4 novembre 2009
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Suite à un défi ridicule entre Cachou et moi-même, Cachou s'est retrouvé à regarder à Rocky et moi à lire Twiligh et voilà, après plusieurs semaines d'acharnement(et de bonnes excuses pour lire autre chose à la place), j'ai enfin fini ce livre.
Je suis libre !!!!!!!!
Je n'ai aucune envie de vous faire un résumé(vous marquerez que ces derniers temps, j'arrive toujours à trouver un moyen d'échapper au résumé), donc si vous voulez en lire un, je vous envoie chez Hérisson08 qui a fait plusieurs articles sur Twilight.
En gros ma version de l'histoire c'est : c'est une ado insignifiante et préoccupée par sa garde-robe, qui n'est pas foutu de mettre un pied devant l'autre et qui se met à faire une fixation sur le type bizarre à côté d'elle en biologie - C'est pire que du harlequin, dans un harlequin au moins au moins on nous explique pourquoi il y a attraction, ici on a juste droit à "oh ton sang dégage une si bonne odeur" et à une prise de tête parce que le type bizarre ne veut d'abord pas lui adresser la parole. Ensuite nous avons droit à une fixation de l'héroïne sur le type bizarre dont elle surveille presque tous les déplacements et voilà c'est l'amour, "oh non, ne me quitte jamais" "oh qu'est-ce qu'il est beau"; "mais non, je ne t'en veux pas, c'est contre moi-même que je suis furieux" et bien-sûr, on se dit toujours tout et on parle à coeur ouvert et c'est comme ça pendant plus de trois cent pages, car c'est seulement pendant les soixante dernières pages, où on commençait un peu à désespérer de la situation, qu'enfin il se passe quelque chose.
Bref bienvenue au pays des amours adolescents et moi, je préfère regarder Harry Potter 6, c'est moins pénible et au moins il y a Alan Rickman pour nous sauver du désastre des hormones en furie et des diverses incohérences, telles que le fait qu'il y a plein d'élèves dans les couloirs qui se bécotent alors que dans le premier livre, il apparaît clairement que traîner dans les couloirs ne fait pas vraiment partie des options autorisées. Pour en revenir à Twilight, je ne comprends même pas pourquoi un tel livre a fait autant de bruit, l'écriture est très simpliste, il n'y a pas vraiment de profondeur, tout est fondé sur la ligne, du "je suis un vampire donc nous ne devrions pas être ensemble" et les vampires manquent de style. Lestat ne ferait qu'une bouchée de la famille Cullen. En plus, c'est minable comme manière de passer son éternité : refaire encore et encore les années de lycée.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé et je ne compte pas lire les suivants, car devoir se taper les gémissements de Bella(et je n'utiliserai pas de qualificatif pour sa conduite vis à vis de Jacob car je n'en ai aucun de poli) dans tout le prochain livre et trois tomes en tout avant qu'enfin Edward ne la change en vampire, ce n'est pas imaginable.
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Sexy Undead
3 novembre 2009
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Aujourd'hui je vais vous parler d'Angélique, marquise des Anges d'Anne et Serge Golon, que j'ai enfin lu.
Je ne vais pas vous résumer l'histoire vu que c'est tout de même quelque chose d'assez connu avec les films mais si vous tenez à en lire un, je vous renvoie à l'article de Pimpi.
Je connaissais donc jusqu'ici seulement le film que j'ai revu de nombreuses fois. Le livre a l'avantage de nous permettre de comprendre davantage la raison de la condamnation de Jeoffrey et l'importance de l'histoire du coffret, nous découvrons aussi une France ravagée par la misère et les luttes entre catholiques et protestants. Je n'ai toutefois pas été enthousiasmée par le livre, il était bien mais il manquait quelque chose, car mis à part dans la partie à Toulouse où j'attendais impatiemment le moment où Angélique céderait à Jeoffrey, le reste du temps, j'ai lu sans ce petit quelque chose qui pousse à dévorer les pages mais je pense que c'est dû au film, parce qu'une fois qu'on sait l'issue du procès, par exemple, et les grands moments de son déroulement, je trouve qu'on perd un peu de l'intérêt et en plus, la chimie c'est pas mon truc donc supporter les explications deux fois sur la manière dont on tire l'or de certains métaux, ça a été un peu dur et en plus je m'en fichais royalement.
Une autre raison est que je n'aime pas Jeoffrey de Peyrac, je le trouve arrogant, fort de la supériorité de sa naissance et de ses connaissances intellectuels, trop sûrs de son pouvoir sur les femmes et égoïste, parce que c'est tout de même sa démesure qui a causé sa perte, car s'il avait fait l'effort de ne pas défier la puissance religieuse de Toulouse et de se montrer plus servil envers le roi; le roi n'aurait pas ressenti le besoin de s'en débarasser, tout comme Fouquet, parce que l'indépendance envers le pouvoir qu'il revendiquait tant ne pouvait que paraître dangereux. Du coup, il est condamné et c'est sa femme qui doit en supporter les frais avec ses deux enfants, sans compter qu'en plus, il ne meurt pas pour de vrai mais n'ira pas voir sa chère épouse pour lui dire qu'il est en vie et lui donner le choix. Bref je reproche à Jeoffrey de ne pas s'être assez soucié de la sécurité de sa famille.
