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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 23:22

SDC13382Voici le billet sur les deux jours que j'ai passé en compagnie de Cachou, qui a eu la gentillesse de m'accueillir et de m'emmener visiter Bruges et Ostende.


Ces deux jours ont été fort en fou rire(mais ne croyez pas Cachou, je n'ai pas l'esprit si mal tourné...et puis c'est la faute à Dali). En tous cas, vous n'aurez pas le droit à la photo des deux statues de la plage d'Ostende qui a mes yeux étaient en pleine extase sexuelle... parce que, au moment je m'apprêtais à prendre la photo, je me suis aperçue qu'il y avait juste en dessous des gens fortement dévêtus(qui n'était en pas des nudistes).

   

Le jeudi, nous sommes allées à Bruges avec ses multiples chocolatiers :


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Pour ma part je me suis approvisionnée chez Chocoholic. Nous avons aussi trouvé des boutiques ambiance Noël :


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Nous avons découvert l'univers des souvenirs kitsch :


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De mon côté, j'ai acheté ça :

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Sur l'un et l'autre, il y a écrit Bruges, par contre, nous n'avons pas pensé à prendre en photo les dragons à paillettes violettes qui faisaient de la moto.


J'ai découvert les gauffres belges(et me suis mis de la crême sur mon pantalon) :


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Nous sommes allées à une expo Dali(ce qui explique peut-être ma lecture de certaines statues ensuite et notre choix de film pour la soirée...), nous avons évoqué les différences entre les chèvres et les moutons et nous avons profité de l'architecture :


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Ensuite, nous sommes allées à Ostende, car après l'arrêt chocolat, je voulais voir la mer du nord :


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Et nous nous sommes arrêtée dans un petit salon de thé à la décoration sympathique :


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Où j'ai découvert que la Krieg St Louis n'a pas tout à fait le même goût que la bécasse :


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et où j'ai opté pour une tarte à base de pommes :

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Ensuite nous sommes allées sur la plage :


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Comme je n'ai peur de rien, j'ai osé aller tremper mes pieds dans la mer(l'une des photos est chez Cachou).

 

Et bien-sûr Thumper fut de la partie :


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  Ensuite nous avons débattu sur le sujet d'une statue, au sujet de laquelle j'ai dû dire que cela représentait une partouze(Neph, tu voulais du reportage, te voilà servie) :


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Sur le parking, nous sommes tombées sur ça :


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Puis nous avons regagné Tournai, où j'ai été présenté à Cachou-le-chat, découvert toutes sortes de petites manies de Cachou dont je ne vous dirai rien, visiter son spatieux appartement et vu en vrai sa bibliothèque, avec the découverte :


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Cachou a tenté de faire cohabiter Cachou-le-chat et Thumper :


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Et pour finir la soirée, nous avons regardé un film de Woody Allen, mais pas n'importe lequel : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe(sans jamais oser le demander), qui fut un grand moment de rigolade.

Et avant cela j'ai fait découvrir à Cachou BlackAdder donc on s'est retrouvé à regarder un épisode de Blackadder goes forth(celui où Blackadder est condamné à mort pour avoir tué le pigeon de Melchett).


Le vendredi, nous sommes levées un peu tard(comprendre Cachou s'est réveillée, mais moi j'ai émergé assez tardivement, en tout cas, je fus très heureuse de ne pas avoir agressée par Cachou-le-chat pendant la nuit). Pour rester notre thématique, nous avons regardé ce clip pendant que je prenais mon café(car Cachou ne se rappelait plus du tout de cette scène de The Meaning of life) :



Nous avons bien-sûr regardé ensuite la scène suivante avec les protestants, puis le moment où John Cleese fait cours à ses élèves sur the Vagina Juices. Nous avons disputé deux parties de Il était une fois, où Cachou à tout de même conclu un de ses contes de fée par un mariage consanguin.

Puis nous sommes finalement allées à la Bourse aux livres. Le bilan en est que c'est beaucoup plus agréable que Boulinier car il y a beaucoup d'espace à l'intérieur, il y a aussi un plus grand choix, par contre c'est plus cher, même si à la bourse, il y a la promotion 3 pour 2.

Le résultat des courses, en dehors de mon nouveau crâne et de mon nouveau coupe-papier qui ne figurent pas sur la photo, voici mes achats :

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Et dans le détail, nous avons, sur le plan alimentaire :

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Les caramels sont très bons, le Galak aux speculas c'est sympa mais ce ne sera pas ça mon péché mignon, le mien s'appelle Lindemans Apple, c'est-à-dire de la bière aromatisée à la pomme(par contre, je n'ai pas trouvé de Kit-Kat chocolat blanc).


Sur le plan des livres, en dehors de Deep Domains que l'on voit parmi les chocolats, parce que c'est un livre acheté à Bruges, nous avons d'abord, les livres purement d'agrément, dont les couvertures vont vraiment plaire à Neph :


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Et de l'autre, nous avons les utilitaires, que j'ai acheté à cause des concours histoire de parfaire ma culture littéraire. Les seules exceptions sont Sade, parce que j'ai enfin trouvé la Juliette ou les prospérités du vice !!!! et l'édition des Crimes de l'amour avait l'air sympa. J'ai aussi succombé aux charmes de deux vieux manuels de vocabulaire latin :


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- la religieuse de Diderot

- Sermon sur la mort de Bossuet

- les paradis artificiels de Baudelaire

- Zazie dans le métro de Queneau

- Cyrano de Bergerac d'Edmon Rostand

- Les prospérités du vice de Sade

- Mythologies de Barthes(bon, j'admets, c'était peut-être plutôt par plaisir).

-La maison de rendez-vous de Robbe-Grillet

- L'herbe de Claude Simon

- L'emploi du temps de Michel Butor

- Petites poèmes en prose de Baudelaire

- La nausée de Sartre

- Dans le Labyrinthe d'Alain Robbe-Grillet

- Pourquoi la Grèce de Jacquelin de Romilly(oui, là aussi, l'utilité n'est pas immédiate mais un Romilly, ça ne se refuse pas)






   

Et si on compare avec les achats de Cachou(le tas à droite) :


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Oui, mais moi, j'ai une excuse : je ne compte pas retourner à la bourse aux livres avant longtemps. Et en plus, je suis repartie avec P&P&Zombies que Cachou a bien voulu me prêter.


