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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 09:48

affiche-the-ghost-writerAujourd'hui, dans le cadre du mois Kiltissime, je vais vous parler du film the Ghost Writer, dans lequel joue l'acteur écossais Ewan McGregor.

 

Un nègre, sans aucune expérience politique, se retrouve embauché pour finir d'écrire les mémoires de l'ancien premier ministre Britannique, Adam Lang. Alors que celui-ci se retrouve en plein scandale suite à une accusation pour crimes de guerre, le nègre a l'impression de s'être retrouver embarqué dans une affaire pas très nette, d'autant plus que son prédécesseur a trouvé la mort dans des circonstances assez troubles. Dans un effort, pour essayer de cerner Lang, il va se retrouver à creuser de plus en plus profond et à mettre son nez là où il n'aurait pas dû.

 

C'est un bon thriller, dont la fin vaut le détour. Le paysage et l'éclairage aurait pu aussi donner lieu à untrès bon film d'horreur, car l'ambiance est tellement lourde, que l'on pourrait voir sans étonnement un serial killer s'abattre sur la maison.

 

Au niveau du casting, j'ai trouvé le jeu de Pierce Brosnan excellent, rendant à merveille la complexité et le mystère de son personnage. Ewan McGregor était aussi pas mal dans le rôle du nègre qui n'a pas envie de jouer les héros mais qui ne peut s'empêcher de se poser des questions. J'ai aussi été contente de retrouver Kim Cattrall, qui m'avait marquée non par son rôle dans Sex and the City mais par celui qu'elle interprétait dans Star Trek VI(parce que c'est sûr que la découvrir avec des oreilles de Vulcain après l'avoir vu dans Sex and the city, ça marque...).

 

Certaines répliques sont aussi particulièrement savoureuses, comme la manière du nègre de se présenter "I'm your ghost" (je suis votre fantôme/je suis votre nègre) ou encore ma préférée : "He can't drown two ghost writers, for god sake. You're not kittens!". 

 

Ce film nous entraîne dans un intéressant jeu de piste, où il faut se méfier des apparences.

 

kiltissime ewan

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 22:08

san-antonio 5Comme promis, aujourd'hui, dans le cadre du mois kiltissime, je vais vous parler de San-Antonio chez les Mac.

 

Alors que San-Antonio espérait montrer ses spécialités à une jeune femme rencontrée dans le train, le voilà envoyé au milieu de la nuit dans la résidence de M.Petit-Littré dont l'essentiel des convives a été victime d'un étrange empoisonnement. Il apparaît rapidement que celui-ci vienne d'une caisse de whisky Mac Gregor qui contenait de l'héroïne en plus du merveilleux liquide ambré. Peu enclin à laisser les anglais résoudre l'affaire, San-Antonio s'embarque avec son fidèle Bérurier dans le premier avion en partance pour Glasgow.

Et c'est parti pour une enquête au pays des distilleries, des monstres marins et des fantômes.

 

Par moment, ce tome m'a fait penser à un épisode de Chapeau melon et bottes de cuir, avec Béru en plus(tout de suite la distinction en prend un coup), car on a un château qui cache un secret et que le héros doit infiltré, des activités secrètes, un monstre marin(qui apparaît peu mais ça rappelle encore plus le château de De'Ath), et donc pour une fois, un San-Antonio obligé de faire preuve de diplomatie et de jouer la comédie, ce qui ne l'empêche pas de jouer aussi de ses poings.

 

Cependant ce qui m'a le plus frappé c'est sa sobriété, car je m'attendais à une accumulation de traits ridicules écossais et finalement, il n'y en avait pas beaucoup, ne serait-ce que le kilt, qui n'apparaît qu'à une reprise sur Bérurier(pas de panique, il porte bien un caleçon en dessous). Cela m'a assez étonné, car dans Sérénade pour une souris défunte, qui se passe en Angleterre, San-Antonio ne cesse de critiquer les moeurs anglaises et ne parle pas anglais. Il a dû se passer pas mal de choses dans les trente-sept romans qui séparent ces deux livres, mais j'ai trouvé ça un peu dommage, car j'espérais que l'écosse aurait droit au même traitement.