Par contre, celui que j'ai été heureuse de retrouver c'est Desgrez, l'avocat de Jeoffrey, qui travaille aussi pour la police parce que cela paye davantage. L'avantage du livre est qu'on découvre davantage de choses sur ce personnage. J'aime énormément ce personnage, parce qu'il est pragmatique et on sent bien que la belle marquise ne le laisse pas insensible mais qu'en même temps, il sait qu'elle n'est pas pour lui.
Bref, c'est un livre agréable mais j'en attendais davantage. Je ne vais pas lire le chemin de Versailles tout de suite même s'il se trouvait également dans l'édition que j'ai emprunté mais j'ai pleins d'autres livres qui me font davantage envie en ce moment.
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Pop goes my heart
31 octobre 2009
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En ce 31 octobre, voici venir le premier livre de la (re)-lecture d'Harry Potter dans le cadre du Club de Lecture (Re)-reading Hp : Harry Potter and the Philosopher's Stone. Je vous previens tout de suite, cet article contient des Spoilers, si vous ne connaissez pas le premier(mais Neph, tu peux le lire, vu que tu ne comptes pas le lire un jour, je peux te spoiler).
Une manière de résumer Harry Potter and the Philosopher's stone, pourrrait être : c'est l'histoire d'un gamin paranoïaque qui apprend qu'il est un sorcier et qui, une fois à l'école, persuade ses deux meilleurs amis que leur prof de potions est un génie du mal et qu'il faut contrecarrer ses plans... sauf que bien-sûr, ce n'est pas parce l'on n'a pas envie d'être gentil avec le fils de son pire ennemi que l'on cache forcément des motifs maléfiques...
Dans ce premier livre, nous sommes en plein dans un livre jeunesse, dès les premières lignes on peut noter le style un peu type conte ou livre pour enfant :
"Mr and Mrs Dursley, of number four, Privet Drive, were proud to say that they were perfectly normal, thank you very much. They were the last people you'd expect to be involved in anything strange or mysterious, because they just didn't hold with such nonsense."
Les personnages et situations sont marqués par une sorte d'exagération, les Dursley sont les parangons de la normalité, captif du système de la normalité au point qu'ils vont aller jusqu'à des situations complètement ridicules pour essayer de maintenir l'apparence de normalité. Un des traits des romans jeunesse est le comique de l'excès, ainsi on a Duddley et ses deux chambres à couché, l'accumulation des lettres. La situation est donc facile à comprendre, on a d'un côté les méchants Dursley qui sont assez aisés mais qui dès qu'Harry est concerné font preuve de la plus grande avarice(ce que je trouve en fait illogique, car avec le goût du paraître des Dursley, il est étonnant qu'ils le laisse apparaître en public avec les vieux vêtements de Duddley et le loge dans un placard alors que cela pourrait rejaillir sur eux de façon négative mais nous sommes dans la caricature donc il convient que le héros soit un équivalent moderne de Cendrillon). Autre point qui nous fait percevoir le côté jeunesse : le schéma narratif lui-même, qui fait que par exemple trois sorciers de premier année sont capable de déjouer des épreuves faites par des sorciers confirmés pour empêcher un des plus grands mages noirs de venir voler la pierre philosophale et que Harry, Ron et Hermione ne vont à peu près jamais prévenir leur profs quand ils ont repéré un truc louche, alors que vous, si on vous annonce qu'un troll erre dans les couloirs et que vous savez qu'une de vos camarades est enfermée dans les toillettes, votre première réaction, c'est de partir à sa recherche ou d'aller le dire à un des profs ? Dans la perspective jeunesse, on est dans une perspective de méfiance où nos héros passent leur temps à se mettre dans toutes sortes de situation parce qu'il ne leur est pas venu à l'idée d'en parler à un adulte(tandis qu'Hagrid, lui, n'a pas pensé à parler à Dumbledore de son histoire de dragon...).
J'ai cependant pris beaucoup de plaisir à cette relecture, car j'ai une préférence pour les premiers tomes où l'ambiance est plus légère et où l'on découvre davantage l'univers des sorciers, comme les échoppes de Diagon Alley, les couloirs et escaliers labyrinthiques de Poudlard, les armures que l'on suspecte de se déplacer et les différents fantômes de l'école.
J'adore les match de Quidditch et sutout Oliver Wood, que je trouve assez hilarant avec sa détermination à gagner la coupe de Quidditch. Par contre, je viens de m'apercevoir qu'il n'est pas dit qui a gagné la coupe de Quidditch, on nous dit que Serpentard a gagné the House cup, on peut déduire qu'ils ont dû gagné aussi celle de Quidditch mais ce n'est pas dit.
Je me suis aperçue que j'avais gardé une vision faussée de ce livre due au film et d'aillleurs ma grande découverte a été le fait que McGonagall n'est pas vieille et portait des lunettes, on garde l'impression d'une vieille fille à cause de sa sévérité, mais en fait elle doit être plus jeune car au début elle est décrite comme ça :
"He turned to smile at the tabby, but it had gone. Instead he was smiling at a rather severe-looking woman who was wearing square glasses exactly the shape of the markings the cat had had around its eyes. She, too, was wearing a cloak, an emerald one. Her black hair was drawn into a tight bun."
