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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 16:12

le-voisin.jpg Aujourd'hui je vais vous parler d'un livre que j'ai découvert lors d'une soirée café-littéraire, le Voisin de Tatiana de Rosnay.

 

Colombe Barou est quelqu'un de bien, la petite épouse proprette, qui s'occupe de ses jumeaux, fait toutes les tâches ménagères et voit le bonheur uniquement par le biais du bien-être de ses trois hommes : ses fils et son mari. C'est la femme qui cherche à occuper le moins d'espace possible, jeune fille sans cesse eclipsée auprès de ses parents par une soeur débordante de vitalité, auteur incapable d'écrire son propre roman et qui se cache dans l'ombre des autres et épouse docile délaissée par un mari trop souvent en déplacement.

Mais voilà, tout ce train-train va voler en éclat lorsque Colombe va emménager dans un nouvel appartement, qui en apparence est parfait mais va vite la plonger dans un cauchemar quotidien, car son voisin du dessus s'acharne à l'empêcher de dormir dès que son mari s'absente. Jusqu'où Colombe va-t-elle être prête à aller pour retrouver la paix ?

 

J'ai eu un peu de mal au début à sympathiser avec l'héroïne, vu que j'ai moi-même un sommeil extrêmement difficile et ai eu des voisins qui me pourrisaient mes nuits sans que je n'en fasse un drame dès la première nuit. J'ai trouvé que ses réactions n'étaient pas très réalistes au début, en particulier le fait qu'elle ne soit plus bonne à rien pour quelques heures de sommeil en moins ou qu'elle ne tente pas de finir sa nuit dans la salon(les bruits ne s'entendent que dans sa chambre).

Ainsi, ses misères me semblaient excessives, ce qui m'agaçait un peu, mais ensuite, l'intrigue prend un tour initiatique, car le manque de sommeil va la transformer en la rendant incapable d'assumer son rôle d'épouse proprette et lui faire découvrir le monde sous un autre jour. A partir du moment, elle essaie de se mettre dans la peau de Rebecca Moore pour écrire le roman qu'on lui a commandé, l'histoire a commencé à me captiver et encore plus, lorsque sa vengence se met en place.

En dehors de ce que j'ai déjà souligné, l'histoire comporte quelques incohérences et certains éléments sont prévisibles. Cependant c'est une bonne histoire, prenante, avec un personnage qui se retrouve isolé des autres et semble sur le point de sombrer dans la folie.

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 10:15

chateau-araignee.jpgAujourd'hui je vais vous parler du Château de l'araignée de Philippe Collas.

 

présentation de l'éditeur : Tout le monde croit connaître Jean de La Fontaine, mais sait-on que le poète avait l'étoffe d'un formidable détective ? Que sa charge de maître des eaux et forêts l'amena à démêler les plus délicates enquêtes policières sur les seigneuries de l'Aisne, où il exerçait et que ce fut là qu'il trouva la matière même de ses fables ? Tout commence lorsque, dans sa chambre verrouillée à double tour, on retrouve le corps sans vie du marquis de Sorel. Sur les lieux, nulle trace de lutte, nulle arme et sur le corps, aucune blessure apparente...

Défaisant un à un les fils d'une toile invisible, Jean de la Fontaine va remonter la piste d'un prédateur secrètement tapi dans l'ombre du château de Sorel.

 

Il s'agit du premier tome d'une série qui met en scène Jean de la Fontaine dans un rôle de détective à l'époque où il occupe la charge de maître des eaux et forêts, avant de devenir le célèbre auteur des fables, puisque le choix de l'auteur est de nous montrer que La Fontaine va tirer son inspiration des enquêtes qu'il va mener.

 

J'ai découvert ce livre par une amie qui m'a prêté les deux premiers tomes, car j'admets que l'idée de La Fontaine en héros de roman policier m'intriguait. Cependant comme souvent avec ce genre d'ouvrage, j'ai été déçue, car je suis finalement assez mauvais public, puisque le héros doit correspondre à l'idée que je me fais du personnage historique, ou sinon, dès que cela s'en écarte, je me mets à douter de la vraisemblance historique du personnage, ce qui gâche mon plaisir. Ici, ce qui n'a pas aidé est le fait que je connais assez mal la biographie de La Fontaine, puisque je ne suis pas une adepte de l'explication des oeuvres par la biographie de leur auteur, ce qui fait que pas mal de choses m'ont fait tiquer comme le premier cahier sur la vie quotidienne de la maisonnée de La Fontaine, mais surtout le fait qu'il avait des hallucinations qui l'amenaient à voir les gens sous forme d'animaux(invention qui en enlève à son génie créateur, à mon avis)et qu'il était constipé pendant toute la durée d'une enquête.

