
L'histoire pourrait se résumer ainsi : Sookie Stackhouse est une petite serveuse pas très futée, qui possède un don de télépathe qu'elle considère comme une infirmité, parce que cela l'empêche d'avoir une vie sexuelle, vu que les pensées des mecs ont une tendance à couper l'envie. Et miracle, un vampire débarque un soir dans le café où elle travaille, son premier vampire et là, c'est la découverte : elle ne peut entendre ses pensées, qualité qui propulse plus ou moins aussitôt Bill comme partenaire sexuel convoité. Pendant ce temps-là, une jeune femme ayant un certain penchant pour les vampires est retrouvée étranglée et rapidement une autre victime suit. L'amour sera-t-il possible entre Bill et Sookie ? Ces meurtres pourraient-ils mettre nos personnages en danger ?
Comme vous l'aurez certainement compris, je ne suis pas tombée sous le charme de ce livre, mais je n'ai pas non plus détesté, ça m'a juste fait penser à Twilight mais en mieux, parce qu'au moins là, le vampire ne nous fait pas un drame parce qu'il n'est pas sûr d'être capable d'embrasser l'héroïne, au moins dans ce livre, on a du sexe, peut-être trop d'alleurs, ça m'a lassé au bout d'un moment, parce que j'ai fini par avoir l'impression que notre héroïne ne voit que sa vie sexuelle comme source d'épanouissement personnel.
Bill me fait penser énormément à Edward Cullen, parce qu'il est du même genre qu'Edward, c'est-à-dire à prendre un peu trop le contrôle de la vie de sa chère et tendre, parce que celle-ci c'est une pauvre humaine fragile qu'il faut nécessairement protéger qu'elle le veuille ou pas. Autre similitude, le fait que dès qu'ils se sont mis d'accord sur leurs sentiments respectifs, ils ne se décollent plus ou presque.
Le fait que les amours de Sookie soient au centre de l'histoire est la raison essentiel de mon manque d'intérêt, je préfère nettement Anita Blake, parce qu'Anita est un personnage fort et qui n'attend pas de la gent masculine la résolution de ses problèmes, alors que ce serait pourtant très facile de recourir à Jean-Claude, et franchement, Jean-Claude a plus de classe que Bill, mais tout le monde ne peut porter une chemise à jabot avec style. Je préfère quand l'histoire d'amour est en arrière-plan d'une autre histoire comme dans les Love at Stake où celle-ci prend naissance dans le problème de l'histoire, alors que là on a l'impression que l'histoire de meutre est juste là pour mettre un peu d'action, histoire d'éviter qu'on ne s'ennuie trop à force de suivre les "je t'aime" puis "mais les vampires sont affreux, je veux de l'espace" et puis encore "je t'aime".

Dans les côtés amusants de cette lecture, il y a le fait que je n'ai pu m'empêcher de me représenter le patron de Sookie, comme un homme noir et chauve au magnifique sourire, c'est idiot mais comme il s'appelle Sam, je n'ai pu m'empêché de penser à Sam Bennet, un des personnages de Private Practice, alors que le personnage est plutôt un blond aux yeux bleus, mais je ne m'en plains pas.
J'étais d'ailleurs en faveur de ce personnage là, je le trouve plus intéressant que Bill, même si j'avais deviné très tôt son secret.
J'ai aussi pas mal apprécié Bubba, surtout à partir du moment où j'ai compris qui Il était, c'est assez drôle.
Au final c'est une lecture plaisante mais je ne pense pas lire la suite, à moins de tomber dessus en bibliothèque, parce que ça ne me passionne pas plus que ça, j'ai d'autres séries dont j'ai bien plus envie de lire la suite.