Aujourd'hui, je vais vous parler de Zazie dans le métro de Raymond Queneau, livre qui s'avère être de saison vu qu'il se déroule à Paris pendant une grève des transports.
La mère de Zazie est venu à Paris pour deux nuit et un jour pour retrouver son nouveau Jules et pendant ce temps-là, Zazie est laissée à la garde de son oncle Gabriel. Mais la mouflette est une petite peste vulgaire et ne veut qu'une seule chose, voir le métro, or le métro est en grève. On va donc suivre les périgrinations de Gabriel et Zazie dans Paris par temps de grève, entre le taxi de l'ami Charles, le car de touristes et la voiture réquisitionnée d'un provincial.
C'est un livre intéressant, où Queneau s'amuse reproduire avec exactitude les mots tels qu'ils sont prononcés par les personnages, et donne aussi certaines indications sur les gestes dans des parenthèses, ce qui contribue à donner un caractère théâtral à ce texte. Du point de vue de l'écriture, c'est intéressant car c'est écrit principalement en langage familier avec par moment quelques élévations de style, on a aussi des répétitions dans le cadre des descriptions ou des actions qui donnent un côté comique à la situation.
La galerie de personnage est très intéressante avec Gabriel, un costaud qui danse dans une boîte gay et sur qui pèse la question de Zazie pendant une grande partie de l'histoire sur le fait de savoir s'il est hormosessuel ou pas, on a aussi les amis de Gabriel, la très discrète Marceline, mais surtout les touristes, mes préférés dans l'histoire avec Gabriel.
L'histoire a du rythme, et la fin a de quoi étonné. Par contre, je ne suis pas fan de Zazie, je la trouvais casse-pied et partageait les envies des touristes de la jeter dans la seine.
J'ai commencé ce livre dans le tgv Lille-Paris, parce que nous étions à la bourre à la gare, donc je suis montée plus ou moins in extremis dans le train, donc quand je suis arrivée à ma place, je me suis dépêché de coller mon sac de sport en hauteur... sauf que le Xénophon que je lisais était dedans, du coup j'ai dû me rabattre sur le contenu du sac à mes pieds qui contenait une grande partie des livres achetés à la bourse de Tournai.