
Elliot est peintre mais il se voit obligé de sacrifier ses rêves pour retourner habiter chez ses parents, afin de les aider à maintenir à flot l'hôtel miteux qu'il tienne. Elliot fait tout ce qu'il peut pour empêcher celui-ci de fermer, organisant de petits festivals annuels de musique ou en hébergeant une troupe de théâtre avant-gardiste dans la bergerie, mais tout cela ne semble pas suffisant pour rembourser les emprunts à la banque. La situation change quand Elliot apprend qu'une ville voisine vient de refuser d'héberger un grand festival de musique pour la paix, car Elliot possède les autorisations nécessaires pour accueillir un tel festival, il décide d'appeler les organisateurs et c'est ainsi que tout commença.
J'ai bien aimé ce film, où l'on va suivre les préparatifs pour le festival, avec les modifications que cela entraîne au niveau du motel et la découverte de cette foule qui va peu à peu s'amasser à cet endroit.
J'ai eu un faible particulier pour le policier avec une fleur à son casque et pour Vilma, le garde du corps travesti, qui va révéler à Elliot une autre facette de ses parents et surtout de son père. Elliot est également un personnage intéressant, car c'est le fils modèle, qui est en fait en train de se faire exploiter par sa mère, mais qui voudrait pouvoir vivre sa vie. J'aime aussi son père qui retrouve peu à peu goût à la vie et qui sort de l'ennui qu'était son quotidien.
Le film présente tout le problème qu'il y a à essayer vivre sa vie et à prendre son indépendance. J'ai trouvé ce film intéressant, il nous montre Woodstock des coulisses et comme un témoin aurait pu le voir. J'ai bien aimé la manière dont l'ambiance est rendue et la galerie de personnages que l'on croise.