Donc en fait moi, je l'imaginais avec des cheveux grisonnants mais du coup là il faut que je rajoute des lunettes et des cheveux noirs et en fait je la préfère comme ça.
Dans les autres découvertes, il y a le fait qu'à Poudlard, c'est le rêve, on peut se goinfrer encore et encore, ne pas faire de sport et pourtant garder la ligne. La nourriture de Poudlard serait-elle enchantée ?
Sinon, connaître toute l'histoire change aussi la perception de certaines scènes, j'ai été émue par le premier chapitre et surtout à l'annonce de la mort de Lily et James, j'ai partagé l'émotion de McGonagall et j'ai essayé de me représenter Sirius en motard. J'ai aussi considéré avec tristesse les premières apparitions de Neville, car tout d'un coup, j'ai compris pourquoi il était si important pour sa famille qu'il soit un mage et en même temps son sort est aussi assez triste, car en fait, il n'y a pas qu'Harry Potter qui n'a pas eu une enfance marrante.
Après une grande question demeure : qu'est-ce que Dumbledore a vu dans le miroir d'Erised ? La première fois que je l'ai lu, je n'y ai pas prêté attention, car Dumbledore a l'air si sage qu'on l'imagine n'avoir aucun besoin mais maintenant que je connais finalement toute la complexité du personnage, je m'interroge.
Et finalement, Severus est le héros méconnu de l'histoire, parce qu'il manque de se faire déchiqueter par Touffu, il est obligé de passer son temps à surveiller Quirrell, certainement sur une idée de Dumbledore qui doit essayer de coincer Voldemort, parce que sinon, pourquoi garder à Poudlard, un prof que l'on suspecte d'avoir voulu tuer un élève ou plus exactement pourquoi n'a-t-on pas essayer de savoir qui avait jeté un sort au balais de Harry ? Il est admirable de voir avec quelle vitesse Harry le suspecte, alors que la vérité est plus logique à savoir qu'en tant que professeur avec une connaissance de la magie noire il était normal que ce soit lui qui s'occupe de la sécurité du troisième étage.
Pour le récapitulatif des autres billets sur ce livre, je vous renvoie chez Cachou.

Vive Severus !!!
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(Re) Reading Hp
31 octobre 2009
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Après les challenges, les tags, voici mon premier swap, car ayant vu et revu l'Etrange Noël de Mr Jack et rêvé que Lestat vienne un jour frapper à ma porte pour m'offrir la puissance de son sang vampirique, je ne pouvais que me laisser séduire par ce swap organisé par Lou sur le thème des créatures de la nuit.
Cette première expérience s'est avérée tellement positive que je risque sûrement de récidiver(je lorgne actuellement du côté des swap de noël qui se préparent), mon seul regret a été qu'Halloween est passé de mode commercialement, donc je n'ai pas pu écumer des magasins pleins de décorations et d'objet sortis exprès pour halloween. C'est dommage, j'aimais bien ces petites citrouilles qui font de la lumière. C'est aussi le côté exaspérant de Paris, c'est qu'on peut effectivement tout y trouver... le seul hic c'est qu'il faudrait déjà trouver le magasin, car en Province, c'est pas compliqué, le centre-ville est là et aucun risque de se perdre en tournant dans une petite rue puis une autre à la recherche du magasin qui convient. Tout ça pour dire qu'après un certain nombre de trajet en métro, une certaine quantité d'encre rouge sur mes doigts(la calligraphie c'est pas mon fort et ma plume était envoutée), j'ai réussi à finir mon colis qui est bien arrivé chez Chrestomanci.
De mon côté, j'ai bien reçu mon colis, sauf que voilà, l'ouverture de celui-ci a été pleine de péripétie, car d'abord, il est arrivé chez mes parents, car c'était le meilleur endroit pour recevoir un colis et le revoir, mais donc il y est arrivé un jour avant moi, ce qui m'a déjà laissé du temps pour commencer à mariner sur la question de l'identité de ma swappeuse. A mon arrivée, j'ouvre donc le colis qui contient sur le dessus une enveloppe à n'ouvrir qu'en dernier et juste après voilà la vue qu'offrait le colis : 
Superbe, hein ? sauf que voilà, c'est le soir donc impossible de faire des photos donc comme ça aurait été dommage de vous priver de ce spectacle, je suis donc obligée d'attendre le lendemain matin pour découvrir le contenu du colis et l'identité de ma swappeuse...
Voici donc le contenu que j'ai découvert le lendemain : une gousse d'ail, toujours utile pour sceller une pièce, un pieu pour être parée en cas de mauvaises rencontres, une autre araignée, des Monster Munch(qui ont bien supporté le voyage mais qui ont connu ensuite une vie très brève) et des paquets.

et une fois déballé, ça donne ça :

- Plaisirs coupables de Lauren K. Hamilton, qui va me mettre de découvrir enfin la série des Anita Blake ainsi que le vampire Jean-Claude.
