
La vie n'est pas rose pour Anita, un corps est retrouvé, ayant été victime d'une attaque de vampire, ce qui laisse présager la présence d'un maître vampire en ville qui n'est pas animé d'intention pacifique. En plus, Anita doit veiller sur le nouvel animateur que Bert a engagé de peur que son innocence ne finisse par le faire tuer tout en essayant d'échapper aux différents partis qui voudraient obtenir d'elle le nom du nouveau maître de la ville.
J'aime toujours autant Jean-Claude, parce qu'il a une garde-robe un peu à l'ancienne et n'est pas gentil, ce n'est pas le vampire en peluche que l'on a dans beaucoup de romans à l'heure actuelle, où le vampire est soit un gentil petit ami qui a juste dû commettre quelques meutres pour survivre mais qui sinon fait un bon animal de compagnie, soit un méchant vampire qui est prêt à se réformer par amour pour l'héroïne et ainsi à devenir un gentil bisounours. Jean-Claude est pourri, il est parvenu à devenir le maître de la ville alors qu'il est trop jeune pour ça et surtout on ne sait jamais trop où s'arrête son ambition et où commence son amour pour Anita, car même s'il est amoureux, il agit surtout de façon à renforcer son pouvoir, mais dans ce tome, il est plus attendrissant car on devine davantage l'amoureux éconduit qui se dissimule derrière le masque et qui se rend bien compte que la seule et unique raison pour laquelle Anita le repousse, c'est parce qu'il est un vampire. Donc la situation au début du livre est très intéressante, parce que c'est une impasse, vu que Jean-Claude veut qu'Anita accepte les deux marques nécessaires pour qu'elle devienne complètement son serviteur humain, tandis qu'Anita refuse toute relation avec Jean-Claude parce que cela va nécessairement mener aux deux marques en question. En même temps, elle a raison, car être le serviteur humain d'un vampire n'est pas un top comme on nous le rappelle durant l'histoire, où Jean-Claude a beau être gentil par rapport aux autres maîtres vampires, pour nous, il est plutôt gentil comme un parrain de la mafia, vu ce qu'on arrive à comprendre des quelques subalternes que l'on voit. La fin n'est pas exactement ce que je voulais car j'espérais que ce soit Jean-Claude qui la sauve en lui imposant la quatrième marque, mais tant pis, car je comprends que la solution adoptée est mieux car rien n'aurait été possible entre Anita et Jean-Claude tant que celle-ci porte ses marques).
J'ai trouvé le combat final un peu trop bref et l'histoire ne m'a pas constamment passionnée(vu que Jean-Claude n'est pas si présent que ça)mais j'ai tout de même bien aimé, à cause de la lutte de pouvoir entre vampire menant aussi à une lutte entre deux modes de vie différents pour les vampires et l'écriture est toujours aussi savoureuse malgré la tendance à la répétition entre les différents tomes. Il y deux remarques que j'ai particulièrement aimé :
"The werewolf pulled back from the snake. The shape-shifter looked like a very classy version of every wolfman that had ever stalked the streets of London, except it was naked and had genitalia between its legs. Movie wolfmen were always smooth, sexless as a Barbie doll."
"The dead really are mute, really do forget who and what they are, until they taste fresh blood. Homer was right ; makes you wonder what else was true in the Iliad."
Je reste accro à la série et j'ai déjà commandé les trois suivants vu que je sais déjà que la situation entre Jean-Claude et Anita va devenir plus cordiale dans quelques tomes.
Ce livre fait partie de ma liste pour The Dark Side Challenge.