 

jean-de-la-fontaine.jpgJ'ai trouvé le début long et du coup, je reconnais la sagesse de l'avis au lecteur qui conseillait à quiconque s'intéressait surtout à l'enquête policière de sauter le premier cahier - ce que je n'ai pas fait... J'ai mis beaucoup de temps à lire le premier cahier et l'histoire n'a effectivement commencé à m'intéresser qu'une fois bien immergée dans le deuxième cahier, c'est-à-dire quand La Fontaine arrive au château de Sorel et que l'on attend que le meurtre ait lieu, parce que c'est là que les choses sérieuses vont vraiment commencer et prendre un sens, parce que franchement, les problèmes de couple de La Fontaine m'ont assez peu intéressée.

 

Le style est plaisant, l'auteur utilise abondamment l'énumération ce qui n'est pas sans amener à l'idée d'un rapprochement voulu avec le style de Mme de Sévigné. C'est donc bien écrit, même si je ne suis pas sûre que vouloir faire passer les différents cahiers pour des oeuvres de la Fontaine légèrement remaniées par celui qui lui servait de secrétaire était une idée pertinente, car c'est une illusion qui ne prend pas, bien que Philippe Collas n'ait pas la lourdeur de Stéphanie Barron en ce domaine. Je ne vois pas pourquoi les auteurs de policier actuels s'obstinent à avoir recours à cet artifice, surtout lorsqu'ils ne font pas un pastiche du style de l'auteur utilisé.

Quand on parle de faits contemporains, faire croire que le texte est authentique peut présenter un intérêt car effectivement, le lecteur peut croire à la réalité de l'histoire, comme ce fut le cas pour certains lecteurs de la Nouvelle Héloïse, mais essayer de faire passer des textes écrits à notre époque pour des textes écrits il y a plusieurs siècles est un procédé assez ridicule, car il faut être plus qu'ignorant pour tomber dans le panneau(même mes élèves ne s'y laisseraient prendre... ce qui est normal vu que pour eux, tout texte vu en cours est de la fiction, que ce soit J'accuse ou les lettres de Mme de Sévigné, mais là n'est pas le problème).

 

J'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire, mais je n'ai pas non plus détesté, car l'enquête m'a intéressée. Je lirai certainement le suivant car ma curiosité a été piquée et que j'ai terriblement envie de savoir pourquoi Mme de Sévigné appelle ce brave Jean de la Fontaine à la rescousse.

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 14:29

celibataires.jpgAujourd'hui je vais vous parler de Célibataires, une pièce de David Foenkinos.

 

présentation de l'éditeur :
Les rencontres amoureuses sur Internet… c’est la fin des agences matrimoniales ! Michel et Sylvie sont deux employés de ces sociétés en voie de disparition. Célibataires, ils mettent leur cœur à aider les autres. Jusqu’à s’oublier eux-mêmes. Comme plus personne ne vient dans l’agence, il serait peut-être temps qu’ils s’occupent enfin d’eux ?
Dans cette première comédie de David Foenkinos, on retrouve son univers plein de fantaisie et d’humour. Réflexions sur le couple, sur la solitude, sur le divorce, sur l’angoisse du bonheur (et oui ça existe !), et sur l’art de danser subitement le tango.

Comme j'avais plutôt aimé la délicatesse, j'ai eu envie de tester cette pièce de théâtre. C'est une pièce plutôt courte, avec des scènes souvent absurdes. Le point de départ est le moment où les personnages tentent de se remettre du licenciement du troisième employé de l'agence, car en dehors des réflexions sur le couple, on trouve aussi une vision du monde du travail avec ces deux employés sur le point de perdre un emploi auquel ils tiennent.

 

La pièce est un peu trop brève à mon goût, car les scènes sont assez agréables, quelques-unes sont même drôles, du coup, c'est dommage que cela finisse aussi vite.

 

Pour finir, voici quelques répliques qui m'ont particulièrement plu :

 

"Mais l'amour, ce n'est pas la paix. Au contraire ! Une fois qu'on connaît le corps de l'autre, on peut tout lui dire. C'est comme un visa pour la vérité."

