Il y a quelques jours, je vous ai parlé de Lover's Doll de Kazuhiko Mishima, aujourd'hui, je vais vous parler d'un autre volume du même auteur : Love Neko, toujours sur le thème de la poupée ou Doll, c'est d'ailleurs ce terme que je vais utiliser dans le reste de l'article, car je trouve que le terme français est inapproprié pour désigner l'objet, puisqu'il s'agit d'une Love Doll.
Eiji est un prof de fac qui, un soir de déprime où il se lamente sur le fait qu'il voudrait bien qu'il y ait quelqu'un pour l'attendre le soir et lui préparer des petits plats, tombe sur une publicité pour une Doll et l'achète, espérant par là obtenir une présence...sauf qu'au lieu de se retrouver avec la sexy femme-chat de ses fantasmes, il se retrouve avec Necoco, un prototype masculin très déterminé à lui apporter du plaisir et pour couronner le tout, il découvre que ce sont certains de ses élèves qui fabriquent ces poupées et se voit embarqué comme testeur contre son gré...
J'ai bien aimé cette histoire, peut-être même plus que Lover's Doll car je l'ai trouvé beaucoup plus drôle, étant donné que le héros se retrouve coincé avec the Ultimate Mow Angel, c'est-à-dire un fantasme de Geek(l'éditeur explique que Mow est un terme qui s'applique à tout ce qui fait fantasmer un geek, donc peut s'appliquer aussi bien à un personnage à oreille de chat ou déguisé en soubrette), car il est l'incarnation de l'idéal des trois geeks du club de robotique qui l'ont créé et bizarrement ces trois geeks ont une tendance à ne créer que des modèles masculins tout en faisant de la pub pour un modèle féminin. Bref j'ai trouvé très drôle le fait que le héros se retrouve à subir un fantasme qui n'est pas le sien et encore plus le fait que dans l'histoire en bonus, on s'aperçoit que nos geeks ont créé uniquement des poupées semé(actif) et que le héros de la mini-histoire se retrouve en uke contre son gré ce qui n'est pas sans rappeler le gag que l'on trouve dans le tome 2 de rien n'est impossible.
Donc comme pour Aijin Incubus, ce manga joue sur les stéréotypes du public japonais relatifs aux fantasmes. Par contre, entre ce manga et Lover's Doll on peut remarqué quelques similarités que ce soit dans le fait que certains personnages ont à peu près les mêmes traits et qu'une des péripéties est assez semblable.
Sinon, je dois dire qu'après avoir lu ce manga, je comprends mieux l'intérêt du fantasme du chat, car le personnage est vraiment adorable avec ses petites oreilles et je ne vous dirais pas ce que la queue de chat peut apporter...
Niveau graphisme, comme pour Lover's Doll, il n'y a rien à redire, les dessins sont agréables et les costumes de Necoco sont intéressants(bien que comme Bolet, je me plaindrai du manque de dentelle).
C'est donc un manga plutôt agréable et pour lequel on peut déplorer le fait qu'il ne soit pas disponible actuellement en France.