3 décembre 2009
4
03
/12
/décembre
/2009
00:00
Les Etats-Unis n'existent plus, l'essentiel de la population a été réduite à l'état de zombie par la propagation d'un terrible virus issu d'un hamburger contaminé, nous sommes à présent dans Zombieland. Colombus, le narrateur de l'histoire, ne doit sa survie qu'à un ensemble de règle qu'il suit strictement, il se met à faire équipe avec Tallahasse, la brute experte dans le massacre de Zombie et qui cherche le dernier Twinkie, car les Twinkie ont une date de fraîcheur donc il faut se dépêcher avant que celle-ci n'expire. Leur route croise ensuite celle de Little Rock et Wichita, deux soeurs douées pour les Arnaques. Ensemble, chacun va essayer d'accomplir sa quête personnelle.
Suite à l'avis très positif de Trillian sur ce film, j'ai décidé de me motiver et d'aller voir Bienvenue à Zombieland au cinéma et je n'ai pas été déçue. Le film est très gore avec ses zombies qui passent leur temps à répendre partout toutes sortes de substances liquides et les scènes d'élimination de ceux-ci.
Ce que j'ai préféré ce sont les règles de Colombus qui nous sont présentées en image au début du film et qui sont une compile des manières stupides de se faire tuer dans les films d'horreur traditionnels. Le plus drôle est finalement que tout au long du film apparaît en grosse lettre la règle correspondant à l'action effectuée.
Colombus est très attachant, parce que c'est lui qui n'avait rien du survivant et qui s'en sort parce qu'il fait marcher son esprit pratique et non par je ne sais quel hasard mystèrieux(vous savez comme dans les films où la blonde à forte poitrine arrive à s'en sortir). Mon personnage préféré est Tallahassee, j'aime beaucoup son côté bourrin sans être un parfait demeuré. Une des forces aussi de ce film est que les quatre personnages ne sont pas caricaturaux, chacun dissimule ses propres blessures et rêves, donc ce n'est pas le groupe de survivant complètement cliché auquel on pourrait s'attendre.
Le film est drôle par toutes les références qu'il reprend, par exemple la règle qui dit d'éviter les club de strip-tease, c'est parce qu'il y a un film avec des strip-teaseuses zombies, ou la dérision, comme le fait que les gros se font tuer en premier parce qu'ils ont moins d'endurance. Mais ce que j'ai préféré, c'est bien-sûr l'épisode avec Bill Murray qui est génial(l'acteur comme la scène) et donc le film est très marqué par Ghostbuster, d'ailleurs le choix du twinkie n'est pas forcément innocent, car voici cette scène du 1, qui vous éclairera aussi sur ce qu'est un Twinkie :
C'est donc un film très drôle, qui vaut le déplacement, sans compter que les zombis y sont presque effrayant(le clown dans les toilettes m'a vraiment fait peur^^). Par contre, c'est malin j'ai maintenant envie de revoir Ghostbusters, du coup quand je suis passée à la fnac acheté mon dvd chéri de Star Trek XI, j'ai aussi craqué pour le coffret contenant Ghotsbusters 1 et 2.
Published by The Bursar
-
dans
Children of the Night
2 décembre 2009
3
02
/12
/décembre
/2009
00:08
Mississippi, 1857. Le Capitaine Abner Marsh traverse une mauvaise passe, l'année passée a vu la destruction de cinq des six paquebots qu'il possèdait. Alors quand Joshua Abner avec son air de dandy vient lui proposer de lui revendre la moitié des parts de sa compagnie pour une somme considérable afin que Marsh puisse faire construire un second navire, Marsh ne peut qu'accepter, d'autant que ce ne sera pas n'importe quel navire, Marsh va pouvoir avoir celui de ses rêves, un navire qui surparsserait le paquebot le plus rapide du fleuve, l'Eclipse. En échange d'une telle générosité, Joshua ne demande que d'être co-capitaine, qu'on ne perturbe ni ne questionne ses habitudes comme le fait de dormir le jour et qu'obéisse aux rares ordres qu'il donnera. Marsh ne pense donc plus qu'à une chose, battre l'Eclipse à la course mais son rêve va vite tourner au cauchemar, car Joshua a des ennemis...
