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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 14:27

rien-n-est-impossible-1.jpgJe suis revenue à Paris pour quelques jours et c'est le pur bonheur !

A peine arrivée, j'ai foncé chez Gibert chercher le yaoi que je veux désespéremment lire depuis plusieurs jours : Rien n'est impossible de Hinako Takanaga, parce que c'est de cette série qu'est tiré The tyrant who fall in love. Comme the tyrant est un spin-off, il y avait pas mal de références qui m'intriguaient parce qu'ils semblaient faire référence à des événements précis d'une histoire précédente. Du coup, j'ai spéculé pendant plusieurs jours sur le contenu de Rien n'est impossible. J'ai donc dû faire beaucoup d'effort chez Gibert pour ne pas couiner dans le magasin parce que j'avais trouvé le tome 3 et que le tome 3 montrait justement THE scene que j'espérais. Après je me suis rendue chez Album, pour mettre le main sur les deux autres et ce fut très dur de m'empêcher de les lire dans la rue(bon j'ai tout de même attaqué le 1 dans le métro...).

Donc aujourd'hui je vais vous parler du tome 1.


Kurokawa est un homme qui a beaucoup de succès auprès des femmes, bien que lui-même ne soit pas très motivé pour en tirer partie, au grand désespoir de son ami Isogai, qui lui voudrait bien rencontrer un tel succès en amour. Après une soirée bien arrosée, les deux amis tombent sur le jeune Tomoe, un lycéen venu à Tokyo passer un concours d'entrée dans une école prestigieuse, et qui erre à la recherche d'un hôtel. Kurokawa est touché par une telle innocence et décide de l'héberger. Mais rapidement il s'aperçoit qu'il éprouve des sentiments pour ce jeune homme tout naïf et quand Tomoe est de retour à Tokyo quelques mois plus tard en quête d'un appartement, il décide de lui louer la chambre libre qu'il possède, espérant ainsi se rapprocher de Tomoe, mais c'est sans compter l'arrivée du grand frère de Tomoe, Sô-Ichi, qui suspecte aussitôt Kurokawa de vouloir profiter de la naïveté de Tomoe. Kurokawa réussira-t-il à avouer ses sentiments à Tomoe sans se faire assassiner par Sô-Ichi ?


challengers_v01_c05_187.pngAu départ, le dessin peut reputer parce qu'il est très loin de l'élégance que l'on trouvera dans le Tyran mais c'est une tarre seulement du premier tome et que l'auteur reconnaît, car il se trouve que c'était le tout premier travail de mangaka de l'auteur et ça remonte maintenant à il y a plus de dix ans. Donc le dessin s'améliore ensuite. Il vaut la peine de s'accrocher, car ce tome est en fait très drôle, surtout quand on connaît déjà le tyran, parce qu'on s'attend aux réactions de Sô-Ichi, qui est homophobe et prêt à tout pour protéger son gentil petit frère de ces hordes perverses qui veulent profiter de lui.

Mais finalement quand on lit l'histoire, l'homophobie de Sô-Ichi devient très compréhensible : le père est constamment absent, ce qui fait que Sô-Ichi est obligé d'endosser le rôle de la figure paternelle et il prend son rôle très au sérieux, donc au départ tout vient du fait qu'il a peur qu'il arrive quelque chose à Tomoe, donc au départ il hait les gays, parce qu'il a peur que quelqu'un n'abuse de son petit frère, alors que celui-ci est dans une autre ville et qu'il ne peut du coup plus le protéger. Et quand on voit Tomoe, ses inquiétudes deviennent moins irrationnelles, car Tomoe est vraiment naïf, au point que dans un rêve Kurokawa l'imagine en train de lui dire après l'amour qu'ils vont avoir un bébé(scène particulièrement drôle à cause de la personne qui va se retrouver dans le berceau avec sa clope à la main) et assez facile à manipuler parce qu'il ne voit le mal nulle part, et d'ailleurs, il n'a pas tord, puisque Kurokawa invite effectivement Tomoe chez lui dans l'espoir de le séduire...

J'ai d'ailleurs adoré la manière dont Sô-Ichi est introduit dans l'histoire. Il arrive dans le chapitre 2, dans la première planche, il apparaît de façon discrète, il n'est pas nommé, on voit juste un profil imprécis qui s'adresse à Tomoe qui est au centre de l'image. On penserait plutôt qu'il s'agit du père de Tomoe vu ses paroles, et ce n'est que quelques pages plus tard qu'on nous apprend que c'est en fait le grand frère de Tomoe, qui a élevé celui-ci depuis la mort de leur mère, parce que leur père est toujours absent, donc on s'attend plutôt à une sorte de figure bienveillante(moi, non, donc je jubilais devant ces fausses pistes), puis arrive la rencontre entre Kurokawa et Sô-Ichi(l'image du dessous), où Sô-Ichi apparaît tout de suite comme le personnage hostile.