Et pour finir, j'ai enfin goûté les fricadelles(et découvert ce que c'était par la même occasion) :

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J'ai donc passé deux jours super en compagnie de Cachou et j'espère que nous aurons d'autres occasions de remettre ça.

 

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 23:45

hot_fuzz.jpgComme je viens de revenir de chez Cachou, je ramène avec moi plein de choses merveilleuses, donc aujourd'hui je vais vous parler de Hot Fuzz(et demain vous aurez droit à du kitsch, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe et des livres). C'est un film que je voulais voir depuis longtemps et que j'avais découvert par Neph.


Nicholas Angel est le flic modèle, sorti meilleur de sa promo à l'école de police, devenu un officier de police hors pair, sans cesse en train d'améliorer ses compétences et au taux d'arrestation extrêmement plus élevé que ses collègues, ce qui fait que ses supérieurs décident de se débarasser lui parce que son excellence souligne leur propre incompétence. Ainsi Nicholas se trouve promu au grade de sergent et muté dans le petit village de Sandford, l'endroit le plus paisible d'Angleterre, où le taux de criminalité est au plus bas.  Son application extrêmement rigide de la loi va faire tâche dans le paysage, où les infractions sont punies par des offrandes alimentaires au poste de police, tandis que son partenaire, Danny Butterman, le fils du chef de la police locale, rêve d'imiter les super flics des films d'action et lui voue de ce fait une forme de vénération. Mais des accidents vont avoir lieu dans le village, qui vont amener Nicholas à penser qu'il y a un meurtier à Sandford...


J'ai adoré ce film, dont l'histoire de meurtres a un côté très chapeau melon et bottes de cuir, car c'est suffisamment délirant pour être un épisode de cette série(mais surtout le moment où tout le monde se met à sortir des armes, en particulier celle à vélo, c'est vraiment une chose qui aurait pu se produire, vu qu'il y a plusieurs épisodes avec des villages anglais bizarres, qui conspirent par le biais de plan assez originaux et au moins un où une vieille dame ou quelqu'un déguisé en vieille dame sort une arme du panier d'un vélo). Niveau référence le film renvoie à Bad Boy II et à Point Break, que je n'ai pas vu. C'est assez drôle de voir comment le film qui nous parle d'un gentil policier, bien respecteux de l'ordre, va tourner au gros film d'action, c'est très hilarant.


Hot-Fuzz-free-2007.jpgLe casting est prestigieux, avec Simon Pegg et Nick Frost dans notre duo héroïque, Jim Broadbent(le professeur Slughorn dans hp6) joue le chef de la police, Bill Nighy(qui à ce propos va jouer dans HP7 !!!) dans le rôle du supérieur de Nicholas à Londres qui apparaît peu mais qu'on ne peut manquer de remarquer, et bien-sûr Timothy Dalton, en méchant bien repérable et qui rend certains passages savoureux, par le fait qu'on a un ex-bond dans l'histoire.

Il est à noté que Peter Jackson apparaît dans le rôle du père Noël qui a transpercé la main de Nicholas et Cate Blanchett dans le rôle de l'ex de Nicholas.


J'ai énormément apprécié la manière dont la situation se dénoue dans le village, et la relation qui se noue entre Nicholas et son partenaire. En plus, j'ai pas mal compati à la situation de ce pauvre Nicholas.


Dans les scènes que j'ai particulièrement aimé, il y a le début sur la scène de crime, où Nicholas découvre l'identité du nouveau copain de son ex, la dernière et l'avant-dernière apparition du cygne et le moment où Nicholas quitte Londres avec sa plante verte.

J'ai aussi aimé le côté gore des meutres, qui n'est pas sans évoquer Shaun of the dead(que je n'ai pas vu mais que j'ai aussi ramené dans mes sacs...), c'est encore mieux qu'un Barnaby(et il y en a pourtant des biens gores et bien tordus dedans).


J'ai adoré ce film et j'ai hâte de voir Shaun of the Dead, je remercie Cachou qui a eu la gentillesse de me les procurer.

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 00:37

W.H-jpgAujourd'hui nous allons parler de mon texte favori d'Oscar Wilde, the Portait of Mr W.H., que je viens de relire à l'occasion d'une lecture commune avec Karine :). J'ai du lire ce livre pour la première fois quand j'étais au lycée parce que ça faisait partie des rares éditions anglaises de ma bibliothèque de campagne(en fait c'était une édition bilingue) et je l'ai relu une autre fois en prépa, parce que j'avais eu une explication de texte à faire sur un passage. Du coup, quand je l'ai découvert dans la pal de Karine :), je n'ai pu résister à la tentation de faire une relecture de ce texte.


Cette nouvelle est une histoire de faussaire, ou jusqu'où l'on peut aller pour prouver une théorie. La théorie ici porte sur l'identité de W.H., la personne à qui les sonnets de Shakespeare sont dédiés.

Tout commence par une discussion entre le narrateur et son ami Erskine sur les faux dans le domaine de l'art, qui va conduire Erskine a raconté l'histoire de son ami Cyril Graham, un jeune homme passionné de théâtre, qui un jour acquiert la conviction que W.H. n'est pas lord Pembroke, comme tout le monde le pense, mais un acteur spécialisé dans les rôles féminins à cause de sa beauté et qui répondrait au nom de Willie Hughes. Cyril n'a aucune preuve de ce qu'il avance en dehors de la simple conviction qu'il a tiré de l'analyse des sonnets et finit par commander un portrait de W.H. de façon à prouver à Erskine l'existence de celui-ci. Mais Erskine découvre la vérité et Cyril se suicide pour prouver la force de sa conviction tout en léguant à Erskine le tableau et la tâche de faire savoir au monde la vérité sur Willie Hughes. Ce récit touche le narrateur qui se met à son tour à croire à Willie Hughes et à poursuivre la quête entreprise par Cyril.


SonnetsDedication.jpgC'est une nouvelle passionante qui nous entraîne dans le domaine de l'érudition Shakespeare, par le biais du problème de l'identité du mystérieux W.H. mais ce n'est pas juste une question d'érudition où l'on cherche la vérité sur un point de détail, car à travers l'identité de W.H. se pose le problème de l'interprétation des Sonnets, car par le biais de Cyril et du narrateur, Oscar Wilde va montrer comment les sonnets sont porteurs d'une réflexion de Shakespeare sur le théâtre.