- Riverdream de George R.R. Martin, auteur que je n'ai jamais lu et donc qui est très bien choisi, car c'est un auteur assez connu que je suis contente de pouvoir enfin connaître.
- L'exorciste, pour parfaire ma culture cinématographique, car je ne l'avais toujours pas vu alors que j'ai tout de même lu le livre, il y a des années.
- Une magnifique carte.
- du chocolat, pour l'esprit d'aventure et parce que le chocolat c'est bon.
- un dessous de tasse Etrange Noël de Mr Jack, qui a entraîné de ma part l'achat de la tasse, parce que ça aurait été dommage d'avoir un si joli dessous de tasse, sans une tasse assortie^^.
- Jean-Luc, c'est-à-dire le très joli crâne qui vient combler le manque que je ressentais depuis des années de ne pas avoir un crâne à moi.
Je remercie donc encore Isil, ma terrifiante swappeuse qui m'a si bien gâtée et pour qui j'ajoute cette photo de la décoration actuelle d'un coin de mon bureau :
Joyeux Halloween !!!!
27 octobre 2009
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Hier soir, revenue d'escrime bien crevée(et avec de nouveaux bleus en puissance), j'ai eu envie de me caler sous ma couette à regarder un film sympa et mon dévolu s'est jeté sur Coup de foudre à Bollywood ou Bride & Prejudice.
Il s'agit de Pride & Prejudice version bollywood et transposé à notre époque. Comme toujours, je considère que vous connaissez l'histoire(comment ça, je suis fainéante ?), donc si vous vouliez un résumé, je vous renvoie à l'article de Cachou sur ce film.
Le film présente certains changements par rapport à Jane Austen, par exemple, on a 4 filles au lieu de 5, ce qui est une bonne idée car quand on voit les adaptations de P&P, on se rend compte que Kitty n'est pas d'une grande utilité, à part sortir en compagnie de Lydia, Lady Catherine devient la mère de Darcy, Anne de Bourgh une new yorkaise blonde.
Ce que je trouve particulièrement intéressant c'est la modernisation du l'histoire, car les scénaristes sont parvenus à trouver comment raconter l'histoire tout en traduisant celle-ci à notre époque.
Ainsi les ambitions de notre Mrs Bennet sont autour de la carte de séjour américaine, car Mr Bakshi ou Mr Bennet a refusé d'aller s'installer aux USA quand l'occasion s'était présentée, Balraj ou Bingley est un avocat(?) qui a fait fortune en Angleterre et qui revient au pays à l'occasion d'un mariage, William Darcy appartient à une famille qui a fait fortune dans l'hotellerie.
Mais le must du must revient à Mr Kholi qui est un comptable qui a réussi aux USA et qui revient en Inde pour épouser une des filles Bakshi parce que tout ce qui lui manque dans son luxe américain c'est une épouse et les indiennes aux USA sont trop libérées à son goût, donc il veut une épouse plus traditionnelle, il est donc le gendre rêvée pour Mrs Bakshi. C'est mon personnage préféré du film et qui montre l'effort d'adaptation qui a été fait pour trouver quel serait notre équivalent Mr Collins, flatteur, et ridicule et le résultat est génial : Mr Collins qui énumérait les fenêtres de Rosing et leur coût s'est transformé en Mr Kholli qui parle du nombre de pièce de sa maison et la valeur qu'elle a prise sur le marché. Il porte des bijoux voyants et d'un coût douteux, il fait du sport, c'est le beauf par excellence et en plus il mange d'une façon écoeurante.
Dans le film, la raison de l'affrontement entre Darcy et Lizzie-Lalita sera autour de la question du mariage arrangé et le préjugé autour de l'image de l'Inde, d'un côté Darcy qui se retrouve lâché dans l'Inde qu'il ne connait pas et qui fait une bourde devant Lalita et de l'autre, Lalita qui est persuadé que Darcy méprise la culture Indienne parce qu'il est américain et qu'il se croit supérieur. Darcy, pour conquérir Lalita, devra lui prouver son amour de l'Inde et fera toutes sortes d'efforts pour s'imprégner de sa culture. On a aussi plusieurs visions du mariage qui s'affrontent avec Mr Kholi qui se cherche une épouse traditionnelle, la mère de Darcy qui cherche désespéremment à lui arranger un mariage avec une riche new-yorkaise, ce qui rend sa situation assez proche de la situation indienne qu'il critique au départ.

Ce film c'est aussi pour moi la découverte de Bollywood(à ne pas confondre avec Kholiwood), ce qui m'a terriblement rappelé Buffy contre les vampires puisque dans une des premières saisons, Buffy, Alex et Willow se font des soirées bollywood où ils ne comprennent rien de ce qui se dit et où Willow essaie de broder sur les intonations des chanteurs. J'ai beaucoup aimé le côté Bollywood avec ses chants et ses danses qui arrivent de façons plus ou moins imprévues, c'est d'ailleurs avec Kholiwood ce que j'ai préféré dans le film car sans ça, ce serait une comédie romantique quelconque mais avec les chants, ça donne un rythme à l'histoire et en plus les tenues sont vraiment magnifiques.