e1971_2_hywpy_challengers_v01_c02_062.jpgPour en revenir au contenu, les situations sont souvent assez drôles, entre l'innocence complète de Tomoe qui va mener à quelques malentendus et de l'autre la fureur de son frère, prêt à débarquer à tout instant pour protéger son frère, il me fait énormément penser à Kaori l'assistante de Ryo Saeba/Nicky Larson, parce qu'un peu comme elle, il a l'art d'arriver au moment opportun prêt à donner une correction à Kurokawa, je l'imaginerais d'ailleurs bien sortir un maillet de son sac. En plus, on découvre dans ce premier tome, un personnage qui n'est pas dans the Tyrant, c'est Rick, l'américain, que j'ai baptisé Super Gay, car il est vraiment présenté comme le Gay pur et dur.

Rick est d'ailleurs le seul personnage complètement Gay de l'histoire, puisque Kurokawa se rend compte de ce qu'il est en rencontrant Tomoe, tandis que Isogai est réellement hétéro mais est une vraie marieuse, donc c'est lui qui va essayer de rapprocher Kurokawa et Tomoe, et c'est aussi lui qui va mettre son grain de sel dans The Tyrant, bien que dans The Tyrant on puisse avoir quelques doutes quant à l'efficacité de ses interventions.


Cette lecture m'a aussi permis de découvrir quelques différences entre la Vf et la version anglaise... Certaines sont assez impressionnantes, c'est à se demander combien de sens peut avoir une phrase japonaise.

Le truc que je reproche vraiment à la traduction française et qui est une tare qu'on trouve assez souvent dans la traduction des mangas, c'est le fait de ne pas conserver les suffixes japonais, alors que les anglais les gardent. Le grand drame arrivant dans les tomes suivants(au point que je me demande si je ne vais pas aussi acheter les versions anglaises...)c'est que Morigana appelle Sô-Ichi, Sô-Ichi, alors qu'il ne l'appelle jamais comme ça en anglais, mais Senpai, ce qui marque l'écart entre les deux. Les changements dans les suffixes sont des indices des relations entre les personnages, donc ça m'ennuie que ce genre d'information disparaisse dans la vf.


Bref c'est un premier tome qui mérite d'être lu malgré la qualité du dessin.

 

Challenge-BD-logo3/30

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 13:38

hei sensei

Aujourd'hui nous allons parler d'un de mes coups de coeur, Hey Sensei ! de Yaya Sakuragi.


Le professeur Isa est gay, ce dont il s'est aperçu après l'échec de son unique relation amoureuse, où il s'était retrouvé incapable d'éprouver du désir pour sa petite amie.

Quelques années plus tard, un de ses élèves lui fait des avances, Isa ne sait pas trop comment réagir face à ce jeune homme qui se trouve être le petit frère de son ex, est-il en train de se jouer de lui pour venger sa soeur ou ses sentiments sont-ils sincères ?


Nous sommes là dans le cadre d'une relation prof-élève, où c'est l'élève qui joue le rôle du seme, ce qui inverse la structure, puisque normalement le seme est plus âgé,  lorsqu'on se trouve dans une structure initiatique. C'est un système d'attraction qui est fondé sur la beauté, même si ce n'est pas dit explicitement dans les yaoi, mais le uke est sensé avoir certaines caractéristiques physiques  qui vont le marquer comme partenaire passif tel que des traits efféminés ou une certaine délicatesse des traits, une faiblesse qui fait qu'il a besoin de la protection ou de des lumières que lui apporte son seme.

Or ici, le uke a dix ans de plus, est financièrement auto-suffisant et n'a pas besoin de son seme puisque c'est lui qui est plutôt détenteur des réponses par son âge et sa fonction sociale, mais il n'a aucune expérience dans un domaine spécifique(et je ne pense pas qu'il y ait besoin que je vous fasse un dessin pour que vous trouviez duquel je parle...), ce qui fait qu'on est tout de même dans une structure initiatique, puisque ce n'est pas celui qui détient le savoir qui détient l'expérience. Par contre, même si le uke possède ici une plus grande force physique que le seme, il est tout de même plus petit, car c'est assez rare d'avoir un uke plus grand que son seme.


C'est donc un retournement intéressant et qui du coup me fait pas mal penser à The Tyrant who fall in love(les paris sont ouverts, vais-je réellement tenir jusqu'au 8-9 juillet pour vous en parler et faire mon article sur le tome 1 ?) car dans les deux le uke est celui qui détient la position d'autorité et doit passer son temps à essayer de calmer les ardeurs du seme.


Ce qui m'a surtout séduit dans ce manga ce sont les graphismes, en particulier la manière dont Isa sensei est dessiné, je trouve que l'auteur lui a donné des expressions assez drôle, que ce soit quand il est gêné ou son look détaché-blasé avec la clope au bec.

En plus, on a quelques épisodes assez drôles, comme l'épisode du prof de sport ou le lendemain matin au réveil^^.