Ce livre de George R.R.Martin m'a été offert par Isil dans le cadre du Bloody Swap. J'aimé ce livre, il y a des passages prenants mais d'autre moment où il m'a un peu manqué l''aiguillon du qu'est-ce qui se passe après.
George R.R. Martin nous offre dans ce livre une nouvelle vision du vampire assez loin de ce qu'on trouve habituellement et par là je ne signifie pas qu'il s'est contenté de rajouter un pouvoir inédit mais minable comme l'émission de lumière(je maintiens, luire à lumière du jour, ça sert vraiment rien, de nuit ça aurait été plus utile, en donnant un genre plus "Puisse cette lumière vous éclairer dans les endroits sombres, ou toutes les autres lumieres seront éteintes."), il y a vraiment de la part de Martin un effort d'invention. Et finalement au fil de l'histoire on s'attache à Marsh, malgré son physique disgracieux et le fait qu'on ne voudrait pas manger en sa compagnie, son rêve de battre l'Eclipse rend ce personnage touchant. Joshua a du style mais il était un peu trop idéaliste pour que je m'attache vraiment à lui, car j'aime les personnages machiavélien, comme Jean-Claude dans Anita Blake, qui lui calcule et sait fait preuve de patience pour arriver à ses fins.
Par contre, je ne comprends pas pourquoi le livre s'appelle en français Riverdream, alors qu'en vo, le livre porte le nom du bateau Fevre Dream, et qu'il n'est nulle part question de Riverdream dans le livre.
J'ai énormément aimé le dénouement, par contre je reproche à l'épilogue de ne pas en dire assez, j'aurais aimé savoir si Cynthia a eu son enfant ou pas.
Bref c'est un livre bien écrit, qui nous montre la lutte entre deux opinions opposées autour d'un problème très intéressant, car pourquoi les vampires devraient-ils s'abstenir de se repaître d'humain alors qu'ils leur sont supérieurs et que tel est leur besoin ?
Et pour d'autres avis, je vous renvoie au billet de Craklou et à celui de Chiffonnette.
Published by The Bursar
-
dans
Children of the Night
1 décembre 2009
2
01
/12
/décembre
/2009
01:12

Eh bien oui, le quizz potteresque est de retour et vous voilà en deuxième année, et nous allons voir si cette deuxième année sera l'occasion de révéler l'héroïne qui sommeille en vous ou si au contraire comme Neville vous resterez à l'écart de tous problèmes(et si vous êtes de sexe masculin faites les accords en conséquence car je ne les ferais que quand il y aura officiellement un membre de la gent masculine dans une des team de (re)-reading Hp).
Commençons...
1) C'est les vacances, vous profitez de ces deux mois de repos bien mérité, lorsqu'un Elfe de maison débarque de nulle part et vous annonce que vous ne devez pas retourner à Poudlard parce que des choses terribles se préparent... comment réagissez-vous ? (ou quel accueil réservez-vous à Dobby ?)
2) Lors de votre première année, vous avez eu l'occasion de nouer des liens avec un des élèves issu d'une famille de sorcier et celui-ci vous invite chez lui(et si vous êtes chanceux, c'est un des Weasley) . Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans la demeure d'un sorcier ?
3)Le temps de retourner à Poudlard et venu et comme vous n'avez certainement pas décidé d'obéir à l'Elfe de maison, vous voilà voie neuf trois-quart, sauf que la barrière ne marche pas et vous manquez le Poudlard Express, que faites-vous ? (allez, qui va emprunter la voiture de Mr Weasley ?)
4) Cette année voit l'arrivée d'une célébrité au poste de professeur de Défense contre les forces du mal, connu pour avoir le sourire le plus charmeur qui soit et auteur des très nombreux ouvrages, parmi ceux-ci, lequel voudriez-vous le plus lire(ou lequel est votre livre de chevet ?)
5) Parmi les nombreuses curiosités que recèle Poudlard, il y a ses fantômes, lequel préférez-vous ? (et non, on ne parlera pas des gens que l'on aurait souhaité voir en fantôme histoire de ne spoiler personne).
