Après Hot Fuzz, nous allons aujourd'hui parler de Shaun of the Dead, film que j'ai également récupéré au cours de mon séjour chez Cachou.
Shaun est un petit employé dans le supermarché du coin, sa copine veut le quitter parce qu'il ne sait rien faire d'autres que d'aller au pub du coin, le Winchester, en y traînant, son ami Ed, un fainéant qui squatte depuis des années dans l'appart de Shaun. Mais peu de temps après qu'une navette spatiale américaine soit rentrée dans l'atmosphère au-dessus de l'Angleterre, les gens se transforment peu à peu à zombie. Il ne reste plus qu'une chose à faire pour Shaun : sauver son ex-copine, en espérant que cet acte héroïque lui permette de la reconquérir, sauver sa mère et trouver un endroit sûr où attendre la fin des hostilités.
On m'avait énormément vanté ce film, du coup, je m'attendais à quelque chose de plus déjanté. Le fait est aussi, que je ne suis pas très spécialisée dans les films de zombie donc je n'ai pas pu percevoir le sel de toutes les scènes. Du coup, j'ai préféré Hot Fuzz et aussi Lesbian Vampire Killer, qui est certes, moins subtils, mais que j'ai trouvé plus drôle(de toutes manières, je préfère les films de vampire).
J'ai bien aimé le casting de ce film avec Bill Nighy dans le rôle du beau-père et celui qui fait Bernard dans Blakc Books, dans le rôle du colocataire un peu coincé de Liz.
L'histoire est sympa, on suit d'abord le quotidien de Shaun où les gens sont déjà à moitié des zombies, tant ils vaquent à leurs occupations de façon mécanique, ce qui fait qu'au départ les personnages ne remarqueront pas la présence des zombies(j'aime particulièrement la sortie du pub). La fin est la cerise sur le gâteau et assez bien dans le prolongement de ce que l'on avait au départ.
Il y a pas mal de scènes marrantes, comme lorsque Shaun croise une de ses connaissances qui entraîne un groupe de survivants dans la direction opposée, survivants qui sont l'exact reflet du groupe de Shaun, au niveau de leur rôle par rapport au leader, ou le moment le juke box se met à passer Queen.
C'est un bon film, et je remercie Cachou, grâce à qui j'ai enfin pu le voir.