J'ai vraiment aimé cette histoire pour son retournement et les péripéties et questionnement qui en découlent. Le personnage d'Isa est vraiment intéressant par son côté terre-à-terre et par le côté adulte que son point de vue apporte à l'histoire.


Ce manga contient aussi une histoire courte intitulée Des Os Incassables, où l'on a cas de relation non initiatique.


Challenge-BD-logo

2/30

 

yaoi = manga écrit en général par des femmes pour un public féminin et mettant en scène des histoires d'amour entre hommes.

seme : le partenaire actif dans la relation.

uke = le partenaire passif.

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 13:40

Tu-es-a-croquer.jpgJ'avais annoncé hier que je vous parlerai de Hei Sensei ! mais finalement je suis plutôt d'humeur à vous parler de Tu es à croquer(Soba ni Oitene) de Yaya Sakuragi.

 

Yuzu considère depuis toujours Icchan, son meilleur ami qui n'a eu de cesse de le protéger, comme son prince charment et rêve de ce fait d'être une princesse, mais à l'adolescence, c'est le drame, Yuzu fait une poussée de croissance et se retrouve plus grand qu'Icchan d'une taille. Comment Icchan pourrait-il continuer à l'aimer alors qu'il mériterait d'être avec une fille menue qui aurait tout d'une princesse ?

 

Dans ce yaoi, nous sommes en présence d'une histoire entre deux adolescents, amis depuis la plus tendre enfance et qui n'ignorent pas les sentiments qu'ils ont l'un pour l'autre.


Je l'ai trouvé sympa mais sans plus, c'est une histoire un peu délirante, par le fait que Yuzu rêve d'être une princesse ou une femme au foyer et agit de façon à atteindre ce but, or, le problème c'est qu'il est grand et n'a rien de délicat. C'est un peu le drame de l'histoire, il a tout du parfait uke(le personnage passif) sauf le physique.

Ici on a une transposition des codes des Shojo(manga pour jeune fille) dans un cadre yaoi, ce qui crée un effet comique par le décalage, puisque Yuzu prend des cours de cuisine et confectionne chaque jour le Bento(panier repas) de Icchan, ce qui est normalement la conduite d'une amoureuse, et il rêve d'être une princesse(oui, je sais, je l'ai déjà dit mais ça veut vraiment tout dire). Il est même très naïf, puisque ses sentiments pour Icchan sont purement platoniques et c'est Icchan qui va lui faire comprendre pourquoi le prof karate veut désespérément le recruter(le coup du prof de karate est particulièrement drôle), on retrouve aussi chez lui la capacité à baver d'admiration devant son petit-ami, ce qui est un trait d'héroïne de Shojo et non de yaoi. Du coup, il se met dans toutes sortes de situation idiote, donc c'est drôle par le décalage avec les codes habituels mais du coup, ça me laisse un brin insatisfaite, car c'est finalement assez niais, puisqu'on retrouve un peu le côté agaçant des héroïnes de Shojo.


C'est donc sympa, mais il n'y a rien transcendant, les héros n'évoluent pas vrai, Icchan essaie un peu de faire comprendre à Yuzu qu'il n'a pas à être complètement dans son rôle féminin, mais il n'y aura pas d'épiphanie, Yuzu reste complètement efféminé et dépendant d'Icchan du début à la fin.

 

Ce billet inaugure ma participation au challenge BD de Mr Zombi.

 

Challenge-BD-logo

1/30

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 17:40

koi-suru-bo-kun-kaiosha-1Aujourd'hui est l'occasion pour moi d'ouvrir une nouvelle catégorie, bien dans ma tradition des titres obscurs puisque je l'ai intitulé Senpai !!!!!!! en référence à Souichi, le personnage de The Tyrant who fall in love, manga que j'ai découvert ce week-end et qui m'a été conseillé par une bloggeuse dont je tairais le nom mais qui se reconnaîtra. J'ai dévoré  ce manga, ayant lu d'une traite ses cinq volumes, ce qui ne m'était pas arrivée depuis ma découvert de Fullmetal alchemist(et Fullmetal vient de finir en beauté donc il fallait bien que je me trouve un nouveau manga à suivre). Je pense d'ailleurs que je vais le relire dans un futur très immédiat.

Malheureusement le premier volume ne sort en France que le 8 juillet(oui, je sais ce n'est pas dans longtemps, mais j'ai vraiment hâte d'y être) donc je ne vous parlerai de ce manga qu'à ce moment-là. P


Certaines l'auront peut-être compris, j'inaugure ici une catégorie spéciale yaoi(=manga ayant pour sujet des histoires d'amour entre hommes, aussi appelé Boy's love). Je doute que ça en étonne beaucoup d'apprendre que je me suis découvert une passion pour les yaoi, après tout je vous ai déjà parlé d'ouvrages pire que cela et je fais mon mémoire sur l'homosexualité grecque, donc il était inévitable que je me pique d'un intérêt pour ce type d'ouvrage et c'est plus passionnant que l'étude de la céramique grecque(bien qu'on puisse aussi comparer les deux). Parce qu'il faut savoir que les yaoi présentent des relations où les rôles de chaque participant sont clairement fixés, avec d'un côté le seme, le partenaire dominant, et de l'autre le uke, ce qui rappelle le couple grec eraste(celui qui aime)-eromenos(celui qui est aimé). La grosse différence avec les grecs est que les yaoi sont dessinés principalement par des femmes pour un public féminin.