 

Ce livre date de 1960, ce qui fait un écart de 10 ans avec Laissez tomber la fille dont je vous ai parlé le week-end dernier, on remarque du coup des évolutions au niveau du style, qui est donc plus sobre, car on a moins de foisonnement au niveau des images et des néologismes, par contre, il y a un travail sur l'onomastique, qui n'était pas présent dans les premiers et qui fait que l'on s'amuse beaucoup à essayer de trouver les jeux de mot  cachés dans les noms écossais, comme pour Mybackside-Ischicken ou le sheriff Mac Heusdress.

 

J'avais eu quelques réserves quant à la présence de Bérurier(dont je ne suis pas fan) et finalement le personnage ne m'a pas dérangée dans ce tome, car ses exploits dans ce tome n'étaient pas trop vulgaires.

 

C'est donc un San-Antonio qui se lit bien mais qu'il ne faut pas lire en espérant tomber sur une vision de l'Ecosse aussi clichée que dans un Imogène ou sur une série de gag sur l'Ecosse. Prochain San-Antonio dans une semaine où nous verrons si le traitement du Japon est aussi décevant que celui de l'Ecosse.


kiltissime ewan


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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 01:56

imogène 2Et c'est parti pour le mois Kiltissime ! Et pour inaugurer ce mois, je vais vous parler d'Imogène est de retour d'Exbrayat, car quoi de plus écossais que notre héroïne des Highlands, qui boit du whisky à toute heure et vénère Robert Bruce. En plus, les fantômes écossais sont de la partie !

 

Présentation de l'éditeur : Imogène est de retour ! En apprenant la nouvelle, Mrs Elroy a frôlé l'infarctus, Mr Boolit a vidé une demie bouteille de gin et la solide Mrs Boolit a réclamé un verre elle aussi. Quant à Fiona Campbell qui ne quittait pas son lit depuis des semaines, elle s'est levée, tel Lazare, et s'est remise à marcher. De son côté le conseil municipal a expédié les affaires courantes pour étudier les mesures d'urgence et le sergent Archibald McClostaugh en a même abandonné sa partie d échecs.
Imogène, l'amazone à la chevelure de feu, celle-là même qui avait mis Callender sens dessus dessous, laissant derrière elle une terre jonchée de morts. Le sergent l'a prévenue : « Au moindre cadavre, je vous boucle. » Imogène l'a giflé et s'est empressée de s'intéresser à une histoire de fantôme poursuivant sans relâche un certain Morton. Et ça n'a pas raté, le lendemain Morton était mort.

 

Ce tome est plus drôle que le précédent, car il repose beaucoup sur la réputation qu'Imogène s'est créée dans le tome précédent et sur le fait que l'on s'attend à ce que les cadavres pleuvent sur son chemin. L'intrigue est un peu plus intéressante, car Imogène ne passe pas son temps à se croire courtisée(bien que ce défaut ne lui soit pas entièrement passée). Le mystère en lui-même n'est pas d'une grande originalité, mais je commence à penser que les Imogène ne repose pas là-dessus et que le dénouement de l'intrigue est assez secondaire. Ce qui compte surtout c'est de voir comment Imogène vient perturber un des plus paisibles villages d'Ecosse, en assistant au désespoir du sergent McClostaugh qui se met à considérer que tuer Imogène serait un service rendue à sa Majesté et à la séparation du village en deux factions, les pro-imogènes et les anti-imogènes, ce qui n'est pas sans faire des étincelles puisque souvent ce sont des oppositions entre maris et épouses.

 

On assiste au quotidien du petit village de Callender avec ses querelles pour des petits riens, mais sa capacité à s'unir derrière la fierté écossaise(c'est en fait un village d'irréductibles écossais..). Le whisky coule à flot, on méprise les anglais et surtout on croit aux fantômes, car c'est le petit plus de ce tome : tout le monde croit aux fantômes, c'est d'ailleurs assez drôle de voir les disputes à cause de ce point, ma remarque préféré étant celle du maître d'hôtel anglais :

 

- Il ne vous a jamais demandé votre opinion sur les fantômes ?

Le maître d'hôtel eut un haut-le-corps indigné :

- Il ne se le serait pas permis, sir.

- Pourquoi donc ?

- Parce que je suis Anglais, sir.