L'argumentation elle-même est très bien présentée, elle ne nécessite aucune connaissance des Sonnets ou de Shakespeare, car les vers sur lesquels la théorie s'appuie sont cités et leur interprétation est donné, tout comme souvent celle qui est faite d'ordinaire, donc on peut suivre facilement la progression des personnages dans leur quête de W.H. et avoir soi-même par moment envie de croire dans cette théorie. Car c'est une lecture passionnante des sonnets qui est proposé, mais la seule famille en est que l'on ne peut prouver l'existence de W.H.


C'est un sujet passionant et la narration en elle-même rend cette lecture agréable, car cette théorie ne sera pas sans conséquences pour ceux qui la poursuivent. J'ai particulièremet aimé le thème des faux ou les manipulations qui se font au nom de cette théorie.


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C'est là ma seconde lecture dans le cadre du challenge English Classics et on se retrouve vendredi pour le récit de ma visite chez Cachou, car je m'en vais la retrouver dans quelques heures pour une découverte de la Belgique et Thumper sera impliqué.

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 22:32

oiseaux--23.jpgIl y a quelques temps, par la newsletters de la Comédie Française, je découvre qu'une pièce d'Aristophane va être jouée, je ne m'arrête pas vraiment à lire le résumé et je vais aussitôt sur le site pour plus d'information.

Sur le site, on trouve le résumé de la pièce écrite par Aristophane, du coup, toute contente, je réserve un billet pour le samedi 10 avril, n'ayant pas envie d'attendre mai pour voir cette pièce.

Un peu avant la représentation, je commence à me poser des questions quant à la mise en scène et surtout sur les costumes, vu qu'il n'y a qu'une photo très floue sur le site, du coup je me suis demandée ce que ça pouvait bien cacher comme modernisation, mais j'étais finalement assez loin du compte.


Trente minutes avant le début de la pièce, je feuillette le livret qu'on m'a donné à l'entrée et découvre la présentation de la pièce avec en particulier ceci : "Représentez-vous aussi un monde idéal, calqué sur la ville de Coucou-les-Nuées décrite par Aristophane dans les Oiseaux et revue par Alfredo Arias. Deux femmes..."

C'est le choc, parce que là, je comprends que l'heure et demi que dure la pièce va être très longue, car je découvre que ce qu'on m'a vendu sous le nom d'Aristophane n'est pas de l'Aristophane mais sa version revue et corrigée par Alfredo Arias...sauf que je me fiche de sa vision des Oiseaux, c'est celle d'Aristophane que je voulais.(et pour laquelle j'ai payé...car en catégorie B, c'est pas le même prix qu'une place de cinéma).

En plus, ce qui déjà continue de plomber l'ambiance, je découvre que les deux personnages principaux qui sont des vieillards, sont devenues des femmes dans cette version(et je n'ai toujours pas compris après coup, ce que ça apportait de plus, à part la possibilité de censurer discrètement la pièce, qui contient des passages intéressants quant à l'homosexualité grecques, qui bien-sûr ont ainsi disparu), et l'histoire se déroule à présent devant la comédie française, les Oiseaux étant devenus des comédienzeaux, et les dieux ont été remplacé par les puissants... et franchement je n'étais pas allée voir de l'Aristophane pour me taper des allusions au président de la république, à la politique d'immigration et aux banlieues...


les-oiseaux.gifLa pièce d'Aristophane raconte l'histoire de Evelpidès(Bon-Espoir) et Pisthétairos(Fidèle-ami), deux vieillards sans reproche qui décident de quitter Athènes, envahies par les sycophantes et les profiteurs de tous autres, pour chercher une citée où ils pourraient vivre en paix et ils décident d'aller consulter Térée, un roi changé en Huppe, pour savoir s'il n'a pas vu une telle citée. Ils font ainsi la connaissance des Oiseaux, qui se méfient d'abord d'eux, mais Pisthétairos a un plan pour redonner aux Oiseaux la première place dans l'univers et prendre la place des dieux...


La version Comédie Française transpose l'histoire au niveau de la Comédie française. Les écarts par rapport à Aristophane sont importants et c'est ce qui me fait déplorer le fait que cette mise en scène ne soit pas présentée comme une réécriture, d'autant plus que les idées du metteur en scène avaient du potentiel et que si ça avait une réécriture assumée, il aurait pu pousser plus loin l'adaptation, comme Racine l'avait fait avec Les plaideurs, qui est sa réécriture ou adaptation des Guêpes d'Aristophane.

Alors que là on se retrouve avec un hybride, car les libertés prises par le metteur en scène  transforment trop la pièce pour qu'on puisse considérer qu'elle est fidèle(à côté les adaptations d'Harry Potter sont très fidèles au livre et à l'intrigue), ce qui est même vicieux, parce que ceux qui n'ont pas lu la pièce vont croire qu'ils ont vu la pièce d'Aristophane, et de l'autre, les idées du metteur en scène sont encore trop prises dans Aristophane, pour qu'on ait une vraie réécriture de celui-ci.

Je ne comprends pas ce besoin actuel de faire passer une pièce où l'on a pris trop de liberté, pour la pièce de l'auteur où les écarts ne sont que la manifestation de la liberté du metteur en scène, alors que l'on pourrait refaire sa propre pièce afin de l'adapter à l'époque comme le faisait Molière ou Racine. Ce n'est même pas que je ne comprends pas, c'est plutôt que je trouve ça détestable car ça me donne l'impression que l'on se sert du nom de l'auteur pour vendre les billets, mais qu'on a un certain mépris pour son oeuvre puique l'on considère comme normal le fait que l'on puisse modifier la pièce à son gré tout en continuant de considérer que c'est la même pièce.


buste-d-aristophane.jpgLa pièce qui est jouée à la Comédie française est bonne en elle-même, si l'on parle purement théâtre sans se soucier un seul instant de la question de la fidélité au texte, le jeu des acteurs est excellents(j'ai eu un gros faible pour le serviteur de La Huppe), les costumes sont eux aussi originaux, les efforts d'adaptations sont très intéressants, le voyant m'a fait particulièrement rire.


Mon seul reproche est le fait que l'on ose vendre ça comme LA pièce d'Aristophane, alors que l'on aurait jamais pris de telles libertés sur une pièce de Shakespeare ou de Molière, mais là comme quasiment personne n'a lu la pièce, on a certainement pensé que ça passerait inaperçu(c'est ça, ou les classiques on s'en fout donc c'est normal de ne pas les respecter).


