
La santé de Watson étant encore fort fragile, il n'a pas d'autre occupation que de s'interroger sur son étrange colocataire afin d'essayer de découvrir quelle peut bien être son activité. Le mystère finit par être dissipée, lorsque Watson critique sévèrement un article sur la science de la déduction, qu' Holmes se trouve avoir écrit. C'est alors que Watson apprend que son colocataire est un détective consultant et se trouve embarqué dans une enquête sur un meutre survenu dans une maison abandonnée avec le mot Rache(vengence en allemand) écrit en lettres de sang sur le mur.
Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle est le premier roman avec le duo Sherlock et Watson. Il nous offre une assez bonne présentation des deux personnages et nous montre comment le duo s'est formé.
Ce que j'ai aimé dans cette histoire c'est le fait que nous suivons Watson dans sa découverte progressive de son colocataire et aussi sa conversion à l'art de la déduction, l'enquête apparaissant comme une illustration de celui-ci, avec une opposition entre la méthode de Sherlock Holmes et les deux inspecteurs les plus brillants de Scotland Yard, Lestrade et Gregson.
Le gros bémol de ce livre et qui fait que j'ai hésité à le relire vu que je l'avais relu assez récemment en français et que j'ai ensuite hésité à lire en entier vu que ce qui m'intéressait c'était de voir les éléments que ce livre nous donne du caractère de Holmes et Watson, c'est l'histoire qui occupe cinq chapitres du livre et qui arrive en plein milieu(lLoren D. Estleman qui a rédigé l'introduction dit assez clairement que c'est un élément qu'elle saute).
Ce qui me gène avec cette histoire c'est son côté digression de l'auteur, parce qu'elle brise la narration, puisque l'on passe sans transition de l'arrestation du coupable à cette histoire, qui n'est introduite par aucun personnage, n'appartenant pas à la narration de Watson. La première fois que je l'avais lu, ça m'avait agacé, car on passe tout d'un coup à une histoire avec des personnages que l'on ne connait absolument pas, le lien n'étant donné qu'à la fin. Une fois l'histoire finie, le chapitre suivant reprend avec la narration de Watson où le coupable explique ses motivations et comment il accomplit son crime, et du coup, l'histoire qu'on nous a raconté pendant cinq chapitres n'a pas de fonction dans l'histoire et on a l'impression qu'on aurait pu s'en passer.
A la relecture, j'ai apprécié l'histoire intercalée, certaines lignes m'ont marquée la première fois que je l'ai lu, je déplore juste le fait que Conan Doyle n'ait pas fait davantage d'effort pour intégrer cette histoire au récit.
Je n'ai pas regretté ma relecture, d'autant que c'est la première fois que je le lis en anglais et que j'ai ainsi découvert que c'est tout de même mieux en vo. Ma préférence va au deux premiers chapitres où l'on découvre Holmes et Watson et que la routine s'installe au 221b.
Ce livre est ma première lecture dans le cadre du challenge English Classics.
