Nous sommes quelques mois après Vamps and the City et des vampires appartenant au Coven Russe se sont fait tuer, les Russes accusent le Coven américain d'avoir fait le coup, il est donc nécessaire pour Roman et ses alliés de trouver qui exécute des vampires s'ils veulent empêcher qu'une guerre ne se déclenche.
C'est donc à Angus MacKay, chef du coven britannique et spécialiste de la sécurité, que revient cette tâche, sauf qu'il tombe sous le charme de la tueuse et est bien décidé à la convaincre de cesser ses activités.
Dans ce tome, on retrouve la lutte entre la division d'élite de la CIA qui est hostile à tous les vampires et le coven de Roman, et Casimir continue de projeter sa présence menaçante.
La grande qualité de ce livre est que l'Homme n'est autre qu'Angus, c'est-à-dire un vampire écossais, qui porte kilt, a un sporran, une claymore et un merveilleux accent écossais(un peu comme Scotty dans Star Trek TOS, c'est-à-dire qu'il parle en employant toutes sortes de termes écossais telle lassie ou a wee bit, d'ailleurs je n'ai pu m'empêcher de l'imaginer avec la voix de Scotty)et il a, niveau morale, le petit côté comme on en fait plus : c'est the gentleman des temps passées, où il faut se mettre au service de la dame.
Comme ces prédécesseurs, ce livre laisse une certaine place à l'humour et le kilt donne lieu à des scènes particulièrement cocasse comme lorsque notre héros tombe sur deux bimbos en état d'ébriété qui voudraient bien le faire monter chez elles :
Lindsay leaned toward Angus, making his eyes water from the fumes on her breath. "I live your skirt. Is it Versace ?"
" 'Tis called a kilt. I have a tailor in Edinburgh."
"Oooh, you must be Irish."
Et je ne vous mettrais pas en extrait la fameuse scène du piège dont certaines ont déjà entendu parler, histoire de vous laisser découvrir ce passage assez savoureux.
L'histoire d'amour en elle-même est satisfaisante, avec le schéma traditionnel de la poursuite et ses différents incidents avant la consommation finale, et l'héroïne se révèle intéressante.
Mon seul reproche est que la fin a des éléments similaires avec la fin du précédent c'est-à-dire que Roman vient de nous faire une nouvelle découverte scientifique miraculeuse qui va permettre de venir apaiser le sentiment de culpabilité d'un des personnages et de ce fait lui permettre d'atteindre le bonheur. J'espère donc que dans le prochain on ne va pas nous déterrer une cause de culpabilité qui ronge Jean-Luc Echarpe, parce que dans un livre ça va, deux passe encore mais si ça se répète dans toute la série, j'ai peur que ça finisse par me gâcher mon plaisir. Par contre, j'ai bien aimé la décision que prend l'héroïne car c'était moins attendu vu le dénouement des précédents mais ça me rend Emma Wallace encore plus chère.
C'est une série que j'aime beaucoup, parce qu'elle mêle romance et humour et possède une intrigue qui lui est propre et qui vient en plus s'insérer dans une plus grande, ce qui fait qu'on n'est pas juste dans une histoire où l'on a l'impression que les péripéties sont là juste pour passer le temps parce qu'il faut bien remplir le livre, ce qui est l'effet que m'a fait Twilight et Dead Until Dark, où les problèmes de coeur de personnages sont tellement mis en avant que l'on a du mal à voir s'il y a une autre histoire et où les personnages arrivent tellement vite à obtenir ce qu'ils veulent qu'on se demande ce qu'on va bien pouvoir nous raconter d'intéressant dans les deux cent pages qui restent.
Je pense sûrement lire la suite bientôt, puisque l'Homme sera Jean-Luc Echarpe, le vampire français qui travaille dans la mode et dont j'ai déjà apprécié les différentes apparitions.
J'ai lu ce livre non seulement dans le cadre du RAT mais surtout dans le cadre de The Dark Side Challenge également organisé par Chrestomanci.
Et je vous laisse sur deux extraits qui m'ont fait sourire :
He stepped closer. "And yer name ?"
Name ? Good heavens, the way he was looking at her, her pulse was taking off at warp speed, but her brain was barely on life support. More power to the engines, Scottie.
Her mouth twitched with amusement. Damn him. Why couldn't she find a live man this charming and attractive ? Apparently all the good men are married... or dead.