Aristophane n'est pas facile à adapter à notre époque, vu que son théâtre était très ancrée dans la vie de la cité athénienne, mais je pense qu'il aurait été possible de l'adapter beaucoup plus fidèlement et que l'on aurait pu laisser le spectateur faire lui-même le lien entre sa pièce et notre époque.


Bref ce fut particulièrement décevant et je pense que je ferais preuve de plus de méfiance à l'avenir quand je vois qu'un théâtre propose une pièce antique, car ce n'est pas la première fois que je vois de telles libertés prises sur un texte antique, allant jusqu'à la déformation du sens de la pièce.

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 21:01
men-who-stare-at-goats-jon-ronson.jpgTHIS TRUE STORY IS ABOUT WHAT HAPPENED WHEN A SMALL GROUP OF MEN - HIGHLY PLACED WITHIN THE UNITED STATES MILITARY, THE GOVERNMENT, AND THE INTELLIGENCE SERVICES - BEGAN BELIEVING IN VERY STRANGE THINGS.

Eh oui, aujourd'hui nous allons parler d'un livre et d'un film dont j'aurai dû vous parler il y a quelques semaines mais j'ai pris un peu de retard dans mes publications, donc voici seulement mon article sur The men who stare at Goats de Jon Ronson et sur son adaptation cinéma.

Jon Ronson est un journaliste britannique et the Men who stare at Goats est une enquête sérieuse qu'il a mené sur une unité secrète au sein de l'armée américaine, créé après la guerre du Vietnam, dans une tentative pour essayer de surmonter le traumatisme de cette guerre et qui cherche à mettre en pratique des enseignements New Age. 
On suit la progression de Ronson dans ses recherches avec tout d'abord ses efforts pour savoir qui est l'homme qui est sensé avoir arrêté le coeur d'une chèvre par sa seule volonté, ce qui va l'amener à découvrir the First Earth Battalion Operations manuel de Jim Channon, puis la réutilisation de certaines de ses idées durant la guerre en Irak.
Au départ, ce qui semble être une sorte de livre tout droit sorti des X-files finit par montrer une réalité assez effrayante où par exemple des prisonniers sont torturés dans des containers vides où on leur passe en boucle la chanson de Barney the Purple Dinosaur tout en faisant clignoter la lumière. L'auteur explique que l'un des buts de la manoeuvre est qu'ainsi on ne prend pas au sérieux ces tortures et la preuve qu'il en donne est le fit que ce fut effectivement un sujet de plaisanterie aux USA lorsque la chose fut connue, alors que ça aurait dû soulever l'indignation.

Le film est assez différent, même s'il reprend beaucoup d'éléments du livre, comme Barney, le Predator, les tentatives pour traverser les murs du General Stubblebine ou la fragmentation de nuages par la simple pensée. Cependant le film va transformer le livre est une vraie histoire.

The-Men-Who-Stare-at-Goats-Poster.jpg Les noms vont changer, Ronson va devenir Bob Wilton, un journaliste que sa femme vient de quitter et qui décide de partir en Irak pour se prouver qu'il n'est pas un looser complet. Mais son projet ne tourne pas comme il veut et il reste coincé à la frontière jusqu'au moment où il fait la connaissance de Lyn Cassady qui dit avoir fait partie du First Earth Battalion. Lyn est en mission secrète et Bob va réussir à le convaincre de le laisser l'acccompagner. Durant leur voyage en Iraq, Lyn va peu à peu raconter l'histoire du First Earth Battalion, tandis que Bob va peu à peu changer au contact de cet homme qui au départ apparaît clairement comme un illuminé.

Le film va introduire l'idée d'une rivalité entre Lyn et Larry Hooper(Kevin Spacey) qui va conduire à la destruction de l'unité. Toute la fin dans le camp n'est pas dans le livre qui finit sur le fait qu'un des contacts de Ronson vient lui aussi d'être rappeler dans le service actif.

Le film enchaîne les situations comiques avec Bob qui n'a rien du tout d'un héros, Lyn et Bill Django(Jeff Bridges) sont complètement illuminés.

Les différentes informations du livre sont très bien intégrée à la narration, donc on retrouve beaucoup d'explications mais sans jamais se lasser ou avoir l'impression que l'histoire traîne en longueur.

Par contre, je n'arrive pas à m'empêcher de rapprocher le coup des chèvres avec les Agneaux de Clarisse dans le Silence des Agneaux, mais je doute que ce soit fait exprès.

challenge lunettes noires
J'ai apprécié le film, mais je préfère le livre, pour son style qui rassemble les pièces par bribe dans une enquête dont on ne sait jamais trop ce qui est vrai et ce qui n'est que le délire d'illuminé ou comme le pose l'auteur :

"The way I saw it, the truth lay in one of four possible scenarios :
1 It just never happened.
2 A couple of crazy renegades in the higher levels of the US intelligence had brought in Uri Geller.
3 US intelligence is the repository of incredible secrets, which are kept from us for own good; one of those secrets is that Uri Geller has psychic powers, which were harnessed during the Cold War. They just hoped he wouldn't go around telling everybody.
4 The US intelligence community was, back then, essentially nuts through and through."

Je vous laisse avec la vidéo de Barney, pour que vous voyez de quoi il s'agit :
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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 17:32

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Il y a quelques temps Casa nova lançait un non-tag des Quinze, où il s'agit de donner 15 titres qui nous ont marqué, au sens où ils font partie de nous, après avoir lu la liste de Karine :) et celle de Tortoise, j'ai eu envie de m'y mettre à mon tour et donc voici enfin mes 15 livres :

 

fool-s-fate.jpg1)Fool's fate de Robin Hobb, troisième livre de The Tawny Man trilogy car un certain passage m'a terriblement émue , ceux qui l'ont lu devineront facilement à quel moment je fais référence et ce sont surtout ces mots que j'ai retenu :

"He was dead. Nothing could change that.

But I was the Changer"


2) Toujours dans le domaine des livres émouvants Le retour du roi de J.R.R. Tolkien, mon moment préféré est la mort de Théoden :

"Salut, Roi de la Marche ! dit-il. Va maintenant à la victoire ! Fais mes adieux à Eowyn ! " Et il mourut ainsi, sans savoir qu'Eowyn gisait aurpès de lui. Et ceux qui se trouvaient là pleuraient, criant : "Théoden Roi ! Théoden Roi !"