Pour finir je vous laisse sur cette perle de Mrs Bakshi au moment où Whickam débarque chez elle :
"Il ne peut pas rester ici les hippies sont sales et sont des voleurs."
25 octobre 2009
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Aujourd'hui je vous parle d'une série, ou plutôt de plusieurs, puisque je vais vous parler de la série Donjon de Joann Sfar et Lewis Trondheim, qu'un de mes condisciples m'avaient fait découvrir et dans laquelle je me replonge maintenant grâce à ma carte de bibliothèque.
Donjon comporte pluisieurs séries :
- Donjon Zénith qui est le point de départ, où l'on suit Herbert le canard et Marvin le dragoniste dans différentes aventures en rapport avec la bonne marche du Donjon.
- Donjon Parade qui raconte des histoires indépendantes et qui ont davantage trait à la vie quotidienne du donjon mais qui sont toujours centrées sur Marvin et Herbert.
- Donjon Potron-Minet qui nous fait découvrir la jeunesse du gardien et où on va découvrir comment le Donjon fut créé.
et il y en a d'autres que je n'ai pas encore lu :
-Donjon Crépuscule qui relate la fin du Donjon
-Donjon monsters qui raconte une aventure d'un des personnages secondaires
-Donjon Bonus.
Qu'est-ce que le Donjon ?
Le principe reprend un principe qui est souvent utilisée dans les parodies de la fantasy ou des jeux de rôles, qui est le donjon du seigneur noir contenant un trésor et dans lequel les aventuriers pénètrent en quête de fortune, mais ce donjon est vu comme une entreprise, comme on le retrouvera dans le Donjon de Naheulbeuk avec le Donjon de Zangdar, ou dans le Dernier Héros de Pratchett avec Henri le Magnifique, c'est-à-dire que les auteurs s'amusent à explorer l'envers du donjon maléfique, qui en fait n'a rien de maléfique mais est une entreprise dont le but est d'attirer les aventuriers, dans le but de s'enrichir sur leur dépouille(et dans le cas du donjon de Naheulbeuk aussi de façon mercantile puisqu'il y a un magasin et une taverne...). C'est ce thème qui est développé dans cette série, enfin surtout dans Zénith, Parade et Monsters qui se déroulent au moment où le Donjon est en activité, dont on découvre le fonctionnement entre les efforts du Gardien pour attirer une plus grande clientèle et les différentes catastrophes qui viennent menacer le Donjon, souvent provoqué par Herbert.
Les personnages
Il y a d'abord le Gardien,(couverture ci-dessus)oiseau de petite taille, avec un long manteau et un chapeau, toujours à fumer la pipe. C'est lui qui dirige le Donjon, il est réputé pour être pingre, c'est un être d'une autre époque, nostalgique des duels et autres formes de combat à l'épée où c'est l'honneur qui importe. Il est d'une humeur sombre et continue de gémir sur la perte de sa douce Alexandra. C'est un personnage qui m'intrigue énormément, et donc je suis actuellement le Donjon Poitron-Minet qui nous fait découvrir ses jeunes années, où il est d'abord un garçon naïf, tout droit sorti de sa campagne, qui découvre la ville et sa noirceur, et qui va devenir un justicier, la chemise de la nuit. Mais il est tout gentil, encore plein de foi dans les nobles valeurs et amoureux d'une femme qui est un assassin. La question qui se pose est comment ce jeune homme plein d'idéalisme va-t-il devenir cet homme cynique, intéressé par le profit ?
Il y a ensuite : Herbert, (la couverture à droite) duc de Vaucanson, petit sous-fifre dans le Donjon, terrifié par le Gardien et qui, suite à un incident, va se faire passer pour un barbare et se retrouver avec une épée magique sur les bras qui refuse de le laisser l'utiliser tant qu'il n'aura pas accompli trois haut-faits à mains nues et qui refuse de le laisser utiliser une autre épée, mais si quelqu'un la touche le porteur se retrouve posséder par un des anciens porteurs, ce qui arrange bien Herbert. A partir de là, Herbert va se retrouver plongé dans toutes sortes d'aventures, soit qu'il tente d'accomplir une mission que lui a confié le Gardien soit qu'il essaie simplement de rattraper une de ses bourdes avant que le gardien ne s'en aperçoive.
Ensuite, il y a Marvin(la couverture à gauche) un Draconiste à qui sa religion interdit de frapper quiconque l'insulte et qui est le meilleur élément du Donjon, à qui le Gardien confie toujours les tâches importantes et qui va devenir le meilleur ami d'Herbert, qu'il va souvent protéger ou dont il va devoir rattraper les erreurs.
On a aussi, Alcibiade, le mage qui s'occupe des boules de cristal du Donjon qui servent à voir ce qui se passe dans chaque salle, Horous, le vautour qui s'occupe de tout ce qui a trait à la Nécromancie, Grogro, le monstre stupide qui a une tendance à machonner tout ce qu'il trouve et quelques autres.
C'est donc une série sympathique par son côté parodique, et dont les histoires sont intéressantes et qui parfois s'attaquent à des thèmes sérieux, comme dans le tome 2 du donjon parade où nos héros se retrouvent dans un pays où les oiseaux sont asservis par les chiens et vivent dans un ghettos et sont arrivés à un tel point d'asservissement qu'ils refusent de faire quoi que ce soit contre leurs oppresseurs.
