10 janvier 2010
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"Was the Hogfather a god ? Why not ?(...)There were sacrifices, after all. All that sherry and pork pie. And he made commandments and rewarded the good and he knew what you were doing. If you believed, nice things happened to you. Sometimes you found him in a grotto, and sometimes he was up there in the sky..."
C'était la nuit du Porcher, dernier jour de l'année et équivalent de Noël sur le Disque, les enfants sont couchés dans l'attente du père Porcher mais cette année c'est un squelette de sept pied de haut avec une fausse barbe et un coussin pour le ventre qui fait les livraisons accompagné du lutin le plus affreux de toute l'histoire. En effet le Père Porcher a disparu, toutes sortes de créatures magiques se mettent à apparaître comme le mangeur de chaussettes ou le gnome qui apporte les verrues, et la Mort tente de maintenir en vie l'esprit de Noël, tandis que Susan doit découvrir la vérité, car si le père Porcher disparaît, le Soleil ne se lèvera pas sur le Disque.
Hogfather de Terry Pratchett est un livre que j'ai déjà relu un certain nombre de fois, car avec la Mort essayant de saisir ce qu'est l'esprit de Noël, de réussir à faire des joyeux Ho.Ho.Ho, de sa voix sépulcrale et qui finit par se prendre au jeu, les Mages qui font apparaître toutes sortes d'entité magique, et l'Econome qui découvre les bienfaits de la psychothérapie, ce livre ne pouvait que faire partie de mes favoris, et en plus le moment où même la Mort ne parvient à identifier l'espèce de Nobby est un moment d'anthologie.
Donc le passage à 2010 était le moment pour relire ce livre de saison et ça a donné l'occasion d'une lecture commune avec Neph, dont vous trouverez l'article ici.
Ce Vingtième livre des Annales du Disque-monde a pour thème les gouvernantes, Noël, le monde de l'enfance et le fonctionnement de la croyance. Je le trouve très drôle mais aussi très pertinent comme quand la Mort explique comment le père Porcher fait pour pouvoir toujours boire le verre de Sherry et manger les biscuits, et la Mort est vraiment extra dans ce tome, surtout quand il se prend au jeu et se met à refuser de suivre les conseils d'Albert et agit selon ce que lui considère comme l'esprit de Noël, j'adore le moment où la Mort est choqué par l'histoire de la petite vendeuse d'Allumette. C'est aussi un des derniers livres où l'Econome apparait dans une de ses phases de lucidité mais qui donne lieu à des scènes très drôle, mais aussi d'une certaine noirceur, puisqu'à la fin tout ce qui compte c'est que l'économe soit capable d'accomplir sa fonction.
Je vais finir avec quelques citations très sympathiques et on se retrouve le mois prochain pour la relecture de Jingo en compagnie de Neph :
"It wasn't even a bar. It was just a room where people drank while they waited for people with whom they had business. The business usually involve the transfer of ownership of something from one people to another, but then, what business doesn't ?"
"Ernie listened. Once or twice he looked at the corpse at his feet. He looked smaller from the outside. He was bright enough not to argue. Some things are fairly obvious when it's a seven-foot skeleton with a scythe tellig you them."
Et pour les fans d'X-files :
"It's amazing how good governments are, given their track record in almost every other field, at hushing up things like alien encounters.
One reason may be that the aliens themselves are too embarassed to talk about it.
It's not known why most of the space-going races of the universe want to undertake rummaging in Earthling underwear as a prelude to formal contact."
Published by The Bursar
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La tortue se meut