3) The mysterious Affair at Style d'Agatha Christie,parce qu'il s'agit du premier livre en anglais que j'ai lu.


4) La Divine Comédie de Dante, je l'ai lu quand j'étais en première, j'en ai bavé pour aller jusqu'au bout parce que l'édition que j'avais emprunté en bibliothèque n'avait pas de résumé au début de chaque chant, donc ce n'était pas toujours évident de savoir à quel endroit des enfers on se trouvait. Ce livre m'a sauvé la mise au bac, parce que les pronostics me donnaient plutôt à 13-14 vu mes prouesses de l'année aux oraux blanc, et je suis montée à 17, parce que j'avais mis la Divine Comédie dans mes lectures facultatives et en voyant ça l'examinitrice a été très impressionnée, surtout après que j'ai eu confirmé le fait que je l'avais effectivement lu en entier. Donc elle était assez bien disposée envers moi et une partie de l'entretien s'est fait dessus. Du coup, je le possède maintenant en Pléiades et j'espère avoir bientôt suffisamment de temps libre pour m'y plonger.


5) De la Dignité de l'homme de Pic de la Mirandole, là c'est le prolongement du 4, car c'est sur ce texte que je suis tombée à l'oral et j'aime énormément sa manière de réécrire le mythe de Prométhée :

"Déjà Dieu, Père et architecte suprême, avait construit avec les lois d'une sagesse secrète  cette demeure du monde que nous voyons, auguste temple de sa divinité : il avait orné d'esprits la région supracéleste, il avait vivifié d'âmes éternelles les globes éthérés, il avait empli d'une foule d'êtres de tout genre les parties excrémentielles et bourbeuses du monde inférieur. Mais son oeuvre achevée, l'architecte désirait qu'il y eût quelqu'un pour peser la raison d'une telle oeuvre, pour en aimer la beauté, pour en admirer la grandeur."


"Si nous te t'avons fait ni céleste ni terrestre, ni mortel, ni immortel, c'est afin que doté pour ainsi dire du pouvoir arbitral et honorifique de te modeler et de te façonner toi-même, tu te donnes la forme qui aurait eu ta préférence. Tu pourras dégénérer en formes inférieures, qui sont bestiales ; tu pourras, par décision de ton esprit, te régénérer en formes supérieures, qui sont divines."


Phèdre6) Combray de Proust, parce que Proust me fera toujours penser à l'hypokhâgne.


7) Bouvard et Pécuchet de Flaubert, parce que lui me renvoie à mes années de khâgnes et en particulier à mes cours de littérature de l'époque.


8) le Phèdre de Platon, parce que c'est le premier texte grec que j'ai traduit intégalement(c'est d'ailleurs le seul à ce jour), puisqu'auparavant, je n'avais traduit que deux ou trois chants d'Homère et quelques discours de Lysias. C'est lo'uvrage sur lequel j'ai fait mon m1, l'un des deux ouvrages surlequel je fais mon m2.


9) Le Phédon de Platon, car c'est la mort de Socrate, donc même si je n'aime pas énormément Socrate, parce que je ne suis pas convaincu du fait que ce n'était pas un sophiste, c'est un récit tout de même émouvant.


ἥδε ἡ τελευτή, ὦ Ἐχέκρατες, τοῦ ἑταίρου ἡμῖν ἐγένετο, ἀνδρός, ὡς ἡμεῖς φαῖμεν ἄν, τῶν τότε ὧν ἐπειράθημεν ἀρίστου καὶ ἄλλως φρονιμωτάτου καὶ δικαιοτάτου.


10) l'Alceste d'Euripide, parce que j'ai eu à traduire un passage au second concours blanc de ma première khâgne et j'avais trouvé le texte magnifique, ce qui tenait de l'exploit pour l'époque puisque toutes mes versions grecques étaient de bon plantages, parce que je comprenais rarement ce qui se passait dans le texte.  C'est un passage que je trouve toujours émouvant :


Εἰ δ΄ Ὀρφέως μοι γλῶσσα καὶ μέλος παρῆν͵
ὥστ΄ ἢ κόρην Δήμητρος ἢ κείνης πόσιν
ὕμνοισι κηλήσαντά σ΄ ἐξ Ἅιδου λαβεῖν͵
κατῆλθον ἄν͵ καί μ΄ οὔθ΄ ὁ Πλούτωνος κύων 370
οὔθ΄ οὑπὶ κώπηι ψυχοπομπὸς ἂν Χάρων
ἔσχ΄ ἄν͵ πρὶν ἐς φῶς σὸν καταστῆσαι βίον.


"Ah ! si la voix mélodieuse d'Orphée m'était donnée pour enchanter de mes accents la fille de Déméter ou son époux, et l'enlever à l'Hadès, j'y descendrais ; ni le chien de Pluton, ni le rameur Charon, conducteur des âmes, ne m'arrêteraient avant d'avoir au jour ramené ta vie."

la-mort-de-Patrocle.jpg11) L'Iliade, parce que c'était le texte sur lequel on finissait souvent les cours de grec en khâgne, que j'en ai traduit au moins deux chants en entier, j'ai fini par aimé le style d'Homère, ça a été mon compagnon d'insomnie en 3ème année, quand sous la couette, armé du Bailly, je tentais de progresser dans le chant sept ou neuf pour essayer de m'endormir.


12) Le discours sur les sciences et les arts de JJR, ouvrage qui m'a le plus marqué de toute son oeuvre.


13) le Prince de Machiavel.


14) Corps et biens de Robert Desnos, parce qu'il contient "J'ai tant rêvé de toi"

"J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.

(...)J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués, en étreignant ton ombre, à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être."

15) Le rivage des syrtes de Julien Gracq :

"A cette minute, et à cette minute seulement, je comprenais tout ; à la lueur qui étoilait soudain toutes ces prunelles lointaines je voyais enfin ce que j'avais fait."

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 13:08

ideal-husband-poster-0.jpgAujourd'hui, je vais vous parler de l'un des films que j'ai acheté vendredi, An Ideal husband. Initialement, j'avais failli ne pas choisir ce film, parce que je n'en avais jamais entendu parler et que la couverture du Dvd avec Rupert Everett et les trois femmes du film laissait craindre une comédie peu profonde, mais il y avait Jeremy Northam et ça se passait au dix-neuvième siècle, donc ça a titillé ma curiosité et je ne le regrette pas.