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Du coté des bulles
23 octobre 2009
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Aujourd'hui je vais vous parler des volumes 4 à 8 de Vampire Knight que j'ai emprunté en bibliothèque. Comme pour les précédents volumes, je n'ai pas eu énormément de surprises puisqu'on est encore dans une partie de l'histoire qui a été adapté en animé.
Je ne vais pas vraiment vous raconter l'histoire de chaque tome, mais plutôt vous dire quelles sont les grandes lignes.
La première est celle de la vengence de Zéro et l'affrontement avec Lady Shizuka, la sang pur qui a massacré sa famille et fait de lui un vampire.
La seconde est autour de Yuki qui a décidé de découvrir la vérité sur son passé et qui suspecte Kaname d'être lié à son passé, l'histoire va nous entraîner à la découverte de certains des secrets de la famille Kuran et certains d'entre eux vont entraîner de terribles bouleversements.
En arrière-plan, on va assister à la lente dégradation de la condition de Zero que seul le sang d'un sang pur pourrait sauver, tandis que Kaname semble se servir de ceux qui l'entourent et surtout de Zero, mais quelle fin cherche-t-il à atteindre ?
J'aime beaucoup le personnage de Zero dans ces épisodes, on s'aperçoit peu à peu qu'il est amoureux de Yuki mais cet amour ne peut être que source de souffrance puisqu'il ne peut l'exprimer, Yuki étant amoureuse de Kaname, même si c'est peut-être la seule à ne pas s'être aperçue de ses sentiments. J'aime sa souffrance, son côté tourmenté et son absence de duplicité, ce qui l'oppose à Kaname qui agit dans l'ombre et ne voit dans les autres que des pions destinés à assurer la survie de Yuki.
Dans ces volumes, on découvre aussi quelques nouveaux éléments sur Kurosu le directeur de l'académie Cross, celui-ci ayant un Hunter et s'étant retiré pour s'occuper de Yuki, mais des mystères demeurent, car qu'est-ce qui a pu pousser un hunter tel que lui à se retirer et à se faire le promoteur d'un idéal pacifique entre humains et vampires ?
Je prends toujours autant de plaisir à cette série, les personnages secondaires sont intéressant(vive Idol ^^)et l'intrigue se complique. Je pense bientôt acheter le tome 9.
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Children of the Night
21 octobre 2009
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Depuis quelques temps, il m'attendait sur l'étagère et ce soir, je me suis enfin sentie d'humeur à le regarder. Il s'agit donc de l'adaptation de 2007 de Persuasion avec Rupert Penry-Jones ands le rôle du Capitaine Wentworth et Sally Hawkins dans celui d'Anne Elliot.
Dans la mesure où j'ai déjà résumé l'histoire dans mon billet sur le livre, je ne vais pas le refaire ici. Je pense que j'ai préféré cette version même si c'est vrai que Sally Hawkins a un côté carpe dans son jeu, car elle arrive à faire l'essentiel du film avec la bouche entre-ouverte et le moment où elle nous fait un petit footing dans Bath est assez déplacé mais de l'autre côté, il y a Rupert Penry-Jones, pour lequel je n'arrive pas à trouver actuellement de mot, pour vous décrire l'effet que me fait son Capitaine Wentworth, en dehors de quelques bruits félins digne de Catwoman, car il a véritablement un charme prenant, alors que celui qui tenait le rôle dans la version 95, n'était pas du tout renversant, alors que là, c'est vraiment le beau Capitaine Wentworth, on comprend l'agitation que son arrivée provoque chez les demoiselles Musgrove.
Les reproches que je fais à cette adaptation sont d'abord le manque de subtilité du film, à savoir Anne Elliot qui tient son journal et donc qui nos révèle ce qu'il y a à savoir, nous ôtant la possibilité d'essayer de déchiffrer le comportement de chaque personnage mais on en sait aussi trop sûr ce que ressent Wentworth avant sa demande, il n'y a plus de mystère, même s'il est choupi tout plein dans ses scènes où il se croit obligé d'épouser Maria et donc de perdre définitivement Anne.
Ensuite, j'ai trouvé l'ambiance trop sombre, le ridicule de certains personnages n'a pas été très développé, même si Anthony Steward Head était pas mal en Sir Walter il incarne tout de même une version méchante de Sir Walter mais sa capacité a toujours se regarder dans le miroir rattrapait le côté trop sombre de son jeu. Après il y a aussi le traitement d'Anne Elliot qui m'a un peu déplût(en dehors de l'air de carpe hors de l'eau de Sally Hawkins) je trouve qu'on lui donne un air trop maladif, comme lors de la promenade avec la scène où ils passent sur un tronc d'arbre et qu'Anne, évidemment, se crache, puis le fait que ce sont les Croft qui ont l'idée de prendre Anne avec eux et non Wentworth, alors que je trouvais le fait qu'il s'apperçoive qu'elle est fatigué vraiment mignon, alors que là, elle boîte à moitié donc on comprend que tout le monde le remarque.