6) Malheureusement cette année n'est pas aussi paisible que la précédente et rapidement, l'ambiance s'assombrit, le chatte de Rusard et un élève sont retrouvé pétrifié et des rumeurs se répandent dans l'école au sujet de l'héritier de Serpentard et de la chambre des secrets, comment réagissez-vous face à ces événements ?
7) Vous trouvez un journal intime aux pages vierges et qui s'avère s'adresser à vous quand vous écrivez dedans, allez-vous garder ce journal ?
8) Plus ou moins malgré vous, vous retrouvez entraîné dans cette sombre histoire de chambre des secrets et Hagrid vous dit de suivre les araignées si vous voulez obtenir des informations sur ce qui s'est produit cinquante ans plus tôt, que faites-vous ?
9) Nous sommes le 14 février et vous descendez prendre votre petit déjeuner dans le grand hall dans un état d'éveil plus ou moins développé et là en poussant la porte, vous tombez sur la décoration spéciale Saint-Valentin concoctée par Gilderoy Lockhart, tentez-vous de fuir ? allez -vous envoyer un nain-cupidon à quelqu'un ?
10) Si vous deviez descendre dans la chambre des secrets, à quel professeur demanderiez-vous de vous accompagner ?
11) Pour faire le bilan de cette deuxième année, quel aura été votre moment préféré de celle-ci ?
Comme le quizz potteresque de première année, ce n'est pas un tag, mais libre à vous de l'imposer à vos amis si vous êtes une taggeuse compulsive. Vous trouverez le quizz potteresque de première année ici.
Bonne promenade à Poudlard et rendez-vous le mois prochain pour le quizz potteresque de la troisième année.
Published by The Bursar
-
dans
(Re) Reading Hp
30 novembre 2009
1
30
/11
/novembre
/2009
12:49
En ce dernier jour de Novembre, c'est le jour de parution de mon billet sur Harry Potter and the Chamber of Secret, dans le cadre de (Re)-reading HP. Comme son prédecesseur, cet article contient des spoilers.
un résumé possible de ce volume : à la suite de sa première année, Harry a appris des choses comme le fait que ce n'est pas parce que son prof de potion est méchant qu'il complote contre l'école, donc dans ce volume, quand une mystèrieuse bête se met à attaquer les élèves, c'est son ennemi juré, Draco, qu'il se met à soupçonner et bien qu'il soit devenu plus prudent, ce volume sera encore l'occasion de découvrir la faculté d'Harry d'agir d'abord et penser ensuite, qualité qui fait de lui un héros.
Ce livre fait moins roman jeunesse que le précédent, même si certains épisodes comme l'arrivée à l'école dans la voiture de mr Weasley sont encore très nettement dans cette logique. Autant en relisant le 1, le début chez les Dursleys m'avait moins gêné parce qu'il posait l'ambiance, autant dans cet opus, j'ai retrouvé l'impatience de mes précédentes relectures pour arriver à la fin de cette partie, qui en fait n'apporte pas grand chose, puisqu'à chaque fois, ça nous redonne une vision de la méchanceté des Dursleys et de leur parfaite horreur de la magie.
D'ailleurs sur le chapitre des Durselys comme famille d'accueil, je trouve que Dumbledore a été trop loin avec Harry, parce qu'il le laisse chez les Dursleys comme si, confier un bébé ce n'était rien, et il laisse juste une petite vieille pour le surveiller, tout ça pour qu'Harry n'ait pas à être confronté trop vite à sa célébrité et pour éviter de montrer l'intérêt qu'il lui porte. Mais ça n'aurait pas été plus simple ou plus humain d'envoyer quelqu'un genre Lupin(d'ailleurs, il aurait tout de même pu faire l'effort d'essayer de prendre contact avec, non, c'est tout de même le fils de James) ou Macgonagall, voire même Snape, pour lui rendre visite de temps en temps et comme ça s'assurer que les Dursleys ne maltraitent pas Harry mais du coup c'est sûr on aurait perdu le côté découverte du 1 et la grosse caricature des Dursleys mais en même temps, je trouve que la question de la maltraitance est excessive à notre époque : pourquoi personne n'a alerté les services sociaux ?