Sir Robert Chiltern(Jeremy Northam) est un politicien plein d'avenir, admiré pour sa droiture et sa respectabilité, fou amoureux de son épouse Gertrude(oui, il faut bien prononcé à l'anglaise, sinon c'est tout de suite moins glamour)(jouée par Cate Blanchett) mais son bonheur est menacé par l'arrivée de Mrs Cheveley(Julianne Moore) qui menace de rendre publique une lettre écrite par Sir Robert des années plus tôt et dans laquelle il se rendait coupable d'un déli d'initié - à l'origine de sa fortune - si celui-ci refuse de changer sa position au parlement et de parler en faveur d'un projet de canal dans lequel Mrs Cheveley a des intérêts. Sir Robert craint alors de perdre sa situation, mais surtout l'amour de sa femme, car celle-ci n'est pas du genre à accorder des secondes chances. Sir Robert va-t-il choisir de perdre son intégrité ou bien l'amour de sa femme ? Son ami Lord Goring(Rupert Everett), dandy, coureur de jupon, qui fuit le mariage et les discussions sérieuses, pourra-t-il lui venir en aide ?


ideal-husband-DVDcover.gifCe film m'a agréablement surprise, entre Rupert Everett, le dandy narcissique et complètement vain, et Jeremy Northam tiraillé entre le désir de préserver son amour et sa situation et celui de conserver son intégrité, qui semble pencher tantôt d'un côté, tantôt de l'autre. Les quiproquos s'enchaînent bien et j'ai énormément aimé les différents lieux où se déroulent l'histoire car cela donne un assez bon aperçu du déroulement d'une saison à Londre avec les rencontres dans le parc, les soirées, un univers souvent décrit mais qu'on ne voit pas tant que ça en film(je pense là uniquement à la promenade dans le parc).


Initialement, il s'agit d'une pièce d'Oscar Wilde, que je ne connaissais pas avant ce film. En tous cas, le casting est bien choisi et j'ai particulièrement aimé le couple Chiltern et la manière dont l'amour qu'ils se portent est montré à l'écran. Mais le personnage incarné par Ruppert Everett apporte une touche de légèreté à l'histoire avec les différentes excuses qu'il invente pour essayer de se débarasser de son père qui veut le pousser au mariage, les théories vestimentaires qu'il explique à son valet et en particulier celles sur le choix de la fleur à porter en boutonnière.


Bref une bonne comédie, qui en plus n'est pas complètement centrée sur la question du mariage comme on pourrait le craindre en voyant le titre et la vouverture.

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 00:00

SDC13267.JPGAujourd'hui nous allons parler du cheval Pâle d'Agatha Christie, puis je vous présenterais le résultat de ma sortie shopping de vendredi.


Le cheval pâle est un Agatha Christie qui traîne depuis longtemps dans ma bibliothèque et que je n'avais jusqu'ici pas lu parce que je n'étais intéressée que par les Hercule Poirot, mais ces derniers temps j'ai décidé de m'intéresser un peu aux autres et le fait de n'avoir pas prévu assez de livres pour le week-end de Pâques(car j'espérais que ça me forcerait à avancer la Pierre et le sabre...) ont fait que j'ai pioché dans ma réserve d'Agatha Christie(qui servent justement pour ce genre d'occasions).


Mark Easterbrook est un auteur en mal d'inspiration qui est témoin d'une dispute entre deux jeunes femmes, ce qui le marque parce qu'il apprend le décès de l'une quelques temps plus tard, d'une mort naturelle. Puis le père Gorman est assassiné après avoir pris la confession d'une vieille femme et sur lui on retrouve une liste de nom. Easterbrook entend parler de cette liste et s'aperçoit que le nom de la jeune femme figure dessus, ainsi que celui de sa tante décédée elle aussi de mort naturel. Il s'aperçoit que c'est également le cas des autres noms de la liste et est conduit à s'interroger sur le lien que ces morts pourraient avoir avec le Cheval pâle, une ancienne auberge habitée par trois vieilles filles dont l'une est médium, l'autre la sorcière du village et la troisième qui prétend qu'il est possible de tuer à distance.


L'histoire est un peu lente à démarrer mais une fois que Mark commence à comprendre ce qui se passe, les choses deviennent intéressantes et la fin réserve quelques surprises. C'est un roman sympa, où on aborde un peu les superstitions de la campagne anglaise et ça change de l'univers des Hercule Poirot qui se passe dans les couches aisées de la société.


CLAP-Donnie



Ce livre a été lu dans le métro sur divers trajets, en particulier celui conduisant à la boutique Disney et au cinéma avant le début d'Alice in Wonderland.




Maintenant passons à mes achats de vendredi. En effet, je suis allée faire une petite promenade shopping avec une amie, nous sommes allées à W.H.Smith, dans différentes boutiques spécialisées dans les figurines et les comics, où nous avons vu des Totoro en peluche et même un chat-bus, par contre les prix étaient très élevés, les peluches Disney sont moins cher, et nous avons fini chez Gibert où je voulais voir s'ils avaient les Oiseaux d'Aristophane en occasion. Ce n'était pas le cas.

Le bilan est celui-ci :


SDC13266.JPG

Chez W.H. Smith :

-un oeuf en chocolat parce qu'à moitié prix c'était très tentant(jai hésité avec l'oeuf Cadbury).

- 3 DVD, puisqu'ils en proposaient 3 pour le prix de 2. Il y avait beaucoup d'adaptations d'Austen, y compris une vieille version de Sense and Sensibility mais après David Morrissey et Alan Rickman, je doutais vraiment qu'elle puisse faire le poids et donc finalement j'ai opté pour des DVD que je n'avais pas vu, donc Miss Austen Regrets, parce qu'on m'en parle depuis longtemps, un dvd de sketch de Monty Python et an ideal Husband parce qu'il y a Jeremy Northam dedans et que ça avait l'air d'être une comédie très sympa.


