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Vous trouverez ici mes critiques sur les derniers films que j'ai vu, sur les livres que j'ai lu, des choses en rapport avec Harry Potter, les vampires et les histoires avec des gens qui se courent après pour se taper dessus à coup d'épée. La tortue se meut.

"Au fond, y a que l'avenir qui soit meû-meû ; les mous-de-la-tronche qui pleurent de la vaseline en ruminant des souvenirs sont tout juste bons à balayer les waters."

san-antonio-1.jpgAujourd'hui, le gars San-Antonio est de retour avec Laissez tomber la fille, deuxième livre de la série.

 

Nous sommes pendant l'occupation et le commissaire San-Antonio s'est retiré des hostilités, mais voilà qu'un parfait inconnu lui tire dans le bide. Ni une ni deux, le commissaire reprend du service bien décidé à mettre la main sur celui qui a tenté de le refroidir. Car, non, on ne tente pas de filer un aller simple chez Saint Pierre au grand San-Antonio sans qu'il réagisse.

 

J'avais été un brin déçue par Réglez-lui son compte, ce qui fait que j'ai laissé pendant un certain temps mon omnibus dans un coin. Mais comme en ce moment, je suis dans Twice Bitten, le troisième livre de la série des vampires de Chicagoland et que les choses ont pris un tour très exaspérant, j'ai du coup laissé le livre en plan pour une enquête de San-Antonio et je n'ai absolument pas regretté, car ce tome est meilleur. 

 

La prose du commissaire est terriblement savoureuse, j'ai particulièrement aimé les références au carpe diem et à mignonne, allons voir si la rose, réinterprété par San-Antonio. J'ai d'ailleurs trouvé le style plus fluide que le tome précédent et l'histoire est beaucoup plus intéressante, avec des péripéties beaucoup plus vraisemblables. Le cadre historique m'a aussi séduite car, San-Antonio qui se déplace dans le Paris occupé vaut le détour, entre les boîtes pratiquants le marché noir et les petits noms qu'il donne aux allemands.

 

Autre point qui rend ce tome particulier est que Félicie fait plusieurs apparitions en chair et en os, car jusqu'ici je pensais qu'elle était comme la femme de Colombo, toujours mentionnée mais jamais visible. En fait, non, il lui arrive d'apparaître, ce qui révèle à quoi point notre pauvre commissaire est dépendant de sa mère(chez qui il vit toujours...),  ce qui contraste un peu avec son image de séducteur et de super enquêteur.

 

C'est un livre que j'ai dévoré et à essayer si vous voulez un policier qui se déroule sous l'occupation dans une ambiance légère. Dans quelques jours, je vous parlerai de San-Antonio chez les mac, que je vais attaquer ce soir en vue du mois écossais qui commence ce mercredi.

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