 

"Mais si je comprenais les femmes, je ne serais pas avec toi !"

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 12:52

colonel-chabert.jpgAujourd'hui je vais vous parler du colonel Chabert de Balzac.

 

Un vieillard à l'air misérable se présente dans l'étude de Maître Derville : il prétend être le colonel Chabert, qui est sensé être mort dix ans plus tôt à la bataille d'Eylau.

 

Ce court roman raconte l'histoire de cet homme qui voudrait prouver qu'il est bien le colonel Chabert afin de récupérer ses titres, ses biens et sa femme, sauf que sa femme s'est remariée et n'a aucune envie d'admettre que son premier époux n'est pas décédé.

 

La première partie de l'histoire m'a plu par les efforts de Derville pour essayer de trouver le point faible de Mme Ferraud et la pousser à accepter un accord, c'est le côté roman policier que j'avais déjà apprécié dans l'auberge rouge. Par contre, la fin m'a déçue et c'est ce qui fait que j'avais gardé un souvenir négatif de cette histoire dont j'avais vu une adaptation, il y a des années. La fin est très balzacienne, le héros se fait avoir par son entourage sans scrupules et laisse très stupidement échapper une bonne occasion(oui, je n'ai pas apprécié le fait que Chabert décide de vivre dans la misère plutôt que de tirer de son horrible épouse une rente qui lui revenait). C'est une des choses que je n'apprécie pas dans les romans balzaciens. Mais pour une fois, le style n'était pas lourd et on ne pouvait pas deviner dès le début de l'histoire son dénouement.

 

J'ai donc un avis partagé sur ce livre. En tous cas, je ne le ferais pas avec des 4èmes, car même si le style est encore assez simple, il y a le problème du contexte historique, car quand on voit qu'ils ont déjà du mal avec le fait que Félix Faure est président de la République française, il ne faut même pas espérer qu'ils arrivent à suivre des intrigues liées à la Restauration et au consulat.

 

classiques-au-coin-du-feu

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 14:37

LastSeenWearing.jpgComme à chaque vacances, je vais vous parler d'un livre de Colin Dexter. Aujourd'hui, il sera question de Last Seen Wearing, seconde enquête de l'inspecteur Morse.

 

Suite au décès d'un de ses collègues dans un accident de voiture, l'inspecteur Morse se voit confier un dossier sur la disparition d'une jeune fille. L'affaire intéresse peu l'inspecteur, d'autant plus que Valerie Taylor a disparu depuis deux ans, mais peu à peu il lui vient à l'esprit que son prédecesseur aurait pu avoir trouvé un nouvel élément peu avant sa mort et il se met à imaginer qu'il s'agit là d'une affaire de meurtre. Comme à l'accoutumé, le brave sergent Lewis se retrouve entraîné dans l'affaire et tente de faire avec les tendances de Morse à compliquer n'importe quel crime.

 

Il s'agit ici d'une affaire de disparition, où le problème principal sera de savoir si Valérie Taylor est encore en vie ou non, car nombreux seront les indices allant dans un sens ou un autre, et surtout Morse est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre. L'affaire s'annonce difficile puisque la piste s'est pas mal refroidie et que personne n'a vu Valérie Taylor depuis le mardi après-midi où elle est partie pour ses cours de l'après-midi.

 

Le duo Morse-Lewis fonctionne toujours aussi bien et les différences se précisent : Morse est l'inspecteur aux théories complexes, à la recherche de problèmes à la hauteur de son intelligence et doté d'une libido qu'un rien vient tourmenter, tandis que Lewis est un sergent aux méthodes traditionnelles, qui suit la procédure et ne cherche pas la complexité, ce qui fait qu'il n'arrive pas toujours à suivre les théories élaborées de Morse.

 

Morse est divertissant par sa capacité à élaborer des théories complexes avec la certitude d'avoir raison, ce qui le conduit souvent à se lancer dans des grandes explications de l'affaire à la manière d'un Hercule Poirot, sauf que contrairement au détective belge, il a une tendance à faire erreur. Ainsi dans Last Seen Wearing, on aura droit à une succession de théories, certaines plus improbables que d'autres, et à un inspecteur Morse qui ne cesse de connaître des revers dans son enquête.