Le film prend pas mal de liberté quant au déroulement de l'intrigue amoureuse, puisque ce n'est plus lors de la fameuse scène où Wentworth essaie d'écrire une lettre tandis qu'Anne et le capitaine Harville sont en train d'échanger leur point de vue sur qui de l'homme ou de la femme oublie l'autre le premier, un bout de la discussion se déroule désormais beaucoup plus tôt entre Anne et Benwick et n'a du coup plus le même sens, vu que ce n'est plus la révélation qui permet, comme dans P&P avec le récit que fait Lady Catherine à Darcy de sa visite à Elizabeth, à Wentworth d'apprendre qu'Anne a encore des sentiments pour lui et qu'il est encore temps de faire sa demande en mariage. Alors que là, on a moins de suspens, puisque l'on apprend plus tôt les raisons du comportement de nos personnages, avec le fait que Wentworth ne peut lui pardonner, puis le fait qu'en voyant en Marie l'inconvénient d'une trop grande constance dans un jugement et la peur de perdre Anne par l'obligation d'un engagement non voulu, Wentworth découvre qu'il est toujours amoureux et prêt à pardonner, du coup le problème n'est plus vraiment de savoir si une seconde demande en mariage sera acceptée mais juste s'assurer que l'autre est encore sur le marché du mariage. Mais les scènes où Wentworth et Anne se tourne autour, chacun sachant l'autre libre mais toujours empêché par l'irruption d'un personnage d'aborder vraiment ce qui les touche, sont des scènes vraiment très agréables et qui du coup, compensent assez bien la disparition de l'épisode de la lettre.
C'est donc une adaptation que j'ai apprécié, même si c'est peut-être un peu trop froid comme esthétique ou parfois un peu trop dans l'expression de ses propres sentiments, mais tout cela ne compte pour rien face au charme de Rupert Penry-Jones.
20 octobre 2009
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14:52
Aujourd'hui, en direct de ma glaciale chambre d'étudiante, je vais vous parler de Richard III que je viens juste de finir. C'est une pièce que je voulais lire depuis longtemps, car un soir, où France 3 diffusait encore de vieux films de qualité en deuxième partie de soirée le dimanche soir, j'étais tombé en plein dans l'adaptation cinématographique de cette pièce avec Laurence Olivier et j'ai été captivée par le regard de Laurence Olivier, qui arrivait à donner une incroyable intensité au personnage. J'ai donc acheté la pièce quand j'étais en prépa et je n'ai jamais eu le temps d'aller au-delà de l'introduction, donc quand j'ai vu que ce livre figurait dans la liste des lectures communes de Karine :), je n'ai pu résister à la tentation de m'incruster dans celle-ci. Du coup, c'est un livre que j'ai lu en commun avec Karine :), Isil et Hermione.
Cette pièce est la dernière partie d'une tétralogie, ce qui fait qu'il est un peu dur de suivre au départ si l'on n'a pas lu les pièces précédentes et si l'on ne connait rien à l'histoire anglaise et en particulier la guerre des deux Roses qui prend fin avec la mort de Richard.
Au début de la pièce, Edward IV est monté sur le trône avec l'aide de ses deux frères, George, duc de Clarence, et Richard, duc de Gloucester et la paix semble pouvoir règner. Mais voilà, Richard, difforme de naissance, n'est pas satisfait de sa situation et décide de prendre sa revenge sur la nature qui a fait de lui un être disgracieux, en prenant le pouvoir et pour ce faire, il va devoir se débarasser des obstacles qui se trouvent entre le trône et lui.
A travers les quatre premiers actes, on va le voir, d'abord se débarasser de son frère, le duc de Clarence, en faisant croire que c'est un coup de l'entourage de la reine, ce sera ensuite le tour du roi, de plusieurs nobles et des deux fils du roi, qu'il a d'abord écarté du pouvoir en remettant en cause la légitimité de leur naissance mais dont il doit se débarasser pour conserver sa place sur le trône, car tant qu'ils sont vivants ils constituent une menace.
Le Cinquième acte est celui de sa chute face aux troupe de Richmond venu revendiquer le trône.
Richard est un personnage que j'aime, parce qu'il est brillant, il me fait un peu penser à Scar dans le Roi Lion, celui qui avait en fait toutes les qualités intellectuelles pour être le leader et qui est écarté du pouvoir par le droit d'aînesse mais surtout la nature qui ne leur a pas fournit un corps à la hauteur de leur intellect, Scar n'ayant pas la force de Mufasa et Richard, étant bossu. Ce sont donc des personnages qui vont réussir à prendre ce qu'ils considèrent comme leur dû(désolé, moi, je suis du côté de l'intelligence Machiavélienne), la seule différence est que Mufasa est un mauvais monarque, alors que pour Richard, ce n'est pas un point sur lequel Shakespeare s'attarne, étant plutôt occupé à nous le peindre comme un affreux meutrier sans scrupule, donc on ne sait si Richard, une fois au pouvoir, est si mauvais que ça, car nous sommes chez Shakespeare et chez Shakespeare, le crime ne paie pas, donc comme pour Macbeth, savoir si l'usurpateur est ou non un bon monarque n'importe pas, tout ce qui compte c'est le châtiment de celui-ci pour ses crimes et le triomphe final de la cause juste tandis que celui qui a mal agis se retrouve inévitablement face à sa conscience(oui, je trouve que le coup des fantômes est un coup bas, histoire d'imposer de façon déloyal le triomphe de la morale).

