Aujourd'hui je vais vous parler de Twice Bitten, troisième livres de la série des vampires de Chicago de Chloe Neill.
Les Changeurs ont choisi Chicago pour tenir leur grand rassemblement afin de décider s'ils vont rester parmi les humains et affronter les troubles à venir ou fuir en abandonnant une fois de plus les vampires à leur sort.
Leur Apex a demandé l'aide d'Ethan et de Merit pour assurer la sécurité. La situation promet d'être explosive, car la rancoeur est encore forte entre vampires et changeurs.
J'ai été énormément déçu par ce livre, que j'ai abandonné à la moitié tant l'héroïne m'agaçait ainsi que le cours que semblait prendre l'histoire. Il m'a fallu deux mois avant de reprendre la lecture et j'ai dû me forcer pour réussir à arriver au bout car la situation ne s'améliore que très tardivement(et en plus, la couverture est moche). Mon problème a été que j'aimais beaucoup le tour pris par l'histoire dans le second tome, car c'était assez original, car pour une fois, on s'écartait du cliché "best friend forever" et aussi de la traditionnelle histoire "je sais que c'est mal que l'on soit ensemble donc je vais m'incliner devant les pressions extérieurs", or dans le tome 3, il ne fallait pas rêvé, tout rentre dans l'ordre, nous sommes de retour dans le pur cliché, tant au niveau de la relation entre Ethan et Merit(amateurs de spoiler, voilà ce qui m'a agacée : ils couchent enfin ensemble, c'est l'alchimie parfaite comme on s'en doutait mais Ethan, s'apercevant que ses sentiments l'empêchent d'assurer correctement ses fonctions et porter préjudices à la maison Cadogan, décide de quitter Merit, qui va nous faire un drame, car oui, le bon fonctionnement de la maison Cadogan et la sûreté de ses vampires sont franchement moins importants que le fait de pouvoir vivre une liaison torride avec son boss...mais Ethan reviendra sur sa décision, comme ça, on peut continuer sur des tomes et des tomes), qu'au niveau de l'amitié entre Merit et Mallory.
Le premier tome bénéficiait de l'aspect nouveauté, le second d'une intrigue acceptable, mais ce tome révèle le fait que l'on est dans du pur livre de consommation : l'humour s'est essouflé, l'intrigue est tellement mal exploitée que les lamentations amoureuses de Merit servent de remplissage et la plupart des moments où il se passe quelque chose sont bâclés, le pire étant la bataille finale, où quelques efforts de description n'auraient pas été du luxe.
Je ne suis pas certaine de continuer cette série dont le principal moyen usé pour amener le lecteur à lire la suite est de laisser des points en supend. C'est d'ailleurs ce qui avait fait que j'ai lu ce tome, car on découvre dès le premier chapitre quelle est la raison des mystérieux messages reçus par Merit. Je suis effectivement curieuse quant à certains points mais je suspecte que la lecture des résumés suffira à apaiser ma curiosité.
C'est une série qui a mal exploitée son potentiel pour se rabattre sur des procédés faciles avec un message des plus basics : socialiser c'est bien, s'enfermer avec un livre, ça craint. En plus, on n'a plus le droit aux références à Jane Austen ou à Buffy.