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Vous trouverez ici mes critiques sur les derniers films que j'ai vu, sur les livres que j'ai lu, des choses en rapport avec Harry Potter, les vampires et les histoires avec des gens qui se courent après pour se taper dessus à coup d'épée. La tortue se meut.

"Eum qui peccat... Deus castigat."

Tout commença à Rome, le 20 décembre 1514, lorsque le fils du capitaine de police Barberi vint trouver le jeune Guido Sinibaldi pour l'avertir qu'une chose terrible s'était produite à la colonne de Marc-Aurèle : un corps décapité a été trouvé sur la statue de l'empereur ainsi que l'inscription "Eum qui peccat...". La particularité de la mise en scène attire l'attention du jeune Guido qui, du coup, se prend d'intérêt pour l'affaire, ce qui va l'amener à croiser la route d'un grand esprit qui ne voit dans cette affaire que le début d'une série de crime et qui est décidé à les empêcher, et cette personne n'est autre que Léonard de Vinci. Ensemble, ils vont donc tenter de faire la lumière sur cette affaire qui est en train d'embraser Rome et qui pourrait même mettre en péril le Vatican.

  Les Sept crimes de Rome de Guillaume Prévost avait au départ suscité ma curiosité parce qu'il mettait en scène Léonard de Vinci dans le rôle d'enquêteur. Au début du livre, j'étais un peu sceptique quant au choix d'un narrateur à la première personne, parce que c'est souvent peu crédible quand on essaie d'écrire sur une période différente de la nôtre, car l'auteur parfois se perd dans des précisions qu'il n'est pas logique de voir chez un tel narrateur comme c'est le cas chez Stephanie Barron. Ici, il faut juste faire abstraction du fait que le narrateur n'écrit effectivement pas dans le style qu'on attendrait d'un texte du 16ème siècle, mais n'est pas Umberto Eco qui veut mais au moins, l'auteur ne fait pas de maladresse en essayant de maintenir une illusion qu'il n'est pas capable de soutenir, comme c'est le cas quand Stephanie Barron cherche à vraiment faire comme si c'était bien un texte écrit par Jane Austen, ce qui ne fait qu'aboutir à certaines lourdeur. En plus de ça, c'est tout de même plus facile de rentrer dans une histoire écrite dans le style de notre époque qu'à la façon du seizième siècle, j'aime bien Rabelais mais c'est moins facile de rentrer dedans.

L'histoire est vite assez prenante, d'autant qu'elle nous entraîne dans les ruines de la Rome antique et nous montre la Rome corrompue de l'époque, ce qui n'a pu que me réjouir puisque j'ai étudié les Regrets de Du Bellay, donc c'est plaisant de se retrouver dans cette ambiance qui suscitera les critiques de Du Bellay. Il y a aussi une dose d'intrigue politique et avant qui que ce soit se méprenne, ça n'a rien à voir avec le Da vinci code, ici on ne va pas offrir d'histoire de nouvel évangile ou de grandes révélations sur le Christ, juste une série de crime à la symbolique mystérieuse et qui tourne en dérision l'autorité du pape, puisque c'est lui le souverain de Rome.

La résolution du crime vaut la peine, puisque finalement rien ne laisse prévoir avant la révélation de son nom qui il est ou ses motivations. Du point de vue historique, je ne peux absolument pas juger du texte car mes connaissances se limitent essentiellement au fait qu'il était facile d'y attraper la pelade et différentes maladies vénériennes(merci Du Bellay).

Par certains points, le livre évoque le Nom de la rose d'Umberto Eco, dans les deux cas, l'histoire commence quand le narrateur est un vieillard et s'apprête à consigner le récit d'événement terrible dont il fut le témoin, jeune homme sans vraiment d'expérience(même si Guido est beaucoup moins naïf qu'Aldo) qui va assister dans son enquête un homme de génie(et Guilaume de Baskerville renvoie à Guillaume d'Occam) et dans les deux, il y a une femme envoutante qui va prendre l'initiative sexuelle mais qui n'aura pas vraiment de rapport avec l'histoire.

Maintenant, le livre qui me ferait envie c'est les larmes de Machiavel de Raphaël Cardetti, où cette fois, c'est Machiavel qui mène l'enquête, mais ce ne sera pas pour tout de suite vu qu'il faut que je finisse Riverdream et que je lise The Darcys and the Bingleyx et après j'ai d'autres livres en attente dans ma pal.
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L
<br /> J'ai lu ce livre l'année dernière et il m'avait bien plu. Une enquête bien ficelée et intéressante. Et j'ai bien aimé aussi le fait que cela se passe à Rome. Il y a de nombreux polars historiques<br /> qui se passent en angleterre... et là du coup, en Italie, c'est moins commun.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> J'aime bien l'angleterre comme ambiance, mais c'est vrai que l'Italie au temps des médicis offre pas mal de perspective intéressante mais c'est moins connu, je sais qu'il y a aussi une série de<br /> romans qui se passent dans la rome antique mais je ne sais pas ce que ça vaut.<br /> <br /> <br />
A
<br /> Je l'ai lu ce bouquin, j'vais beaucoup aimé ... mais au moment ou je t'écris ce commentaire je ne suis plus capable de me souvenir comment ca se termine.<br /> Et pour  les larmes de Machiavel, fonce dés que tu as l'occasion. Celui là, il m'a marquée. (et j'ai beaucoup aimé le personnage de Machiavel lui même)<br /> <br /> <br />
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T
<br /> ça m'arrive aussi d'oublier les fins. Je suis contente de ce que tu dis des larmes de Machiavel, car j'avais aussi fondé beaucoup d'espoir sur le personnage de Machiavel.<br /> <br /> <br />