïne est première adjointe et elle ne cherche plus à affirmer sa crédibilité dans ce rôle, celle-ci n'étant plus mise en question. C'est une femme dominatrice qui apparait dans ce livre, l'homme étant objectifié puisqu'il n'est au départ rien de plus qu'un sex toy vivant, alors que l'adjointe est plus que ça pour lui, elle n'est pas interchangeable ou échangeable avec une poupée gonflable. La lutte du coup va avoir lieu seulement sur le plan sexuel, il va s'agir de savoir qui domine qui ou plus exactement qui est le plus dépendant de l'autre sexuellement... Sean va gagner parce qu'il a des doigts de fée. Faut-il donner une signification à cela je n'en suis pas certaine, même si en réfléchissant un peu je dois être capable de lui donner un sens, simplement par le fait qu'il y a des récits qui mettent en avant le fait que la femme ressent davantage de plaisir que l'homme dans l'acte sexuel, comme par exemple, celui-ci issu de la mythologie grecque : Zeus et Héra cherche à savoir quel sexe éprouve le plus de plaisir et donc consulte le devin Tirésias qui a passé quelques années dans le corps du femme donc a pu éprouver les deux aspects de la chose. Il répond que ce sont les femmes et de rage, Héra le rend aveugle et Zeus pour compenser, lui donne le don de voir l'avenir.
Après ce premier point sur l'évolution de la femme chez harlequin, je vais vous parler du point que je voulais vraiment traiter, à savoir la théorie du Beau dans Harlequin. Chez les grecs, il y avait une tendance à considérer qu'il y avait corrélation entre la beauté extérieure et la beauté intérieur, donc celui qui est bon devait normalement être bon et chez Platon, quand notre âme voit un beau garçon, celle-ci est attiré par lui parce qu'à travers sa beauté, c'est un reflet de l'Idée du Beau que nous voyons et donc l'amour est un moyen de nous élever vers les idées. et en essayant de se joindre à l'autre c'est en fait l'Idée que nous essayons d'atteindre.
La beauté extérieure a un grande importance et c'est ce que nous retrouvons dans les harlequins, car l'Homme est beau, il y a toute suite une attirance irrésistible qui pousse l'héroïne vers lui et qui lui ôte tous ses moyens, ne désirant faire plus qu'un avec lui et bien sûr ce bel homme s'avère toujours être un homme bon, ce qui nous indique que l'Harlequin est l'héritier de la vieille morale grecque qui fait que si l'Homme est beau, il est nécessairement bon et du coup ils vont passer leur vie ensemble parce qu'ils sont éblouis par leur beauté mutuel, sauf que c'est là que ça dérape par rapport à Platon, c'est que la chasteté est une chose un brin honteuse, alors que pour Platon c'est la finalité, l'amour doit resté pur pour élever l'âme, tandis que les héros d'harlequin vivent dans la luxure et sont tout à fait incapable de dominer leur passion qui les entraîne inévitablement vers le monde bassement matériel mais comme c'est une tentative de faire un avec le beau qui est à l'origine de leur désir pour l'autre, ils ne sont pas non plus complètement désespérés aux yeux de Platon.
Dans l'harlequin, nous apprenons que la beauté est le meilleur des guides pour trouver l'homme de sa vie mais l'amour est lié inévitablement au désir sexuel. Un bon amant est l'homme avec qui il faut faire sa vie, car même quand l'acte est interrompu, celui-ci promettait d'être extraordinaire, l'homme comble toujours la femme dans un harlequin.
2 septembre 2009
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Voici un petit jeu qui circule en ce moment et que j'ai découvert grâce à Keisha. Le principe est simple, il suffit, pour chacune des questions posées, de trouver un titre de livre parmi ceux que l'on a lu cette année, qui y réponde, ce qui donne des résultats plus ou moins surréalistes, et dans mon cas, donne à voir mon côté très humble^^.
Décris-toi : Lady Oscar : la rose de Versailles
Comment te sens-tu : Lost in Austen
Décris là où tu vis actuellement : le nouvel ordre écologique
Si tu pouvais aller n'importe où, où irais-tu : Northanger abbey
Ton moyen de transport préféré : the empty chair
Ton / ta meilleur(e) ami(e) est : Paul of Dune
Toi et tes amis, vous êtes : the Jane Austen bookclub
Comment est le temps : audacieuse invitation
Ton moment préféré de la journée : Throught the Looking-glass
Qu'est la vie pour toi : la politique
Ta peur : la métaphysique
Quel est le meilleur conseil que tu as à donner : principes de la philosophie du droit
Pensée du jour : l'erreur est humaine
Comment aimerais-tu mourir : prise au jeu
La condition actuelle de mon âme : Du Sublime
Comme vous avez pu le remarquer, la plupart sont des livres que j'ai chroniqué, et j'ai aussi réussi à caser quelques ouvrages de philo, suivant là, une suggestion de Keisha. L'article contient aussi les titres des deux harlequins que je n'ai pas encore eu le temps de chroniquer.
Et vous, quels sont vos titres ?