Après c'est méchant, mais j'ai été très heureuse quand Colin Creevey a été pétrifié, et pour Gilderoy, j'ai adoré le moment où Snape a la bonne idée de proposer que Gildy parte affronter le monstre de la Chambre des Secrets, c'est tellement jouissif, parce qu'au bout d'un moment les scènes où on le voit dire qu'il sait mieux que tout le monde ce qu'il faut faire sont lassantes. Dans cette scène aussi qui est sympa, c'est la réaction de Snape à l'annonce d'une nouvelle victime, c'est un petit détail mais qui montre qu'il n'est pas si pourri que ça et que lui aussi est affligé comme le reste du corps enseignant par ce qui se passe. Au sujet de cette scène, il y a d'ailleurs une incohérence à mon avis :
'It has happened,' she told the silent staff room. 'A student has been taken by the monster. Right into the Chamber itself.'
Professor Flitwick let out a squeal. Professor Sprout clapped her hands over her mouth. Snape gripped the back of a chair very hard and said, 'How can you be sure ?'
'The heir of Slytherin,' said Professor McGonagall, who was very white, 'left another message. Right underneath the first one. Her skeleton will lie in the Chamber for ever.'
Professor Flitwick burst into tears.
'Who is it?' said Madam Hooch, who had sunk, weak-kneed into a chair. 'Which student ?'
'Ginny Weasley,' said Professor McGonagall.

A votre avis, McGonagall a utilisé les feuilles de thé de Trelawney pour obtenir le nom de la victime ? Parce que si on regarde bien, le message tel que McGonagall l'énonce ne comporte pas le nom de la victime, c'est just "Her body" et c'est seulement après que McGonagall va ordonné aux autres de s'assurer qu'aucun élève ne traîne à l'extérieur des dortoires, ce qui veut donc dire qu'il n'y a pas eu d'appel de fait avant l'arrivée de McGonagall pour savoir qui est la victime(sinon, on aurait pu aussi s'appercevoir qu'Harry et Ron n'était pas où ils étaient sensés être). Donc comment McGonagall a-t-elle pu savoir que c'était Ginny ?
Sinon, j'ai reperé deux détails dans la conduite de Snape qui m'ont intrigué et où je me suis demandée si c'était une pure coïncidence ou s'il y avait une raison cachée :
- lors du club de duel, quand Snape dit à Draco de lancer un sort à Harry faisant apparaître un serpent(car on a de bonnes raisons de penser que c'est Snape qui lui dit le sort à jeter et non Draco qui le choisit), se pourrait-il que ce ne soit pas innocent ? car Dumbledore, à ce stade du récit, peut très bien se douter qu'Harry est un Parselmouth et demandé à Snape de trouver un moyen durant le club de duel de vérifier cette théorie, ça s'appuie aussi sur le fait que Snape a la fin regarde Harry avec "a shrewd and calculating look", ce qui pourrait vouloir dire que lui a tiré une autre conclusion de la situation.
- l'autre c'est page 290, quand Harry voit les araignées se diriger vers la forêt en sortant du cours d'Herbology et que Snape vient chercher la classe pour l'emmener au cours suivant qui est celui de Défense contre les forces du mal, alors qu'en fait c'est déjà lui qui a escorté la classe au cours d'herbology, or à ce moment là c'est logique que ce soit lui puisque les élèves sortent de son cours mais pourquoi à ce moment-là c'est encore lui alors que ce ne sont pas des élèves de sa maison et que ce serait plus logique que ce soit Gildy ou Sprout à ce moment-là...Est-ce lui simplement parce qu'il a pu emmener une autre classe en herbology donc peut en escorter une sur le chemin du retou, ou est-ce une manière discète de le faire veiller sur Harry, car vu l'importance qu'il a pour les plans de Dumbledore, ce serait ballot qu'il se fasse étriper par l'héritier de Serpentard entre deux cours.

Dernier petit détail qui m'a intrigué à l'intention de celles qui ont lu les livres suivant : lorsque Harry et Ron se font embarquer par Snape dans son bureau à leur arrivée et qu'il cherche à savoir ce qu'est devenue la voiture, on a cette phrase : "This wasn't the first time Snape had given Harry the impression of being able to read minds." vous croyez que ça a un rapport avec ses talents d'occlumans dans le 5 ou c'est juste une remarque pour renforcer le côté effrayant du personnage ?