Ce qui me passionne actuellement est d'étudier les variations dans la structure de ces histoires, car le uke et le seme n'ont pas toujours les mêmes caractéristiques, et la structure n'est pas forcément toujours initiatique. Donc attendez-vous dans les semaines qui viennent à une série d'articles sur le sujet. Dès demain, je vous parlerai d'un de mes coups de coeur : Hey  Sensei !

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 20:55

starship troopers...and that the part should be humbly proud to sacrifice itself that the whole may live."


Avec un peu de retard(parce que quelqu'un que je ne nommerai n'a cessé de m'abreuver en yaoi merveilleux dont je n'ai pas pu me décoller...), je vais vous parler de Starship Troopers, que j'ai lu dans le cadre d'une lecture commune avec Cachou.


L'histoire se déroule dans un futur où tous les systèmes politiques que nous connaissons se sont effondrés  suite à un énorme conflit mondial survenu à la fin du XXème siècle et où à la place s'est installé une sorte d'état militaire, où ne sont citoyens que ceux qui ont fait leur service militaire. C'est un monde en paix, où les crimes sont extrêmement rare et où la liberté reigne.

Juan Rico est le fils d'une famille très aisée et quelque jours après ses dix-huit ans, il décide de s'enrôler pour faire son service et se retrouve dans l'infanterie.

C'est son parcours que nous suivons dans ce livre, de sa formation au camp Curie à la guerre contre les guerres contre les cafards(the bugs), une race qui se rapproche des termites mais est capable de voyager dans l'espace et menace la terre et ses colonies.


J'ai adoré ce livre, ce sera un de mes coups de coeur de l'année !

Heinlein nous offre une brillante réflexion sur les systèmes politiques et la manière dont la justice devrait être appliquée. Le fonctionnement des instances militaires est aussi parfaitement analysé, nous amenant à voir les mécanimes qui régissent les camps d'entraînement militaire et ceux qui gouvernent les relations entre officiers et soldats.

J'ai vraiment trouvé le parcours de Rico passionnant. Les différents personnages que l'on croise sont captivants, en particulier les sergents, ce qui a suscité pas mal mon intérêt , car cela éclairait pas mal certains points de Monstrous Regiment de Terry Pratchett. En plus, j'aime particulièrement ce genre de récit.

J'ai en plus adoré les références qui parsème l'ouvrage, car c'est vraiment un plaisir de tomber sur des références à la République de Platon, à César, à Napoléon, Xerxès(j'ai particulièrement aimé le fait qu'ils étudiaient pourquoi Xerxès s'est pris une grosse raclée...). Bref l'auteur développe une analyse intéressante de l'histoire de façon à justifier le système établit dans son livre.


J'ai lu ce livre en anglais, je tiens à prévenir qu'en vo, il est pour lecteur confirmé, parce que l'auteur utilise beaucoup de termes appartenant au jargot militaire. je m'y suis vite habituée donc ça ne m'a pas gêné, vu que le principal est de comprendre que to buy a farm signifie mourir avec les honneurs militaires et que "bought it" en est la forme raccourcie. Au bout 5 pages, j'avais maîtrisé la chose.


Je vous invite à aller voir chez Cachou pour un avis très détaillé et à l'opposé du mien, vu que moi, je suis du côté obscur de la force...

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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 00:49

metamorphoses-d-Ovide-Apollon.jpgAujourd'hui, je vais vous parler des Métamorphoses d'Ovide(et oui, comme mes dates d'oraux tombent en juillet vous allez devoir supporter une série d'article sur le thème de l'antiquité, ou au moins sur la littérature française).

 

Il s'agit d'une oeuvre poétique en quinze livres, achevée peu de temps avant qu'Ovide ne se retrouve exilé pour de mystérieuses raisons. Le sujet est la métamorphose et Ovide s'efforce de raconter toutes les métamorphoses qui ont eu lieu que ce soient dans les mythes grecs ou dans l'histoire mythique de Rome. Niveau chronologie, cela va de la fondation du monde à la divinisation de Jules César(qui est descendant d'Enée et donc de Venus...), en passant par le siège d'Ilion, les aventures de Persée et celles d'Hercule.


