Aujourd'hui, dans le cadre du challenge sur les traces du Japon, je vais vous parler de Chronique japonaise de Nicolas Bouvier.
présentation de l'éditeur : "Le voyageur, écrit Nicolas Bouvier (1929-1998), est une source continuelle de perplexités. Sa place est partout et nulle part. Il vit d'instants volés, de reflets, de menus présents, d'aubaines et de miettes. Voici ces miettes..."
Voici donc ces textes sur le Japon : là où d'autres convoquent une bibliothèque entière pour se donner des airs de penseur zen, l'écrivain voyageur sait nous livrer en une ligne le pur diamant d'une sensation. Car, "avec Chronique japonaise, Nicolas Bouvier réussit ce que les anciens maîtres artisans appelaient un chef-d'oeuvre " (André Velter, «Le Monde»).
C'est un ouvrage intéressant. Dans un premier temps, l'auteur parle de différents épisodes de l'histoire du Japon ainsi que de ses rapports avec la Chine et le reste du monde. Dans un second temps, il parle de sa propre expérience du Japon. Il nous rapporte les impressions tirées de son premier voyage en 1956, puis celles issues des années 1964 et 65. La dernière partie du livre porte sur l'île d'Hokkaïdo, son histoire, ses habitants et ses lieux touristiques.
Ce qui m'a le plus intéressée dans ce livre, ce sont les différents passages racontant des souvenirs de l'auteur. Ses souvenirs sont organisés pour l'essentiel autour de lieux comme le quartier d'Araki-Cho où a logé l'auteur en 1956 ou le village de Tsukimura où il se rend pour assister à la fête des Fleurs. On découvre une autre image du Japon, en particulier dans les chapitres sur l'année 1956.
C'est un livre qui est entre le récit de voyage et l'essai, idéal pour se dépayser un peu.