Pour finir, j'ai trouvé Wood toujours aussi drôle avec son acharnement à gagner la coupe de Quidditch : "Get to that Snitch before Malfoy or die trying, Harry." mais j'aime aussi énormément le moment où Harry et Ron spéculent sur l'absence de Snape à la cérémonie du choipeau alors qu'il est derrière eux, certainement en train d'entendre l'intégralité de leurs remarques.


A venir le quizz potteresque 2ème année et un billet sur un des albums de Ministry of Magic et si vous voulez lire les autres articles sur ce livre ou le précédent je vous renvoie au billet de Cachou qui contient les différents liens vers ceux-ci.
Published by The Bursar
-
dans
(Re) Reading Hp
29 novembre 2009
7
29
/11
/novembre
/2009
23:49
Tout commença à Rome, le 20 décembre 1514, lorsque le fils du capitaine de police Barberi vint trouver le jeune Guido Sinibaldi pour l'avertir qu'une chose terrible s'était produite à la colonne de Marc-Aurèle : un corps décapité a été trouvé sur la statue de l'empereur ainsi que l'inscription "Eum qui peccat...". La particularité de la mise en scène attire l'attention du jeune Guido qui, du coup, se prend d'intérêt pour l'affaire, ce qui va l'amener à croiser la route d'un grand esprit qui ne voit dans cette affaire que le début d'une série de crime et qui est décidé à les empêcher, et cette personne n'est autre que Léonard de Vinci. Ensemble, ils vont donc tenter de faire la lumière sur cette affaire qui est en train d'embraser Rome et qui pourrait même mettre en péril le Vatican.
Les Sept crimes de Rome de Guillaume Prévost avait au départ suscité ma curiosité parce qu'il mettait en scène Léonard de Vinci dans le rôle d'enquêteur. Au début du livre, j'étais un peu sceptique quant au choix d'un narrateur à la première personne, parce que c'est souvent peu crédible quand on essaie d'écrire sur une période différente de la nôtre, car l'auteur parfois se perd dans des précisions qu'il n'est pas logique de voir chez un tel narrateur comme c'est le cas chez Stephanie Barron. Ici, il faut juste faire abstraction du fait que le narrateur n'écrit effectivement pas dans le style qu'on attendrait d'un texte du 16ème siècle, mais n'est pas Umberto Eco qui veut mais au moins, l'auteur ne fait pas de maladresse en essayant de maintenir une illusion qu'il n'est pas capable de soutenir, comme c'est le cas quand Stephanie Barron cherche à vraiment faire comme si c'était bien un texte écrit par Jane Austen, ce qui ne fait qu'aboutir à certaines lourdeur. En plus de ça, c'est tout de même plus facile de rentrer dans une histoire écrite dans le style de notre époque qu'à la façon du seizième siècle, j'aime bien Rabelais mais c'est moins facile de rentrer dedans.
L'histoire est vite assez prenante, d'autant qu'elle nous entraîne dans les ruines de la Rome antique et nous montre la Rome corrompue de l'époque, ce qui n'a pu que me réjouir puisque j'ai étudié les Regrets de Du Bellay, donc c'est plaisant de se retrouver dans cette ambiance qui suscitera les critiques de Du Bellay. Il y a aussi une dose d'intrigue politique et avant qui que ce soit se méprenne, ça n'a rien à voir avec le Da vinci code, ici on ne va pas offrir d'histoire de nouvel évangile ou de grandes révélations sur le Christ, juste une série de crime à la symbolique mystérieuse et qui tourne en dérision l'autorité du pape, puisque c'est lui le souverain de Rome.
La résolution du crime vaut la peine, puisque finalement rien ne laisse prévoir avant la révélation de son nom qui il est ou ses motivations. Du point de vue historique, je ne peux absolument pas juger du texte car mes connaissances se limitent essentiellement au fait qu'il était facile d'y attraper la pelade et différentes maladies vénériennes(merci Du Bellay).