Ces métamorphoses sont de plusieurs sortes, il y a en particulier :


- les métamorphoses-châtiments qui tombent sur les mortels qui ont eu le malheur d'offenser une divinité qu'elle soit majeure ou mineure, cela couvre tous les actes d'hybris, où un mortel se vante d'avoir surpassé une divinité(Niobé,  Arachné) ou a refusé à une divinité les sacrifices qui lui étaient dû(Hippomène et Atalante), et les cas où un mortel viole par erreur un espace sacré(Actéon).


- les métamorphoses de vierge(Daphné), qui arrivent en général pour soustraire une pauvre jeune fille aux ardeurs d'un Dieu(il faut savoir qu'un Dieu ne se soucie pas du consentement, ce qui explique pourquoi les vierges courent dans ces histoires), parce que les dieux n'ont pas le droit de défaire ce qu'un autre dieu, ainsi la métamorphose est présentée comme la seule manière d'échapper au viol.


- les métamorphoses-récompenses qui peuvent consister dans la divinisation d'un héros(Hercule, Enée...)ou dans la métamorphose d'un individu qui a ému les dieux par ses souffrances et qui échappe à la mort par cette métamorphose(Ceyx et Alcyone).


ovide-Persee.jpgUne grande partie de ces métamorphoses servent à expliquer l'origine d'une race d'oiseau ou de plantes, ou l'origine d'une source ou d'un rocher.


Ensuite, on a aussi un système de récits enchâssés, où un des personnages fait à d'autres le récit des prodiges dont il a été témoin ou que l'on lui a rapporté, c'est ainsi que Nestor va raconter les prouesses de Caeneus, une vierge qui fut changée en homme par Neptune comme présent pour l'avoir violentée, et le combat des Centaures et des Lapithes.


Les deux grandes idées qui dominent cette oeuvre sont que hommes et dieux sont impuissants face aux arrêts du destin et qu'il convient de respecter les dieux.


De mon côté, j'ai pu faire quelques observations, comme le fait que les dieux ont une tendance à vouloir coucher avec toutes les vierges qui passent(étrangement une fois qu'elles ne sont plus vierges, les dieux ne se bousculent plus... eh oui, les dieux ont une certaine moralité et ne touchent pas aux mères de famille), ensuite il s'avère que les femmes sont les seules à être en proie à des passions contre-nature, puisque l'on a Byblis qui se consume d'amour pour son frère(lui, par contre, ne partage pas cette envie... eh oui, on n'est pas dans un épisode de Barnaby) et Cinyras qui grâce aux bons offices de sa nourrice(nous remarqueront que les nourrices n'ont jamais peur d'encourager les amours criminels...) parvient à s'unir à plusieurs reprises à son père).


Dans l'ensemble, j'ai bien aimé, on retrouve les mythes qu'il faut connaître(Icare, Orphée, Europe, Jason et Médée etc),et on a quelques bonus sur la guerre de Troie avec en particulier la mort d'Achille et les discours d'Ajax et d'Ulysse pour obtenir les armes d'Achille.

Par contre, j'ai moins aimé les deux derniers livres qui sont plus axés sur l'histoire de Rome, et en particulier le long discours de Pythagore, où j'ai fini par me demander si Ovide était végétarien pour lui avoir donner autant d'importance...

Par contre, j'ai énormément aimé l'histoire de Byblis et celle de Cinryas, car j'ai apprécié les longues tirades qui y apparaissaient et où les héroines héistaient entre le respect des lois et l'assouvissement de leur désir, ça m'a fait pensé au théâtre racinien.

Mais dans l'ensemble, mon histoire préférée fut celle d'Iphis, une fille qui vit sous les traits d'un garçon, car son père avait décidé de ne garder envie l'enfant que portait sa femme que s'il s'agissait d'un garçon, et qui est changé par Isis en un homme.


J'ai fait cette chronique dans le cadre du challenge Abc 2010 et du défi Mythes et légendes.

 

challenge-Abc-2010.jpg

mythesetlegendes

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 00:27

Le billet du jour concerne uniquement les inscrits à (re)-reading HP et à The Middle-Earth Challenge et porte sur les dernières mises à jour.


-Re-Reading-HP-logo.jpg


Concernant (Re)-Reading HP, en raison du nombre de nouveaux inscrits que nous venons de recevoir, Cachou et moi avons décidé de repousser la date de fin du challenge, qui était initialement prévue pour décembre 2010. La nouvelle date est le 31 juillet 2011, afin de pouvoir faire entrer la critique du septième film dans le challenge.


Pour les nouveaux inscrits(ou d'autres plus anciens), nous avons créé un nouveau planning de lecture, que vous n'êtes absolument pas obligé de suivre. Par contre, si vous voulez vous y inscrire, laissez-moi un message dans les commentaires et je vous rajouterai.


