
Or, dans cet épisode, Hohenheim s'entretient avec une Pinaco jeune et d'autres interlocuteurs de la situation et réfléchit sur le fait de savoir s'il va ou non s'allier aux humains pour lutter contre les homonculus et où on suit son propre désespoir face à la nature humaine mais aussi son admiration pour leur faculté à persévérer et donc évident à la fin de son rêve Hohenheim décide d'intervenir et de plus être un spectateur passif de la destruction des humains.

L'épisode est, du coup, un prétexte pour nous ressortir des moments des épisodes précédents. Je ne m'attendais pas à voir une telle pratique que l'on trouve dans les séries américaines, dans un animé, car c'est en fait un épisode bouche-trou où l'on se sert de scènes d'autres épisodes avec quelques ajouts pour faire un épisode. C'est sûr que si on a pris le train en route ou que l'on n'a pas lu le manga, une petite mise au point doit être pratique, vu qu'on a ainsi un petit regroupement des scènes où il est fait mention du sacrifice, des scènes cultes comme le combat entre Mustang et Lust ou celui entre Lan Fan et King Bradley, et un retour sur le péché commis par Ed qui est un passage que j'ai mis aimé parce qu'il était un peu plus long et nous ramenait dans ce moment où Ed est tout seul dans une mare de sang due à la perte de sa jambe, qu'il est paniqué, qu'il appelle à l'aide et qu'il n'y a face à lui que la chose que le cercle de transmutation à créé et cet instant de solitude face à l'horreur avant qu'il ne tente dans un effort désespéré de lier l'âme d'Alphonse à une armure et perde ainsi son bras.
Ce n'est donc pas un épisode très utile mais il marque l'arrivée du troisième générique, ce qui est une bonne chose car je trouvais le second mal fait, alors que celui-ci est chouette avec Kimbly et les troupes de Briggs et qui nous montre également Mustang, Hughes et Riza lors de la guerre d'Ishval dont les atrocités ont brisé quelque chose en eux. Celui de fin est aussi très bien, très doux centré sur Winry et certains des personnages féminins.