Par certains points, le livre évoque le Nom de la rose d'Umberto Eco, dans les deux cas, l'histoire commence quand le narrateur est un vieillard et s'apprête à consigner le récit d'événement terrible dont il fut le témoin, jeune homme sans vraiment d'expérience(même si Guido est beaucoup moins naïf qu'Aldo) qui va assister dans son enquête un homme de génie(et Guilaume de Baskerville renvoie à Guillaume d'Occam) et dans les deux, il y a une femme envoutante qui va prendre l'initiative sexuelle mais qui n'aura pas vraiment de rapport avec l'histoire.
Maintenant, le livre qui me ferait envie c'est les larmes de Machiavel de Raphaël Cardetti, où cette fois, c'est Machiavel qui mène l'enquête, mais ce ne sera pas pour tout de suite vu qu'il faut que je finisse Riverdream et que je lise The Darcys and the Bingleyx et après j'ai d'autres livres en attente dans ma pal.
Published by The Bursar
-
dans
Le crime est notre affaire
28 novembre 2009
6
28
/11
/novembre
/2009
22:59
Perpette a été condamné à 622ans de prison, pour ce qui est selon lui une erreur judiciaire et il est vrai qu'avec sa myopie, ses grandes réflexions sur la condition du prisonnier et son absence de vices, on a dû mal à croire qu'il ait pu faire quelque chose lui valant la perpétuité ou comme il préfère le dire à 622 ans de prison. Il a pour compagnon, Monte-Cristo, un rat très cynique, qui gère l'essentiel du marché noir de la prison et qui a de l'amour, de la bonté, de la compassion et de la générosité à des prix raisonnables.
Dans cette prison on croise également : le condamné à mort dont l'exécution est sans cesse repoussée, le détenu cocufié de façon peu discrète par sa femme, le détenu tellement vieux qu'il a oublié à quoi une femme ressemble, le cuistot dont la cuisine provoque périodiquement des mutineries ou encore le médecin qui considère que le serment d'Hippocrate ce n'est qu'une erreur de jeunesse.
Perpette c'est une bande-dessinée à l'humour noir, et qui offre toute une vision de la condition du prisonnier et son absurdité. J'ai beaucoup ri en lisant les quatres tomes, c'est d'ailleurs dommage qu'il n'y en ait que quatre, parce que je ne me lasse pas des remarques un brin cruelle de Monte-Cristo et des infidélités de la femme de l'un des détenu.
Les 4 tomes de cette série sont :
1) Mauvaises Fréquentations 2) Un rat dans ma soupe 3) Docteur j'ai le cafard...
4) Il y a un Dieu pour les voleurs.
Et histoire de vous donner un aperçu, voici deux extraits :


Published by The Bursar
-
dans
Du coté des bulles
27 novembre 2009
5
27
/11
/novembre
/2009
02:18
Suite à ma lecture de l'article élogieux d'Iluze sur cette série, j'ai eu envie de m'y plonger et c'est à présent chose faite puisque j'ai enfin pu mettre la main sur les trois premiers tomes : Résurrection, la danse macabre, Dracula.
L'au-delà n'est pas ce que l'on croit. Les morts se retrouvent sur résurrection réincarné en diverses créatures mythiques selon la gravité de leur crime, les fanatiques religieux sont des loup-garous, les violeurs sont devenus des centaures et les grands criminels sont des vampires car nous sommes dans un monde inversé, donc plus l'on a commis de crime, plus on est haut dans la hiérarchie, et à l'opposé, il y a les Lémures, les esprits de leur victimes qui viennent les hanter pendant leur sommeil et contre qui Dracula, le chef des Vampires, mène une guerre.
C'est dans ce monde que va débarqué Heinrich, soldat nazi tombé sur le front est, qui a un air innocent et qui rêve de retrouver la femme de sa vie, une juive qui a été arrêtée par la gestapo, mais Heinrich est un vampire et à la fin de son entraînement, il devient Requiem, le chevalier vampire, là pour imposer le code des ténèbres. Avec ses idées d'honneurs et son air gentil, il est difficile de l'imaginer comme un monstre, or il ne peut qu'en avoir été un, pour être un vampire, mais en plus de cela, il dissimule un autre secret qui pourrait lui valoir la mort s'il était révélé, tandis qu'il a le malheur de gêner un complot visant à renverser Dracula.
