
L'histoire elle-même, tourne autour du suicide de Gwendolen Kilmuir. Tout commence durant un séjour chez Omegus Jones, où l'on s'attend à voir d'un moment à l'autre Gwendolen annoncé ses fiançailles avec Berthie Rosythe, mais voilà, Isobel Alvie, l'amie de Vespasia, a aussi des visées sur Berthie et fait une remarque très cruelle à Gwendolen que l'on retrouve le lendemain matin dans l'étang du parc. Isobel est considérée comme la cause de ce sucide et donc pour éviter d'être ostracisée de la bonne société anglaise, celle-ci est obligé d'entreprendre un voyage expiatoire jusqu'en Ecosse afin de remettre à la mère de Gwendolen la lettre que celle-ci a laissé à son intention. C'est donc en compagnie de Lady Vespasia, déterminée à la soutenir dans cette épreuve, qu'elle part pour un voyage à travers les magnifiques paysages d'Ecosse.
Comme je l'ai dit en introduction, l'un des plaisirs de ce livre est de découvrir une Vespasia jeune avec ses espoirs et ses blessures secrètes. Il n'est bien-sûr pas nécessaire d'avoir lu la série des Charlotte et Thomas Pitt pour apprécier ce livre qui est très court, à peine 125 pages, ce qui permet de le lire d'une traite. Comme dans les autres Anne Perry, nous retrouvons la bonne société anglaise avec ses conventions rigides, son hypocrisie et la différence injuste entre les hommes et les femmes, et surtout ce que les uns et les autres peuvent se permettre.
Ce qui change dans ce livre, c'est qu'on ne suit pas une enquête mais un voyage expiatoire, durant lequel on cherchera aussi à comprendre comment une simple remarque a pu pousser Gwendolen à se tuer.
C'est donc une lecture agréable et qui donne envie de lire les autres livres de la série des "Petits crimes de Noël" et je remercie encore Hathaway pour son choix.

Il s'agit également de ma première lecture dans le cadre du Challenge ABC 2010.