Aujourd'hui je vais vous parler de Star Trek IV que j'ai regardé jeudi soir alors que j'avais besoin d'un peu de réconfort, et quoi de mieux que Spock faisant the vulcan nerve pinch à un punk. Attention cet article contient des spoilers sur les films précédents.
Alors que Kirk et ses officiers s'apprêtent à retourner sur Terre pour affronter les conséquences de leurs actes, une mystérieuse entité menace de détruire la planète si rien ne vient répondre à son signal. Le seul problème est que le message s'adresse à une race de baleine éteinte depuis quatre siècles. Il ne reste plus qu'une solution pour sauver la Terre : retourner dans le passé pour en ramener des baleines.
C'est ainsi que Kirk, Chekov, Sulu, McCoy, Uhura, Scotty et Spock se retrouvent dans les années 80 à la recherche d'une baleine.
J'adore ce quatrième opus, dont l'ambiance est assez différente des précédents qui n'étaient pas d'une grande gaieté. Le comique de ce film m'a énormément séduite, car certaines situations sont parfaitement hilarantes comme lorsque Chekov avec son accent russe à couper au couteau demande aux passants de San Francisco où se trouvent les "nuclear vessels", ou quand Spock tente d'imiter Kirk et de se lancer dans l'utilisation de "colorful metaphor".
Un des points que j'ai préféré dans ce film est Mr Spock, qui n'a vraiment pas de chance, puisqu'il avait atteint la paix intérieure dans Star Trek II et que, suite à sa résurrection, tout est à recommencer. Ce film a un côté initiatique, car Spock va devoir réapprendre ce que c'est qu'être humain, car il n'a été rééduqué que selon les principes vulcains, ce qui fait qu'au début, on se demande si McCoy et Kirk ne regrettent pas le sacrifice qu'ils ont fait pour le sauver, car le Spock qu'ils ont sauvé n'est plus leur Spock, et du coup, McCoy est gentil avec Spock. Cela donne des scènes assez drôles, car Spock prend au pied de la lettre certaines expressions et a un comportement qui peut paraître excentrique. Mais au fur et à mesure que le film avance, Spock va réussir à trouver l'équilibre entre sa part humaine et sa part vulcaine, j'aime énormément le moment où il justifie le fait se sauver Chekov par ce fait : "It's the human thing to do", ainsi que ce qui se passe à la fin entre lui et son père, dommage que ça ne dure pas(c'est une de mes déceptions dans Star Trek : next generation).
C'est un film qui met en avant les liens qui unissent les différents officiers de l'Enterprise, tout en essayant de dénoncer la tendance de nos sociétés à chasser des espèces jusqu'à leur extinction. J'ai beaucoup ri devant, car la confrontation entre la culture des années 80 et celle de la Fédération est vraiment savoureuse. C'est un film qui nous ramène dans l'ambiance d'épisodes comme The Trouble with Tribbles.