

L'histoire se passe dans un futur où la troisième guerre mondiale a eu lieu, ce qui a amené les hommes à tout faire pour empêcher qu'une quatrième ne se produise et la solution trouvée fut de bannir toutes les émotions, mais pas comme chez les Vulcains par une discipline personnelle mais par l'usage d'une drogue inhibitrice. La guerre a donc disparu mais à la place, on se rend vite compte que c'est une dictature qui s'est imposée, car en supprimant les sentiments on a ôté aux hommes la capacité de se rebeller, ils obéissent à un gouvernement qui sous couvert d'avoir apporter la paix, s'arroge les pleins pouvoirs au nom de la préservation de la paix. Tout sentiment est prohibé, la délation est encouragé quand on se rend compte que quelqu'un ne prend pas sa dose et donc ressent des sentiments. Tout ce qui peut susciter une émotion est prohibé, les oeuvres d'art sont brûlées, il n'y a plus d'animaux domestique. Une sorte de culte à Liberia a été instauré et les troupes d'élites chargées d'anéantir les transgresseurs et les objets interdits sont nommés les Ecclésiastes, John Preston est l'un des meilleurs d'entre eux mais à force de rencontrer des transgresseurs, le doute s'installe et John ne prend pas une de ses doses, et les sentiments qu'il découvre alors, impliquement simplement les sensations, fait qu'il cesse de prendre ses doses et bascule peu à peu dans l'opposition au régime, mais va-t-il réussir à échapper à la détection ? Va-t-il être une aide pour la résistance ou au contraire sa perte ?
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Les décors sont aussi pour beaucoup dans l'ambiance du film, toute marque d'individualité est banie donc le décor est très austère. J'adore l'uniforme des ecclésiastes, il est si austère et en même temps si merveilleux vu toutes les armes qu'il dissimule.
Le fils de Preston est terriblement effrayant au début, surveillant son père, semblant prêt à dénoncer tout signe de sensibilité. C'est aussi un élément de l'aspect oppressant, tout le monde semble se surveiller et en même temps, après, in s'aperçoit que Preston n'est vraiment pas le seul à ne plus prendre ses doses et on se demande comment ils font pour manquer certains signes, sa fille montre nettement des sentiments et la voix de père aussi, ce qui est assez net à la fin avec le bureau plein d'oeuvre d'art qui montre bien qu'il s'agit d'une dictature puisque son chef, lui, s'arrange le droit d'avoir des sentiments. Je me suis d'ailleurs douté que père n'existait pas.
Ce film me fait aussi penser à Demolition Man, où on trouve aussi l'opposition entre un groupe de paria qui revendique le droit de vivre pleinement face à une classe qui vit aussi dans un état d'abrutissement mais qui là est dû au fait que leur société repose sur l'interdiction de tout ce qui pouvait nuire ou produire des choses mauvaises, comme le sexe, certains aliments, les jurons. Le message est un peu le même, c'est-à-dire qu'on ne peut pas abdiquer une part de notre humanité, le message est merveilleusement développé dans equilibrium où ces sentiments négatifs sont le prix à payer pour pouvoir avoir l'amour et les sensations de plaisir(et des animaux de compagnie...). La société parfaite ne peut être fondée sur l'élimination physique des opposants, donc, d'une certaine manière la société parfaite est impossible.
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Et dernier point, Chistian Bale est excellent dans le rôle très froid et en même temps très attendrissant car il est obligé de bloquer ses sentiments pour pouvoir éviter d'être découvert et j'adore les scènes avec le chiot.^^