 

C'est donc un tome plus amusant que le précédent mais qui niveau intrigue manque d'originalité, car il est assez aisé de deviner la fin. Rendez-vous plus tard dans le mois pour un autre Imogène, avant cela vous aurez droit à San-Antonio chez les mac et à Ghostwriter.

 

kiltissime ewan

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 23:10

satires.gifAujourd'hui je vais vous parler des satires de Juvénal.

 

présentation de l'éditeur :

Voyeur aigu, styliste durement botté, ciseleur méticuleux de sentences qui tuent, crayonneur hors pair dans la caricature comme dans la fresque, intarissable antiféministe à la mauvaise foi tonique, cynico-stoïcien inconsolable et gai, Juvénal (45-128 après J.-C.) a connu onze empereurs, quatre guerres civiles, deux grandes terreurs déclenchées par des tyrans fous. Ses satires, ici en version intégrale, nous offrent un album d'instantanés d'une crudité à couper le souffle pris sur le vif de la Rome flavienne. Tenant avec Démocrite qu'il faut rire de tout et que le rire guérit tout, il ne s'impose pour tabou que le respect de l'homme et du serment juré. Dans la littérature universelle, Juvénal, rhéteur sublimant la rhétorique, grand imprécateur de la plus gigantesque citélupanar du monde antique, est par excellence le satiriste.

 

Autant le style de l'introduction était plaisant autant celui de la traduction m'a déplu, car j'ai eu trop souvent l'impression qu'Olivier Sers ajoutait des choses au texte original et donnait à la langue une coloration vulgaire que le texte latin n'avait pas forcément, car ce n'était pas parce que l'on parle d'un sujet vulgaire que l'on utilise le langage familier. Mon latin n'est peut-être pas grandiose mais je suis tout de même capable de m'apercevoir de ces différences, car Bacchanalia n'est pas partouze et invenias est plus neutre qu'on se cogne.Et bien-sûr, il a fallu que je tombe sur une traduction de cette sorte, alors que je n'avais aucun Gaffiot sous le main, puisque je ne promène plus le mien pendant les vacances et que le mini mène sa vie dans le placard de ma salle. C'est très frustrant de sentir que la traduction n'est pas fidèle et de ne pas pouvoir aller vérifier.

juvénalOn a aussi eu droit à une splendide marquise, je ne savais même pas que ça pouvait se trouver dans une traduction des Belles lettres, surtout que si on observe le texte, Juvénal ne fait pas de marquise(non, je ne suis pas maniaque, j'ai juste eu un apprentissage traumatisant des langues anciennes) :

difficile est saturam non scribere : des satires, le difficile serait de n'en pas écrire.

 J'ai aussi tiqué sur ce bel anachronisme dans la deuxième satire sur "Indulgence aux corbeaux, pas de pitié pour les colombes, voilà les puritains." pour traduire dat veniam corvis, vexat censura columbas.

 

Sinon, au niveau des satires elle-mêmes, ça a été une vraie découverte, j'ai énormément aimé les récits de Juvénal, que j'avais boudé jusqu'ici suite à une traduction catastrophique en khâgne. Juvénal a beaucoup d'humour et donne une vision intéressante de la Rome impériale, en particulier par sa critique des faux-maîtres de sagesse.

 

C'est aussi très instructif au niveau des moeurs romaines, ma satire préférée est la satire VI, où Juvénal s'attaque au mariage et énonce toutes les calamités qui peuvent s'abattre sur un époux.

 

C'est un bon livre à lire si l'on veut mieux connaître la vie quotidienne à Rome et Juvénal a un style qui n'a rien d'ennuyeux.

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 11:01

evangelion101.jpgAujourd'hui c'est le retour d'Evangelion, avec le film Evangelion: 1.01, You are (not) alone, qui couvre les événements des six premiers épisodes de l'animé.

 

Shinji Ikari n'a pas revu son père depuis trois ans et quand celui-ci le fait venir au sein de la Nerv, Shinji va vite s'apercevoir que ce n'est pas l'amour paternel qui a motivé ces retrouvailles, mais les Anges, des entités extra-terrestres que seules les Evas peuvent affronter.