Les graphismes sont tout à fait remarquables, je trouve Requiem tout à fait craquant et les armures et les épées sont vraiment sublimes. L'histoire est assez prenante, parce que d'un côté, on essaie de comprendre comment cette gueule d'ange qu'est requiem a pu commettre des atrocités telles qu'il se retrouve à l'état de vampire(et là, on parle de vrais vampires, bien cruels, doués au combat et avec une vraie vie sexuelle, et pas la version bisounours qui fait de la lumière, de la même manière, les loups-garous sont pas du genre à se promener torse nu et à jouer les baby-sitters...) et on se demande aussi s'il va finir par pouvoir retrouver celle qu'il aime, mais ça, moi, ça m'intéresse, c'est plus les luttes de pouvoirs qui m'intéressent et Thurim. J'aime aussi le fait que l'on découvre au fur et à mesure Renaissance, avec les différents types de réincarnation, avec aussi comme point original, le fait que le temps soit lui aussi inversé, ainsi les vampires naissent vieux et ne font que rajeunir.
C'est donc une série intéressante, où l'on retrouve Néron, Caligula, Attila, Elizabeth Bathori ou Dracula. Je lirais donc la suite avec grands plaisirs et en plus j'ai vu qu'il y avait un spin-off, Claudia, chevalier vampire, qui doit aussi être intéressant, car j'aime bien Claudia, qui est un vampire tellement pervers que les lémures ne la visite plus et qui est bien décidée à mettre Requiem dans son lit(enfin, là, on la comprend^^). Il faudrait aussi que j'essaie Rapaces, qui a aussi pour thème les vampires.
Published by The Bursar
-
dans
Children of the Night
25 novembre 2009
3
25
/11
/novembre
/2009
21:07
Cachou m'a tanné pour que je vois ce film, donc ça y est, c'est fait. Je n'ai pas détesté, mais je me suis pas mal ennuyée.
L'histoire est celle de deux êtres qui s'ennuient et sont dépaysés au Japon et qui vont se rapprocher l'un de l'autre et tromper ensemble leur ennui, avec d'un côté Bob Harris, la star dont les heures de gloire sont plutôt derrière lui, dont le mariage a perdu son intérêt et qui est là pour tourner une pub pour le whisky et de l'autre, Charlotte, la jeune épouse, fraîchement diplômée qui ne sait pas quoi faire de sa vie et qui s'ennuie ferme pendant que son mari bosse.
C'est donc la rencontre de deux personnes insatisfaites par leur situation et qui vont ensemble donner de l'intérêt à une expérience qui semblait bien partie pour être mauvaise.
Pour ma part, la magie n'est pas passée, j'ai beaucoup regardé l'heure, car j'ai besoin qu'un film ait une ligne directrice, qu'on ait l'impression d'aller vers quelque chose, or là c'est plutôt le genre de film, où on se dit que ça pourrait durer des heures et des heures, sans progresser davantage. En plus, le thème de l'ennui n'est pas forcément un thème qui m'attire, j'ai plus envie de secouer les personnages pour leur demander pourquoi ils n'ont pas emmené de livres avec eux, ils auraient pu se douter que le voyage serait chiant, surtout la fille, parce qu'elle est tout de même sensé être diplômé de philo, vous n'allez pas me faire croire que ce genre de personne est capable de voyager sans un livre ?
Le jeu des acteurs était bon mais tout cela m'a laissé de marbre et avec la hâte de voir le film se finir.
Published by The Bursar
-
dans
Moving Pictures
24 novembre 2009
2
24
/11
/novembre
/2009
20:30
Après Quidditch through the Ages, il est temps pour moi de vous parler du second livre publié par J.K. Rowling au profit de l'association Comic Relief : Fantastic Beasts and where to find them.
Ce livre se présente comme un fac-simile du manuel appartenant à Harry Potter. Niveau contenu c'est un dictionnaire des créatures magiques, avec une classification selon leur degré de dangerosité.