 

C'est une enquête intéressante, surtout par les erreurs de Morse.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 17:15

boule-de-suif-276236.jpgComme c'est la Saint-Valentin, j'ai décidé de vous parler d'un recueil de nouvelles de Maupassant, car quoi de plus approprié en ce jour qu'un auteur qui ne croyait pas au grand amour ?

Contes divers est un recueil qui contient des nouvelles écrites entre 1875 et 1880. Ce recueil contient :

- La main écorchée, qui est une nouvelle fantastique.

- le docteur Héraclius Gloss, récit comique où un savant croit que la vérité est dans la métempsychose et s'y lance avec un dévouement acharné et excessif.

- le donneur d'eau bénite, histoire sombre de la déchéance d'un couple dont l'enfant a disparu et qui n'a plus d'autre but que de le retrouver.

- le mariage du lieutenant Laré, récit qui fait partie des nouvelles de Maupassant marquées par la guerre de 1870.

- "Coco, Coco, Coco frais !", anecdote légère sur le rôle joué par des vendeurs de coco dans la destinée d'un homme.

- Boule de suif, qui se déroule durant l'occupation allemande qui eut lieu lors de la guerre de 1870, et qui raconte l'histoire d'un groupe de voyageurs qui fuient Rouen pour gagner le Havre. Sauf qu'en chemin, ils se retrouvent bloqués, car un officier allemand a décidé de ne pas les laisser partir tant qu'une des voyageuses, Boule de suif, une courtisane, n'aura pas accepté de passer la nuit avec lui.

- Les dimanches d'un bourgeois de Paris, récit qui m'a fait penser à Bouvard et Pécuchet, car on y suit un employé de bureau qui chaque dimanche se lance dans toutes sortes d'excursion pour finalement découvrir qu'aucune ne contient les jouissances espérées.

- Jadis, où l'amour romantique est confrontée à la dimanche-bourgeois.gifgalanterie du XVIIIème siècle.

- Une page d'histoire inédite, qui raconte une anecdote sur Napoléon.

 

J'ai bien aimé le docteur Héraclius Gloss, car Maupassant s'y moque assez bien des excès des systèmes, le personnage est ridicule par son manque de recul et son application aveugle des précéptes qu'il a découvert, ainsi que les dimanches d'un bourgeois à Paris, qui est surtout savoureux par la visite que le personnage fait de la maison d'Emile Zola. Cependant Jadis a ma préférence, car on y retrouve les positions de Maupassant sur l'amour et la nouvelle fait écho à son article de 1881 intitulé l'art de rompre.

 

Dans ce recueil, Maupassant peint avec une ironie mordante l'hypocrisie de ses contemporains, en particulier dans Boule de Suif, où les braves gens sont rapides quand il s'agit de profiter, mais surtout quand il s'agit d'oublier les services qu'on leur a rendu.

 

Pour finir, une petite citation tirée de Jadis :


"Et vous vous imaginez que vos maris n'aimeront que vous toute leur vie ? Comme si ça se pouvait vraiment !

Je te dis, moi, que le mariage est une chose nécessaire pour que la société vive, mais qu'il n'est pas dans la nature de notre race, entends-tu bien ? Il n'y a dans la vie qu'une bonne chose, c'est l'amour, et on veut nous en priver. On vous dit maintenant : "Il ne faut aimer qu'un homme", comme si on voulait me forcer à ne manger que du dindon. Et cet homme-là aura autant de maîtresses qu'il y a de mois dans l'année !"

 

classiques-au-coin-du-feu

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 15:00

N3008.jpg

 

Voici un tag qui circule à nouveau sur la blogosphère et que je fais tous les ans depuis la création de ce blog parce qu'il me permet un petit tour ludique de mes lectures de l'année.

Décris-toi : She is the Darkness

Comment te sens-tu : Twice Bitten

Décris là où tu vis actuellement : La forêt des Mânes

Si tu pouvais aller n'importe où, où irais-tu : Ilium

Ton moyen de transport préféré : Last bus to Woodstock

Ton / ta meilleur(e) ami(e) est : Agamemnon

Toi et tes amis, vous êtes : N ou M

Comment est le temps : Bleak Seasons

Ton moment préféré de la journée : Sundays with Vlad

Qu'est la vie pour toi : L'instinct de l'équarisseur

Ta peur : l'étreinte de Némésis

Quel est le meilleur conseil que tu as à donner : Quitte Rome ou meurs

Pensée du jour : Les souris ont la peau tendre

Comment aimerais-tu mourir : A pied sur le Tôkaidô

La condition actuelle de mon âme : Whisky à gogo

 