 

Au début, j'étais sceptique quant à l'intérêt de reprendre l'histoire de l'animé en film mais finalement, la version film vaut le détour rien que par les graphismes qui sont beaucoup plus soignés et qui tirent leur épingle du jeu au niveau de la représentation des anges et du fonctionnement de l'armement de défense, comme le déploiement de Tokyo-3.

 

Au niveau de l'histoire, ce film est effectivement d'une grande utilité car le plan de complémentarité est plus développé tout comme le rôle de Kaoru qui apparaît déjà. Lilith est aussi mentionnée, ce qui fait qu'on a beaucoup plus d'informations et que j'ai compris quelques petites choses, car le film clarifie certaines choses et vu le caractère parfois obcur de l'animé, ce n'est pas en vain.

 

En plus de cela, le format donne une autre vision de certaines scènes, en particulier du premier combat de l'Eva 01, car dans l'animé, l'épisode 1 finissait avant que l'Eva 01 ne devienne Berserk et le 2 commençait à l'hôpital, le combat ne revenant qu'en flash-back. J'ai apprécié de pouvoir voir l'intégralité du combat sans coupures.

 

Mon seul petit bémol est l'absence de la chanson du générique, car j'aime énormément celle-ci. Par contre, j'ai bien aimé la musique qui accompagne les combats.

 


 

 

C'est donc un film à avoir si on s'intéresse à Neon Genesis Evangelion et il peut être vu sans avoir vu la série.

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 19:38

san-antonio-1.jpgAujourd'hui, le gars San-Antonio est de retour avec Laissez tomber la fille, deuxième livre de la série.

 

Nous sommes pendant l'occupation et le commissaire San-Antonio s'est retiré des hostilités, mais voilà qu'un parfait inconnu lui tire dans le bide. Ni une ni deux, le commissaire reprend du service bien décidé à mettre la main sur celui qui a tenté de le refroidir. Car, non, on ne tente pas de filer un aller simple chez Saint Pierre au grand San-Antonio sans qu'il réagisse.

 

J'avais été un brin déçue par Réglez-lui son compte, ce qui fait que j'ai laissé pendant un certain temps mon omnibus dans un coin. Mais comme en ce moment, je suis dans Twice Bitten, le troisième livre de la série des vampires de Chicagoland et que les choses ont pris un tour très exaspérant, j'ai du coup laissé le livre en plan pour une enquête de San-Antonio et je n'ai absolument pas regretté, car ce tome est meilleur. 

 

La prose du commissaire est terriblement savoureuse, j'ai particulièrement aimé les références au carpe diem et à mignonne, allons voir si la rose, réinterprété par San-Antonio. J'ai d'ailleurs trouvé le style plus fluide que le tome précédent et l'histoire est beaucoup plus intéressante, avec des péripéties beaucoup plus vraisemblables. Le cadre historique m'a aussi séduite car, San-Antonio qui se déplace dans le Paris occupé vaut le détour, entre les boîtes pratiquants le marché noir et les petits noms qu'il donne aux allemands.

 

Autre point qui rend ce tome particulier est que Félicie fait plusieurs apparitions en chair et en os, car jusqu'ici je pensais qu'elle était comme la femme de Colombo, toujours mentionnée mais jamais visible. En fait, non, il lui arrive d'apparaître, ce qui révèle à quoi point notre pauvre commissaire est dépendant de sa mère(chez qui il vit toujours...),  ce qui contraste un peu avec son image de séducteur et de super enquêteur.

 

C'est un livre que j'ai dévoré et à essayer si vous voulez un policier qui se déroule sous l'occupation dans une ambiance légère. Dans quelques jours, je vous parlerai de San-Antonio chez les mac, que je vais attaquer ce soir en vue du mois écossais qui commence ce mercredi.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 13:21

book_cover_junjou_romantica-_tome_7_125583_250_400.jpgContinuant ma relecture de Junjo Romantica de Shungiku Nakamura, je vais vous parler du tome 7.

 

Shinobu a décidé de rompre avec Miyagi, mais Miyagi n'a pas dit son dernier mot, car il s'est attaché à Shinobu, au point d'avoir oublié l'anniversaire de la mort de la femme qu'il aimait.

Pendant ce temps-là, Misaki en a assez du comportement possessif d'Usami et est bien décidé à profiter de la fête de l'université.