Le livre sur le quidditch m'a davantage passionnée, parce que là, c'est une successions de description donc c'est monotone, et de toutes manières, je préfère le Quidditch aux créatures magiques. Pour moi, l'introduction a été la partie la plus intéressante du livre, qui présentait le problème du mot bête, ou comment le définir ? et qui nous présente l'histoire des régulations et des mesures prises pour dissimuler aux moldus l'existence des créatures magiques.
Par contre, ce livre est plus drôle que celui sur le Quidditch parce qu'il est annoté par Harry et Ron, mes commentaires préférés étant ceux relatif à Hagrid.
C'est un livre sympathique mais qui ne vaut pas forcément la peine d'être acheté, d'autant que du point de vue contenu, ça n'apporte pas énormément, en plus ce n'est même pas rédigé comme un manuel scolaire, ce qu'il est pourtant sensé être.
Published by The Bursar
-
dans
(Re) Reading Hp
21 novembre 2009
6
21
/11
/novembre
/2009
17:40
L'impensable s'est produit, le Doyen a accepté un poste dans une autre université, l'archichancelier est furieux et comme si ça ne suffisait pas, Cogite découvre que pour conserver sa principale source de revenu, l'Université de l'Invisible doit avoir disputé au moins un match de football en vingt ans. Les mages vont donc devoir disputer un match s'ils veulent préserver l'intégrité de leur plateau de fromage.
Ce trente-septième volume des Annales du Disque-monde est tout aussi réussi que les précédents. Au début, j'étais un peu sceptique avec cette idée du foot et des rivalités entre club mais finalement, ça reste du Pratchett, donc au fil des pages, la magie opère et même si on n'est pas fan de foot, on ne peut s'empêcher de rire devant les difficultés que les mages ont à résoudre.
Ce livre a pour thématique le foot, Roméo et Juliette, les romans à l'eau de rose et le monde de la mode. C'est aussi l'occasion de rencontre le professeur Bengo Macarona, de voir Vétérini ivre et de retrouver Lady Margolotta. Nous retrouvons le Dr Hix, déjà présent dans Making Money, le chef du département des Communications Post-Mortem et un méchant par statut officiel au sein de l'UI, Rincevent est aussi là et nous découvrons enfin le prénom du Doyen(par contre pour son nom on peut encore attendre). L'économe a mystérieusement disparu, bien qu'il soit mentionné deux fois, apparamment il a sombré au sein de la vallée des grenouilles séchées au point qu'il n'est plus capable de faire les comptes(la deuxième référence à l'économe, Tortoise, indique qu'il faut comprendre l'épisode de la virgule comme le fait que l'économe n'est plus capable d'utiliser les nombres décimaux, c'était le point qui me manquait précédemment pour fixer mon interprétation).
Dans les nouveaux personnages, j'ai adoré Mr Nutt, au début j'ai cru que c'était la pauvre créature dérangée comme on trouve dans Pieds d'Argile et finalement il s'est avéré beaucoup plus intéressant que ça.
L'histoire comportait aussi quelques clins d'oeil aux tomes précédents. J'adore la complexité qu'a pris Ankh-Morpork à travers les livres et ce mouvement qui fait que nous suivons les projets de Vétérini pour améliorer la cité. J'aime aussi beaucoup l'évolution des nains et des trolls.
Je pense qu'il faudra attendre longtemps avant le prochain, que je n'attends pas avec hyper d'impatience, vu que normalement c'est I shall wear midnight, un des Pratchett jeunesses, d'une série que j'aime beaucoup moins. Donc il va falloir beaucoup de patience avant Raising Taxes.
Je vous laisse sur une citation(pour davantage, j'en ai mis de nouvelles dans ma liste) où pour la première fois, il y a une référence à Jane Austen chez Practchett :
"Her reading had left her pretty much an expert on what to do if you were in a romantic novel, although one of the things that really annoyed her about romantic novels, she had confided to Mr Wobble, was that no one did any cooking in them. After all, cooking was important. Would it hurt to have a pie-making sequence ? Would a novel called Pride and Buns be totally out of the question ?"
Published by The Bursar
-
dans
La tortue se meut