Je suis fascinée par la manière dont Richard arrive à manipuler son monde pour obtenir le pouvoir, entre la manière dont il séduit Anne Neville, l'épouse d'un homme qu'il a tout de même assassiné, la façon dont il fait tuer son frère, celui-ci ne comprenant vraiment d'où vient le coup qu'au moment où les assassins le lui disent, tant Richard s'est montré convaincant dans son rôle du frère éploré et dévoué. Richard est donc d'une intelligence admirable, sa seule erreur, à mon avis est d'avoir refusé d'honorer sa promesse envers Buckingham, car Buckingham était trop mouillé dans l'affaire pour ne pas comprendre qu'il allait sur la liste des prochains obstacles à abattre, alors que lui accorder ce qu'il demande était un bon moyen de lui tenir la bride, puisque cela aurait lié sa fortune au fait que Richard reste ou non sur le trône.
Bref, je suis partagée sur cette pièce, car comme vous l'aurez compris, je suis fascinée par Richard III et donc sa diabolisation me déplaît et surtout le manque de panache de sa mort, où l'on fait intervenir des esprits pour lui pourrir sa nuit et faire de lui un homme faible alors que son courage n'a jamais été une chose qui lui a fait défaut, donc je trouve que le coup des esprits entraîne un revirement invraisemblable : mort aux interventions surnaturelles ! Je suis donc attristée par la manière dont tourne les choses alors que Richard avait beaucoup de potentiel comme méchant plein de style. Maintenant, ce qui m'intéresserait ce serait de lire une biographie du vrai Richard III, car Wikipédia dit qu'il n'a pas commis tous les crimes dont on l'accuse, donc je suis curieuse de voir ce que pourrait donner une version non diabolisée du personnage.
Pour finir, je vais vous citer quelques vers de la première scène que j'aime énormément :
"Why I, in this weak piping time of peace,
Have no delight to pass away the time,
Unless to spy my shadow in the sun
And descant on mine own deformity.
And therefore, since I cannot prove a lover
To entertain these fair well-spoken days,
I a determined to prove a villain
And hate the idle pleasures of these days."
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My tailor is rich
18 octobre 2009
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14:56
L'épisode de FMA Brotherhood de cette semaine m'a déçue, non pas qu'il soit mauvais, c'est juste qu'il ne fait absolument pas avancer l'intrigue alors que l'on se trouvait dans un moment crucial, à savoir Ed et Al sur le point de rencontrer Père, tandis que Mustang a été percé à jour par King Bradley et se voit séparer de ses subordonnés et en particulier de Hawkeyes, qui sert un brin d'otage puisqu'elle devient la secrétaire de King Bradley. Et que l'on se rapproche du moment où l'on va nous raconter la guerre d'Ishval.
Or, dans cet épisode, Hohenheim s'entretient avec une Pinaco jeune et d'autres interlocuteurs de la situation et réfléchit sur le fait de savoir s'il va ou non s'allier aux humains pour lutter contre les homonculus et où on suit son propre désespoir face à la nature humaine mais aussi son admiration pour leur faculté à persévérer et donc évident à la fin de son rêve Hohenheim décide d'intervenir et de plus être un spectateur passif de la destruction des humains.

L'épisode est, du coup, un prétexte pour nous ressortir des moments des épisodes précédents. Je ne m'attendais pas à voir une telle pratique que l'on trouve dans les séries américaines, dans un animé, car c'est en fait un épisode bouche-trou où l'on se sert de scènes d'autres épisodes avec quelques ajouts pour faire un épisode. C'est sûr que si on a pris le train en route ou que l'on n'a pas lu le manga, une petite mise au point doit être pratique, vu qu'on a ainsi un petit regroupement des scènes où il est fait mention du sacrifice, des scènes cultes comme le combat entre Mustang et Lust ou celui entre Lan Fan et King Bradley, et un retour sur le péché commis par Ed qui est un passage que j'ai mis aimé parce qu'il était un peu plus long et nous ramenait dans ce moment où Ed est tout seul dans une mare de sang due à la perte de sa jambe, qu'il est paniqué, qu'il appelle à l'aide et qu'il n'y a face à lui que la chose que le cercle de transmutation à créé et cet instant de solitude face à l'horreur avant qu'il ne tente dans un effort désespéré de lier l'âme d'Alphonse à une armure et perde ainsi son bras.
Ce n'est donc pas un épisode très utile mais il marque l'arrivée du troisième générique, ce qui est une bonne chose car je trouvais le second mal fait, alors que celui-ci est chouette avec Kimbly et les troupes de Briggs et qui nous montre également Mustang, Hughes et Riza lors de la guerre d'Ishval dont les atrocités ont brisé quelque chose en eux. Celui de fin est aussi très bien, très doux centré sur Winry et certains des personnages féminins.
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I love the Flame Alchemist !!!