 

Ce tome contient les chapitres 5, 6 et 7 de Junjo Terrorist, le chapitre 10 de Romantica et le 11 d'Egoist. Comme dans le tome précédent, il ne se passe pas grand chose dans le chapitre d'Egoist, par contre, pour Romantica, il s'agit d'un chapitre important, puisque l'on découvre enfin les vraies motivations de Sumi-sempai(eh oui, Misaki était certainement le seul à n'avoir aucun soupçon), ce qui va du coup amener cette grande question, Usami est-il toujours un seme ? Je pencherai pour le fait que ce n'est pas le cas, car les paroles de Sumi-sempai laissait penser qu'il comptait être le seme, ce qui a son importance, simplement dans la mesure où il est rare de trouver un personnage qui assume les deux rôles(dans un yaoi, les rôles sont très codifiés).

 

L'histoire de Junjo Terrorist est assez belle, car on en apprend un peu plus sur le passé de Miyagi et sa culpabilité est intéressante. Ce sont aussi des chapitres assez drôles, j'ai adoré le moment où Miyagi essaie de rassurer Shinobu quant à sa relation avec Kamijo et se sert de l'argument "ne t'inquiète pas, Kamijo est gay !", sans se rendre compte que techniquement lui aussi est gay. C'est vrai qu'on voit la nuance, mais on peut comprendre que Shinobu ne perçoive pas la subtilité de la distinction.

 

C'est un assez bon tome, même si on peut déplorer le fait qu'il ne se passe pas grand chose dans Egoist. En plus, en gag, de fin de tome, on a droit à Usami et les sept nains.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 11:57

tome-6-junjo.jpgAujourd'hui je vais vous parler du tome 6 de Junjo Romantica de Shungiku Nakamura.

 

Misaki n'est pas au bout de ses peines dans ce tome, car à la réception donnée en l'honneur d'Usami, il va retomber sur Haruhiko et celui-ci est bien décidé à faire la conquête de Misaki...tandis que dans Junjo Terrorist, il y a de l'eau dans le gaz entre Shinobu et Miyagi.

 

Ce tome contient les chapitres 8 et 9 de Junjo Romantica, le chapitre 10 de Junjo Egoist et le chapitre 4 de Junjo Terrorist. Dans Romantica, nous en apprenons plus sur l'enfance d'Usami, tandis que Misaki est pris par l'angoisse d'être un fardeau pour lui, ce qui le rend très intéressant, car il semble plus fragile. Niveau relation, Usami aimerait que Misaki admette ce qu'il ressent mais ce n'est pas encore gagné.

 

Pour Egoist, ce n'est pas un chapitre où il se passe grand chose, on suit juste leur quotidien, par contre, dans Terrorist, il y a quelques informations importantes sur l'évolution de leur couple, ce qui est même frustrant, car on ne sait pas toujours s'il s'agit d'une vraie information ou si c'est une exagération de Miyagi. En tous cas, s'il y a vraiment eu une officialisation de leur relation, je regrette de l'avoir manquée, car Kamijou a dû faire preuve d'une violente résistance.

 

Dans Terrorist, les choses prennent un tour intéressant quand Shinobu découvre quelle est la photo que Miyagi conserve précieusement. J'adore ce couple, car Miyagi, quand il ne se jette pas sur Kamijou, est quelqu'un de très sérieux et qui n'apprécie pas que l'on vienne le tirer de son insensibilité. Je le trouve très attachant par sa difficulté à tirer un trait sur le passé, et je le plains, car devoir passer son temps à manger du choux, c'est vraiment affreux, Shinobu aurait pu avoir une obsession pour un truc plus appétissant.

 

Un tome intéressant et qui laisse pas mal de choses en suspend.

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 21:04

silent-love-asuka-1.jpgAujourd'hui je vais vous parler du tome 1 de Silent Love d'Hinako Takanaga.

 

Satoru Tôno vient de vivre le plus beau jour de sa vie : le garçon dont il était secrètement amoureux vient de lui avouer sa flamme. Mais tout n'est pas si simple, car un des gros problèmes de Tôno est qu'il possède un visage inexpressif. En plus, de cela, il est plutôt laconique. Les deux garçons vont donc devoir trouver des moyens de se comprendre, s'ils veulent rester ensemble.

