La famille Tuvache est une famille d'honnêtes commerçants qui tiennent de génération en génération le Magasin des Suicides, un endroit où l'on trouve le nécessaire pour mettre fin à ses jours selon ses choix. Mais la vie du magasin va se trouver boulverser par la naissance du petit dernier, un être monstrueux(oui, je ne supporte pas Alan et je pense que l'on aurait dû le noyer à la naissance) qui est l'incarnation de la joie de vivre et qui va petit à petit contaminer le reste de la famille.
J'avais choisi initialement ce livre parce qu'on me l'avait vanté pour son humour et le fait que l'histoire se passait dans un magasin consacré au suicide. J'aimais beaucoup ce concept assez décalé d'une famille à l'humeur toujours sombre, le cliché gothique mais la manière dont tourne l'histoire ne m'a pas séduite, je n'ai pas aimé ce triomphe de l'optimisme, pour moi, c'est un peu comme si la Famille Addams décidait de s'habiller en blanc et d'aller emménager dans un loft à la décoration moderniste.
Par contre, les jeux sur l'intertextualité étaient très intéressant, avec par moment des morceaux de poésies introduits dans les paragraphes et j'ai bien aimé le nom de la famille tiré de Flaubert, nom complètement marqué par la matérialité et tout à fait non gothique.
J'ai bien aimé les différents passages sur les descritpions de suicides, mais j'aurais préféré que les choses tournent plutôt façon Les valeurs de la famille Addams, que façon bisounours.
C'est un livre dont j'attendais davantage et qui ne me marquera pas.
Ce livre a été acheté au salon du livre et lu l'après-midi même dans la file d'attente pour les dédicaces du dessinateur de Litteul Kevin, Coyote.