Par comparaison avec les réponses de 2009 et celles de 2010,  on remarquera que ne plus préparer de concours a eu une influence sur mes lectures, tout comme le fait de faire ma première année d'enseignement dans un établissement pourri : les romans ont pris une grande importance dans mes lectures car il fallait bien se changer les idées, mais enseigner a eu quelques conséquences dans mes choix, puisque la liste contient un certain nombre de fiction se déroulant dans l'Antiquité. 2011 a aussi été marqué par mon avancée dans les Annales de la compagnie noire de Glen Cook, dont il ne me reste à présent qu'un tome à lire.

 

Mes pronostics lectures pour 2012 seront : un retour important des classiques suite à l'influence de mon kindle(je suis d'ailleurs en plein dans les Misérables) et une augmentation des lectures des ouvrages sur l'antiquité vu que j'ai acquis pas mal de biographies afin d'améliorer mes cours de latin. La question qui demeure sera : Colin Dexter succèdera-t-il à Glen Cook comme auteur marquant de mon année ? ou sera-ce Maupassant ?

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 12:18

unevie2.jpgActuellement je reste complètement débordée, ce qui ne veut pas dire que je ne lis plus mais juste que je n'ai plus beaucoup de temps pour passer afin de vous parler de mes dernières découvertes et il y en a eu pas mal... des biographies d'Auguste, des livres d'histoire antique, des pièces de théâtre et toutes sortes de classiques.

Ainsi aujourd'hui, dans le cadre des classiques au coin du feu, je vais vous parler d'Une vie de Guy de Maupassant auteur qu j'ai réellement découvert cette année et pour lequel je me passionne actuellement, d'autant plus que j'ai son oeuvre intégrale dans mon Kindle(ne vous inquiétez pas, j'ai aussi Proust).

 

Jeanne vient de sortir du couvent, sa vie commence vraiment, mais sera-t-elle à la hauteur de ses rêves de jeune fille ? Le monde s'ouvre à elle, le futur s'étend avec ses possibilités et surtout ses promesses d'amour. Mais Jeanne va vite découvrir que l'amour est fugace et décevant, et que sans lui, sa vie n'est qu'une succession de jours mornes et sans désirs.

 

Ce qui me plaît particulièrement chez Maupassant, c'est son pessimisme, surtout en matière d'amour, car chez lui, le grand amour n'existe pas, il n'y a que la désillusion de celui qui a cru vivre un grande passion et découvre que sa maîtresse était infidèle. L'amour ne dure pas et le malheur s'abat sur ceux qui veulent s'opposer à la loi de la nature et s'enfermer dans une passion exclusive. Ce livre ne fait pas exception à la règle, la source de tous les malheurs de l'héroïne est le fait qu'elle croit que l'amour et la fidélité sont une même chose, et se met à voir avec dégoût les rapports charnels. Son mariage la rend malheureuse, car une fois, le vrai caractère de son mari révélé, elle ne peut le quitter, tandis que tout autour d'elle se révèle la vérité des rapports amoureux. Pour Maupassant, pour être heureux, il faut accepter de laisser partir l'autre quand la passion a cessé.

 

Le point de départ de l'histoire est une héroïne romantique qui va se retrouver confrontée aux désillusions de la réalité. J'ai trouvé l'histoire prenante, avec ses petits mystères dont certains ne sont pas éclarcis. Le récit de la nuit de noce est particulièrement intéressant.

 

Une lecture particulièrement agréable.

 

classiques-au-coin-du-feu.jpg

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 00:55

happy-marriage-1.jpgEn cette fin d'année, je vais finir sur une touche positive avec le premier tome d'Happy Marriage ?!

 

Chiwa Takanashi a 22ans et est connue à son bureau comme celle qui n'a et n'aura jamais de mec. Mais son quotidien bascule lorsque le président de la société lui propose de rembourser les dettes de son père, si elle épouse son petit-fils, qui occupe le poste de directeur. Pour sauver la maison qui était chère à sa grand-mère, elle accepte ce mariage fondé sur l'intérêt, mais va vite  découvrir que ce mariage ne se limite pas à apposer un nom sur un bout de papier...