15 septembre : Harry Potter à l'école des sorciers
15 octobre : Harry Potter et la chambre des secrets
15 novembre : Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban
15 décembre : Harry Potter et la coupe de Feu
10 février : Harry Potter et l'ordre du Phénix
20 mars : Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé
10 mai: Harry Potter et les Reliques de la Mort

Comptent participer aux lectures communes : Acro, Laure, Olya, Spocky, Ellcrys, Eirilys, Lalou,  Lily,Tiboux, Azilys

large-ban-team-ReReading-HP.jpg

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logo fondcomble
Concernant the Middle-Earth Challenge, je republie ici les deux plannings de lecture et je vous signale que les logos propres à chaque niveau de difficulté sont disponibles chez Resmiranda. Comme nous sommes assez nombreux, j'ai décidé de créer une page facebook consacrée à ce challenge afin de pouvoir relayer plus facilement les informations.

Le planning "confirmé" pour ceux qui ont déjà lu LOTR

 

- 31 août : Le Silmarillion.

- 30 septembre : les Contes et légendes inachevés : le Premier Âge.

- 31 octobre : les Contes et légendes inachevés : le Second Âge.

- 30 novembre : Bilbo le Hobbit.

- 31 janvier 2011 : La Communauté de l'Anneau.

- 31 mars 2011 : Les Deux Tours.

- 31 mai 2011 : Le retour du Roi.

- 30 juin 2011 : les Contes et légendes inachevés : Troisième Age.

 

et le planning "débutant"

 

- 31 août 2010 : Bilbo le Hobbit. 

- 31 octobre 2010 : La communauté de l'Anneau. 

- 31 décembre 2010 : Les deux Tours.

 - 28 février 2011 : le Retour du Roi. 

- 30 avril 2011 : le Silmarillion.

- 30 juin 2011 : Contes et légendes inachevés - Premier âge.

- 31 août 2011 : Contes et légendes inachevés - Second âge.

 - 31 octobre 2011 : Contes et légendes inachevés - Troisième âge.

 

logo pelargir

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 07:00

La rencontre Lilloise entre bloggueuses à laquelle j'ai participé il y a quelques temps, fut plutôt fertile en projet, et donc après the Middle-Earth Challenge qui a vraiment été développé à la table des Trois Brasseurs, voici une idée qui est née d'une discussion entre Petite étoile sadique, Pickwick et moi-même et que j'ai aujourd'hui l'honneur de vous présenter : Le Swap Star Wars : May the Swap be with you.

 

swap-star-wars.jpg

 

Le but de ce swap est de découvrir davantage l'univers Star Wars, que l'on connaît souvent uniquement par les films mais qui est en fait très riche en livres et en comics.

 

Le colis doit comporter :

 

 - 2 romans (Star Wars ou Space Opera)

- Un DVD ou un Comics

- Un objet qui nous entraînera dans une galaxie lointaine, il y a bien longtemps.

- et des friandises, parce qu'il n'est dit nulle part qu'un jedi n'avait pas le droit au chocolat et que c'est très pratique pour fraterniser avec les Ewoks.

 

Et suite à une discussion avec Craklou, ceux qui le désirent pourront élargir leur colis du côté des Jeux de rôles Star Wars.

 

ewoks-swap-logo.jpg


Le planning est celui-ci :

 

- les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 25 juin.

- Je vous enverrai le questionnaire et les bibliographies dès qe votre inscription est enregistrée et le questionnaire est à rendre entre le 25 et le 30 juin.

- Le 5 juillet(ou avant) distribution des binômes.

- Envoi des colis du 17 au 27 août.

 

swap-vador-recrute.jpg


Le swap se fera en binôme.  Ce swap est ouvert à quiconque possède un blog depuis au moins 6 mois.

Pour vous inscrire, il suffit d'envoyer un mail à swapstarwars[a]hotmail.fr.

 

Il y a 17 places et sont déjà inscrits :

Petite étoile sadique

Pickwick

Craklou

Isil

Ellcrys

Kusa 

LadyScar

Calenwen

Mr Zombi

 

yoda swap

 

edité le 14 juin.

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 13:24

SDC13505.JPGAujourd'hui je vais vous parler de ma première lecture dans le cadre d'un partenariat : Les dieux habitent toujours à l'adresse indiquée, considérations inactuelles sur la méditerranée de Patrick Reumaux. Cet ouvrage est publié par les éditions Vagabonde et fait 106 pages.

 

Présentation de l'éditeur :

 

Qu'est-ce que l'imaginaire méditerranéen ? Une morsure laissée dans la chair du Temps. d'Alger à Naples, de Marseille à Palerme, Patrick Reumaux exalte les odeurs et les couleurs de cet univers éclaboussé de lumière dans des pages écrites à fleur de peau.

Lire son étonnante enquête, c'est aussi voyager en compagnie des plus grands auteurs ayant saisi la tension qui habite ces cultures.

 

Poète, essayiste et romancier, Patrick Reumaux est le traducteur de nombreuses oeuvres de Dylan Thomas, Dorothy Parker, Flann O'Brien, Emily Dickinson...