Chez Gibert, j'ai succombé devant un coin de table, où il y avait HP2 en latin et HP1 en grec ancien, ainsi que tout plein d'Astérix. HP était très tentant  mais comme je ne pourrais pas les lire sans utiliser un dictionnaire, ça risque de me lasser vite, donc j'ai opté pour Astérix, parce que je suis sûre de pouvoir aller jusqu'au bout(en plus il y a une feuille de vocabulaire dedans)donc c'est une manière sympa de se remettre au latin. J'ai hésité avec Astérix gladiator, qui est un de mes favoris avec Asterix légionnaire, mais j'ai pris finalement apud Britannos, le premier que j'avais vu, parce que je suis curieuse de voir comment peut être rendue la manière de parler des Bretons. Si jamais la lecture se passe bien, j'achèterai peut-être Asterix gladiator, mais c'est tout de même dommage que ce soit si cher.


J'ai aussi pris Le père Noël est une ordure, le texte de la pièce qui m'avait tapé dans l'oeil lors d'une précédente sortie shopping.

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 01:06

Thumper !Après les événements de mercred(et ppur ceux qui se posent la question, non je ne suis finalement pas allée à l'épreuve suivante, je trouvais ça trop déprimant)i, il m'a fallut trouver quelque chose pour me remonter le moral et me changer les idées.  Le mercredi soir j'ai lu Winnie-The-Pooh(dont je vous reparlerai un peu plus bas) et ait été frustée parce que les peluches que j'ai à Paris sont trop petites pour être réconfortantes(parce que Huggy la marmotte reste chez mes parents et si vous avez suivi, vous savez que je n'ai pas gardé Bourriquet puisque c'était le cadeau de noël de mon neveu), du coup, Bourriquet me manquait.


Donc jeudi, quand je me suis enfin levée, après un passage à la bibliothèqe Flandre où j'ai été très optimiste, je suis allée à la boutique Disney et... je suis ressortie avec un Pan-Pan en peluche, que j'appelerai à présent de son nom anglais, Thumper(parce que l'idée de dormir avec une peluche appelée Pan-Pan me perturbe).

Initialement, je m'attendais plutôt à ressortir avec un Bourriquet, puisqu'à Noël, il n'y avait pas de Thumper, mais cette fois, c'était l'inverse, il y avait presque toutes les peluches Winnie sauf Bourriquet. J'avais aussi songé à la peluche de prof, puisque l'année dernière étaient sorties les peluches Blanche-neige et les sept nains, mais là il y avait un certain nombres de Nains mais pas prof(ni simplet d'ailleurs).

L'éfélant est aussi sympa, mais je n'ai pas vu le film, doncje ne l'ai pas choisi.


SDC13263.JPGEn fait, le choix en peluche était assez limité mais il y avait Thumper(qu'au départ je voulais offrir à mon neveu à Noël, mais que je ne l'avais alors pas trouvé). J'aime Bambi, qui est certainement mon disney préféré, donc je me suis sans hésitation emparée de Thumper(parce que la peluche Bambi n'a pas une forme qui donne envie de le serrer tout plein dans ses bras) et ensuite j'ai fait le tour du magasin, voir s'il n'y avait pas des peluches planquées au sous-sol, ce qui n'était pas vraiment le cas et en plus le rayon sur l'étrange Noël de Mr Jack avait disparu et il n'y avait aucun produit dérivé d'Alice aux pays des merveilles(non, pas que j'aurais troqué Thumper pour Absolem...). Le rayon tasse était très réduit, j'ai tout de même hésité devant les tasses bourriquet, mais comme j'achetais déjà Thumper, 10euros pour une tasse, ça décourage un brin. 

A la fin de la balade dans le magasin, je m'étais attachée à Thumper, donc on est reparti ensemble et je ne le regrette pas car il est tout doux.


Voilà pour l'adoption de Thumper, maintenant revenons à Winnie.

 La semaine dernière à la bibliothèque Buffon, je suis tombée sur l'édition anglaise de Winnie-the-Pooh de A.A.Milne et illustrée par E.H. Shepard, et j'ai eu envie de découvrir l'histoire à l'origine des dessins animés disney que j'aimais beaucoup(je parle des vrais, ceux avec des beaux dessins et pas de ces affreuses versions 3D... oui je n'ai pas digéré le fait que le manège enchanté ait été fait en 3D).

SDC13265.JPGLe livre est tout mignon, avec au départ une carte de la forêt puis des dessins qui accompagnent les histoires. Il y a 10 chapitres qui racontent 10 histoires :


1. In which we are introduced to Winnie-the-Pooh and some Bees, and the stories begin

2. In which Pooh goes visiting and gets into a tight place

3. In which Pooh nd Piglet go hunting and nearly catch a Woozle

4. In which Eeyore loses a tail and Pooh finds one

5. In which Piglet meets a Heffalump

6. In which Eeyore has a birthday and gets two presents

7. In which Kanga and Baby Roo come to the Forest, and Piglet has a bath

8. In which Christopher Robin leads an expotition to the North Pole

9. In which Piglet is entirely surrounded by water

10. In which Christopher Robin gives a Pooh Party, and we say good-bye


Le contexte est simple, il s'agit d'un petit garçon, Christopher Robin, qui demande au narrateur de raconter une histoire à son ours en peluche, Winnie-the-Pooh, une histoire sur lui-même parce qu'il est ce genre d'ours("Because he's that sort of Bear")et ainsi le narrateur va raconter les aventures de Winnie, un ours qui a peu de cervelles, de Porcinet(Piglet), Coco lapin(Rabbit), Bourriquet(Eeyore) et Christopher Robin. On croisera aussi le Hibou, maman et bébé Gourou et il sera question d'Efelant(Heffalump). Par contre, nulle trace de Tigrou, donc la question se pose, apparaît-il seulement dans the House at Pooh ou est-ce une création Disney ?


SDC13262.JPGSinon, ce sont des petites histoires très agréables, j'ai lu le livre d'une seule traite et j'ai trouvé assez drôle de découvrir que la deuxième histoire se trouvait être celle que j'avais offert à un de mes neveux pour noël, il y a quelques années, c'était un joli livre avec les personnages Disney(oui, je m'en souviens très bien, parce que le 1er janvier suivant alors que je comatais allègrement sur le canapé après une nuit du 31 bien arrosée chez mon frère, mon neveu[qui n'est pas le même que celui qui a eu Bourriquet à Noël]a débarqué avec "Tata, tu me lis mon livre"... c'est le moment où l'on regrette d'avoir eu l'idée d'offrir un livre...).

J'adore Bourriquet et son côté constamment déprimé, qui fait qu'on a l'impression qu'il vit dans son petit monde intérieur :


"Good morning, Eeyore," said Pooh.