 

Je voulais lire ce manga depuis quelques temps et ayant trouvé le tome 1 à gibert, hier, lors de ma sortie à Paris en compagnie de petite étoile sadique, j'ai enfin pu découvrir cette série. Je n'ai qu'un seul regret : ne pas avoir acheté les tomes suivants en même temps.

 

En effet, j'ai beaucoup ri durant la lecture de ce tome, car les situations sont souvent cocaces, en particulier par l'ignorance de l'héroïne en certains domaines, ce qui amène parfois à avoir pitié du pauvre Hokuto qui ne parvient pas forcément à se faire comprendre. Ce côté un peu coincé de l'héroïne m'a bien séduite, car il n'est pas utilisé à l'excès(elle n'y connaît rien mais ce n'est pas pour autant une cruche) et la rend attachante, car elle est maladroite et cela ne l'aide pas à avoir confiance en elle, puisque c'est une vierge dans une société où ia normalité est d'avoir eu des relations sexuelles pendant les années lycées ou celles de fac.

 

C'est un shojo agréable, où les deux personnages se découvrent peu à peu et ont des difficultés à communiquer, parce que rien au départ ne les reliait et que rien n'oblige à ce que ce mariage soit autre chose qu'un simple partenariat. J'aime la manière dont l'intrigue évolue, j'espère juste ne pas découvrir dans les prochains tomes une révélation du genre "En fait, si je t'ai épousé, c'est parce que je t'aimais depuis longtemps en cachette et n'avais pas trouvé d'autres moyens de t'aborder", parce qu'une telle révélation serait vraiment du pur cliché et enleverait tout le côté intéressant que l'on a ici et qui est la découverte de l'autre. J'aime énormément le fait que l'amour n'est pas le point de départ de leur relation, parce que du coup, le happy end va être plus difficile à conquérir, ce qui promet d'intérssants obstacles à voir surmonter. 

 

C'est une découverte qui termine agréablement l'année.

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 10:59

silent-world.jpgAujourd'hui je passe brièvement pour vous parler de The Silent World of Nicholas Quinn de Colin Dexter, troisième enquête de l'inspecteur Morse.

 

L'Oxford Foreign Examination Syndicate s'occupe d'organiser les examens dans les écoles situées à l'étranger. L'un des postes se retrouvant vaquant, c'est Nicholas Quinn, qui parvient à obtenir le poste, malgré les réserves du Dr Bartlett qui pense que sa surdité pourrait être un problème.

Quelques mois plus tard, Quinn est retrouvé mort à son domicile, empoisonné. Aurait-il découvert quelque chose qu'il n'aurait pas dû ? L'inspecteur morse va avoir fort à faire pour démêler le vrai du faux.

 

J'avais découvert les livres de Colin Dexter à l'occasion de ma visite d'Oxford, cet été, et j'ai retrouvé Lewis et Morse avec un grand plaisir à l'occasion de cette lecture.Morse fonctionne comme à l'accoutumé à l'instincr, instinct nourri très régulièrement à la bière, tandis que Lewis fait ce qu'il peut pour suivre. Lewis est vraiment le personnage qui me plaît dans cette série, parce que c'est le policier sérieux et responsable, qui aimerait bien ne pas boire pendant le service, sauf qu'il y a Morse et que Morse profite de sa position hiérarchique pour l'entraîner dans toutes sortes de situations, mais surtout au pub.

 

L'enquête offre beaucoup de fausses pistes et se découpe en quatre grandes questions Pourquoi ?, Quand ?, Comment ? et Qui ? Le mystère est intéressant, cependant j'ai été déçue par sa résolution, que je n'ai pas trouvé entièrement satisfaisante et qui était trop rapide.

 

C'est une enquête toutefois intéressante et qui ne m'a pas ôté l'envie de lire la suite.

 

J'ai aussi lu pendant les vacances : Pas d'orchidée pour Miss Blandish de James Hadley Chase, une biographie de l'empereur Auguste, le dossier Vercingétorix de Christian Goubineau, les tomes 5 et 6 de Sundome, Premier Amour de Tourgeniev, la fille du Capitaine de Pouchkine, The Aristocrat and the Desert Prince. J'ai, de plus, fini Conan le Cimmérien.

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
*****
La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

Et pour me laisser un message sans lien avec un article c'est par là :



 
 

One Challenge to rule them All

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Pour les logos des différents niveaux c'est là.


Pour les différents logos généraux, c'est ici et .

 


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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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