 

Présenter le contenu de ce livre n'est pas évident, car comment dire le sujet d'une oeuvre poétique sans le ramener bassement à niveau prosaïque ?


Le texte est une évocation de lieux, de moments sur les bords de la Méditerranée, où souvenirs se mêlent aux impressions fugaces du sirocco ou des pies. Le style reflète cette volonté de peindre par touche, de rendre une impression fugitive.

C'est aussi un texte sur lequel plane un parfum de sensualité :


Jouer avec la Méditerranée comme un rêve. Mais on ne peut la sculpter. Ni la chanter. La réalité de la Méditerranée, comme forme du rêve, est un mirage : à peine entrevu, il s'évanouit. On ne peut en fixer la forme. Elle se brouille. Un cri d'extase, un coup de rein, un jet d'écume. Algues et bois morts sur la plage. Voilà tout ce qui reste de la belle image.

 

Enquête n'est peut-être pas le terme adéquate pour désigner ce texte à mon avis, car ce terme me fait terriblement penser à l'Enquête d'Hérodote, sauf qu'on est assez loin du style d'Hérodote(et heureusement !). L'auteur cherche davantage à nous communiquer l'essence de la Méditerranée que sa réalité géographiques et culturelles.

 

Les citations abondent dans ce texte et j'ai retrouvé avec plaisir Platon, Empédocle et Parménide, de nombreux autres auteurs qui apparaissent au fil des pages le temps d'une évocation ou pour accompagner une description.

 

C'est donc un texte agréable à lire, idéal  pour s'évader sur des rives pas si lointaines et avec lequel j'ai passé un bon moment.

 

Je remercie la Blog-O-Book team et les éditions vagabonde pour l'envoi de ce livre, qui fut une bonne découverte.

 

logobob01.jpg

Je vous laisse sur ce passage p.22 :


Je me suis souvent promené dans le parc de la Riviera di Chiaia après la pluie. Entre les arbres on aperçoit la mer piquée de points noirs, les barques. Vue de loin, la mer semble bombée. Elle remplit la baie à ras bord et pourrait déborder, d'une seule vague emporter la ville, masures, maisons, palais, dans son ventre sillonné de barques qui laissent filer de longues lignes au bout desquelles se balancent des amorces pâles dans des fonds d'un bleu presque noir.

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 23:34

undead-next-door.jpgAujourd'hui, je vais vous parler de The Undead next door, 4ème livre de la série des Love at Stakes de Kerrelyn Sparks, qui a été l'occasion de passionnantes discussions avec Pimpi avec qui j'ai lu ce livre, car j'ai réussi à la convertir à cette série !!!


Après Roman, le chef du coven américain, Darcy Newheart, Angus, notre sexy vampire en kilt,c'est au tour de Jean-Luc Echarpe, le grand créateur de mode français, de trouver le grand Amour !


Voici l'histoire :


Jean-Luc est obligé de s'exiler de Paris et de se faire oublier, car le fait qu'il ne vieillisse pas a fini par attirer l'attention des médias français. Il a donc été décidé que Jean-Luc devrait disparaître des écrans pendant 25 ans, pour pouvoir ensuite revenir en se faisant passer pour son fils. C'est ainsi qu'il se retrouve au fin fond du Texas, un endroit où les médias ne risquent pas de le trouver et où on ne risque pas de le reconnaître. 

Lors de l'inauguration de son nouveau magasin, sensé servir de couverture à son refuge, il fait la connaissance d'Heather et se sent vite attiré par ses formes et son esprit, mais au cours de la soirée, Lui, son vieil ennemi, refait surface et prend Heather pour sa nouvelle petite amie, ce qui fait d'elle une cible., car Lui a pour habitude de tuer toutes les femmes que Jean-Luc a le malheur d'aimer.

La jeune femme, mère d'une petite fille, qui sort d'un divorce difficile et refuse de tomber à nouveau sous la coupe d'un homme, se voit obligée d'accepter la protection de Jean-Luc.

Jean-Luc réussira-t-il à mettre un terme aux activités de Lui et à réussir à gagner le coeur d'Heather ?


J'ai bien aimé ce 4ème volume, même s'il ne m'a passionné autant que le précédent(en même temps, comment rivaliser avec un vampire en kilt ?), ce n'est pas vraiment la faute du livre, car il a le mérite de changer un peu par rapport aux trois tomes précédents, puisque dans celui-ci, nous n'avons pas le droit au "vampire très tourmenté par sa nature de vampire" et qui va résoudre son conflit à la fin par le biais d'une solution plus ou moins miraculeuse(ce qui ne veut pas dire que la fin miraculeuse est tirée par les cheveux, juste qu'au bout de trois tomes c'est lassant).