"Good morning, Pooh Bear," said Eeyore gloomily. "If it is a good morning," he said. "Which I doubt," said he.

"Why, what's the matter ?"

"Nothing, pooh Bear, nothing. We can't all, and some of us don't. That's all there is to it."

"Can't all what ?" said Pooh, rubbing his nose.

"Gaiety. Song-and-dance. Here we go round the mulberry bush."


Rabbit m'a un peu étonné, par son côté assez froid, j'ai eu l'impression qu'il était un peu différent du dessin animé. Mon histoire préférée est la quatrième sur la queue perdue de Bourriquet.


sat-totoro.jpgPour finir sur mes histoires de douceur, j'ai fini ma journée en regardant mon voisin Totoro, que je n'avais encore jamais vu et j'ai adoré !!!! Totoro est trop choupi. J'adore la scène de l'arrêt de bus avec sa petite feuille sur la tête, mais mon préféré c'était le chat-bus, je le trouvais très très amusant.


C'était un très beau film, que je placerai niveau préférence juste après le chateau ambulant et le voyage de Chihiro qui sont mes deux Miyazaky préféré(mon personnage préféré de tous est le sang-visag de Chihiro).


Le documentaire qui passait ensuite, était intéressant, suurtout sur les questions de différences de perception dans l'animation japonaise et l'animation occidentale. ça m'a donnée envie de revoir Pompoko et le roi et l'oiseau.


Bref, rien de tel qu'un Miyazaki et une peluche Disney pour se remonter le moral.


Au programme demain : visite des boutiques spécialisées dans les figurines et produits dérivées de Star Trek, histoire de les faire découvrir à une amie.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 00:51

nouvelle-affiche-pour-le-film-alice-aux-pays-des-merveilles.jpgAprès avoir enfin pu sortir de la salle d'examen d'Arcueil, je suis allée voir Alice in Wonderland en 3D. La 3D ne m'emballe pas, mais comme c'est le grand truc à la mode, j'ai décidé d'essayer au moins une fois. Bilan des courses : je ne vois pas ce que la 3D apporte de plus, d'autant que j'ai eu l'impression de voir moins les détails avec. En plus, il m'a fallût un peu de temps pour m'habituer aux sous-titres en 3D et c'est inconfortable : mes lunettes sont assez lourdes donc avec les 3D en prime on sentait bien le poids en plus et bien-sûr les 3D n'ont pas cessé de glisser).


Faut-il réellement rappeler l'histoire ? En gros, Alice est sur le point de se retrouver fiancée avec un rouquin à l'air idiot(déjà vu dans Becoming Jane)parce que c'est ce que l'on attend d'elle mais au moment de donner sa réponse, elle voit un lapin blanc avec un gilet qui lui fait signe et le suis jusque dans Wonderland, où l'on attend une certaine Alice qui est sensé tuer le Jabberwocky et ainsi mettre un terme au règne de la terrible Reine de coeur, sauf qu'Alice n'a envie de tuer personne et n'est même pas sûre d'être la bonne Alice.


J'ai bien aimé ce film si l'on met à part la musique du générique de fin mais surtout la chanson sur laquelle le chapelier danse, parce qu'elle gâche toute la scène, je suis sûre que ça aurait top sur un air de violon ou de cornemuse(pour aller avec son kilt). C'est un film qu'on peut regarder avec des enfants(je pense à mes neveux parfois et donc c'est toujours la bonne excuse pour acheter un dvd : c'est comme ça que j'ai acheté Bambi)sans pour autant que ce soit niais comme le monde de Narnia.


Il est vrai que je ne suis pas une fan d'Alice aux pays des merveilles et en particulier du dessin animé(j'aime Bambi et en ce moment-même je veux un bourriquet en peluche), du coup, la version Burton m'a plût, parce qu'elle est moins illogique. J'ai aimé les décors, et particulier l'idée que toutes les têtes que la reine a fait couper sont dans les douves, les costumes avec la robe faite de rideau d'Alice et en plus, il n'y a prequ'aucun poème ou chanson dans ce film, ce que j'ai énormément apprécié.


absolem.jpgEnsuite, je n'ai pas trouvé qu'il y ait une histoire d'amour entre le chapelier et Alice, pour moi c'est juste de l'amitié et je n'ai pas non plus trouvé qu'on voyait trop le chapelier. Ma préférence est cependant allée aux personnages secondaires(bien que j'ai adoré les yeux du chapelier) avec tout d'abord Absolem !!!! puis le chat Chessire. Il faut l'avoir vu en vo pour comprendre toutes les qualités de ces deux personnages et en particulier d'Absolem, puisque c'est Alan Rickman qui le double, tandis que pour Chess, c'est Stephen Fry. J'ai aussi aimé Bayard. Et ça m'a amusé de retrouver Christopher Lee pour la voix du Jabberwocky.


La musique de David Elfman m'a aussi plût. J'ai également aimé les costumes de l'entourages des deux reines avec d'un côté, les nobles vêtus de noir de la reine rouge et leurs visages très laids(mais n'oublions pas qu'il y avait un hérisson hyper mignon, qui m'a fait penser à Ernie, le hérisson de la pub Spontex)et de l'autre, les nobles blancs, assez pâles de la reine blanche qui a des poses complètement maniérées et qui sait habilement manipuler autrui.

Pour ce qui est des invités des fiançailles d'Alice, j'ai bien aimé la tante complètement givrée et la tentative d'étouffement de l'héroïne au sein de cette société. En bonus, le beau-frère d'Alice n'est autre que le Sergent Scott !!! ça m'a bien amusée dans le cinéma.


Concernant la fin, j'ai effectivement été déçue quand j'ai compris comment ça allait tourner mais je n'avais pas trop d'illusion, parce qu'il est très rare que l'on nous montre le choix opposé(franchement, qu'est-ce qu'il a de si intéressant que ça notre monde ? en dehors des machines à laver, chose qu'un héros ne prend jamais en compte, parce que ses vêtements se lavent tout seul)mais j'ai été finalement assez contente de celui-ci, parce qu'il n'était pas non plus complètement convenu, parce qu'on aurait pu faire plus mièvre.

 

J'ai bien aimé ce film et je ne vais pas le dénigréer parce que Disney l'a produit(je rappelle d'ailleurs que l'étrange Noël de Mr Jack est un Disney)

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
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"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

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Pour les différents logos généraux, c'est ici et .

 


***********************


De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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