 

Silent love est un manga sympathique(même si pour moi, il n'égale pas The Tyrant), l'humour est au rendez-vous, surtout avec la présence des chibi Tôno qui aide à interpréter les expressions faciales de Tôno. Ce qui fait vraiment le comique de ce manga est le contraste entre le visage du héros et ses véritables émotions qui nous sont révélées par les Chibi ou Tôno qui est le narrateur de l'histoire.

 

L'histoire repose énormément sur l'incommunicabilité ainsi que le sexe comme un moyen d'exprimer ses sentiments(c'est à noter qu'on retrouve ce point dans the Tyrant, faudrait-il y voir un trait propre à l'auteur ?). Il y a pas mal de malentendus et de jalousie, mais on reste dans le domaine du plausible, c'est drôle sans tomber dans l'absurde, chose que je reproche à la série Switch Girl.

 

C'est un yaoi sympathique, le dessin d'Hinako Takanaga est agréable et le tome 3 sort en avant-première à la Japan Expo.

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 06:05

sabre-takeda.jpg

Aujourd'hui je vais vous parler du sabre des Takeda de Yasushi Inoue.

 

Présentation de l'éditeur :  Dans le Japon du XVIe siècle, les seigneurs se disputent âprement leurs territoires : de bataille en bataille, c'est toujours un nouvel opposant plus dangereux qui se profile à l'horizon, dans un climat de violence où la force, la ruse et le courage ouvrent seuls les chemins du pouvoir. De cette période de chaos se détache une figure tout aussi prodigieuse, Yamamoto Kansuke, décrit comme nain, borgne, boiteux, de teint noir et marqué de petite vérole, devenu un chef mémorable, le stratège génial et secret du seigneur du clan des Takeda. Porteur d'un rêve immense, celui de l'unité du Japon, fidèle à son maître et à sa concubine Yubu, qu'il idolâtre pour sa beauté et son caractère indomptable, il mourra sans avoir vu se réaliser la vision qui soutient son existence.

De ce personnage historique célèbre entouré d'un halo de mystère, Inoué a tiré une chronique bruissante de batailles et d'épisodes héroïques, peinture effrénée d'une époque féconde en héros et qui parle puissamment à l'imaginaire, où l'absolue nécessité de vaincre pour survivre transforme un être disgracié en guerrier de légende.

 

Je n'ai pas réellement réussi à être prise par l'histoire, peut-être parce que je connais assez mal cette période de l'histoire du Japon et que je ne connaissais pas Kansuke avant d'avoir lu ce livre. La manière dont les batailles sont abordées ne m'a pas vraiment séduite, puisque leurs noms ne m'évoquaient rien et que je m'attendais à davantage de réflexions stratégiques. Je n'ai pas vraiment senti le génie stratégique du personnage(en même temps, j'étais dans les Annales de la compagnie noire encore récemment, donc cela a peut-être influencé mon idée de ce  que devait être un combat stratégique...).

 

C'est une histoire intéressante, avec son lot de calculs politiques et d'ambition visionnaire, mais je n'ai pas réussi à être captivée par le récit et je me demande si une mauvaise connaissance de l'histoire du Japon n'est pas un obstacle à la lecture de ce livre, qui devait peut-être reposé sur des éléments supposés connus du lecteur. Le livre aurait d'ailleurs gagné par l'ajout d'une post-face qui resitue les choses dans leur contexte historique et surtout révèle l'issue de la bataille finale, car la fin du livre est très bien écrite mais doit reposer sur le fait que le lecteur connaît déjà le nom du vainqueur, donc quand on ne le connaît pas, ce n'est pas évident de savoir si la fin est tragique ou si elle annonce la victoire.

 

C'est donc avec ce livre que je clos en principe ma participation au challenge In the Mood for Japan. C'est un challenge que j'ai fini sans problèmes puisque j'ai même dépassé la barre des douze livres qu'il fallait lire(et je n'ai même pas fait compter dedans les derniers Trinity Blood que j'ai lu)et je ne regrette pas cette plongée dans l'univers du roman japonais.

 

challenge-In-the-mood-for-Japan

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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