L'auteur sait varier ses couples, puisque cette fois nous avons le droit à la mère de famille au physique normal, qui se trouve grosse(je n'ai strictement pas la moindre idée de ce que peut être notre équivalent d'une taille 12... donc j'ignore si notre héroïne  a effectivement des kilos en trop ou si elle n'a pas de vrais problèmes de poids mais est poussé par notre société actuelle à se croire grosse parce qu'elle n'a pas la taille mannequin) et à un vampire qui a envie de fonder une famille. Ainsi, on en a un peu pour tous les goûts dans cette série(même si on n'a pas de mec moche, mais soyons honnêtes, si l'Homme n'avait pas un physique de rêve, on ne lirait pas le livre, puisque c'est justement une chose que l'on attend d'un tel ouvrage). Du coup, ce livre m'a moins passionnée vu que l'héroïne n'est pas mon genre et l'histoire d'amour pas de celui qui me fasse rêver, vu que comme Pimpi, je préfère mon vampire passionné et qui ne rêve pas de faire des enfants à l'héroïne, bref je préfère Angus^^.


L'humour est toujours présent dans ce tome, où notre héroïne assimile d'abord Jean-Luc à James Bond puis à Highlander. On sent que l'auteur prend un malin plaisir à jouer avec les clichés et l'ignorance américaine vis-à-vis de l'étranger, ce second degré est évident dans le choix des noms, le méchant est appelé Lui, par Jean-Luc parce qu'il ne connait pas son nom et qu'il signe d'un L, mais l'héroïne passe son temps à l'appelé Louie, mais le plus marquant est que nous savons enfin pourquoi le nom de famille du héros est Echarpe ! Je croyais au départ que c'était une erreur de l'auteur, mais en fait non, c'est un nom qu'elle a vraiment choisi pour son sens en français, ce qui fait que je commence à me demander si Casimir est vraiment un choix malencontreux ou si l'auteur a vraiment nommé son méchant en sachant qu'il pouvait aussi renvoyer à un dinosaure orange en France, car ça pourrait faire un bon gag.

En plus, l'auteur a l'air d'être une fan de Star Trek, car c'est la deuxième héroïne que je rencontre qui met en relation un des vampires avec un personnage de Star Trek, dans le 3ème tome, Emma assimilait Angus à Scotty et dans celui-ci nous avons non pas une mais deux références à Star Trek :


"Good night, Jean-Luc."

"Jean."

Whatever. She hurried into the foyer. She much preferred the name Jean-Luc. It made him sound like a starship captain, but young. And with hair.


"Teleport ? Nobody teleports, except in sci-fi shows."

"Vampires teleport."


startrek-picard.jpgJ'ai beaucoup aimé la première, car je me représente effectivement depuis le premier tome Jean-Luc, sous les traits de Patrick Stewart, c'est-à-dire de Jean-Luc Picard, le capitaine de l'Enterprise dans Star Trek: next generation... ce qui est assez loin du physique de notre vampire aux cheveux noirs et qui semble approcher de la trentaine... Ce fut un plaisir que le nom avait effectivement été choisi pour ses évocations trekkiennes.


Les références à Highlander étaient pas mal non plus, car ce n'est pas si idiot que ça, le méchant arrive avec une épée, Jean-Luc se promène avec une canne-épée, les écossais se promènent avec une grosse épée, en plus Jean-Luc ne vieillit pas et il y a justement des écossais en kilt qui doivent être des Highlanders au sens géographiques du terme, donc c'est vrai que le fait que le héros soit immortel peut paraître plus plausible que le fait que ce soit un vampire, sans compter que je crois que dans le premier épisode d'Highlander, Duncan se bat justement contre un immortel qui a pour habitude de tuer ses petites amies...


Je ne me lasse pas de cette série et le fait que je n'ai pas dévoré ce tome comme les précédents ne signifie en rien que la série baisse en qualité, car on recroise les personnages des tomes précédents et c'est sympa de les voir évoluer, et les histoires ne sont pas toujours centrés sur la même menace ou le même type de couple. Et j'ai trouvé très intéressant les détails que l'on a appris sur Jean-Luc et en particulier sur la manière dont il s'est lancé dans la mode.En plus les personnages secondaires sont très sympas, comme Fidelia, la nounou, un peu voyante, à la gâchette facile, qui essaie de voir sous le kilt de Robby et qui passe son temps à qualifier Jean-Luc de Muy Muchachos.


Je compte lire la suite, mais pas tout de suite, car je trouve qu'on les apprécie mieux avec un peu d'écart, vu que c'est toujours la même structure. Mais j'espère qu'un jour nous aurons le droit à une histoire où la jeune femme n'a pas pour première réaction d'être choquée par le fait que l'autre soit un vampire, car ce serait drôle de voir une inversion et de voir une mortelle(ou un mortel d'ailleurs) poursuivre un vampire et le vampire de l'éviter parce qu'il trouve la réaction étrange.

 

Je vous invite à aller faire un tour chez Pimpi pour voir son avis et ce livre fait aussi partie de ma liste pour the Dark Side Challenge.


Dark-side-challenge.jpg


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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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